AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Geneviève Azam (13)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Simone Weil ou l'expérience de la nécessité

Simone Weil est une philosophe française à tendance marxiste. Simone Weil et l'expérience de la nécessité est un court essai proposé par la maison d'édition Le Passager Clandestin que je remercie d'ailleurs pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre d'une Masse Critique.



Cet essai nous dresse le portrait d'une femme au parcours passionnant. Femme intellectuelle de son époque, Simone Weil reste une femme de terrain. Quoi de mieux pour parler de la classe ouvrière que d'aller vivre et travailler comme eux pendant des années ? L'essai est passionnant et nous propose un condensé clair et rapide de la réflexion philosophique de Simone Weil et nous prouve que ses idées et ses combats restent d'actualité.



Je connaissais peu de choses autour de la vie de cette femme. Le travail éditorial de cet ouvrage est clair et épuré. J'ai beaucoup apprécié la frise chronologie et la biographie rapide au début de l'ouvrage. Cela me donne envie de découvrir d'autres ouvrages de cette collection !
Commenter  J’apprécie          180
On ne dissout pas un soulèvement : 40 voix po..

Un abécédaire pour expliciter les bases du mouvement "Les soulèvements de la Terre".



40 textes variés se succèdent, de la cantine collective à la (dé)colonisation, des atteintes à la Terre aux réponses que nous pouvons y apporter.



Les enjeux sont importants, économiques et surtout sociétaux.



Après l'effondrement attendu d'un système capitaliste qui ne profite qu'à quelques-uns tout en détruisant la planète, quelques pistes pour tenter de reconstruire ensemble des alternatives.



Elles passent par les valeurs du collectif et la diversification des luttes.





Commenter  J’apprécie          153
Le climat est notre affaire !

La sobriété contre l’austérité



Dans leur introduction, « Le sens de notre engagement », Geneviève Azam, Maximes Combes, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon soulignent entre autres, que les vulnérabilités liées au changement climatique s’ajoutent aux vulnérabilités produites par « l’expansion capitaliste, par le productivisme et le consumérisme ». Elle et ils parlent de « faire place à la mesure », de choix politiques pour atténuer le changement climatique.



De conférences en conférences sur le climat, les gaz à effets de serre, « à l’échelle du monde, les émissions ont augmentées ont augmentées de 61% entre 1990 et 2013 »… Objectif de réchauffement global moyen de 2°C d’ici la fin de siècle, conséquences du réchauffement de 0,8°C depuis le siècle dernier…



Les auteur-e-s parlent de mouvement pour la justice climatique, des luttes concrètes, locales, au Nord et au Sud « à l’intersection de la protection des sociétés, de la lutte contre les inégalités et contre la corruption et du souci de la nature, de la protection des biens communs vitaux, du refus de l’extractivisme et des grands projets inutiles, dangereux et imposés », du principe de responsabilité commune et différenciée, de cibler « les responsabilités majeures des multinationales et des Etats dans les dérèglements en cours… », d’étendre « les passages vers des sociétés résilientes », de construire « un mouvement, large, inclusif et durable ».



Geneviève Azam, Maximes Combes, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon analysent le monde des énergies fossiles, les transnationales climaticides, le monde des « oligarchies extractivistes et croissancistes », les conséquences du libre-échange généralisé ou de la croissance du commerce…



Les auteur-e-s soulignent « Pour diminuer les émissions, nous avons besoin à la fois d’une substitution et d’une réduction de la consommation globale d’énergie », parlent de la primauté du droit commercial sur les exigences climatiques dans les traités de libre échange, des nécessaires relocalisations des activités et des réductions des émissions de gaz à effet de serre…



J’ai particulèrement été intéressé par les paragraphes sur le « monde des apprentis sorciers », la géo-ingénierie, l’ingénierie financière…



Analyser la situation et les responsabilités, souligner les conséquences et les urgences ne saurait suffire, les auteurs avancent des pistes « vers des sociétés résilientes et démocratiques ». Il s’agit donc bien d’intervention politique, de choix démocratiques et non de tactique techniciste, de commencer maintenant une transition, de « tracer les voies pour se réapproprier l’avenir ».



