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3.56/5 (sur 87 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lille
Biographie :

Frédéric Delmeulle est professeur dans un lycée de Normandie.

Il a publié des articles dans des revues aussi spécialisées que confidentielles [Les cahiers de la cinémathèque ; 1895 ; Sociétés et représentations, ...].

Auteur d’une thèse de doctorat consacrée au cinéma documentaire, il a également participé à plusieurs livres concernant l’histoire du cinéma.

Son premier roman, Nec Deleatur, a été publié en 2007. C'est la première version de La Parallèle Vertov.




Source : https://fr.wikipedia.org
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
"Mais bon sang, les gars, oubliez donc un peu le caté de votre jeunesse avec monsieur le curé ! Désolée de vous le dire, mais vous y avez surtout appris des conneries !"
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(...) c'est vrai, j'étais une gamine de quatorze ans qui ne vivait que pour elle, ses dentelles et son portable.
Mais c'est fini.
Moi, ce monde-là, pardon mais il me fait gerber, je ne trouve pas d'autre mot.
Et ce qui est merveilleux, c'est que je ne me sens plus condamnée à pleurer sur notre impuissance, car nous avons le Vertov.
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Alors bien sûr, la quête perpétuelle de la croissance et de la consommation débouche sur l’échec perpétuel. La société de consommation, ça n’a jamais eu pour objectif de rendre heureux, tout le monde le sait ; y’a que le dépit, l’ennui ou l’insatisfaction qui poussent à l’achat. Un bon consommateur, c’est d’abord un consommateur malheureux.
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Mais elle était comme tous ces timides, incapables de déployer leur verve dans l’insignifiance d’une discussion ordinaire : contraints de parler, ils en viennent très vite à dire des choses graves, et ils parlent d’eux.
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— J’ai repéré un endroit où on pourra passer assez facilement. Près du coin opposé, il y a un des arbres du cimetière qui a poussé de travers. Son tronc vient s’appuyer sur le haut du mur. De là, on pourra se laisser tomber à l’intérieur de la propriété.

— Se laisser tomber de quatre mètres ?

— Tim a une corde dans son sac. »

L’intéressé opine d’un grognement. Derrière ses carreaux, on devine que ses yeux brillent d’une excitation mal contenue. Sans doute a-t-il déjà vécu des scènes bien plus exaltantes devant son écran d’ordinateur ou dans des sessions de réalité virtuelle, mais cette fois, ça lui arrive en vrai. Et avec de vraies filles, qui plus est…

Emma pointe le doigt sur sa droite.

« C’est là. »

L’arbre en question est un pin très ordinaire. Avec son écorce rugueuse et son tronc incliné à près de quarante-cinq degrés, il ne posera aucun problème pour l’escalade. Une grosse branche fournit d’ailleurs un bon premier appui à moins d’un mètre cinquante de hauteur.
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« C’est un canular, monsieur… euh… Masterson ?
– Mademoiselle, vous ne pourriez imaginer de démarche plus sérieuse que la mienne. Soyez-en tout à fait convaincue. »
Elle me jeta un coup d’œil pénétrant puis reporta son attention sur l’étrange présent que je venais de lui apporter. C’était une grosse boîte gris anthracite qu’elle avait tout de suite identifiée : modèle spécial à pH neutre, destiné à la conservation d’archives précieuses.
À l’intérieur, de petites billes en polystyrène et quelques sachets de silice dessiccante reposaient sur un film souple, opaque et alvéolé, lui aussi en matériau neutre. Une nouvelle fois, la jeune femme souleva délicatement le film.Les trois feuillets cartonnés semi-rigides de grand format réapparurent à la lumière. Sur chacun d’eux, une protection transparente recouvrait un parchemin qui semblait prêt à tomber en poussière. Aux cassures très caractéristiques qu’ils comportaient, on devinait qu’ils étaient restés roulés pendant des siècles.
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Ils n’ont d’autre choix que de la suivre, et entreprennent donc de gravir derrière elle le flanc de la colline qui domine le cimetière, progressant avec difficulté sur un terrain laissé en friche depuis de nombreuses années. Par endroits, de jeunes arbres tentent de s’extraire des ronciers. Seules les pistes creusées par les CerBR au cours de leurs patrouilles échappent encore à l’exubérance de la végétation. Tous quatre se retrouvent bientôt en file indienne dans l’un de ces sentiers tracés par les chenilles des robots, environnés de buissons d’épines.

Au bout d’une centaine de mètres, ils débouchent sur une vaste plate-forme, elle-même envahie d’herbes folles. Face à eux, profondément enchâssée dans le flanc de la colline, il y a une porte d’acier monumentale devant laquelle Zack, Tim et Mademoiselle No demeurent muets de stupéfaction. Emma les entraîne sans hésiter.
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– Je vous écoute, fit Reboul.
– Comme nous l’a dit Zecca, le Dar Fertit est une région où votre souveraineté est une pure vue de l’esprit…
– Il y a six ans, cette région était même franchement hostile, ne put s’empêcher de rajouter le Français : les chefs de tribu y vivaient encore des razzias d’esclaves qu’ils expédiaient ensuite par caravane vers le Tchad ou le Soudan. Autant dire qu’ils appréciaient fort peu l’autorité que prétendait imposer la France. Et si les relations se sont améliorées, c’est surtout parce que cette dernière a renoncé peu ou prou à sa mission « civilisatrice » : là comme ailleurs, nous fermons les yeux sur ces agissements.
– Des Européens qui auraient réussi à se faire accepter des chefs locaux seraient donc assurés d’une liberté de manœuvre à peu près totale dans cette région.
– C’est l’évidence même. La question est cependant de savoir s’il s’y trouve des Européens.
– Il semble y en avoir : c’est ce que j’ai appris cette semaine. Il y en aurait même plusieurs, et parmi eux figurerait au moins une femme…
– Katherine Raleigh ?
– C’est ce que je me suis dit. Et voyez-vous, j’en suis arrivé aussi à me demander si Thomas Raleigh n’est pas tout simplement le personnage que les indigènes de la région ont surnommé Niama Gounda.
– Niama Gounda ? souffla Reboul en se redressant.
– Vous connaissez ce nom ? » fit Grierson, interloqué.
Le Français demeura pensif un instant avant de s’enfoncer à nouveau entre ses accoudoirs. « Si je connais ce nom… « Niama Gounda » signifie quelque chose comme « la bête féroce ». Dans la région de la M’Poko, les récits qui courent à son sujet sont innombrables… Ils racontent tous à peu près la même histoire : Niama Gounda est un Blanc, un monstre sanguinaire qui fait régner une terreur indicible.
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Au moment où je te parle, il y a pleins de jeunes surdoués qui bricolent dans leur coin des trucs hallucinants que des demeurés de techniciens ou de managers seront jamais capables d’imaginer dans leurs rêves les plus déjantés. Je ne sais pas ce que ça sera, mais c’est de là que ça viendra, parce que la vraie créativité, elle n’existe qu’en marge du système. Et en fin de compte, ça n’est pas le système qui étouffe la créativité, c’est elle, au contraire, qui force périodiquement le système à se renouveler… C’est elle aussi qui lui fait cracher ses dollars, c’est vrai…
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Cette grande aventure a désormais un nom : Abraxa.

Elle a commencé avec ce dossier sur l’uchronie qu’on avait proposé à Mme Bengharbi, notre prof d’histoire. Ce dossier qui prétendait réécrire toute l’histoire de l’humanité en imaginant la modification d’un seul événement…

Oui, je sais : Abraxa, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? C’est sûr qu’on aurait pu se contenter de quelque chose de plus simple.
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