Frédéric Lenormand

Série policière légère et agréable à lire. Sous la plume de Frédéric Lenormand, Rose Bertin et Léonard Autier, les célèbres modiste et coiffeur de Marie-Antoinette, deviennent deux enquêteurs. Prétentieux et ridicules, ils se chamaillent sans cesse mais finissent par trouver la clef de l'énigme. Les quelques clins d'oeil anachroniques sont plutôt drôles.

Ce n'est pas inoubliable mais rafraîchissant.

On a bien rit avec cette aventure rocambolesque d'une couturière et d'un coiffeur (qui ne peuvent pas s'encadrer) qui doivent enquêter sur un ancien vol de bijoux. En effet, Marie Antoinette leur demande de retrouver les bijoux de la du Barry volé quelques années auparavant, s'ils réussissent ils deviendront des fournisseurs attitrés de la Reine (incroyable publicité, la meilleure publicité qui soit, la Reine faisant et défaisant les modes).

Le duo est attachant, drôle, et la relation fonctionne bien.

L'écriture est facile à lire, bien faite, fluide.

L'histoire ménage du suspense, l'intrigue se tient très bien.



Un bon livre de détente dont on attend le tome 2 qui vient de sortir.

Que de bons mots.

Jubilatoire à souhait ; j'ai souri, j'ai ri , en un mot j'ai adoré.

Que du plaisir dans les tournures de phrases, le ton, les descriptions, les personnages.

Un régal.

Voltaire était-il le personnage décrit dans ce livre, pas très grand, pas élégant du tout, mal fagoté, la perruque ébouriffée, fauché (sans doute) et un vrai coucou . En tout cas un bel esprit et de l'esprit à revendre.

La Société du XVIIIème siècle, les travers des gens de la bourgeoisie et du "peuple" y sont décrites de façon irrésistibles.

Sans oublié la trame de l'histoire une enquête policière inhabituelle menée de main de maître.

Pas de temps mort, on ne s'ennuie pas une minute.

Il n'y a semble-t-il qu'à Venise où une fille peut se découvrir trois ou quatre pères, et éventuellement autant de mères, fussent-elles supérieures ou non. Il n'y a qu'à Venise où l'on peut voir un prêtre se faire battre à coups d'ombrelle par une courtisane, le fait de cacher deux revolvers sous sa soutane n'étant pas propre à la Sérénissime, même si au XVIIIe on préfère plutôt y manier l'épée ou le poignard. Et il n'y a bien sûr qu'à Venise que l'on peut cacher la mort d'un doge pendant les fêtes du Carnaval. Bref, on retrouve ici un Lenormand en grande forme, qui, sous le pseudonyme d'un patricien vénitien, insère avec comme toujours beaucoup de finesse et d' humour des connaissances historiques à une intrigue quelque peu délirante. On y apprend beaucoup sur les moeurs explicites et implicites de Venise, où le combat pour le pouvoir prend des formes un peu plus compliquées et nettement plus sournoises qu'ailleurs. Je lirai très volontiers la suite des aventures de Leonora, pour le plaisir et pour la culture.

En ce qui me concerne, c'est toujours un véritable régal de lire (je dirais même mieux, de dévorer) un roman de Frédéric Lenormand.



C'est plein d'humour. L'atmosphère du XVIIIeme siècle est toujours aussi bien décrite que dans le tout premier tome des enquêtes de Voltaire (La Baronne meurt à cinq heures).



Voltaire, en détective amateur, reste un personnage truculent, fantaisiste, timoré, tout en maniant le sarcasme avec délectation.



Cette série historico policière est à lire de toute urgence, et, de mon côté, j'attends avec impatience la parution du 3eme tome.

Les nouvelles enquêtes du juge Ti, Frédéric Lenormand

Attaque des princes de la dynastie des Tang ou poison mortel dans l’entourage de l’empereur : qui mieux que le légendaire Juge Ti saura déjouer cette succession de meurtres machiavéliques ?

Les enquêtes du juge Ti, imaginées par Robert Van Gulick sont reprises ici par Frédéric Lenormand. On connait notre auteur français pour polars historiques malicieux et érudits (Voltaire mène l’enquête, les nouvelles aventures d’Arsène Lupin, Au service secret de Marie-Antoinette). Des presque cosy crime avant l’heure… Il y a dans les livres de Monsieur Lenormand une précision implacable doublé d’une pointe d’humour subtil. Parfois on se croirait chez Dame Agatha Christie.