Geneviève Azam, Maximes Combes, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon soulignent trois piliers pour faire baisser la consommation totale d’énergie : la sobriété, l’efficacité, les énergies renouvelables. Elle et ils présentent des pistes pour organiser les basculements : bâtiments sobres, transports doux, agriculture paysanne, consommation moins carnée, relocalisation industrielle, écoconception des produits, système d’énergie renouvelable décentralisé et démocratisé…



Des éléments pour un « Mouvement pour la justice climatique », pour faire cause commune, par des luttes « translocales », une gestion démocratique, la défense des communs, un agenda des transitions et des ruptures…



« Pour créer une cause commune il faut un récit reliant clairement les problèmes concrets et quotidiens (pauvreté, discrimination, santé, dignité,guerre, etc.), un système d’oppression identifié (la capitalisme, le racisme, le sexisme…) et une vision alternative (des transitions locales reliées et des réformes plus ou moins radicales visant l’égalité, la reconnaissance, la paix…) ».
Lien : https://entreleslignesentrel..
Commenter  J’apprécie          50
Lettre à la Terre - Et la Terre répond

Voilà un livre dont j'ai retranscris déjà de nombreux passages, trop peut-être. Pourtant je pourrais encore en reprendre tant il parsemé de nombreuses informations, parfois déjà médiatisées, ces informations sont claires et facilement compréhensibles. le sujet du livre pourrait avoir un effet négatif mais finalement je sors de cette lecture rempli d'espoir.

Bien sûr, seul ou en petits groupes, nous ne pouvons pas grand chose mais assez une meilleure conscientisation nous serons de plus en plus nombreux et représenteront une belle force de changement.

Livre à lire ....... Et si possible que nos responsables politiques aient enfin le courage et être à l hauteur!

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          40
On ne dissout pas un soulèvement : 40 voix po..

Un essai sous forme d'abecedaire, une prise de parole à 40 voix.

Intérressant, très bien documentés et construit, original ce petit ouvrage me semble constituer un bon commencement pour édifier sa pensée, et éventuellement à développer ses propres argumentaires.

Le point noir ceci dit c'est qu'à 40 voix, tous les textes ne se valent pas, certains sont parfois confus, brumeux, volontairement flous ? Et surtout il y a pas mal de longueurs, de redites. C'est dommage pour un si petit ouvrage et en même temps ça souligne vraiment l'important.
Commenter  J’apprécie          30
On ne dissout pas un soulèvement : 40 voix po..

Ces 40 voix qui s'élèvent et se soulèvent au fil des pages, ce sont celles de personnalités, de militants, ou de citoyens - la société civile, selon l'expression consacrée.

Une société civile que l'on voudrait docile, corvéable et surtout muette face à toute l'absurdité voire l'inconséquence de décisions politiques toujours à côté de la plaque, souvent dévastatrices.



Ces textes sont passionnants, riches, et on y trouve tous les sujets qui doivent nous préoccuper pour que la Terre aille mieux. Ils remettent les choses à leur place, et nous rappelle, s'il en était besoin, la nécessité de l'engagement. Ils sont proposés dans l'ordre alphabétique de leurs titres, comme un glossaire d'une société écologiquement et socialement acceptable.



Mon préfèré? Celui de Virginie Despentes bien-sûr. Parce que c'est elle, et parce que tout y est dit: "Ils ne veulent plus de contraintes - ni écologiques, ni politiques, ni d'État, ni féministes, ni queer, ni antiracistes - ils exigent l'aliénation des peuples et la liberté absolue des mouvements financiers." (X comme asphyxie - se soilever pour trouver l'air)



De Sainte-Soline à La Chapelle, depuis plusieurs mois, le mouvement des Soulèvements de la Terre s'est mobilisé pour dénoncer des projets d'infrastructures et leurs effets néfastes sur l'environnement. Sa dissolution a été prononcée en Conseil des ministres le 21 juin dernier. Problème: le collectif n'est pas une association déclarée et n'a donc pas d'existence juridique... On ne dissout pas un soulèvement. CQFD.
Commenter  J’apprécie          20
On ne dissout pas un soulèvement : 40 voix po..

