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Critiques de Frédéric Toublanc (7)
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Vasco, tome 23 : La mort blanche

Il y a tellement de récits de la série Vasco qui auraient mérité plus de 48 pages, alors que ce diptyque constitué de "La Mort Noire" et de "La Dame Blanche" est truffé de péripéties de remplissage pour atteindre 96 pages… Soupirs, d’autant plus qu’après un très bon tome 21 c’est carrément la douche écossaise !



Bon ben Vasco s’est fait rouler dans la farine par Sophie et Lorenzo exactement de la même manière que dans le tome 3 : ou c’est un gros blaireau, ou on prend les lecteurs pour des cons et les lectrices pour des connes… Il est accusé de trahison, et pour prouver son innocence il doit confondre les vrais coupables du vol des 200000 pièces d’or avant que la présence française en terre espagnole ne tourne mal (refrain bien connu). Alors qu’il était à l’agonie dans son cachot, il réalise une évasion spectaculaire digne des plus grands classiques des films de cape et épée. C’est ainsi qu’il se retrouve chez Manuelita Escobar, fille de l’agent de Lorzenzo à Tolède. Ça alors, quel hasard ! Le blonde aux yeux bleus a le feu au cul, et passe 10 pages à se déshabiller et à se caresser pour chauffer notre héros : on est chez Gilles Chaillet ou chez Milo Manara ? Malgré les conseils et les recommandations de Vasco elle assiste au Château de Belmonte au viol d’une servante par des soudards avant de manquer de se faire elle-même violer par lesdits soudards (cela refroidit grandement ses ardeurs, mais pas trop longtemps non plus puisque quelques pages plus tard elle va redemander à notre héros de la déflorer)… Que tout cela est RIDICULE ! Soupirs !!! *

Bon au final Vasco tombe sur Lorenzo qui ne ressemble pas à grand-chose et sur Sophie qui ne ressemble à rien du tout (sauf peut-être à un cosplay de la Nävis de la série SF Sillage). Il y a une grosse partie de poker menteur qui dure 8 pages car l’or de la Banque Tolomei est convoité par tout le monde : par Bertrand du Guesclin pour se débarrasser des Écorcheurs et pour installer ce gros con d’Henri de Trastamare comme Roi, par le Roi Pedro qui veut sauver sa peau, par le Commandeur de Croyants de Grenade qui lui aussi veut sauver sa peau, par Vasco pour prouver qu’il n’a pas fauté, par Sophie qui veut reconquérir son trône, et par Lorenzo qui veut faire aboutir ses projets personnels. Alors oui la Team Vasco parvient à s’enfuir de Séville avec le magot, mais ensuite c’est chacun pour soi. Et c’est là que Lorenzo nous explique pompeusement qu’il a manigancé tout cela pour forcer Abou Saïd à lui remettre le morceau d’une carte au trésor carthaginoise pour gagner fortune et gloire ! Sauf que tout cela aurait dû être conté dans un remake de "L’Île maudite" de Jacques Martin qui n’a jamais vu le jour… Soupirs...



* Bon la Loi du 16 juillet 1949 sur les publications jeunesse d’inspiration pétainiste est toujours en vigueur (que voulez-vous, les législateurs passent tellement de temps à boire, à manger, et à baiser qu’ils n’ont pas eu le temps en 70 ans de l’abroger), donc soit on considère que les bandes dessinées c’est pour les enfants et les teubés et tout ce bouzin aurait dû être censuré, soir on considère que les bandes dessinées c’est pour tout le monde et pour être cohérent il aurait fallu que Vasco et Manuelita finissent enfin par coucher ensemble bordel de merde !!!