Dans La longue marche du juge Ti, le juge Ti poursuit des assassins de tous bords, tandis que sa première épouse, dame Lin, s’efforce de retrouver leur fille cadette. Petit Trésor s’est mêlée à un convoi d’habitants de la capitale dans l’espoir de rejoindre son amoureux secret, un danseur de sabre au passé ténébreux.

Dans la seconde enquête, Médecine chinoise à l’usage des assassins, le juge Ti est mis à contribution pour découvrir qui des membres du Grand Service médical a introduit un poison dans l’entourage de l’empereur de Chine. Cette institution bien particulière réunit toutes les connaissances médicales et les meilleurs savants de l’Empire et Ti affronte un adversaire redoutable.

Ici, à l’aide d’une documentation méticuleuse, Frédéric Lenormand fait revivre pour ses lecteurs la Chine du VIIe siècle, cette glorieuse civilisation des Tang qui marqua l’apogée de l’Empire du Milieu.

Ti Jen-tsie (630-700) fut un magistrat si renommé qu’il figure dans les annales judiciaires de la dynastie Tang. Les nouvelles aventures que lui prête Frédéric Lenormand nous invitent à découvrir la fascinante culture chinoise à travers les rebondissements d’une intrigue policière.

Au rythme de sa passion pour les enquêtes criminelles, le juge Ti nous entraîne dans les méandres de la culture chinoise. Qui d’autre que lui serait de taille à déjouer une telle succession de meurtres machiavéliques, d’effondrements de ponts et de digues sabotées, sans rien perdre de sa finesse ni de sa sérénité ?

Moi je dis merci Frédéric d’avoir décidé de faire revivre ce personnage légendaire….

Cinquième tome de la série de Frédéric Lenormand se déroulant sous le règne de Louis XVI.



Marie-Antoinette continue d'exercer son influence sur son royal serrurier de mari, en lui donnant son avis pour la nomination des ministres et en intervenant de façon à peine masquée dans la direction des affaires de la France.



Rattrapée par un virus, celui de la rougeole, elle s'installe dans son Petit Trianon pour éviter de contaminer le Roi.

La durée de son isolement, enfin surtout vis-à-vis de son époux, ne cessant de s'allonger, l'idée qu'elle soit surtout atteinte de "louis-seizole" risque d'alimenter les rumeurs.



Depuis sa retraite, la Reine fait de nouveau appel à ses deux enquêteurs pour élucider une délicate affaire qui risque d'entacher les relations internationales.

Sur fond d'intervention militaire en Amérique, le vol d'un document révélant la tentative française de rallier certaines nations dans le but commun de nuire à l'Angleterre est considéré comme un problème de la plus haute importance.



Rose Bertin, la modiste de Marie-Antoinette, et Léonard Autier, son artiste capillaire, reforment un duo toujours aussi jubilatoire pour se lancer dans une recherche pas dépourvue d'embûches pour sortir la diplomatie d'une fâcheuse position, et tenter d'innocenter un ami américain de Léonard accusé de meurtre.



Voilà posées les bases d'une histoire bien construite, mais qui une fois encore sert surtout à mettre en valeur toute la verve de l'auteur qui nous régale par son humour, dans des dialogues et des descriptions de personnages et de situations qui font mouche à toutes les pages.

Dénicher les références malicieuses qui émaillent le texte est également un pur plaisir.



J'avais laissé du temps entre les lectures des tomes 4 et 5. Je ne vais pas faire la même erreur et enchaîner rapidement les trois suivants pour rattraper mon retard.

Revoici le duo d'enquêteurs très atypiques que j'avais découvert dans La mariée était en Rose Bertin.

La série en est déjà à son sixième tome, mais vous pouvez lire celui-ci indépendamment. (Il vous donnera juste envie de découvrir les autres !).



Rose Bertin, la modiste de la reine, et Léonard Autier, son coiffeur (personnages ayant réellement existé, mais probablement un brin différents de ceux que nous campe l'auteur !!) en plus de leurs fonctions et de leurs boutiques, sont chargés par la Reine de trouver la clé d'une énigme, un meurtre qui empoisonne la cour.