Excellent abécédaire, dans lequel beaucoup de sujets sont abordés avec points de vue nuances et éclairés. Des actions de terrains aux approches plus théoriques, cet ouvrage est fédérateur. C'est un élan de vie, d'espoir d'engagement pour résister et sauver ce qui est encore vivant.

Il donne envie de poursuivre les lectures de l'ensemble des co rédacteurs.

Commenter  J’apprécie          10
On ne dissout pas un soulèvement : 40 voix po..

🌱 J’ai eu un coup de cœur pour cet ouvrage collectif : il est paru en juin 2023, en soutien aux Soulèvements de la Terre après la menace de dissolution du collectif. Déjà, en tant qu’objet, ça symbolise des solidarités politiques et militantes qui donnent du baume aux cœur et c’est beau. C'est un abécédaire, avec un mot = un·e auteurice et seulement 3-4 pages par mot donc ça se lit bien.



✊🏼 Il y a beaucoup de textes qui m’ont touchée, sur l'engagement, l'importance de la terre, l’accaparement et la bétonisation, l’importance du collectif et du soin, la répression... J’ai beaucoup aimé, entre autres, le texte sur le "désarmement", qui identifie l’importance de la sémantique dans l’imaginaire collectif, et donc l’utilité du mot "désarmement" plutôt que "sabotage" : un désarmement n’est pas un sabotage, car il identifie l’ennemi à combattre et porte en lui un geste éthique, celui de lutter pour le vivant. Le texte "composition" m’a beaucoup plu aussi, il identifie les différents mouvements et moyens d’action, qui, malgré des divergences politiques, ont œuvré dans un objectif commun : la préservation des communs.

--

Ce livre fait globalement réfléchir à ce qu'on est prêt·es à donner pour ses convictions et dans la lutte pour le climat, et il relie aussi cette lutte à d'autres enjeux (féminisme ou colonialisme, entre autres), parce qu'il y a beaucoup de plumes qui portent des voix et des discours différents.



Ce que je retiens de fort c’est que les luttes territoriales peuvent constituer un nouvel horizon pour faire bouger les choses concrètement face à l'impuissance qu'on peut ressentir parfois, et c’est vrai que dans l’actualité politique, ces luttes me semblent être celles qui amènent le plus de bonnes nouvelles. Je crois que j’ai aussi récolté des arguments pour me forger un avis sur l’importance de la désobéissance civile, du sabotage, des occupations, pour contrer des projets dangereux, et je pense que ça m’aidera.



Il y aurait encore plein de choses à raconter, j’ai surligné plein de trucs et c’est un livre dont je me souviendrai longtemps 🔥
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          11
On ne dissout pas un soulèvement : 40 voix po..

Un peu difficile à lire mais apporte des questions/réponses à des sujets plus qu'importants. Le fond est très alarmiste (urgence climatique) mais cela est nécessaire !! Beaucoup d'intervenants qui contribuent à cette œuvre, c'est peut-être ça qui m'a un peu perdu… certains sont très clairs et concis, d'autres ont une écriture moins descriptive.
Commenter  J’apprécie          00
Lettre à la Terre - Et la Terre répond

Très beau livre, quelque peu pesant mais ce n'est pas du fait de l'écrivaine plutôt de la situation dans laquelle nous vivons. La réponse de la Terre est très poétique et émouvante. Il est intéressant d'avoir une connaissance du courant de pensée écoféministe avant de commencer le livre, pour avoir un meilleur recul et mieux apprécier ces propos.
Commenter  J’apprécie          00
Simone Weil ou l'expérience de la nécessité

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Simone Weil et l'expérience de la nécessité.