PS : j'ai envie de dire haut et fort que la BD franco-belge classique a vécu et qu'il faut arrêter de la faire vivre sous perfusion pour faire du pognon car tout le monde voit que les albums les plus récents n'ont aucunement la qualité de leurs glorieux aînés… Pitié arrêtez les éditeurs, au alors prenez votre courage à deux mains et repartez de zéro avec des projets neufs avec des artistes novateurs (on peut reprochez beaucoup de choses à "Alix Senator" par exemple mais au moins on fait du neuf qui fait plaisir et qui tient la route, et pas du réchauffé insipide tombant trop souvent dans le RIDICULE)
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Vasco, tome 22 : La dame noire

Il y a tellement de récits de la série Vasco qui auraient mérité plus de 48 pages, alors que ce diptyque constitué de "La Mort Noire" et de "La Dame Blanche" est truffé de péripéties de remplissage pour atteindre 96 pages… Soupirs, d’autant plus qu’après un très bon tome 21 c’est carrément la douche écossaise !



Tout commence au Royaume de Grenade où Lorenzo qui a repris son identité de Seigneur des Sables fomente un coup d'État en remplaçant Abou Saïd par Mohammed V le Sage (sauf qu'il oublié de se teindre la peau et le visage pour endosser son autre identité). Ça prend 5 pages et on se demande qu'est-ce que cela vient faire dans le récit, mais en fait il s'agit d'un rouage dans le master plan de Lorenzo qui sera expliqué à l'avant-dernière page de la 2e partie...

Donc nous sommes toujours durant la Guerre de Cent Ans, mais c'est la trêve entre la France et l'Angleterre et les mercenaires au chômage se mettent à violer, piller et massacrer un peu partout. On s'attarde longtemps sur les malheurs du temps en alternant entre les ravages de la Peste et les ravages des Écorcheurs (pendant 20 pages en fait), et Gilles Chaillet fait bien sentir que les autorités temporelles et spirituelles ne comptent pas bouger : les premières continuent leurs petits games of thrones à la con et les deuxièmes continuent à engranger du pognon sur le dos de la crédulité de la population. Pour racketter les paysans ça roule des mécaniques, mais dès qu'il y a un peu d'action et de danger ça se chie dessus : on dirait nos autorités qui roulent des mécaniques face aux manifestants mais qui ne peuvent pas lutter contre la criminalité en col bleu et qui ne veulent pas lutter contre la criminalité en col blanc… (Plus les choses changent plus elle restent les mêmes : fort avec les faibles et faible avec les fort donc c'est pitoyable !)

Finalement les autorités confient à Bertrand du Guesclin la mission d'emmener les Grandes Compagnies, y compris les psychopathes d'Arnaud Regnaud de Cervole, poutrer Pedro le Roi de Castille qui a manqué de respect au Roi de France en emprisonnant et en assassinant sa soeur Blanche de Bourbon (charge à la Banque Tolomei de fournir les 200000 pièces d'or nécessaires à l'entreprise, d'où la présence de Vasco dans le récit). On traverse la Provence, le Languedoc, la Catalogne au pas de course et après le sac de Burgos on couronne Roi de Castille ce gros con d'Henri de Trastamare. Tout le temps passé à décrire les malheurs du temps dans la Vallée du Rhône aurait pu et aurait dû être consacré a décrire les malheurs du temps en Espagne parce que tout le reste du récit s'y déroule… C'est ballot, hein !



Alors qu'est-ce qui ne vas pas ? Déjà on reprend le truc qui avait pourri le tome 20, à savoir que des personnages qui se sont déjà croisés dans la série ne se reconnaissent pas : Arnaud Regnaud de Cervole (voir tome 2) ne reconnaît pas Vasco, Vasco ne reconnaît pas Léandros (voir tome 3, 4, 6 et 9), et Vasco et Bertrand du Guesclin (voir tome 20) ne se reconnaissent pas… Ça devient lourd, mais je comprends qu'il soit difficile de reconnaître les personnages dessinés par Gilles Chaillet une fois redessinés par Frédéric Toublanc. Jusqu’à présent Gilles Chaillet avaient évité d’évoquer la question juive pour ne pas avoir de problème avec le CRIF, et là on Vasco qui combat de façon un peu forcé un antisémitisme beaucoup forcé en s’interposant entre un ghetto et un pogrom. Ensuite la Banque Tolomei se fait duper pour la énième fois depuis le tome 3 par Lorenzo (putain quand on te vole tes clés, tu n'attends le xième cambriolage pour faire changer tes serrures) : c'est RIDICULE ! (c'est le cliffhanger de fin de la 1ère partie). Ensuite tout le monde confond la peste avec une insolation (même le sinistre site Doctissimo ne ferait pas une connerie pareille) : c'est RIDICULE ! (c'est l'autre cliffhanger de fin de la 1ère partie). Les personnages n'ont pas évolué d'un iota depuis les premiers tomes avec Vasco qu'on accuse de ne pas avoir les bonnes qualités pour être banquier (c'est-à-dire être menteur, tricheur et ne pas hésiter à revenir sur la parole donnée) mais qui accusé de trahison à la moindre occasion, alors qu'à côté de lui on a toujours Lorenzo et ses complots et Sophie et ses intrigues. Ah oui, parce que Sophie est de retour mais ne sert à rien (sa présence sera expliquée à l'avant-dernière page de la 2e partie), et qu'en plus elle est atteinte de la peste mais cela ne sert à rien à part du pathos eco+ !



