Au service secret de Marie-Antoinette, tome 5 : La reine se confine !

Je n'avais pas vraiment apprécié le tome 4, j'avais le tome 5 dans ma PAL, je l'en ai donc sorti, parce que c'est une lecture facile, dont les ingrédients sont connus, avec quelques variations d'un tome à l'autre. Je tiens à le dire tout de suite, j'ai préféré ce tome-ci au précédent, même s'il n'est pas mon préféré de la série.
En fait, dans ce tome 5, je distingue trois axes : le meurtre d'un diplomate américain, qui, pour s'enrichir, a voulu trahir tout le monde, meurtre sur lequel Rose et Léonard devront enquêter (un autre américain à Paris est accusé, ou plutôt a été piégé, et c'est tout de même mieux de trouver le vrai coupable), l'importance de la mode en France, et les intrigues de la cour de Versailles, où trône Marie-Antoinette.
C'est ce dernier axe qui est sans doute le plus tortueux : la reine, atteinte de la rougeole, est en effet confinée au petit Trianon. Hors de question qu'elle contamine le roi ! La conception d'un héritier pour le trône de France peut attendre. Les médecins sont formels : la reine doit être éloignée du roi jusqu'à guérison complète. La reine se retire alors à Trianon, mais elle n'y sera pas seule : il est des personnes que l'on se soucie moins de contaminer. Il est aussi des personnes prêts à se rapprocher de la reine pour obtenir enfin ce qu'ils désirent, un poste, une décoration… La reine peut tout ! Tant qu'elle est reine. Il en est qui pense déjà à l'après Marie-Antoinette – la rougeole est une maladie grave, quand on est adulte, la rougeole peut rendre stérile (là, par contre, ce n'est pas vrai) – et qui verrait bien une de leurs proches comme future souveraine, ou, à défaut, comme maîtresse du roi. le frère du roi, lui, fait de son mieux pour nuire à la reine et y met beaucoup d'énergie, énergie qu'il pourrait consacrer à sa femme, Marie-Joséphine. J'ai de la tendresse pour cette jeune femme, maltraitée par la cour, maltraitée par son mari (et je vous spoile tout de suite une information intéressante, trouvée sur le net : elle trouvera l'âme soeur quelques temps plus tard) et qui, dans ce volume, n'est que colère et alcoolisme.
Pendant ce temps, Rose et Léonard enquêtent, avec la protection de la police (si, si, c'est possible) et se retrouvent à enquêter dans tout ce que la société peut compter de misérables, côtoyant figurants, prostituées et mendiants – sans oublier aussi des nobliaux désargentés. D'autres sont passés avant eux, les mêmes peut-être qui les suivent à la trace et veillent à ce qu'ils ne découvrent rien. le sang coule à flots dans les bas-fonds mais quelle importance ? Qui s'en préoccupera ? Certainement pas la police ! Les enjeux politiques sont d'importance, dans cette France qui soutient la guerre d'indépendance d'un côté, mais se verrait bien propriétaire de colonies bien à elles, encourageant au passage l'Espagne à récupérer les siennes. Tous unis contre l'ennemi commun, l'Angleterre, qui veut donner des idées aux autres (notamment celle de liberty, quelle idée !).
Et la mode, dans tout cela ? C'est sur la piste d'un bonnet très original que nos deux enquêteurs sont lancés, bonnet porté par une jeune femme qui constitue à elle seule l'alibi de ce pauvre américain accusé à Paris. Chaque bonnet est une création originale, pour lequel il fallait parfois une journée complète de travail, aussi la personne qui portait ce chef d'oeuvre à la dernière mode ne peut qu'être facilement identifiée. Ou pas. Il en est bien qui ne retienne pas tous les vêtements qu'ils ont crée (non, ne suivez pas mon regard, même s'il montre la direction de Rose Bertin !).
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Après avoir lu des critiques plutôt positives des quatre premiers tomes de cette série, j'avais envie de la découvrir à mon tour. J'ai donc été très contente de recevoir ce livre lors de la dernière Masse Critique Mauvais Genre. Je voulais lire un roman policier léger et plein d'humour et celui-ci a tenu toutes ses promesses.
J'ai beaucoup aimé la plume très piquante de Frédéric Lenormand qui sait écrire des dialogues remplis d'humour avec des répliques qui fusent et font mouche à tous les coups. le duo d'enquêteurs composé de la modiste et du coiffeur de Marie-Antoinette fonctionne parfaitement en faisant de leurs différences une complémentarité.
L'intrigue s'insère très bien dans l'histoire de France de cette époque et s'inspire d'ailleurs de faits et personnages réels. L'auteur saupoudre son récit de détails historiques intéressants qui permettent de s'immerger dans la cour de Versailles à l'époque de Louis XVI et Marie-Antoinette ainsi que dans le quotidien des parisiens. L'auteur n'hésite pas à jouer des clichés et des représentations qui nous sont restés aujourd'hui comme la frivolité de Marie-Antoinette ainsi que ses goûts dispendieux ou encore la gaucherie de Louis XVI et son intérêt pour la serrurerie et l'horlogerie tout en augmentant ces traits de caractère frôlant ainsi la caricature.
L'enquête s'est avérée intéressante avec un rebondissement inattendu à la fin.
J'ai passé un moment de lecture très agréable et je me replongerai avec plaisir dans une enquête précédente ou à venir de cette série.
Je remercie Babelio et les Editions de la Martinière pour cette belle découverte.

