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Critiques de Georgia Caldera (1225)
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Les Brumes de Cendrelune, tome 3 : Les ombr..

Troisième et dernier tome de la série. Contrairement à d'autres séries où les tomes suivants peuvent s'essouffler un peu, ici pas du tout. Il y a de l’action, des rebondissements, j’ai vraiment bien aimé la fin et je ne l’avais pas du tout deviné avant d’y arriver.

L’univers est toujours très bien décrit, on en apprend plus sur les dieux et leurs origines.

Mon seul bémol est la première partie où je trouve que le fait que Cephyse suive quasiment aveuglement la vestale Eldriss est un peu tiré par les cheveux après tout ce qu'elle vécu. Mais ensuite j’ai vraiment adoré
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P.-S. : Joyeux Noël

Ce livre m'a intéressée parce que j'ai vu que Cécile Chomin faisait partie du "casting". Finalement, un recueil de nouvelles sympatiques qui nous présente des mini-comédies romantiques. Bien mais sans plus. J'ai toujours eu du mal avec les nouvelles ou histoires courtes. Je trouve que tout est trop rapide, trop prévisible. On déguste moins les histoires, et on n'a pas vraiment le temps d'apprendre à connaître et donc, à apprécier, les personnages. Bref, bien mais sans plus.
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

--- Un synopsis plein de promesses ---



J’ai découvert Georgia Caldera avec sa saga Les Larmes rouges et, malgré une romance beaucoup trop présente, j’en garde un bon souvenir. De ce fait, quand j’ai lu le synopsis des Brumes de Cendrelune, j’ai eu envie de renouer avec le style de l’auteure. J’ai donc profité de sa présence aux Halliennales de 2019, pour acheter mon exemplaire et le faire dédicacer.



Le hic, c’est que je n’ai pas apprécié ce premier volet autant que je l’espérais. Je vous explique pourquoi juste après !



--- Un style qui n’échappe pas à certaines lourdeurs ---



Ma lecture des Larmes rouges datant de plusieurs années, j’avais oublié à quel point la plume de Georgia Caldera pouvait se révéler complexe. Alors, ne vous y trompez pas, elle écrit très bien. Néanmoins, le côté poétique est poussé à l’extrême dans Le Jardin des âmes, ce qui alourdit considérablement le texte. La majorité des phrases étaient longues et, surtout, comportaient trop d’adjectifs et d’adverbes, selon moi.



De plus, bien qu’elle aborde plusieurs points de vue à la première personne, l’auteure conserve exactement le même style pour chaque personnage. Ceci est particulièrement dommage, sachant que Céphise et Verlaine possèdent chacun leur personnalité.



--- L’originalité de l’univers est incontestable ---



Ce qui m’a tout d’abord attirée dans cette série, c’est l’univers présenté en quatrième de couverture. Et j’ai eu raison d’y croire ; Les Brumes de Cendrelune est un habile mélange de fantasy, de dystopie et de mythologique grecque auquel Georgia Caldera a ajouté une pointe de steampunk. Alors, c’est sûr, une telle association a de quoi décontenancer. Mais, croyez-moi, ça vaut le détour !



--- Un premier volet introductif ---



Passé la bonne surprise que constitue l’univers, j’ai trouvé que l’intrigue peinait à démarrer. Pourtant, le livre ne fait jamais que 348 pages…



Bon, je vous rassure, j’ai fini par déceler le potentiel de l’histoire, notamment grâce aux chapitres dédiés à Verlaine, mais celui-ci reste longtemps caché derrière des relations un brin trop… dramatiques ? Théâtrales ? Larmoyantes ? Choisissez l’adjectif qui vous convient le mieux. Vous l’aurez compris cependant, j’ai grincé des dents à de nombreuses reprises.



--- Des héros aux sentiments exacerbés ---



C’est ici que les choses se corsent. En effet, j’aurais pu passer outre le style de l’auteure si j’étais parvenue à m’attacher aux héros. Mais comment se prendre d’affection pour Céphise, cliché de la jeune fille torturée dont les multiples états d’âme demeurent au premier plan ? En fait, ce qui m’a le plus agacée, c’est son inconstance. Et oui, Céphise change d’avis comme de chemise ; un jour, elle est affligée, bien décidée à mettre fin à ses jours, tandis que le lendemain, elle se montre révoltée et prête à mener la guerre coûte que coûte. Un éternel recommencement ! J’ai rencontré le même problème avec Verlaine, même si ce dernier m’a paru plus intéressant.