Je remercie Babelio et les éditons le passager clandestin pour l'envoi de ce livre ☺️



J'avoue lire peu d'ouvrages de la sorte donc mon avis paraîtra peut être simple pour les lecteurs experts en la matière. Il s'agit d'un petit livre d'un peu plus de 100 pages donc il se lit assez vite.



J'ai apprécié découvrir la biographie très claire de Simone Weil en début d'ouvrage. Elle nous permet d'en savoir plus sur les points clefs de sa vie.



Nous avons ensuite un texte écrit à deux voix (Geneviève Azam et Françoise Valon) qui nous permet de découvrir la pensée de Simone Weil. Il est impressionnant de découvrir que les pensées de cette femme peuvent être encore au goût du jour 90 ans plus tard. Philosophe et militante politique, elle a su voir des menaces qui s'accomplissent aujourd'hui.



La dernière partie regroupe quelques textes de Simone Weil.



Un ouvrage faisant partie de la collection précurseur de la décroissance qu'il est intéressant de découvrir pour comprendre pourquoi ces personnes était contre l'idéologie du progrès.
Commenter  J’apprécie          00
Simone Weil ou l'expérience de la nécessité

Merci aux Editions le Passage clandestin et à Babelio !

Simone Weil fut un symbole français qui a oeuvré pour de nombreuses causes. Dans cet essai Simone Weil et l'expérience de la nécessité, deux femmes Geneviève Azam et Françoise Valon poussent leur analyse jusqu'à voir en Simone Weil, la femme en avance sur son temps, qui avait vu la fin de notre système capitaliste.

Pour ce faire, ces deux femmes reviennent d'abord sur le parcours un peu rebelle de cette femme, sortie de l'Ecole nationale supérieure qui s'insurgeait déjà contre l'utilisation de la force pour contrer les revendications. Elle cherche une nouvelle voie pour la société, la voie de l'ouverture à l'autre, au monde, sans la force. Elle donne en exemple la colonisation, le taylorisme qui « a remplacé le fouet par les bureaux et les laboratoires, sous le couvert de la science ».

Comme Holderlin le disait : « habiter le monde » Simone Weil va défendre de nombreuses causes afin que chacun puisse « habiter le monde » en faisant cohabiter les besoins du corps et les besoins de l'âme. Et cette cohabitation qu'elle prônait, n'est toujours pas en place dans notre société actuelle.

Simone Weil avait compris que mettre l'argent au centre de tout ne permettait pas l'égalité sociale mais surtout générait une nouvelle fois des inégalités.

Elle était attachée au livre de la Boétie « Discours de la servitude volontaire » car comme lui, elle considérait que la parole et l'échange pouvaient remplacer la force et fraterniseraient les êtres humains entre eux. « Avoir un ami, c'est la seule manière d'aimer l'humanité ».

Son combat n'était que de « s'obstiner contre le règne de la force qui écrase, la volonté de puissance qui broie, et l'écoute du cri de l'enfant en chaque homme qui s'attend à ce que l'on lui fasse du bien et qui s'étonne qu'on lui fasse du mal : pourquoi ? ».

Cet essai de Geneviève Azam et Françoise Valon est un merveilleux hommage à Simone Weil mais plus que ça, il nous rappelle que le combat de cette femme est toujours d'actualité et qu'il tient à tous de le continuer.

A lire expressément !!!

Commenter  J’apprécie          01
Et nous vivrons des jours heureux

Je venais juste de terminer le programme de Mélenchon quand j'ai lu ce livre et j'y ai retrouvé nombre de ses idées.

Ah, si nous pouvions vivre ces jours heureux !
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Geneviève Azam (110)Voir plus

Quiz Voir plus

Naruto Shippuden

Comment s’appelle le meilleur ami de naruto ?

Madara
Naruto
Sasuke
Kakashi

11 questions
1273 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}