Cinquième tome de la série de Frédéric Lenormand se déroulant sous le règne de Louis XVI.

Marie-Antoinette continue d'exercer son influence sur son royal serrurier de mari, en lui donnant son avis pour la nomination des ministres et en intervenant de façon à peine masquée dans la direction des affaires de la France.

Rattrapée par un virus, celui de la rougeole, elle s'installe dans son Petit Trianon pour éviter de contaminer le Roi.
La durée de son isolement, enfin surtout vis-à-vis de son époux, ne cessant de s'allonger, l'idée qu'elle soit surtout atteinte de "louis-seizole" risque d'alimenter les rumeurs.

Depuis sa retraite, la Reine fait de nouveau appel à ses deux enquêteurs pour élucider une délicate affaire qui risque d'entacher les relations internationales.
Sur fond d'intervention militaire en Amérique, le vol d'un document révélant la tentative française de rallier certaines nations dans le but commun de nuire à l'Angleterre est considéré comme un problème de la plus haute importance.

Rose Bertin, la modiste de Marie-Antoinette, et Léonard Autier, son artiste capillaire, reforment un duo toujours aussi jubilatoire pour se lancer dans une recherche pas dépourvue d'embûches pour sortir la diplomatie d'une fâcheuse position, et tenter d'innocenter un ami américain de Léonard accusé de meurtre.

Voilà posées les bases d'une histoire bien construite, mais qui une fois encore sert surtout à mettre en valeur toute la verve de l'auteur qui nous régale par son humour, dans des dialogues et des descriptions de personnages et de situations qui font mouche à toutes les pages.
Dénicher les références malicieuses qui émaillent le texte est également un pur plaisir.

J'avais laissé du temps entre les lectures des tomes 4 et 5. Je ne vais pas faire la même erreur et enchaîner rapidement les trois suivants pour rattraper mon retard.

Cinquième tome des aventures de Rose et Léonard au service secret de Marie Antoinette. Ici il est affaire d'état, et d'une grosse affaire d'état ! Des documents de la plus haute importance pour la France et sa place dans le monde lié à la guerre aux Amériques ont été dérobés.
Nos deux compères doivent donc trouver le meurtrier en plus des papiers dérobés.
A cela se rajoute les intrigues de cour que la reine doit gérer de son coté même si elle tend le bâton pour se faire battre par moment.
L'auteur comme à son habitude parsème son récit de détails historiques intéressants avant de passer à de gros clichés, mais c'est de la fiction après tout !

J'ai moins apprécié ce tome par rapport aux premiers, mais il était quand même intéressant.

Le fait qu'il s'agisse toujours de la même recette ne me dérange pas, mais ma mère a arrêté la série à cause de l'effet "cupcake" : "j'ai l'impression que c'est toujours la même chose, seul le glaçage est différent". Oui, clairement, ces séries reposent sur une recette de base qui est toujours la même et les fioritures changent. Comme je lis beaucoup et que j'attends que mes lectures détentes soient vraiment des moments de détente, cela ne me dérange pas.
Depuis deux tomes on voit apparaitre la guerre d'Indépendance des États-Unis, et je me rends compte que cela ne me plait pas: la guerre, le rapprochement avec notre époque, j'ai perdu en légèreté en les lisant.
La relation entre Rose et Léonard évolue, mais elle me laisse sur le côté, il y a quelque chose de bancal entre eux et la magie du duo ne fonctionne plus comme auparavant.

Ceci dit, l'histoire de la course après le chapeau était amusante et originale.