Pour être tout à fait honnête à ce sujet, je pense qu’il n’était pas nécessaire de décrire leurs sentiments à chaque instant, comme une litanie sans cesse répétée.



Quant à la nature de leur relation… eh bien, je ne peux pas vous en dire plus malheureusement, mais sachez que l’addition de leurs défauts respectifs n’a rien arrangé. Comme j’ai soupiré face à leurs disputes puériles et à leurs réconciliations improbables !



--- Mais alors, j’ai détesté ma lecture ?! ---



Et non ! D’ailleurs, ma note le prouve, j’ai apprécié Le Jardin des âmes en dépit des bémols cités plus haut. Selon moi, il cache un réel potentiel. En vérité, si l’on fait abstraction du caractère insupportable des héros et du tumulte de leurs émotions, l’intrigue se dévoile à nous. Et c’est tout bonnement passionnant !



Bref, j’ai envie de connaître la suite, de savoir comment Céphise et Verlaine s’en sortiront dans ce monde dominé par des dieux tyranniques. Je me tiens donc prête pour le deuxième tome !
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Voilà bien longtemps que les éditions collector de la trilogie des « Larmes Rouges » attendaient dans ma Pile à Lire. Très peu pratique à transporter (je lis majoritairement dans les transports en commun), je n’avais pas encore eu l’occasion de lire les deux derniers tomes. Cette période de confinement était donc idéale pour prendre enfin le temps de les sortir ! J’avais lu le tome 1 lorsque je l’ai acheté à la Foire du Livre de Bruxelles à sa sortie, mais je ne me souvenais plus vraiment des détails et je l’ai donc relu… tant qu’à faire. 😀



Cornélia n’en peut plus : elle déteste sa vie, personne ne tient à elle, sa meilleure amie est morte peu de temps auparavant…et une voix dans sa tête la pousse à en finir. Elle décide d’en finir, mais est sauvée miraculeusement par un inconnu, et cet « accident » fait prendre conscience à son père de ce qu’il perd à se noyer dans son travail. Ils déménagent donc tous les deux à la campagne pour tenter de se reconnecter et de profiter d’une vie loin de leurs malheurs. Cornélia y rencontre leur voisin Henri, un être sombre et mélancolique, très beau, mais dont tout le village craint la présence. Qui est-il réellement ? En même temps, des événements surnaturels surviennent et d’horribles cauchemars hantent les nuits de Cornélia.



En lisant pour la première fois cette histoire, j’avais eu un réel coup de cœur pour les deux protagonistes. 5 ans plus tard et des centaines de livres lus depuis… et bien notre duo n’est plus vraiment le même à mes yeux. Cornélia est une jeune fille naïve et impulsive, mais surtout curieuse. Tellement curieuse qu’elle ne peut s’empêcher de fouiner à chaque fois qu’elle le peut pour trouver des réponses qu’elle regrette inlassablement avoir trouvées, ce qui est assez exaspérant. Henri est un personnage plus fort, plus raisonnable. Heureusement qu’il parvient à garder la tête froide, parce qu’avec toutes les bêtises de Cornélia, il y a de quoi devenir fou. Il lui demande cependant d’obéir à des injonctions sans lui expliquer les raisons, ce qui implique qu’elle ne les respecte quasi jamais… Il y a un cruel manque de communication entre ces deux-là !



Si j’avais aussi été happée il y a des années par ce récit, beaucoup de passages m’ont paru longs à cette deuxième lecture : les lieux que Cornélia visite entièrement détaillés, la jeune fille qui se pose mille questions dans sa tête toutes retranscrites, ses réflexions qui tournent en rond… Je pense que le roman aurait facilement pu faire 100 pages de moins ! Il s’agit cependant du premier roman de l’autrice, et ces derniers récits sont plus « équilibré » que cette première publication !



J’ai cependant beaucoup aimé relire ce premier tome : je trouve l’intrigue passionnante, la romance bien menée, le rythme du récit, entre présent et flashbacks du passé, prenant et la vision du vampire de l’autrice très intéressante. Sans oublier que cette édition collector est un véritable bijou, ce qui ajoute au plaisir de lecture !



