Citations de Gabriel Bá (85)
Je m'appelle Brás de Oliva Domingos. Ceci est l'histoire de ma vie. Respirez profondément, ouvrez les yeux et fermez le livre.
"Il y a beaucoup de choses difficiles à comprendre dans la vie, et certaines encore plus compliquées à exprimer avec des mots. L'amitié en fait partie."
Daytripper est un livre fraternel, de la vie d'ici et d'ailleurs, où les jeux narratifs, comme les coups de dés du destin, inventent les multiples vies possibles de Bràs, en réponse à cette question que nous ne connaissons que trop bien: qu'aura été ma vie si elle s'arrêtait aujourd'hui?
Cyril Pedrosa (préface)
Quand tu accepteras qu'un jour, tu mourras... tu profiteras vraiment de la vie. C'est ça le grand secret. C'est ça le miracle.
Le temps seul transforme nos sentiments en paroles plus authentiques.
La vengeance est plus pathétique que le pardon.
Dans mes rêves, je suis l'auteur de ma propre histoire, même si je n'ai jamais écrit sur moi-même. Cette nécrologie est la première et dernière exception. Tous les endroits où m'emmènent mes rêves, peu importe si je n'y suis jamais allé et si je n'irais jamais m'aident à comprendre d'où je viens et où je veux aller. Ce que me montrent vraiment mes rêves est ce que pourrait être ma vie une fois les yeux ouverts. Mes rêves me disent qui je suis.
Il y a beaucoup de chose difficiles à comprendre dans la vie, et certaines encore plus compliquées à exprimer avec des mots. L'amitié en fait partie.
Certains de nos désirs ne s'accomplissent que par autrui. Seuls nos cauchemars nous appartiennent.
- Sans les autres, la vie serait juste un putain de désert. Santé.
- Santé.
Il était comme une flamme de joie, vacillant dans le vent. Une bougie brûlant trop vite. Personne ne s'attendait à ce qu'un orage puisse éteindre une si belle lumière. Et dans la lumière, le petit miracle s'éteignit.
p.124
« La vie est comme un livre, fils. Et tous les livres ont une fin. Peu importe combien tu aimes ce livre, tu arriveras à la dernière page et ce sera fini. Aucun livre n’est complet sans une fin. » (p. 214)
La vie est trop sombre sans quelqu'un avec qui la partager.
Le médecin commença aussitôt à construire la maison dans la rue Nova, la plus belle rue d’Itaguaï de l’époque. Comme il connaissait la langue arabe, il prit dans le Coran une idée qui lui sembla belle et profonde, et la fit graver sur la façade de la maison, mais par peur du vicaire et de l’évêque, il l’attribua à Benoît VIII :
« Heureux les fous, car sans discernement, ils ne commettent pas de péché. »
Pour réaliser tes rêves tu dois vivre ta vie.
Réveille-toi avant qu'il ne soit trop tard.
Et ainsi, ça commença réellement.
- Alors, tu fais quoi dans la vie ?
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. On vient de se rencontrer et j’ai envie de mieux te connaître… qui tu es… De quoi tu vis, de quoi tu rêves…
- Mon boulot ne te dira pas qui je suis. Et encore moins ce que je veux.
- Mais t’as un boulot, non ?
"Cela prend beaucoup de temps et d'expérience, mais vous finissez par vous rendre compte que "chez vous",cela va au-delà de la maison où vous vivez. Bràs avait eu tout le temps du monde pour ça.Il avait découvert qu'un pays pouvait être chez vous, ou une ville, ou juste un quartier en particulier. Parfois votre vie change...vous changez... et votre chez vous change d'endroit Bràs avait compris que chez vous n'est pas un lieu physique, mais un ensemble d'éléments, comme les gens avec qui vous vivez... un sentiment, une état d'esprit. Il sentait bien juste en sachant que même s'il était loin... quelque part... on attendait son retour."
Les enfants devaient rester dans la maison quand il pleuvait. Ils s’en fichaient. La pluie, ils le savaient, ça faisait partie de la vie et c’était alors le tour des grands d’aller jouer dehors. La famille se rapprochait lorsqu’il pleuvait, à rire et à jouer, tandis que l’eau dégringolait dehors.
Elle le savait, il avait l'art de croquer le plus naturellement du monde les fruits de la sueur d'autrui.
Mais les amis, on ne les oublie pas.
Ils restent en nous, coincés dans nos souvenirs...
Comme des photos accrochées au mur.