Le problème (enfin un des problèmes) c'est qu'ils ne se supportent pas. Mais ils vont tout de même mener l'enquête conjointement, tout en se refilant le plus possible les éléments dangereux.



On rit et sourit beaucoup, aussi bien aux jeux de mots et phrases drôles (si je m'écoutais, je vous citerais la moitié du livre !!) qu'aux situations improbables.

C'est un vrai polar, avec suspects, fausses pistes, témoins (Cooco, Armance m'a tué), nœuds à démêler.

Cependant, la vie à Versailles prend souvent le pas sur l'enquête. Les intrigues de cour m'ont paru un brin répétitives, à l'image de ce qu'elles étaient probablement. Marie-Antoinette, de crainte d'être abandonnée par son "amie" tente, avec succès, de faire doter son entourage de charges toujours plus importantes. Roi et reine faibles, autour d'eux on s'agite, toujours dans son propre intérêt.



De "l'avocat renommé" Me Moret du Pont, au commissaire au Châtelet, Géraud d'Armanin, en passant par la famille de Grignan, et celle de Ségur, avec tous les jeux de mots autour des titres de la Comtesse, les personnages qui gravitent autour des "héros" sont un mélange d'historique et de fiction, d'inquiétude et d'humour.

Et l'auteur a convoqué là ses "ancêtres" célèbres. Dont l'inventeur du parachute, ce qui n'est pas rien !!



Je n'ai pu m'empêcher, tout en souriant aux bons mots, de compatir à l'histoire de Marie-Antoinette. Car si elle nous est présentée ici, assez écervelée, ne songeant qu'à s'amuser et dépensant sans compter, difficile de ne pas voir derrière ce personnage la petite fille arrachée à son pays à quatorze ans, déracinée, surveillée à distance par sa mère et de près par tout un peuple et surtout une cour totalement malveillante à son égard. Son désir de jouer et s'amuser plutôt que de devoir paraître sans arrêt est compréhensible. Et quand on connait la suite de l'histoire, difficile de ne pas la plaindre un peu.



Un roman léger mais un polar amusant à découvrir.
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Comme dans "Voltaire mène l'enquête" du même auteur, cette série mêle judicieusement Histoire, enquête et humour. Du fastueux château de Versailles aux quartiers mal famés de Paris, c'est toute une époque qui se reconstitue sous nos yeux. Pour résoudre l'énigme des diamants Du Barry, Rose Bertin et Léonard Autier interrogent tour à tour porteur d'eau et horloger, directrice d'orphelinat et serveuse de taverne, nous embarquant dans divers lieux et milieux.



Le duo que forment la modiste et le coiffeur (pardon, "l'artiste capillaire"!) est très drôle, ils n'ont aucun scrupule, se chamaillent tout le temps, se mettent systématiquement en compétition alors qu'ils sont sensés travailler ensemble, et en réalité, se complètent parfaitement! Tous deux sont aussi à l'aise avec les courtisans que dans les quartiers populaires. Je ne connaissais pas le personnage de Léonard mais j'ai déjà lu des ouvrages sur Rose et son attitude m'a semblée en accord avec son caractère bien trempé!



Marie-Antoinette ne fait guère d'apparitions mais j'ai aimé la façon dont l'auteur la décrit, loin de l'écervelée pour laquelle certains ont voulu la faire passer ("Mais bien sûr, je ne connais rien à la politique"). Il est question d'un réseau de renseignement que la reine met en place à l'insu de Louis XVI (qui, lui, paraît bien niais), y compris à l'étranger. J'ai aimé l'idée que si elle dépensait autant d'argent pour ses toilettes, comme on a pu lui reprocher, c'était pour se dégager des fonds en vue d'un "cabinet noir", en manigançant des tenues surfacturées avec sa modiste!

Un premier tome qui donne envie de se plonger dans une nouvelle enquête!
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1777 - Louis XVI s'occupe de ses horloges et Marie-Antoinette, pas si bête que ça, enquête discrètement sur la politique étrangère. Quoi de mieux qu'un code secret pour communiquer me direz-vous? Certes, mais quand le code disparait, ce sont les enquêteurs quelque peu inhabituels de la reine qui partent en chasse : la modiste Rose Bertin et le coiffeur Léonard

Un policier très rigolo, avec des personnages plutôt extravagants et des réparties savoureuses.

