Frédéric Denhez

A Caudry il y avait un centre Leclerc déjà grand posé près du lycée, mais ce n'était pas assez grand. On demanda donc l'autorisation de l'agrandir. Le préfet n'était pas d'accord avec le maire, mais, après quelques années, tout le monde finit par constater en chœur qu'un hypermarché Leclerc, en plus d'un Intermarché et d'un Champion, dans une ville affligée de pauvreté, ce ne serait pas de trop. Alors il fut décidé de ne point étendre le supermarché Leclerc existant, on opta pour la fermeture, et la construction de l'hyper ailleurs, aux limites de la ville, vers le collège. Sur de la terre agricole, l'un des plus riches d'Europe - autrement dit du monde.

Le goût, c'est d'abord du temps. Ce n'est pas un acte réflexe, celui de McDo et du marketing. C'est une culture et une curiosité, les papilles.

Il faut se battre pour le bio, mais du bio frais, local, de qualité, cuisiné chez soi...Et ça, c'est la Bio.

A partir de 2050, on pourrait constater un été caniculaire sur deux.

En parlant des tomates :

Qui plus est, le consommateur les range... au réfrigérateur. Une hérésie ! Car le froid rétracte en quelque sorte la tomate, qui n'exprime plus aucune saveur. Comme le concombre, il lui faut parfois des heures, parfois une journée entière, avant d'avoir quelque chose à nous dire sur les papilles...

Le corail ne vit pas que dans les eaux tropicales.On en trouve aussi dans celles des deux cercles polaires, à grande profondeur.Ces oasis sous-marines attirent beaucoup de poissons.

L'Antarctique est une terre internationale, il n'appartient à aucun pays.

Les lobbies ne font qu'occuper le terrain laissé libre par les politiques.

La nourriture a une âme , celle de la valeur que chacun de nous lui donne . La Bio lui en confère beaucoup.En fait, elle nous relie à ce qui nous nourrit et à ceux qui nous font vivre. Un humanisme goûteux . Une dignité.

Ainsi, le pilier du bio, c'est l'absence d'intrants chimiques, celui de la bio, c'est le respect des sols, d'où découle le respect de tout le reste, y compris celui des hommes.

La bio (...) c'est une bonne manière de soigner les relations entre les composantes d'un système pour que celui-ci donne et redonne sans s'épuiser.

Rappelons qu'un Français consomme, tous usages confondus (y compris le lavage de la chaussée et l'arrosage du jardin), quelque 150 litres d'eau chaque jour, alors qu'un Terrien moyen se contente de 40 litres.

La nature a un prix, en vérité, c'est celui de sa destruction.

Voilà à quoi servent en vérité les petits gestes : pas à sauver la planète, mais à faire changer la société en lui proposant des idées. Et puis, au moins permettent-ils de pouvoir se regarder dans une glace(...).

Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières
Tout le monde peut faire ces petits gestes qui vont atténuer un peu le changement climatique.... Mais surtout, ils feront de toi un adulte plus responsable, plus soucieux de l'avenir, et ils encourageront tes parents à l'être aussi! En plus, cela leur fera faire des économies!

P.29 : Sais-tu que les petites veilleuses rouges de nos appareils électriques et les chargeurs de nos téléphones consomment énormément de courant ? Branchés en permanence, les appareils électriques en veille consomment près de 10% de l'énergie de la maison.

L'ours et le loup, même combat, ni fine. Celui d'une réponse définitive à la seule question qui vaille: avons nous envie de nous confronter de nouveau à l'alea d'une espèce sauvage? Si oui, il y aura un prix à payer par toutes les espèces, dont l'homme.

Des lors que la dent du loup déchirera l'imaginaire urbain, les préfets se sentiront poussés à ordonner des battues et les pouvoirs publics à réclamer le déclassement de l'espece de la convention de Berne qui la protège.

[...]l'importation de tout produit issu du phoque [...] répond "aux préoccupations morales concernant le bien être des phoques". La question n'est donc pas d'ordre écologique. Elle relève de la sensibilité particulière des Européens [...].

P152
Enfonçons le clou : quand il y a menaces de déchets alimentaires, c'est ou le compost, ou le méthaniseur, ou le ventre du prolo.
Lui qui en faisant son potager a durant la gloire industrielle française largement contribué à la dépollution des sols des corons, gavés de métaux lourds rabattus par les fumées d'usine, se retrouve aujourd'hui dans un rôle comparable, à éviter que le système ne s'intoxique sous ses monceau de surproduction.

Sans les pauvres, le gâchis serait partout.