AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) : 1956
Biographie :

François Dumont est professeur titulaire au Département des littératures de l'Université Laval à Québec.
De 1979 à 1984, Francois Dumont a enseigné la philosophie au Cégep de Jonquière, au Cégep de Chicoutimi et au Cégep de Limoilou. De 1992 à 1995, il a enseigné au Département de français de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Réputé pour la rigueur de ses travaux, il est professeur de littérature québécoise au Département des littératures de l'Université Laval1 depuis 1995. Membre régulier du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) de 1995 à 2014, il a dirigé le Centre Hector-De Saint-Denys-Garneau (Université Laval).
Ses travaux portent sur la littérature québécoise. Il s'intéresse à la poétique des genres (poésie, essai, recueil, carnet), à l'histoire littéraire et à la création littéraire. Il est notamment co-auteur de La Littérature au cégep (1968-1978). Le statut de la littérature dans l’enseignement collégial.
+ Voir plus
Source : wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de François Dumont   (11)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Un enfant

Il regarde par la fenêtre la neige qui tombe
ses yeux disent qu’elle est merveilleuse
il bat des mains
les feuilles de l’arbrisseau bougent au vent

il sait tous les mystères
il sait pourquoi la neige tombe
pourquoi le monde fait un bruit assourdi
il sait – l’enfant est un être parfait

(Sin Kyongnim)
Commenter  J’apprécie          70
Nuit de Séoul

Combien de montagnes faut-il traverser
pour arriver jusqu’à toi?

pétale après pétale
une fourmi rouge monte
dans la rose en plastique

combien de marches d’escalier
me faudra-t-il gravir
pour t’atteindre et te réveiller?

je prends l’ascenseur, seule chose bien éclairée
dans la nuit silencieuse
je monte dans ton corps endormi
le cœur battant

comment noire le lampadaire?

un papillon nocturne
la langue en aiguille
s’y précipite

Kim Hye-Soon
Commenter  J’apprécie          50
La maison vide

J’ai perdu l’amour et j’écris

adieu nuits trop courtes
brouillards d.hiver déferlant aux fenêtres
bougies très ignorantes, adieu
papiers blancs envahis par la peur
larmes après l’hésitation
adieu enthousiasmes qui jamais plus ne seront miens
tâtonnant dans l’obscurité je sors je referme la porte
mon pauvre amour reste dans une maison vide

(Ki Hyung-Do)
Commenter  J’apprécie          50
Crépuscule

Quelqu’un joue du violon
longuement, comme dans un rêve
quelqu’un joue du violon

défilent des jours lointains
que j’avais oubliés
quelqu’un joue du violon

dans la rue sombre
passe une femme, la trentaine
les jours lointains que j’avais oubliés
elle les traverse en pleurant

quelqu’un joue du violon
le son se perd au loin
longuement quelqu’un joue du violon

(Kim Chun-Soo)
Commenter  J’apprécie          30
Dans une pomme

Dans une pomme
vont les nuages

dans une pomme
respire la terre

dans une pomme
coule la rivière

dans une pomme
cuit le soleil

dans une pomme
chuchotent étoile et lune

dans une pomme
vivent éternellement
nos sueurs nos amours

(Ku Sang)
Commenter  J’apprécie          30
Le livre. L’objet fétiche, « monstre » dirait Barthes, qui parle quelque part de la tyrannie du livre. Le livre comme totalité qui écrase de son poids les autres formes. Le fragment, notamment. Mais, quoi qu’on en ait, le livre est une tyrannie que l’institution s’est elle-même donnée, et qui s’est imposée pour des raisons qui tiennent autant aux exigences de diffusion de l’écrit qu’à la nature de l’objet textuel. Composer un livre, c’est faire oeuvre littéraire. Composer un texte court, c’est faire une partie de livre qui ne recevra son plein épanouissement que dans le giron d’une couverture accueillante. L’essai court, qui a besoin de la présence d’autres essais pour remplir ce mandat, est handicapé au départ. Il n’existe qu’avec les autres.
Commenter  J’apprécie          10
Promesse

Que fais-je là, immobile
sur cette route triste
que ne borde aucun arbre?

je la connais bien
cette route de terre
c’est une route sans fin

au crépuscule ce soir
au crépuscule demain
j’attends patiemment quelque chose

(Chun Sang Byung)
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de François Dumont (14)Voir plus

Quiz Voir plus

35 kg d'espoir

Qui est le narrateur?

Anna Gavalda
Le grand père
la mère
le garçon, Grégoire

17 questions
797 lecteurs ont répondu
Thème : 35 kilos d'espoir de Anna GavaldaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}