Une découverte bien sympathique.

Humour, polar, et histoire, le trio gagnant, avec l'écriture de Frédéric Lenormand (probablement la seule personne qui me fait sourire en nous contant jour après jour la chronique de son confinement !)



Je ne suis pas une grande lectrice de romans historiques, mais j'apprécie beaucoup les romans de Frédéric Lenormand, (Le retour d'Arsène Lupin, et aussi les Enquêtes du Juge Ti).

Depuis le début de cette série, j'espérais enfin la découvrir. C'est chose faite, et même si je ne connais pas les autres épisodes, ça ne pose aucun problème à la lecture. Contrairement à d'autres séries, à aucun moment je ne me suis dit que ce serait mieux si j'avais lu les précédents. Mais j'espère quand même les lire, parce que j'ai passé un bon moment !



Un duo totalement improbable d'enquêteurs, toujours en train de se chamailler, une ironie mordante s’attaquant principalement aux nobles et à la Cour, on rit beaucoup, et on apprend aussi, car c'est très bien documenté.

Rose Bertin, la modiste de la reine, et Léonard Autier, son coiffeur (personnages ayant réellement existé), en plus de leurs occupations prenantes à la Cour, et de leur boutique à faire tourner, doivent résoudre un problème majeur : retrouver un code secret avant que les espions ne l’utilisent et ne mettent à mal le royaume.

Si les cadavres ont un peu tendance à s’accumuler sur leurs pas, l'arrivée inattendue de plusieurs personnes de la famille va nous amuser, à défaut d’amuser les personnes concernées :

La reine doit faire face à son frère l’empereur Joseph, qui voudrait tout réformer, y compris le royaume de France, qui essaie de conseiller sa soeur, mais n'est pas forcément là que pour ça.

Rose, elle, doit supporter l'invasion de sa famille provinciale (d'Abbeville !), et eux, c'est sa vie qu’ils comptent bien réformer, et sa boutique au passage.



On s'amuse donc bien, tout en essayant de démêler qui est qui...

C'est bien écrit, très documenté, un beau tableau ironique des moeurs de l'époque.



J'ai vu en préface une comparaison avec MC Beaton, mais si le côté polar plein d'humour peut le rapprocher d'Agatha Raisin, je trouve celui-ci bien supérieur, par son érudition historique et le tableau inénarrable qu'il nous présente de la Cour de France.

Merci à Babelio / Masse critique pour ce bon moment.
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Dix petits démons chinois est le 9° volume écrit par F .Lenormand sur les aventures du juge Ti .Mais dans la carrière de notre héros ce n est à 34 ans en 664 que la deuxième année qu' il officie à son poste de sous-préfet à Pen Lai petite ville côtière sur l embouchure du fleuve Jaune Déjà en 663 il a résolu des affaires épineuses ( voir les aventures du Juge Ti Tome 1 de l intégrale de Robert van Gulik ) Cette fois il a affaire a un préfet pilleur de tombe , et a 10 statuettes démoniaques meurtrières Dans un climat d hystérie religieuse , il est " assisté " par trois personnages hauts en couleurs un prêtre Tao peu efficace , un devin alcoolique , une shamane un peu droguée C est écrit comme toujours avec cet auteur avec humour , l intrigue est très bien ficelée Les personnages j'y insiste délirants , hors normes mais si humains le roman se termine sur quelques phrases sur l ' âme humaine certes banales et connues mais si justes et amères Alors si les bonnets a ailettes , les robes vertes vous tentent aucune hésitation rejoignez l empire des Tangs



Pour Mes Amis Babelionautes vu le débit des Messages là j ai été bloqué au bout de 2 ???? d ici la fin du mois j 'essaierai de vous envoyer des voeux personnalisés Mais en attendant à vous et à Tous les Membres



MEILLEURS VOEUX 2020 POUR VOUS ET LES VÔTRES

Une pendue qu'on retrouve vivante voilà de quoi attiser l'esprit de Voltaire qui s'ennuie fort depuis son retour à Paris. Décidé à prendre la défense des petits et à faire triompher la justice il lance un pari à sa bienfaitrice pour savoir lequel des deux résoudra l'affaire.