De très belles illustrations couleur parsèment le récit : elles sont réalisées par l’autrice, qui a des talents d’illustratrice et qui se plait, encore pour ces ouvrages plus récents, à représenter ces différents personnages. Des dessins sombres, mélancoliques et poétiques qui collent parfaitement à l’ambiance générale du roman.



Un premier tome (et premier roman) prenant, même s’il souffre de quelques longueurs : le début d’une trilogie vampirique qui s’annonce sombre et tragique, un duo de personnages que tout sépare, mais que tout pousse ensemble également. Un récit romantique gothique joliment illustré dans un écrin splendide.
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

J’ai été ravie de voir que ce roman faisait partie des 20 sélectionnés du PLIB : Georgia Caldera est pour moi une valeur sûre, avec une plume hyper addictive et des personnages profonds et touchants. Elle vogue entre deux styles qui lui vont bien tous les deux : l’imaginaire, avec la saga des Larmes Rouges ou celle de Victorian Fantasy, et la romance contemporaine (mon petit chouchou : Hors de portée ❤ ). C’est avec grand plaisir que j’ai découvert ce nouvel univers dystopique et ce nouveau duo de protagonistes atypiques ! La couverture réalisée par Miesis est magnifique et décrit bien à la fois l’ambiance et la jeune femme qu’on va suivre.



On est projeté dans un futur très sombre, dans lequel les dieux sont descendus sur terre et ont pris le pouvoir. Les humains doivent respecter le culte, mais pas seulement dans leurs actes : Orion, le dieu des dieux, lit dans les pensées de tous ces sujets et y détectent les idées dissidentes, pour les réprimer avant même qu’elles aient le temps de se développer. Un régime dur, violent, tyrannique, mais auquel les humains sont forcés de se plier.



Céphise est une victime de ce système : son petit frère est arraché à sa famille alors qu’il est enfant pour devenir soldat dans l’armée des dieux (il sera donc modifié pour devenir en partie robot, et deviendra un super soldat…s’il survit aux changements). Ses parents sont condamnés pour les pensées anti-dieux qu’ils auront dans le futur, après le départ de l’enfant, et Céphise est punie pour les paroles de son père à cet instant. Elle devient orpheline, mais aussi rapiécée : on lui coupe un bras et une jambe et on lui remplace par des membres mécaniques sophistiqués. Bien qu’elle continue sa formation de violoniste, elle est vue par tous, sauf son meilleur ami, comme une paria et une blasphématrice potentielle source de problèmes. Elle se jure de se venger un jour de celui qui lui a tout pris : l’Ombre, exécuteur des ordres d’Orion.



On découvre aussi le personnage de Verlaine, être solitaire et torturé, qui vit au sein de la Cathédrale des dieux, mais qui n’en est pas tout à fait un. il possède un terrifiant pouvoir qui est aussi instable qu’incontrôlable en action, et cela lui a déjà valu de très mauvaises surprises… Son seul réconfort se trouve dans la musique qu’il joue sur son piano. Sa rencontre avec Céphise va le perturber au plus haut point, lui donnant à portée de mains un monde nouveau, mais le mettant dans une situation délicate, où la moindre faute pourrait le faire couler.



Quelle tension entre ce duo ! Les sentiments contradictoires, mais si intenses, des deux protagonistes alors qu’ils se découvrent nous immergent totalement dans leur histoire, passée et présente. Georgia parvient magnifiquement avec sa plume addictive à nous toucher avec ces personnages et à nous faire vivre leurs aventures à 100 à l’heure ! J’ai trouvé le début un peu long à se lancer, mais après, les actions s’enchainent et je n’ai maintenant qu’une envie, lire le tome 2 pour connaitre la suite de ce livre qui se termine bien trop vite ! Si j’ai adoré suivre le récit, il ne m’a cependant pas beaucoup surprise, les retournements étant assez prévisibles, sauf pour le final, cliffhanger qui fera que je me jetterai sur le tome 2 à sa sortie. :p



J’ai bien aimé l’univers développé, très sombre, entre mécanique poussiéreuse et grandeur décadente, entre tristesse mélancolique et rage de se battre, mais j’ai trouvé qu’il aurait pu être plus décrit, et j’espère que le tome 2 nous donnera davantage d’explication sur pourquoi le monde est devenu ainsi.



