C'est après avoir lu le très original livre de
Michel Folco : "
Dieu et nous seuls pouvons", que j'ai voulu en savoir un peu plus sur ces hommes qui font profession d'en exécuter d'autres.
"Le métier de bourreau" de
Jacques Delarue étant lui aussi un excellent ouvrage et ayant lui aussi servi de source au livre de Folco, je le recommande à ce qui s'intéresseraient à ces individus.
Anatole Deibler comme bon nombre de ses confrères est issu de familles de bourreaux, difficile avec un pareil métier d'être très attirant à d'autres que ceux du son milieu d'exécuteur. Un courte tentative à douze ans pour s'en extraire et puis la progression en passant par l'office d'aide puis d'exécuteur. Rien de bien original.
D'ailleurs cet homme que l'on connait si bien par ses petits cahiers sur lesquels il notait minutieusement son travail, n'avait rien que de très ordinaire si ce n'est un glacial sans froid. Petit fonctionnaire de la mort, scrupuleux et méthodique, sale métier fait proprement. Pour le reste, une petite vie rangée, quelques bons hôtels, accompagnés de bons petits restaurants sur les lieux de ses décollations, un final sous forme de crise cardiaque, rien que de très ordinaire, vous dis-je !