Cette enquête, menée tambour battant, ne lésine pas sur les cadavres ni sur les petits plus de l'époque: bourreau, médecine, religion, moeurs... Ce roman nous montre un Voltaire très courtisé, cabot et hypocondriaque. L'humour présent tout au long des pages est appréciable
Lien : http://theetlivres.eklablog...

Un roman policier historique rafraîchissant ! Dans ce roman, Frédéric Lenormand met en scène un duo d'enquêteurs improbables et qui sort de l'ordinaire : une modiste et un coiffeur, pardon, maître ès-arts capillaires ayant tous deux des fortes personnalités et beaucoup de ressources. Tout au long de l’enquête, l'auteur promène le lecteur entre Versailles et Paris au temps de Marie-Antoinette et c'est l'occasion de côtoyer des personnages hauts en couleur et de découvrir des métiers oubliés.

C'est divertissant, cocasse, drôle et on ne s'ennuie à aucun moment.

Tout m'enchante dans ce roman. L'écriture fine et ciselée, l'humour présent à chaque ligne, mais celui qui fait doucement sourire. La rencontre avec Picasso, et tous les peintres "inconnus" du bateau-lavoir. Le mélange de personnages ayant existé et de ceux issus de l'imagination de l'auteur. Le Paris du tout début du 20e siècle.



Je ne suis pas une fine connaisseuse de l'oeuvre de Maurice Leblanc, j'ai lu tout de même un bon nombre de Lupin. C'est assez ancien, il faudrait que j'en relise, mais je crois bien que je préfère la plume de Frédéric Lenormand à l'original (ce qui est quand même un comble !) humour, élégance d'écriture, toutes les caractéristiques d'Arsène !



On croise un Lupin empli de doutes, qui essaie de suivre les conseils de son psychanalyste et ne réussit pas tout ce qu'il entreprend, mais toujours prêt à aider les jolies filles.

Montmartre et ses peintres, qui plus tard deviendront plus ou moins célèbres, tiennent une bonne place, et Mata Hari est un des personnages importants de l'intrigue.

Ajoutez-y un tableau de Delacroix assez baladeur, avec un gilet qui change de couleur, quelques balades entre le grand monde, les parvenus, et les marlous, un Arsène Lupin plutôt fauché et une agence de détectives inattendue, et plein d'autres éléments drôles ou étonnants.

On se perd quelquefois dans les méandres de l'arnaque fort bien montée, mais M. Lupin finit par dénouer les fils, et non content de sauver tout ce qui peut l'être (et ceux qui le méritent) nous explique en détails le pourquoi et le comment de chaque péripétie. J'ai bien apprécié de tout comprendre, car le mécanisme était subtil !



Bref, une très chouette lecture. J'espère que l'auteur a prévu de donner de nombreuses suites à ces aventures inédites.



Je ne connaissais de Frédéric Lenormand que ses aventures du Juge Ti, héros qu'il a repris de Robert Van Gulik, et c'est ce qui m'a donné envie de découvrir ce Lupin.

Je n'ai demandé que celui-ci à Masse Critique, pour avoir un maximum de chances de le recevoir, je ne regrette pas. Quel régal !



Un grand merci aux Éditions du Masque et à Masse Critique Babelio pour cet excellent moment.
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Notre philosophe doit cette fois enquêter sur un assassin qui cherche à l'empoisonner, lui et accessoirement quelques autres personnes. Pour l'aider, il va devoir prendre à son service un cuisinier qui doit l'assister dans ses recherches "culinaires" et pourquoi pas créer un plat qui porte son nom. Hélas la crème Voltaire créée en son honneur devint célèbre sous un autre nom, celui de crème Chantilly, du nom du château des Condé où Voltaire séjournait !



Encore un roman léger, brillant, à l'intrigue certes très mince mais qui nous donne une image contrastée mais sympathique du célèbre philosophe !