Georgia écrit très bien, mais elle a aussi des talents d’illustratrice ! Je suis d’ailleurs étonnée que son dessin de Céphise n’ait pas servi pour la couverture de ce premier tome. Il est cependant disponible en troisième de couverture, ce qui est très chouette. Cela fait presque regretter les anciens livres de poche, dans lesquels se trouvait une carte postale couleur au début du livre, détachable et qui pouvait servir de marque-page.



Un premier tome très prometteur : un récit dystopique dans lequel les dieux ont pris le pouvoir sur l’humanité et font régner la terreur, un duo de protagonistes touchants que tout oppose, mais que le destin a choisi de lier. Une fin comme Georgia sait si bien les faire, qui nous donne super envie de se jeter sur le tome 2 !
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Hors de portée

Les critiques sur ce livre semblaient prometteuses. Le début d l'intrigue m'a plu mais au fil de ma lecture, j'ai eu le sentiment d'être plongée dans un "Harlequin". Mièvre à souhait ! Bof ...
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Hors de contrôle

Désolée, je vais me répéter par rapport au premier opus Hors de Portée. C'était sympa mais ce n'est pas mon roman préféré de Georgia Caldera. Une grosse impression de tourner en rond, de faire du sur place.

J'adore les personnages torturés de l'auteure. Surtout qu'ici Sonia m'a vraiment touché. J'ai connu un pseudo Geoffrey et aujourd'hui j'ai mon Axel. Une chose que je peux dire, c'est que l'auteure réussit avec brio le portrait de Sonia. Toute sa psychologie est respectée jusqu'à la dernière ligne. Ce besoin de paraitre superficielle, croqueuse d'hommes mais quand une personne gratte un peu, on découvre une réalité tout autre. Mais il y a un mais dans cette romance. J'ai trouvé le tandem Axel/Sonia, too much. Il manquait cette subtilité, j'ai eu l'impression de ne jamais avancer que ce soit dans les deux parties.

J'y crois au coup de foudre, à la difficulté de faire confiance à autrui, à la peur de l'inconnu, la peur de se jeter dans le vide et savoir se pardonner à soi-même. Dans cette duologie, tout est centré autour du tandem mais j'attendais aussi des nouvelles importantes sur Scarlet et Aiden. Je n'ai pas réussi à rentrer entièrement dans cette romance. Une impression de rester sur ma faim. Il me manquait un petit plus pour l'apprécier à sa juste valeur. C'est dommage car il avait un potentiel coup de cœur….
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Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d..

Quelle déception ! Je m’attendais à adorer ce tome comme pratiquement tous les écrits de Georgia Caldera, mais De velours et d’acier ne l’a pas du tout fait avec moi, à tel point que j’ai pris la décision de l’abandonner au bout de la 500ème pages.



Ma chronique ne sera donc pas longue, mais je peux vous dire que si je n’ ai pas apprécié ce tome c’est en partie à cause de la romance. Effectivement, j’ai lu tous les romans de l’autrice, et je commence à savoir comment ses écrits fonctionnent, et j’ai donc ressenti une lassitude du côté de l’histoire d’amour. Georgia Caldera utilise toujours les mêmes mécaniques, et si sur la plupart de ses romans cela marche très bien, j’ai trouvé que pour De velours et d’acier, cela ne prenait pas. J’ai ressenti une grande lassitude face aux comportements des deux protagonistes dont l’histoire d’amour m’a fait lever les yeux au ciel. On se retrouve encore une fois avec un jeu du chat et la souris, du « je t’aime moi non plus« , et j’en ai eu vraiment marre, surtout que cela prenait les trois quarts du roman, au détriment de l’histoire.



Et c’est pourtant dommage car les cent premières pages du roman sont excellentes ! Glauque, violent, sombre… cela me rappelait l’ambiance des Larmes rouges, la meilleure saga de l’auteure à mes yeux. Mais voilà, très vite l’histoire d’amour pointe le bout de son nez, et c’est à partir de là que tout dégringole. C’est vraiment décevant surtout que l’écriture de l’autrice est toujours aussi belle.



