AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.67/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vervins , le 11-4-1912
Mort(e) à : Nevers , le 1/08/1992
Biographie :

Titulaire d'une thèse de 3e cycle en lettres (Besançon, 1969). - Maître de conférences honoraire de l'Université de Franche-Comté

Source : Catalogue de la BNF
Ajouter des informations
Bibliographie de François Girod   (10)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« La monnaie de la Cité (Besançon) fut créée par une charte de Charles-Quint, signée à Tolède, le 8 mai 1534. Ce texte permettait à la Cité de faire battre de la monnaie d'or et d'argent : la monnaie d'or d'une valeur d'un ducat ou d'un demi ducat de Hongrie ou d'un florin du Rhin, avec le nom et l'image pectorale de l'Empereur d'un côté, et de l'autre les armes de la Cité et la désignation de l'année ; les espèces d'argent devaient êtres battues avec le même nom, effigie, armes et désignation d'année, à la valeur et au prix des régions voisines. Il n'y eut donc plus en France-Comté que deux sortes de monnaies : celle du souverain (frappée à Dole) et celle de la Citée impériale de Besançon. Un atelier monétaire fut donc installé à côté de l'Hôtel de Ville et les premières pièces d'argent sortirent en 1537 et les premières pièces d'or en 1541. (...)
Chose remarquable : soit par fidélité à Charles Quint, soit par crainte de perdre son monnayage, la ville continua à frapper les monnaies à l'effigie du grand Empereur bien longtemps après sa mort, jusqu'à la conquête française (1673) ! »

1935 -
Commenter  J’apprécie          60
Après la mort de Charles (dernier duc de Bourgogne), Louis XI occupe la Bourgogne et la Franche-Comté. Mais bientôt la Franche-Comté se révolte. Occupée en janvier 1477, Dole chasse sa garnison en juin. Le sire de Craon veut reprendre la ville, mais une vigoureuse sortie des assiégés le met en fuite, laissant de nombreux morts sur le terrain (le lieu du combat porte encore le nom de « Ruette des morts »). Louis XI prépare sa revanche et en 1479 une nouvelle armée vient mettre le siège aux portes de la ville. Le 25 mai, des troupes allemandes se présentes aux portes de la ville, qu'elles disent venir défendre. Méfiants, les Dolois leur font jurer sur l'Evangile, qu'elles viennent bien dans ce but. Parvenus au coeur de la ville, les prétendus alliés retournent leurs armes contre les Dolois et font entrer les Français. Louis XI ordonne la destruction systématique de la ville. Seule est épargnée la maison où loge le chef des troupes françaises. Les autorités doloises firent consigner par écrit sur leurs registre le récit de ce forfait.

« L'an mil quatre cent septante et neuf le jeudi vingt cinquième jour du mois de Mai, à l'heure de midi, fut prise par les Français et par trahison la ville de Dole, et la plupart des habitants occis, et les autres prisonniers. Et à cette heure, les dits Français y mirent le feu et furent brûlées les églises de Notre-Dame et de Saint-Georges, les halles auditoires, chambre du Conseil et moulin dudit Dole. La plupart de cette ville exterminée, captive ne sera vue par ceux qui liront ceci. Et nous certifions ceci par nos seings apposés ici. »

1838 - [p. 157/158] Archives municipales de Dole
Commenter  J’apprécie          30
Alors, avec une grande douceur, Aimé, le petit moine et les deux Oudot, vont ensevelir Reine Jacquet, la face tournée contre le fond rugueux de son cercueil (3).

Notes : (3) : Une tradition persistante veut, que, bien après la Conquête, des Comtois se soient fait enterrer la face contre terre, pour ne pas voir un français sur leur tombe.

412 - [p. 222]
Commenter  J’apprécie          30
... un décret datant du 4 septembre 1578 par lequel [Philippe II d'Espagne] réglemente le travail des mines dans la Franche-Comté et autres provinces faisant partie du « cercle de Bourgogne » soumis à la domination de l'Espagne.

Il y est prescrit « que les ouvriers des mines travaillent huit heures par jour à deux entrées de quatre heures par jour » ; que si l'ouvrage requiert accélération il sera fait par quatre ouvriers qui travailleront chacun six heures, remettant ses outils aux mains d'un autre et ayant ainsi dix-huit heures de repos sur vingt-quatre ; que les mineurs ouvriers sont salariés soit selon une convention faite avec le concessionnaire de la mine (le « personnier ») soit selon l'ouvrage fait, à leur choix ; qu'aux fêtes de commandement les ouvriers seront payés comme s'ils avaient besogné ; qu'aux fêtes de Pâques, de Noël et de la Pentecôte il ne sera besogné que demi-semaine, sauf pour les garçons tirant l'eau (afin d'empêcher l'inondation des galeries), et qu'aux quatre fêtes de Notre-Dame et aux douze fêtes d'apôtre les ouvriers seront quittes d'une demi-journée la veille de chaque fête ; que les mineurs peuvent choisir un terrain pour faire maison et jardin sur les communaux des lieux où ils travaillent, en payant un sol de loyer par an, ce qui leur donnera en outre « un droit aux bois morts et morts-bois sur lesdits communaux » ; que les mineurs auront, un marché sur le lieu même des mines « et ont ce droit qu'il n'est pas permis aux étrangers de distraire vivre de leur marché » ; enfin qu'au marché « il n'est pas permis aux officiers, personniers et hôteliers d'acheter provision avant que les ouvriers soient fournis ».

1933 - [p. 25]
Commenter  J’apprécie          10
« L'an mil trois cent quarante huit il y eut grande mortalité dans le comté de Bourgogne, spécialement en la cité de Besançon, si bien que les portes de la ville étaient fermées. Ladite maladie emmenait tous sans rémission, au cimetière de Saint-Jacques l'on faisait les fosses si grandes qu'on mettait par huit ou dix d'un coup voir davantage... Et on ne trouvai qui voulurent faire les fosses, que gens étrangers, et encore était-ce à force d'argent, et le mal était tel que l'on ne pouvait en finir. »

1842 - [p. 152]
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de François Girod (1)Voir plus

Quiz Voir plus

Roald Dahl ou J.K. Rowling

Charlie et la chocolaterie ?

Roald Dahl
J.K. Rowling

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}