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Citations de Gary D. Schmidt (53)


"L'hiver de mes six ans, j'avais vu un chien jaune s'élancer sur l'Alliance. J'étais avec ma mère, nous revenions d'un déjeuner de l'amitié à l'église congrégationaliste qui n'était pas encore devenue l'ancienne église congrégationaliste. Ce chien s'était aventuré à peine un peu plus loin que là où était maintenant Joseph, et il était passé au travers. Les yeux exorbités, il se cramponnait à la glace avec ses pattes avants. J'ai dit à ma mère qu'il fallait allait à son secours mais elle m'a retenue par le bras."
Je trouve que ça représente bien les migrants qui essaient de fuir leur pays, qui sont dans la galère et qu'on n'aide pas du coup lis meurent ou sont renvoyer dans leur pays.
Jules
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Écoutez, lui ai-je dit, ma mère est en train de péter un câble. Il faut que j’aille à l’épicerie chercher du lait pour le petit déjeuner. Charlie hurle parce que Ned a vomi sur sa chaussette jaune, Annie est une véritable casse-bonbons, Emily est sur le point d’avoir sa frange attachée à ses sourcils, je n’ai même pas encore préparé mon sac – et, vous savez, ça ne se fait pas en 5 minutes -, il faut qu’on parte bientôt, car on est obligés d’aller à l’école à pied, vu que la pompe à injection de la Jeep ne marche plus, et on n’a qu’un parapluie. Alors allez-vous-en.
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- Vous parlez toujours comme ça ?
- Si vous vous demandez si je parle toujours l’anglais de la reine d’Angleterre, la réponse est bien entendu affirmative.
- Enfin, je veux dire… votre façon de vous exprimer, comme si vous vouliez tout enjoliver.
Le type a fait secouer son parapluie pour en faire tomber les gouttes de pluie. Je me suis demandé s’il n’avait pas l’intention de le secouer en plein sur moi.
- Jeune maître Jones…
- Et cette expression, « Jeune maître Jones ». Personne ne parle comme ça.
- Indéniablement, certains le font.
- Et cette expression, « In-dé-nia-ble-ment ». Il faut carrément une minute pour dire ça. In-dé-nia-ble-ment.
[…]
- Attendez, ai-je lancé. Vous voulez dire que mon grand-père, genre, nous fait don de votre personne dans son testament ?
- C’est crûment exprimé, mais exact dans son sens le plus large.
- Genre, on vous possède ?
Le type a soigneusement replié son parapluie.
- Jeune maître Jones, les contrats de servitude ayant été abolis, y compris dans votre pays, la réponse est non. Genre, vous ne me possédez pas.
- Alors, s’est écriée Charlie, vous êtes une nounou ?
Le type a ouvert de grands yeux.
- Non, espèce d’idiote. C’est pas une nounou, ai-je dit.
- Jack nous a envoyé un majordome, a ajouté ma mère, surtout pour elle-même.
Le type s’est éclairci la voix.
- Je suis terriblement conservateur sur ce genre de sujets. Je préférerais de loin qu’on me considère comme un gentleman au service d’un gentleman.
Ma mère a secoué la tête.
- « Un gentleman au service d’un gentleman… » Jack nous a envoyé un gentleman au service d’un gentleman.
Le type a refait sa petite courbette.
- Le seul problème, c’est qu’il n’y a pas de gentleman ici, a-t-elle protesté.
Alors le type m’a regardé droit dans les yeux. Véridique. Droit dans les yeux.
- Probablement pas encore, a-t-il dit en me tendant le parapluie-antenne parabolique.
Et c’est comme ça que le Majordome est arrivé chez nous.
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- C’est quoi ? ai-je demandé.
- Du thé au lait, additionné de sucre, a répondu le Majordome.
- Je ne bois pas de thé.
- Tous les gens civilisés boivent du thé, jeune maître Jones.
- Eh bien, je suppose que je ne suis pas civilisé.
- Une revendication que vous partagez avec les Vikings, les Huns, diverses hordes barbares et maraudeurs en tous genres. J’ai pris la liberté de mettre plus de sucre que de coutume.
J’ai bu une gorgée. J’en ai bu une deuxième. C’était plutôt bon.
- Ça pue.
Le majordome a soupiré.
- Nul besoin de rappeler une nouvelle fois à quel point vous êtes terriblement américain.
- Vous savez, je pense que j’ai peut-être une petite idée sur le sujet puisque je n’oublie pas qui je suis, mais arrêtez-moi si je me trompe. Nous sommes aux États-Unis, pas vrai ? Enfin, je suis censé être américain, pas vrai ?
Le majordome a encore soupiré.
- Je crois, jeune maître Jones, qu’il va falloir trouver un terrain d’entente mutuel.
Dans tes rêves, ai-je pensé.
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"Comprenez-moi, jeune maître Jones, c'est une batte dans chaque partie du monde où l'élégance est vénérée, où la mémoire collective est honorée et où règnent des gens bien élevés" pg 45
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Elle a pris le livre, elle l'a approché doucement de ses lèvres et elle l'a embrassé. Ce n'était pas bizarre. C'était beau.
Puis elle me l'a tendu.
-Rien ne devrait jamais rester là à prendre la poussière, a-t-elle dit.
Puis on a été à la cuisine et on a goûté la glace cerise-vanille.
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OK. J’allais donc à la bibliothèque tous les samedis. Et alors ? Et alors ? ce n’était pas comme si je lisais des livres.
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Huit boutiques déglinguées et un bar en face duquel on habitait. Quatre pâtés de maisons aussi minuscules et déglinguées que la nôtre. Douze pâtés de maisons avec du gazon devant […]. Quatorze personnes sur leur perron, assises là à traînasser, car il n’y avait pas d’autre chose ennuyeuse à faire dans cette ville ennuyeuse de Marysville.
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M.Powell trouvait que je me débrouillais plutôt pas mal. Et Lil trouvait que je me débrouillais plutôt pas mal aussi. J'ai essayé de me rappeler la dernière fois où quelqu'un m'avait dit que je me débrouillais plutôt pas mal dans quelque chose. Vous savez l'effet que ça fait?
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Des brûlures sur tout le visage. Le peu de peau qu'il lui restait luisait et paraissait étirée. Ses sourcils et ses cils avaient disparu, apparemment définitivement. Et tout suintait. Tout paraissait humide et à vif.
Il avait perdu le ciel.
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- Papa, tu peux me donner une avance sur mon argent de poche ?
- On a gagné ! On a gagné ! Dans tes rêves ! On a gagné !
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[Le chauffeur de bus] : - Tu as des vêtements qu'aucune personne décente n'oserait porter. Pas de ticket. Et pas de balle de base-ball. Tu vas faire comment dans la vie, mon garçon ?
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La première fois que vous savez que quelque chose vous tient réellement à cœur correspond peut-être au moment où vous vous rendez compte de son absence, et vous savez - vous le savez vraiment - que ce vide est autant à l'intérieur de vous qu'à l'extérieur.
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