J’ai donc laissé tomber ce roman dont les personnages me tapaient sur les nerfs, en particulier le personnage féminin qui est vraiment insupportable. Je n’ai pas aimé ce roman, ce fut donc une grosse déception. Je pense que la saga Victorian Fantasy n’est juste pas pour moi. Je passe mon tour !
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Un très bon premier tome qui nous plonge dans une romance parsemée de nécromancie, de magie et d'éléments steampunks. Un mélange qui prend parfaitement est ajoute une touche intrigante à ce roman.

Je me suis vite attachée à Andraste et Thadeus, personnages complexes qui évoluent tout au long de l'intrigue.

J'espère que les personnages secondaires seront mis en avant dans le second tome ! et qu'on retrouvera la famille de Thadeus.

Je vais vite lire la suite !
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Les larmes rouges, tome 2 : Déliquescence

Le roman commence de façon étrange, avec un rêve de l’héroïne Cornélia qui suscite la curiosité et qui renoue avec l’atmosphère sombre du premier tome. Nous retrouvons ensuite Cornélia en compagnie d’Henri. Ils se rapprochent mais quelque chose semble freiner le vampire dans l’intimité de son couple.



En parallèle l’intrigue est relancée par de nouvelles visions de Cornélia. Elle voit un vampire aveugle qui lui demande son aide. La jeune femme est déstabilisée par ces rêves et ne veut pas en informer Henri. Ces d’ailleurs tous ces mensonges qui vont mettre à mal le couple durant ce tome.



L’héroïne désavouée par son père, retourne dans le monde des vampires en compagnie d’Henri. Celui-ci la présente officiellement comme sa compagne. Un statut qui provoque des discussions et des questionnements sur leur relation et enfin le couple passe aux choses sérieuses. Sur ce plan là mes espoirs de lectrices ont été entendus.



J’ai beaucoup aimé que grâce à ses pouvoirs Cornélia en découvre plus sur Henri. Son passé, et le fait qu’Henri n’est pas le gentil vampire comme je l’imaginais. Henri a fait des choses cruelles et les visions de la jeune femme l’a font douter sur son compagnon. J’ai apprécié aussi ce second opus car nous voyons les deux personnages principaux évoluer.



Cornélia développe ses pouvoirs ce qui n’est pas du goût d’Henri. Elle brave aussi l’autorité de celui-ci, ce qui montre un désir d’indépendance de l’héroïne qui n’est plus la jeune fille à qui l’on dicte ce qu’elle doit faire. En même temps je la soupçonne de tester le vampire pour savoir jusqu’où il eut aller.



Car malgré l’amour qu’elle lui porte, Cornélia a des doutes sur son compagnon. Et c’est là le deuxième développement du roman : Henri est un vampire, avec tout ce que cela comporte. L’auteure casse le fantasme du « gentil vampire ». Henri a fait des choses affreuses et continue d’en faire.



Ce second tome est vraiment la phase découverte du couple. Sera t-il assez fort pour traverser les épreuves et accepter les défauts et le passé de l’autre ? En parallèle, Cornélia correspond avec le treizième vampire nommé Seraphin. Celui-ci ne veut parler qu’à la jeune femme et par transmissions de pensées.



Cette relation n’enchante guerre Henri d’autant plus que Cornélia utilise des pouvoirs qui pourront peut être avoir des conséquences inattendues. La troisième partie du roman est vraiment très sombre et violente, mais heureusement comme dans le premier tome la plume de Georgia Caldera réussit à toucher le lecteur sans pour autant le choquer outre mesure.



Ce second tome est vraiment une épreuve pour le couple Henri x Cornélia. Celle-ci en ressort d’ailleurs transformée dans tous les sens du terme. Entre l’amour, les vampires et la violence, l’auteure arrive une nouvelle fois à nous transporter dans son unviers. Une réussite.
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Hors de contrôle

J'ai adoré ce roman et son feu d'artifice émotionnel !



A la fin du tome précédent, Axel, qui n'avait pas réussi à réprimer ses pulsions et était certain d'avoir déçu la belle Sonia, s'était enfui sans un mot, honteux de ses actes.

