Nouveau dessinateur francilien de la série Vasco, Frédéric Toublanc travaille ardemment sur la suite du diptyque toujours écrit par Gilles Chaillet. Élevé à l’époque des Pif Gadget et Mickey Parade, Frédéric Toublanc s’est très vite passionné pour la BD, marqué notamment par Gotlib, Goscinny et Morris. Il a pris son temps pour entrer par la grande porte dans l’univers de la BD. Le site de Frédéric Toublanc montre des extraits de planche et témoigne d’un goût affirmé pour le réalisme mais aussi l’histoire. « Si j’aime bien Gotlib, j’aime me balader dans des époques différentes. J’ai raconté des histoires en Inde, à l’époque Victorienne, en 1900. » Avec une préférence pour le Moyen-Âge. « C’était une période forte pour moi quand j’avais 15-16 ans. J’aime bien me promener dans la France profonde et découvrir des sites moyenâgeux. Tout de suite, cela me parle même si j’ai des connaissances très limitées. J’aimerais bien les développer davantage. Certes il m’arrive de prendre des bouquins de Georges Duby ou des bouquins d’exégèse. Je vais lire des ouvrages sur les dynasties, sur certains ordres religieux, ça m’intéresse beaucoup ! Et j’ai aussi un grand plaisir à me balader sur les sites. Les vieilles pierres, je les ressens physiquement, chimiquement ! Je ressens des vibrations de l’espace architectural. » Pas étonnant donc de retrouver l’artiste sur la série Vasco dont l’intégrale continue d’être éditée au Lombard. Le prochain tome est annoncé en début juin sur une couverture originale de Gilles Chaillet.
Au loin, quelques notes de luth s'évanouissent comme un rêve d'amour. C'est l'heure où les hommes s'abandonnent lors que des jardins montent d'enivrantes fragrances.
- Qu'y puis-je, gentil Sire? Votre Majesté est à l'image de son père, elle collectionne les maîtresses qui mettent au monde autant de bâtards que de futurs problèmes!
"Adieu veaux, vaches, cochons, couvée"
Quelle figure ici utilisée par La Fontaine et marquée par la juxtaposition de mots vise généralement à donner du rythme à la phrase ou à mettre en valeur l'abondance.