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3.95/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Gien , le 16 février 1936
Mort(e) à : Nancy , le 5 mai 2016
Biographie :

Né en 1936, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Nancy, François Roth travaille sur l'histoire des XIXe et XXe siècles et sur les relations franco-allemandes. Rédacteur en chef des Annales de l'Est, il a publié, entre autres, La Lorraine annexée, 1870-1918 et Les Lorrains entre la France et l'Allemagne (Presses Universitaires de Nancy, 1976 et 1981).

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
En Alsace-Lorraine, progressivement et insensiblement, arrivaient à l'âge adulte de nouvelles générations qui n'avaient pas connu la France et qui avaient été éduquées dans des écoles de langue et de culture allemande. Ayant perdu l'espoir de redevenir Français, les Alsaciens-Lorrains durent s'adapter aux réalités et les esprits évoluèrent dans le sens d'une acceptation des faits accomplis.
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L'héritage urbanistique et monumental est celui qui demeure aujourd'hui le plus visible pour les autres Français et les touristes étrangers qui visitent l'Alsace et la Lorraine. Il s'agit des quartiers urbains de l'époque allemande, ainsi que de nombreux bâtiments publics et églises construits au cours de cette période. Après avoir été longtemps négligés et même parfois méprisés, ils sont restaurés , réhabilités, incorporés avec fierté dans le patrimoine c'est le cas notamment de Metz, ville qui met en valeur le quartier "impérial" et la gare néo-romane monumental.
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Pourquoi Robert Schuman a-t-il d'emblée accepté le projet de Jean Monnet ? Schuman jugeait dépassé le morcellement politique de l'Europe mais les idées des fédéralistes, auxquelles il adhérait, lui paraissaient impraticables. Dans l'état actuel des esprits il fallait procéder par des petits pas concrets. Comme Monnet, Schuman était inquiet des relations entre la France et la République fédérale; sa visite à Bonn avait montré les difficultés d'une coopération avec Konrad Adenauer. Il fallait à tout prix débloquer la situation avant qu'elle ne s'envenimât. La condition d'une paix européenne durable était le dépassement de l'antagonisme franco-allemand; le rapprochement entre les deux pays relevait d'une exigence morale.
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L'individualisme de Goethe, son scepticisme aimable à l'égard des croyances religieuses et des valeurs de la foi, son respect des pouvoirs établis s'accordent avec un humanisme bourgeois laïcisé. La bourgeoisie protestante a été plus réceptive à son message que les catholiques, toujours défiants à l'égard des aspirations panthéistes et de l'égoïsme individualiste du sage de Weimar.
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Lors des déclarations de guerre, tous les augures prédisaient une guerre courte. La décision interviendrait avant Noël. Toutes ces prévisions initiales ont été déjouées. Pour la première fois depuis un siècle, depuis la fin des guerres napoléoniennes, tous les grands pays, tous les grands peuples sont engagés d’emblée dans la guerre : les Russes, les Allemands, les Français, les Anglais, les multiples peuples de l’Autriche-Hongrie. C’est avant tout une guerre des peuples et des États. En raison de la participation de la Grande-Bretagne, c’est une guerre mondiale qui s’amorce, car celle-ci entraîne derrière elle tout son empire. La guerre se déroule dans l’Ouest, dans l’Est et dans le Sud de l’Europe, sur les mers, dans les airs et jusque dans les colonies d’Afrique, d’Asie et du Pacifique.
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Il faut soigneusement distinguer ce qu’ont dit et ressenti les contemporains de tout ce qui a été dit et écrit par la suite. L’expression « avant guerre » a surgi pendant le conflit et s’est généralisée après lui. Essayons d’abord de relever et d’interpréter ce que disent les contemporains avant de nous pencher sur les perceptions et les interprétations ultérieures. L’analyse et la réflexion sur l’avant-guerre sont dépendantes de la suite ; ceux qui racontent, analysent, réfléchissent sur l’année 1914 savent ce qui s’est passé et leur regard s’en trouve nécessairement influencé. Si l’on pense que la guerre était inévitable ou fatale, on cherche à relever et à accumuler tous les indices, tous les éléments précurseurs comme autant de signes qui valident la démonstration.
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Comme le commun des mortels ,les dirigeants ne peuvent échapper aux passions, aux préjugés et aux représentations; ils peuvent manquer de sommeil,se sentir fatigués, déprimés.Ces facteurs qui altèrent le discernement ,interviennent dans les prises de décision et les affectent.
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Dans tous les pays, la grande presse consacre beaucoup de place au crime de Sarajevo puis aux obsèques de Vienne qui font les gros titres des journaux. En France, un autre fait divers sensationnel, les préparatifs du procès de Mme Caillaux qui a tué le directeur du Figaro, occupe les esprits. Ils font l’objet de longs commentaires et disputent la vedette au tour de France cycliste. En Grande-Bretagne, où la question irlandaise est au cœur d’une actualité préoccupante, l’opinion ne s’intéresse guère aux affaires balkaniques. Personne ne pense que l’assassinat de Sarajevo pourrait être le point de départ d’une guerre européenne dans laquelle le pays serait impliqué.
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La Russie est un pays très étendu doté d’un fort potentiel et dont les richesses naturelles, notamment minières, sont encore à peine inventoriées. L’empire reste un État fragile : près de la moitié de sa population n’est pas russe et certaines minorités, dont les Polonais et les Finlandais, souhaitent bien s’affranchir un jour de sa domination. Sa fonction publique et surtout sa police sont très insuffisantes et de médiocre qualité.
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Alsace-Lorraine. Dans de nombreuses villes de France, des avenues ou des boulevards d'Alsace-Lorraine, des places de Strasbourg, des rues de Metz, etc. rappellent encore le souvenir de ce territoire disparu, créé de toutes pièces en 1871 par l'Empire allemand victorieux.
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