Tout commence donc par les événements qui ont mené à ce désastre, mais vus du point de vue de la jeune femme, cette fois. Celle-ci comprend ce qui s'est passé et l'a mené à des tels actes. Elle court donc à sa poursuite et se précipite chez eux pour le retrouver, mais il n'est pas rentré... et fait le mort pendant des jours. L'inquiétude enfle. Sera-t-il cette fois possible de recoller les morceaux et de l'aider à se reconstruire pour vaincre ses démons, comme lui l'a fait pour elle ?



C'est avec un plaisir indicible que j'ai repris ma lecture de la série de Georgia Caldera. J'aime toujours sa qualité d'écriture et surtout le temps qu'elle prend pour poser ses mots, les émotions, quitte à risquer quelques longueurs parfois, ce dont on ne lui tient jamais rigueur. La relation entre ces deux êtres à vif que le destin a réuni est extraordinaire. On peut certes douter de la capacité, dans la vraie vie, de pouvoir aider quelqu'un quand on est aussi abîmé soi-même, mais ici, on se laisse porter et l'on apprécie l'évolution de leur relation et sa beauté.



Sonia et Alex ont des personnalités totalement à l'opposé l'une de l'autre, mais en même temps si semblables parfois. Des écorchés vifs, chacun à leur manière, mais qui ont reconnu leur âme soeur dans la souffrance que l'autre véhicule. Ce qui est beau, c'est qu'ils se transcendent l'un l'autre pour sortir de leur cercle vicieux au lieu de s'y enfoncer.

C'était important pour moi de connaître enfin ce qui avait bien pu arriver à Alex, et je confirme que j'ai été totalement contentée grâce aux révélations qui nous sont faites dans ce tome.



Les scènes de sexe, qui d'habitude m'insupportent car elles sont vulgaires et lancées à tout va, sont ici d'une sensualité extrême bien que parfaitement explicites, mais avec des termes jamais trop crus. Je dois d'ailleurs avouer qu'elles m'ont emplie de frissons, ce qui est rare et a le mérite d'être salué :)



En conclusion, je ne peux que féliciter l'auteure de m'avoir encore envoûtée. Et c'est avec une impatience difficilement contenue que je vais attendre la suite des aventures de Sonia et Alex !

Cocomilady
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

C'est sans surprise que j'ai beaucoup apprécié ma lecture ! Déjà l'écriture est fidèle à l'auteure, toujours impeccable, élégante et terriblement addictive. Après l'histoire n'est peut être pas aussi steampunk que je l'aurais voulu mais ça ne m'a pas gêné pour autant. le récit est à la troisième personne mais nous suivons tout de même deux points de vues : celui de Andraste et celui de Thadeus.



L'auteure arrive encore une fois à imaginer des personnages haut en couleur et terriblement attachants. Ma préférence va à Thadeus qui pour moi est LE héro de ce roman. Même si Andraste occupe une place très importance, j'ai trouvé que Thadeus était néanmoins plus mis en avant et plus approfondis. Et c'est ça qui rend ce roman addictif : le fameux Thadeus qui fait craquer les lectrices ! J'avoue avoir moi aussi été conquise par ce lord ténébreux et colérique mais néanmoins très séduisant.



Mais pas de panique, Andraste reste elle aussi une héroïne attachante et intéressante dont le physique rappelle assez bien celui d'une certaine khaleesi…



Le roman démarre assez « fort » vu que l'auteure en vient directement aux faits, c'est à dire à la partie de jambes en l'air qu'échangent nos deux tourtereaux alors qu'ils se rencontrent pour la première fois… J'avoue que ce démarrage m'a un peu fait peur, je ne voyais pas Georgia Caldera écrire du harlequin. Mais pas de soucis, le reste du roman ne sera pas axé que sexe (même si une certaine tension se fera sentir entre les deux personnages principaux durant toute la lecture). Après il ne faut perdre l'idée que ce roman est avant tout une romance teintée de fantastique. Mais dans tous les cas, Georgia Caldera maitrise parfaitement ce style donc ce n'est aucunement un soucis.



Le point que je regrette c'est que le dénouement de l'histoire se fait en quelques pages seulement et un petit approfondissement n'aurait pas été de refus (mais bon c'est un premier tome donc qui sait pour la suite !). Mais le final va un peu trop vite comparé au reste du roman qui est assez lent (mais pas ennuyeux pour autant hein!).



