Citations de Gabriel Bá (85)
Je sens qu'il ne prend pas des photos pour le boulot ou parce qu'on le lui a demandé. C'est juste ce qu'il est.
Je suis sûre qu'avec ses photos, à travers son appareil, il raconte ce qu'il voit. C'est ce qu'il veut.
Ce sont ses photos qui nous racontent ses rêves.
Et toi... tes rêves ?
Halim se laissa prendre aux nuits d'amour, et à leurs paroles conciliantes qui culminaient toujours en extases et promesses de peupler la maison d'enfants.
L'éloignement, avec espoir que s’effaceraient la haine, la jalousie et l'acte qui en avait découlé.
Les gens ont toujours cru aux miracles. C’est dans leur nature de croire que les choses peuvent toujours s’améliorer de manière mystérieuse. Si tout le reste échoue, des forces supérieures les aideront en temps voulu.
Et les gens font ça parce qu’ils savent que l’essence de la vie… c’est que, depuis toujours et n’importe quand, tout peut tourner mal.
Vous êtes-vous déjà sentis vivants au point que rien ne vous semble impossible ? […] « C’était là » se dit-il, cet instant où la vie commence vraiment.
Tandis qu'il comprenait en voyant pousser la graine de son arbre de famille...
Les saisons changeaient à l'intérieur de lui-même.
Image vivace du génie et de l’homme ordinaire ! L’un s’accroche au présent, à ses larmes et à sa nostalgie, l’autre aperçoit l’avenir et toutes ses aurores.
La vie est comme un livre, fils. Et tous les livres ont une fin. Peu importe combien tu aimes ce livre, tu arriveras à la dernière page et ce sera fini. Aucun livre n’est complet sans une fin. Et une fois que tu y es, au moment où tu lis les derniers moments, tu sais à quel point le livre est bon. Ça sent le vrai
... Je suis un rêveur.
Je ne pourrais pas dire quel âge j'ai, seulement que je suis trop jeune pour me demander si j'ai posé les bonnes questions et trop vieux pour espérer que le futur me donne toutes les réponses.
Dans mes rêves, je suis l'auteur de ma propre histoire, même si je n'ai jamais écrit sur moi-même.
Ceux qui aimaient le livre pensaient également aimer l'auteur.
Ils pensaient le connaître, lui.
Ils pensaient être ses amis.
Certains de nos désirs ne s’accomplissent que par autrui. Seuls nos cauchemars nous appartiennent
Et il était là, rêvant à l’avenir. Tout lui semblait clair et net. Prêt pour lui. Un futur n’impliquant pas d’effrayants mystères, et à portée de main. Puis Bras se réveilla et comprit qu’au coin de la rue, cet avenir que vous aviez prévu et espéré n’était pas toujours celui qui vous attendait. En réalité, c’était généralement tout le contraire…
La santé de l'âme est l'occupation la plus digne d'un médecin.
Tout homme est mon frère tant qu'il n'a pas parlé (Jean Rostand).
Je vis mon quotidien au jour le jour.
Ce bébé sera le nouveau maître de ta vie.
L'unique raison de ton existence.
Tu lui abandonneras ta vie. Tu lui abandonneras ton cœur et ton âme parce que tu voudras qu'il soit fort...
et assez courageux pour prendre toutes ses décisions sans toi.
Pour que lorsqu'il sera assez vieux, il n'ait plus besoin de toi.
C'est parce que tu sais, qu'un jour, tu ne seras plus là pour lui.
Quand tu accepteras qu'un jour tu mourras...
tu profiteras vraiment de la vie.
C'est ça le grand secret.
C'est ça le miracle.
Nous vivons dans une société peuplée d'inconnus.
Chaque jour, nous nous sentons plus distants des autres. Plus seuls. Tout en vivant au milieu de millions de gens.
Chaque jour nous regardons notre ville devenir un désert dans lequel nous sommes perdus... à rechercher cet oasis qu'on appelle "l'amour". Plus nous attendons et plus les choses et les personnes ressemblent à des grains de sable entre nos doigts emportés par le vent.
En voyageant pour faire la promotion de son très plébiscité premier livre, Bras remarqua que les gens l’abordaient comme s’ils le connaissaient déjà. Ils ne passaient pas par les étapes préliminaires pour entamer la discussion. Le livre l’avait déjà fait. Il avait souri et convaincu tout le monde.
Le jeune ouvre le journal pour oublier la vie en lisant les pages.
Le vieux le fait pour oublier la mort en lisant les nécros des autres.
Mon conseil : n’ouvre pas le journal et vis ta vie.
Joyeux anniversaire.
Ton ami, Jorge
J'appellerais bien toutes les minutes pour entendre ta voix sur le répondeur. Là, j'ai vu un couple dans la rue avec deux enfants et un petit chien. Ils semblaient heureux. C'était comme regarder dans un miroir. Je serai de retour dans quelques jours et on ira se promener...
... Et nous aussi on reflètera le bonheur.