Graphiquement Frédéric Toublanc hésite toujours à dessiner comme Gilles Chaillet ou comme Christian Gine (ami de toujours du « couple Chaillet »), mais on peut lui accorder le fait de réaliser pas mal de doubles pages qui dynamisent un peu le découpage, et que les décors et paysages rendent plutôt bien même si le charadesign laisse à désirer…





PS : j'ai envie de dire haut et fort que la BD franco-belge classique a vécu et qu'il faut arrêter de la faire vivre sous perfusion pour faire du pognon car tout le monde voit que les albums les plus récents n'ont aucunement la qualité de leurs glorieux aînés… Pitié arrêtez les éditeurs, au alors prenez votre courage à deux mains et repartez de zéro avec des projets neufs avec des artistes novateurs (on peut reprochez beaucoup de choses à "Alix Senator" par exemple mais au moins on fait du neuf qui fait plaisir et qui tient la route, et pas du réchauffé insipide tombant trop souvent dans le RIDICULE)
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Vasco, tome 23 : La mort blanche

La mort blanche, c’est la deuxième partie d’un volet de deux tomes des aventures de Vasco, le célèbre banquier lombard. Ceux qui n’ont pas lu la première auront de la difficulté à s’y retrouver au début, surtout que l’intrigue est complexe. Pour résumer très, très sommairement, en négligeant toutes les intrigues secondaires, on accuse le jeune homme d’avoir volé le trésor destiné à payer les troupes de Du Guesclin en train de guerroyer en Espagne contre Pedro de Castille et les Maures. Vasco dénie tout mais les preuves contre lui s’accumulent. Est-ce qu’il aurait renié sa parole et ses principes, lui, toujours si foncièrement honnête et chevaleresque ? Ce serait du jamais vu ! Même pour les beaux yeux de la princesse Sophie… Impossible, il doit y avoir une autre explication.



Je ne me suis pas ennuyé quand j’ai lu La mort blanche, mais je ne peux pas dire que je l’ai beaucoup aimé non plus. D’abord, l’auteur-dessinateur Gilles Chaillet tourne plusieurs coins ronds. Par exemple, quand le jeune homme réussit à s’échapper – il ne pouvait en être autrement –, il tombe sur la jolie Manuelita, dont la famille est impliquée dans cet imbroglio. Puis quand des maures le mènent directement à son frère. Le hasard fait trop bien les choses… tellement que ça en devient difficile à croire.



La présence de son frère Lorenzo Baglioni et de la princesse Sophie m’avait intéressée. J’en suis toujours ravi, je croyais ne jamais me lasser d’eux mais, plus j’y prense, plus ils agacent. C’est que, en vingt-trois tomes, ils n’ont jamais évolué. Lorenzo joue les troubles-fêtes et complote souvent dans le dos de son frère (parfois même il se sert de lui à ses dépens), bien qu’il ne veuille pas mettre sa vie en danger. Quant à Sophie, elle est obsédée par un seul désir, s’assurer que sa famille puisse récupérer le trône byzantin. Rien n’a changé depusi tout ce temps et je trouve que c’est un peu dommage.