Voici un roman qui m'aura fait passer un très bon moment.Le contexte est déjà déroutant,guerre de 1914,vie à l'arrière des "planqués ",prise de pouvoir par les femmes troc,marche noir,la débrouille et puis une intrigue pas mal ficelée du tout avec une explication des plus pédagogiques à la fin.Tous ces ingrédients assurent une très bonne tenue à l'ensemble.Et puis il y a les personnages souvent désopilants, naviguant sans cesse entre serieux et humour.Les passages où Ray doit embrasser Cecily sont à mourir de rire.Loulou/Ray,personnage principal se débat dans son nouveau statut de femme détective mais se rend compte aussi que bien d'autres moyens lui auraient permis d'échapper "au front"sans avoir à se travestir.Tant pis,il lui faudra encore assumer son rôle dans de prochaines aventures et pour notre plus grand plaisir.Une belle découverte,merci à ma fille qui fait toujours preuve d'originalité lorsqu'elle m'offre(et c'est souvent) un roman.

Cinquième tome des aventures de Rose et Léonard au service secret de Marie Antoinette. Ici il est affaire d'état, et d'une grosse affaire d'état ! Des documents de la plus haute importance pour la France et sa place dans le monde lié à la guerre aux Amériques ont été dérobés.

Nos deux compères doivent donc trouver le meurtrier en plus des papiers dérobés.

A cela se rajoute les intrigues de cour que la reine doit gérer de son coté même si elle tend le bâton pour se faire battre par moment.

L'auteur comme à son habitude parsème son récit de détails historiques intéressants avant de passer à de gros clichés, mais c'est de la fiction après tout !

Revoici le duo infernal qui ne peut ni se supporter ni se séparer.

Rose, la modiste, Léonard, le coiffeur, sont



Une énigme qui va les mener de Versailles à Paris, sur les traces de capelines à motifs pommes de terre !

Car Parmentier et sa découverte jouent ici un rôle important, et nos héros se trouvent en pleine querelle pro / anti patates. Ce nouveau tubercule est-il la solution aux famines (ce qui pourrait bien arranger la monarchie pour éviter les révoltes). Ou bien un légume diabolique puisque sorti de terre, comme le pense l’Église (Mieux vaut pour le peuple mourir de faim qu’aller en enfer ?)

Ce volume est aussi un joli clin d’oeil, et même plus, au roman de Patrick Süskind, le Parfum. Avec une recherche de fragrances inédites, et un homme de main baptisé Grenouille !!

Rose en odeur de sainteté ? Un pur régal !

Léonard, cette fois, a vraiment décidé de marier sa voisine. Pour l’éloigner ? Pour agrandir son magasin ? Difficile de connaître ses réelles intentions, sans doute pas très claires même pour lui.

Mais il met énormément d’énergie à lui présenter des prétendants !



Un nouvel opus toujours aussi drôle. Avec une vraie documentation historique. Avec une enquête dont on pourrait dire à la fin « tout ça pour ça ? » mais qui réussit, bien loin de ce qui était recherché, à mettre hors d’état de nuire un dangereux individu.



Comme à chaque volume un titre qui s’amuse d’un autre titre de roman policier.

Et vous pouvez lire chacun indépendamment, même si on aime suivre l’état des relations entre nos deux artistes.
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Cela m'arrive très rarement mais j'ai pioché son livre sur le rayonnage de la bibliothèque parce que j'ai trouvé sa couverture aussi drôle qu'intrigante. Je ne lis jamais les 4èmes de couverture donc c'est en l'ouvrant que j'ai appris qu'il s'agissait du deuxième tome d'une série mais comme l'auteur commence par un petit rappel des caractéristiques des personnages principaux, cela ne m'a pas gênée le moins du monde et m'a en plus donné l'envie de lire le premier tome par la suite.

J'ai découvert le couple d'enquêteurs le plus improbable de l'histoire (de France) et les piques incessantes entre les deux personnages principaux sont vraiment sympathiques pour le lecteur. L'humour est bien présent et l'enquête n'est pas si secondaire que j'aurais pu le craindre. Ajoutons le contexte historique de la guerre des farines, quelques références historiques incontournables ("s'ils n'ont plus de pain, qu'ils mangent de la brioche", "ce n'est pas une révolte, c'est la révolution") et le mélange est finalement drôle et intéressant. Une série sympathique que je pense poursuivre.

Merci