En résumé, un très bon moment passé à lire ce roman. Même si à mes yeux il n'égale par Les larmes rouges, il reste très bien écrit avec une histoire intéressante dans un univers propre à l'auteure. A suivre donc !
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Les larmes rouges, tome 2 : Déliquescence

Si le tome 1, Réminiscences était un coup de coeur, je ne dirais pas la même chose du tome 2, même si dans l'ensemble la lecture reste agréable et le suspens à son comble.



Après avoir appris son état d'hybride, Cornélia et Henri partent pour Reddening House où vivent la communauté vampires d'Henri. Loin d'enchanté Cornélia, la jeune femme a du mal à se faire à cette nouvelle vie en tant qu'hybride et a accepté la condition d'Henri.



Déliquescence fait tout de même 764 pages, un bon pavé, alternant le présent de Cornélia et Henri et des scènes du passé de celui-ci. Comme dans le premier tome, ce parti pris de l'auteur est pour moi est une bonne chose car il donne un rythme à l'histoire et permet au lecteur d'en apprendre d'avantage sur le passé des protagonistes tout en laissant une pointe de mystère.



Ces flash-back font parti des pouvoirs de Cornélia qui arrive d'une façon bien particulière à découvrir le passé d'Henri. Georgia Caldera fait évoluer Cornélia de façon impressionnante. Si elle chouine moins, je l'ai trouvé encore un brin capricieux et pas assez réaliste. Elle se met en danger juste pour contrer Henri.

La relation du couple est bancale pendant une grande partie du roman. Entre le dégout de Cornélia pour les vampires et Henri qui est surprotecteur tout en restant secrets sur bien des choses, on en arrive à des dialogues de sourds et des incompréhensions. J'avoue qu'au cours de ma lecture, j'avais bien envie d'en claquer un ou deux tellement la solution de leur problème me paraissait évidente.



Hormis ça, l'auteur garde une plume magnifique et élégante dans ce style qui lui va si bien. Les larmes rouges reste un roman sombre et bien ficelé où pèse le gourou d'Avoriel qui n'a pas dit son dernier mot. L'histoire se déroulant à Reddening House nous retrouvons de nombreux personnages du tome 1, mais des nouveaux comme Séraphin. Un vampire inconnu caché dans une sorte d'asile, relié à Cornélia et sauvé par celle-ci ainsi que Henri. Je pense que ce personnage a beaucoup à nous dévoiler.



D'une façon général, je prends toujours plaisir à lire Georgia Caldéra et surtout Les larmes rouges, il me tarde finir cette trilogie. Malheureusement, ce jeu du chat et de la souris constant entre Cornélia et Henri m'a lassé et autant le comportement immature et la possessivité d'Henri m'ont exaspéré.

Si on sait passé au delà de cette relation passionnelle et empoisonné, on découvre un second tome riche en révélation et en rebondissement.


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Les larmes rouges, tome 3 : Quintessence

Voici enfin le dernier tome de la trilogie des Larmes Rouges par l'auteur française Georgia Caldera. Aussi dense que ses prédécesseurs, Quintessence m'a tout de même paru plus "léger" moins noir et moins sombres que les deux premiers tomes.



Une fois de plus Henri et Cornelia semblent être incapable de mener leur relation de manière sereine. Certes ils sont "bousculé" par le retour d'un fantôme, mais même en dehors de cette présence pour le moins inopportune, ils n'arrivent pas à être honnête l'un envers l'autre. Paternaliste, secrets et petites trahisons semblent être leurs lots quotidiens.

J'ai eu du mal à croire à leur amour, alors qu'ils ne semble pas capable d'honnêteté l'un envers l'autre et que, pire encore, ils se rabaissent.

Une bonne partie de leur histoire consiste à voir Cornélia se nourrir du sang de son amant qui la considère comme une poupée humaine fragile incapable de prendre des décisions et qu'il faut protéger. Cette attitude hautement paternaliste m'a franchement agacée.



Du côté de l'intrigue principale, du Roi Sombre, on tourne en rond pendant une bonne partie du récit. La majorité de l'intrigue est phagocytée par la relation Henri/Cornelia, et l'auteur semble peiner à mettre en place les événements du dénouements.

Elle introduit bien deux ou trois mouvements et révélations, mais qui finalement se révèlent peu passionnant à mon goût.



