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3.61/5 (sur 273 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Rochelle , v.1695
Mort(e) à : Paris , le 29/12/1755
Biographie :

Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, née Gabrielle-Suzanne Barbot, est une romancière française, connue surtout pour avoir composé la première version moderne de La Belle et la Bête.

Elle épousa un lieutenant-colonel d'infanterie, Gallon, seigneur de Villeneuve. Devenue veuve et se retrouvant sans ressources, elle se lança dans la carrière littéraire, ce qui lui valut l'amitié de plusieurs hommes de lettres, parmi lesquels Crébillon fils.

Son roman le plus apprécié fut La Jardinière de Vincennes, paru en 1753.

Elle aurait entendu ce conte (dont une version antérieure datait de Straparola) de la bouche d'une femme de chambre alors qu'elle était en voyage pour l'Amérique.

Elle le fit paraître en 1740 dans un recueil intitulé La Jeune Amériquaine et les contes marins, mais il ne connut la célébrité que lorsqu'il fut repris en 1758, sous forme très abrégée, par une autre romancière, Jeanne Marie Leprince de Beaumont, dans son Magasin des enfants. La version de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve a néanmoins été souvent rééditée.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve   (4)Voir plus

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Citations et extraits (96) Voir plus Ajouter une citation
Il est plus avantageux d'avoir un mari d'un caractère aimable que d'en avoir un qui n'ait que la bonne mine pour tout mérite. Combien de filles à qui l'on fait épouser des Bêtes riches, mais plus bêtes que la Bête, qui ne l'est que par la figure, et non par les sentiments et par les actions?
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Mais on se lasse de tout, le plus grand bonheur devient fade quand il est continuel, qu'il roule toujours sur la même chose, et qu'on se trouve exempt de crainte et d'espérance.
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Ne crois pas, la Belle, être si malheureuse que tu le parais. C’est dans ces lieux que tu dois recevoir la récompense qu’on t’a refusée injustement partout ailleurs. Fais agir ta pénétration pour me démêler des apparences qui me déguisent. Juge, en me voyant, si ma compagnie est méprisable, et ne doit pas être préférée à celle d’une famille indigne de toi. Souhaite ; tous tes désirs seront remplis. Je t’aime tendrement ; seule, tu peux faire mon bonheur en faisant le tien. Ne te démens jamais. Etant par les qualités de ton âme autant au-dessus des autres femmes, que tu leur es supérieure en beauté, nous serons parfaitement heureux.
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L'Inconnu, l'interrompant, lui demanda ce qu'elle ferait si le monstre essayait à le tuer, et si l'un des deux devait faire périr l'autre, auquel elle accorderait du secours.
"Je vous aime uniquement, répondit-elle; mais quoique ma tendresse soit extrême, elle ne saurait affaiblir ma reconnaissance pour la bête ; et si je me trouvais en cette funeste occasion, je préviendrais la douleur que les suites de ce combat me pourrait causer, en me donnant la mort. Mais à quoi bon des suppositions si fâcheuses, quoiqu’elles soient chimériques ? Leur idée me glace le sens. Changeons de propos."
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Le père convenait que sa fille avait raison. Mais voyant dans la Bête tant de complaisance, il ne la croyait pas si stupide. L’ordre, l’abondance, le bon goût qui régnaient dans son palais, n’étaient pas, selon lui, l’ouvrage d’un imbécile. Enfin, il la trouvait digne des attentions de sa fille ; et la Belle se fût senti du goût pour ce monstre, mais son amant nocturne y venait mettre obstacle. Le parallèle qu’elle faisait de ces deux amants ne pouvait être avantageux à la Bête. Le vieillard n’ignorait pas lui-même la grande différence qu’on devait mettre entre l’un et l’autre. Cependant, il tâcha par toutes sortes de moyens de vaincre encore sa répugnance. Il la fit souvenir des conseils de la Dame, qui l’avait avertie de ne se pas laisser prévenir par le coup d’œil, et qui dans ses discours avait paru lui faire entendre que ce jeune homme ne pouvait que la rendre malheureuse.
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Le monstre se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu’elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d’un pas ferme, et d’un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre et, se retournant vers la Belle, il lui dit : « Bonsoir, la Belle. »
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Ce monstre, qui ne l’est que par la figure, a l’humeur si humaine qu’il ne doit pas être puni d’une difformité à laquelle il ne contribue point.
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Une vie si délicieuse devait combler ses vœux. Mais on se lasse de tout, le plus grand bonheur devient fade, quand il est continuel, qu'il roule toujours sur la même chose, et qu'on se trouve exempt de crainte et d'espérance. La Belle en fit l'épreuve.
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Elle lui demanda sans détour si elle voulait la laisser coucher avec elle. A cette demande imprévue, ses craintes se renouvelèrent, et poussant un cri terrible, elle ne put s’empêcher de dire: "ah ciel! je suis perdue."
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Sous le titre la jeune amériquaine et les contes marins, Gabrielle de Villeneuve conçut le projet de placer dans un récit qui sert de cadre (le retour à Saint Domingue d'une jeune créole et de son fiancé) une série de contes qui seraient racontés à tour de rôle par par les passagers du bateau : en 1740 parurent les deux premiers volumes contenant La belle et la bête, histoire racontée par une femme de chambre à l'esprit délié, Mlle de Chon.
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