D’autres sont venus par ici
Dont les noms sur les murs moisis
Se défont déjà, et s’écaillent
Ils ont souffert et espéré,
Et parfois l’espoir était vrai
Parfois il dupait ces murailles.
In Les noms sur les murs, 1ère strophe, Poèmes de Fresnes, Robert Brasillach (1909 – 1945) 28 Octobre 44
« J’ai récité mon chapelet quelle paix, quelle extraordinaire lucidité d’esprit ! Je me sens léger, léger et toute crainte est pour le moment écartée le ne suis pas seul mais mon Dieu est avec moi. Plus que cinq heures à vivre ! Dans cinq heure je verrai Jésus. »
Jacques Fesch le matin de son exécution
Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphire
Anime à la fin du jour,
Au pied de l’échafaud j’essaie encore ma lyre.
Peut-être est-ce bientôt mon tour ;
André Chénier (1762 – 1794) écrit le 25 Juillet 1794, le matin du dernier voyage.
"Qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu'un ROI ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement, étant lié dans ses opérations et n 'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile."
Recommandation de Louis XVI à son fils en son magnifique testament reproduit in extenso s'il avait le malheur de devenir Roi. Bien des Présidents pourrait se l’appliquer à eux-mêmes.
« les femmes, c'est gênant. On ne sait pas par où les attraper. La poitrine plus ou moins dénudée, la jupe qui se relève, ce n'est pas convenable... »
Anatole Deibler, bourreau
- Mais enfin, mon fils, vous pensez bien que tout ne va pas s'arrêter là, qu'il y a quelque chose de l'autre côté ?
- Monsieur l'aumônier, vous êtes formidable : on va me couper le cou dans cinq minutes et vous me posez une devinette.
" Monsieur, vous êtes officier allemand. Je suis officier français, nous avons tous les deux fait notre devoir, permettez-moi de vous embrasser."
d'Estienne d'Orves au Mont Valérien avant de crier Vive la France et de s'écrouler.