Au moins, le fait d’avoir tous ces individus avec des agendas variés (et opposés) qui cherchent à s’emparer du trésor ajoute de l’intérêt. Un vrai jeu du chat et de la souris.



Sur une note plus positive, j’ai adoré comment Gilles Chaillet a dessiné l’Espagne. Je n’y suis jamais allé mais les images sont celles que je me fais de ce beau pays. Autant les jardins princiers que la nature sauvage. D’un côté, ces plaines dorées, avec des châteaux, des moulins et des maisons de chaux. De l’autre, ces reliefs montagneux avec des ravins remplis de roches, de broussailles et où de petits cours d’eau serpentent. Joli. Même après autant de tomes, les coups de crayons du dessinateur me continuent à me plaire.
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Vasco, tome 22 : La dame noire

La dame noire est le vingt-deuxième tome de la série de bande dessinée Vasco. Je l’ai bien aimé, après tout, il ramène des personnages intéressants présentés dans les albums précédents, comme Bertrand Du Guesclin mais surtout la princesse Sophie et Lorenzo Baglioni, le frère trouble du protagoniste. Aussi, on nous emporte en Espagne, du nord au sud. Ah, Grenade et le fameux Alhambra ! Dommage que nous n’ayons pu qu’entrevoir ses jolis jardins. Peut-être dans le tome suivant…



Toutefois, si des visages familiers et des décors sublimes accrochent le lecteur, l’intrigue ne se laisse dévoiler que petit à petit. À plus d’un moment, je me suis demandé où Gilles Chaillet m’amenait. Cela me semblait davantage un cumul d’événements (ou de tableaux) formant une suite improbable. Évidemment, l’auteur gardait toute ma confiance et, rendu à la fin, je me suis exclamé : «Ahhh… maintenant je comprends.»



Ceci dit, avant de me rendre à ce moment, j’ai vu Lorenzo Baglioni comploter à Grenade, Charles de de Bourbon s’offusquer de ce que Pedro de Castille ait maltraité et causé la mort de sa sœur, des milliers de soldats désoeuvrés (trève avec l’Angleterre oblige) ravager le sud de la France, la peste qui revient, Vasco Baglioni qui essaie de trouver son chemin pour porter un message au pape à Avignon, etc. Ouf !



Puis, éventuellement, tout se resserre. Pour résumer, Charles de France commande à son général Bertrand Du Guesclin de réunir les soldats pillards pour lancer une campagne punitive contre Pedro de Castille et le pape paie pour qu’elle poursuive son chemin jusqu’à Grenade et en chasse les Maures. Vasco, en sa qualité de neveu du banquier Tolomeï, est chargé d’accompagner la troupe et de remettre des lettres de change permettant d’obtenir des fonds au fur et à mesure. Il est toujours au cœur de l’action.



Évidemment, Chaillet explore quelques autres intrigues secondaires. Par exemple, la présence étrange de la princesse Sophie intrigue et celle de Lorenzo, trop brève, ne peut que soulever des soupçons. À lire.
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Les Chevaliers du ciel Tanguy et Laverdure,..

La suite des aventure guyanaise de Tanguy et Laverdure.

De l'action et du suspense, dans la jungle où Laverdure s'est éjecté.

...Tandis que les bandits du titre essaient de s' enfuir par le fleuve.

On recherche aussi une goëlette qui n'a pas échappée au regard d'aigle de Tanguy.

Pas le meilleur récit de Tanguy et Laverdure, mais pas désagréable à lire malgré un dessin changeant au cours de l' album.
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Les Chevaliers du ciel Tanguy et Laverdure,..

Aventure de Tanguy et Laverdure, non déplaisante à lire, mais globalement quelconque...

Il manquerait en quelque sorte, la flamme passée...
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Les Chevaliers du ciel Tanguy et Laverdure,..

Une bonne fin d’aventure qui repose essentiellement sur le plaisir de retrouver les deux aviateurs inséparables dans des équipées modernes.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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