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Critiques de Frédéric Boilet (68)
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Vivi des Vosges

Pour leur première collaboration, le couple Aurita-Boilet accouche d'un album pour la jeunesse. L'histoire vraie de Vivi des Vosges, l'enfant sauvage qui ne voulait pas porter de culotte est audacieuse par bien des aspects.



Premièrement, l'histoire est presque sans paroles ce qui représente toujours un pari osé. Pas évident de donner vie à son personnage, d'orienter une trame sans un minimum de vocabulaire. Deuxièmement, le peu de mots présents fait partie de la catégorie des vilains, des pas beaux, de ceux que l'on ne peut pas écrire dans un album jeunesse.



Ensuite, l'originalité du traitement des couleurs offre une nouvelle profondeur tant à l'histoire qu'au personnage de Vivi. Le lecteur retrouve en noir et blanc tout ce qui est inconnu à la petite fille et en couleurs ce que la sauvageonne aspire à revoir.



Pourtant, rien de manichéen dans ces pages même si l'on y aperçoit la cruauté de la cour d'école, la tragédie de devoir être adulte, la fragilité de l'existence. Au contraire, Vivi des Vosges est un album pimpant, radieux, tendre, acidulé, réjouissant et... culotté !
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Vivi des Vosges

Bien loin de Fraise et chocolat, ses deux premiers albums de bande dessinée pour adultes, Aurélia Aurita revient avec un album jeunesse, réalisé avec son compagnon Frédéric Boilet. J'étais vraiment très curieuse de voir ce que ça allait donner ! J'ai eu un peu peur au premier feuilletage de l'ouvrage, car je me demandais si le découpage n'allait pas être un peu trop confus pour des enfants, mais en réalité la lecture est parfaitement fluide, et on rentre très facilement dans l'histoire et dans la peau de Vivi.

Car c'est à mon sens le point fort du livre : de façon subtile et pas du tout didactique, les auteurs nous font nous identifier au personnage principal grâce à deux particularités : premièrement, l'album est presque muet, car seul le texte compris par Vivi est retranscrit. Au début, les sons qui lui parviennent ne sont donc matérialisés que par des gribouillis, puis quelques mots apparaîtront lorsqu'elle commence à reconnaître son prénom et à appréhender le langage. Le deuxième procédé porte sur le dessin lui-même, puisque seuls les éléments familiers de Vivi sont en couleur ; ainsi, toute la ville est en noir et blanc, alors que la forêt est colorisée. Ces deux astuces permettent donc de ressentir les émotions de Vivi et de vivre l'aventure à travers ses yeux et ses oreilles.

Le dessin d'Aurélia Aurita n'a pas changé, très dynamique et vivant, plein d'émotions et de mouvements.

Mon seul regret sur cet album, c'est que je le trouve trop manichéen ; tout ce qui est lié à la ville semble négatif, et la vie dans la nature ressemble à un paradis, alors que les hivers sans rien à cueillir pour se nourrir doivent être loin d'une partie de plaisir, et je trouve que c'est un peu dommage d'occulter cet aspect qui aurait nuancé un peu l'opposition trop tranchée à mon goût... Mais il est vrai que je n'ai pas suivi les consignes qui interdisent la lecture de cet album aux plus de 12 ans, et nul doute que les enfants sauront s'attacher à Vivi et savourer l'humour de cet ouvrage !
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Vivi des Vosges

Très fan des autres albums j'ai trouvé celui-ci plutôt décevant. Là où d'habitude on entrait dans la complexité et le questionnement des personnages, ici on le survole. Ajouté au style enlevé, le tout donne une sensation d'inachevée.
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36 15 Alexia

« Pour son deuxième livre en solo, Frédéric Boilet a choisi de vivre lui-même l’aventure qu’il relatait, et d’avancer dans son récit avant d’en connaître le dénouement. 36 15 Alexia commence par une rencontre sur minitel. Elle est mannequin professionnel ; il lui arrache des confidences qui exacerbent son désir, mais qui vont peu à peu se révéler mensongères. Alexia s’offre et se dérobe, elle promet et ne tient pas, elle se laisse filmer mais n’honore pas ses rendez-vous. Elle prendra finalement l’initiative de la rupture, mais, la fiction ayant des droits sur le réel, c’est au dessinateur qu’il appartient de doter l’album d’un fin qui l’agrée.

Moderne dans son propos comme dans sa forme, 36 15 Alexia fait l’objet d’une mise en abyme astucieuse, et procède par ruptures de style successives. Boilet démontre avec un réel brio la plasticité d’un médium qui sait faire fusionner les catégories du vrai et de l’imaginaire. Sans doute vient-il de signer l’une des premières bandes dessinées portant la marque des années 90. » Le Monde - 2 mars 1990
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L'épinard de Yukiko

« Voici l’un des albums les plus surprenants de toute l’histoire de la bande dessinée. Pourtant, les moyens qu’il utilise sont parmi les plus simples : une histoire d’amour presque insignifiante, un dessin d’un réalisme quasi photographique, un texte d’un réalisme quasi radiophonique (…) Tout se passe comme si l’auteur nous racontait en temps réel la petite aventure qu’il a eue avec Mlle Yukiko Hashimoto. » Lire
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L'apprenti japonais

Un livre qui nous permet de mieux comprendre les habitudes et les moeurs des Tokyoïtes. Cet ouvrage nous donne envie d'aller voir de plus près ce qui se passe au Japon.
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Demi-tour

C'est l'histoire du hasard et des coïncidences.



1995, jour des résultats du second tour des élections présidentielles.

Joachim descend d'Epinal et doit se rendre en Italie où il apporte une série d'images anciennes pour compléter une exposition. Il fait halte à Dijon.

Miryam vient d'Italie. Elle rentre chez elle. Sur le chemin, elle fait aussi une halte à Dijon, sa ville natale.

Le hasard les fait se rencontrer. L'un et l'autre se saisissent de cet interlocuteur de passage mis sur leur route pour échanger librement de politique, de projets et de sexe.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Tokyo est mon jardin

DABIDO, alias David MARTIN, est embauché par une maison de cognac française et chargé d'implanter le producteur au Japon depuis deux ans. Les exigences et les goûts japonais en matière d'alcool mettent à mal les objectifs commerciaux qui lui sont fixés. Pour arrondir les fins de mois difficiles, il occupe en parallèle un poste au Marché de poissons.

Porté sur l'alcool à force de dégustations, un rien nonchalant, très épicurien, on va faire connaissance avec Dabido alors qu'il se fait larguer par sa copine mannequin en plein milieu de la nuit...



Chronique de la quotidienneté d'un français au pays du Soleil levant.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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