Quand enfin arrive l'affrontement final, le Roi Sombre prend l'allure d'une Ombre pitoyable. Certes il a du pouvoir et une certaine cruauté à sa disposition, mais il ressemble plus à un être poussé à la folie que l'on plaint plutôt qu'un être que l'on craint.

L'ultime combat, aussi sanglant soit-il, va conservé cet aspect.



L'épilogue lui m'a beaucoup surpris : en effet, il quitte l'atmosphère délicieusement gothique que semble affectionner l'auteur pour nous offrir un final plus rose bonbon. Je suis déçue parce qu'il est en total opposition à ce que j'associais à l'auteur jusque là. C'est trop "beau" trop "facile" et mièvre. A vouloir enfin donner la paix et l'amour à ses personnages, on perd leur charisme.



Au final cela aura été une trilogie originale et plaisante à lire, mais au final un peu facile au regard des efforts déployés par l'auteur notamment dans le premier tome. Cela reste néanmoins une série de livres à lire à mon sens.
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Les larmes rouges, tome 3 : Quintessence

Et voici fini le denier tome tant attendu des Larmes Rouges...



Nous retrouvons l'univers si particulier de Georgia Caldera, un univers sombre et torturé. Il l'est toutefois moins dans ce tome-ci, l'auteur ayant eu à coeur de préparer petit à petit la fin de sa trilogie.



La romance entre Henri, le prince des vampires, et Cornélia l'hybride tient toujours une place importante mais (et c'est un point important) n'est pas vraiment au coeur de l'intrigue. Dans Quintessence, il est plutôt question du passé d'Avoriel, le roi sombre. Il s'agit de remonter les origines du Mal, de comprendre les motivations du roi des vampires afin de pouvoir l'exterminer.



Le seul (petit) reproche que je pourrais faire est que certains personnages secondaires n'ont pas été assez approfondis (tels Ryu, Lucia ou Bertille). Ils sont assez bien esquissés mais n'ont pas suffisamment de présence pour réellement manquer au lecteur. Il en va de même pour le Taricheute, qui est pourtant une très bonne trouvaille. La psychologie des personnages principaux est a contrario très développée.



Les longues phrases tortueuses de Georgia Caldera, un peu sombres et aristocratiques, sont un réel plaisir une fois que l'on y est habitué. Elles ne freinent absolument pas la lecture mais la rendent au contraire plus facile en ce qu'elles nous font entrer directement dans l'univers de l'auteur.



Bref, un tome à l'image de la saga, qui la termine en beauté, et que je conseille à tous, ne serait-ce que pour le mythe des vampires entièrement revisité par Georgia Caldera.



*Challenge Variétés 2015 : "un livre de plus de 500 pages" et "un livre avec un triangle amoureux"*
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

C'est un roman que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire malgré les doutes que j'ai pu avoir au départ. En effet, deux choses m'ont troublée : j'avais lu des critiques peu élogieuses et au début de ma lecture la soudaineté de la première relation sexuelle entre les deux protagonistes m'a également fait un peu peur quant à la suite du livre. Toutefois les circonstances de leur première rencontre servent l'histoire et définissent la relation de nos deux héros qui rebondit de malentendus en malentendus, alimentés par l'entêtement de chacun (comme dans beaucoup de romances me direz-vous).



Andraste est une jeune femme innocente et intrépide qui a longtemps été gardée en cage et ignore tout de son histoire et de ses pouvoirs. Face à elle, Thadeus a toutes les caractéristiques du "mâle alpha” buté et possessif à l'extrême...c'est par ailleurs un héros torturé, héritier d'une malédiction familiale et de lourds fardeaux.Les joutes verbales entre nos amoureux sont savoureuses et alimentent le plaisir que nous avons à suivre l'évolution de leur relation et les choix qu'ils font.



Ce roman, bien qu'ayant pour fil rouge une intrigue dans un univers pseudo-victorien, est avant tout une romance. Si vous cherchez une aventure de fantasy ou de dark fantasy, passez-votre chemin, ici ce qui est mis en avant est la relation amoureuse avant tout. Mais si vous recherchez une histoire rolantique, foncez !
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Cette série j'avais vraiment hâte de la découvrir, car l'univers m'intriguait fortement et que j'adore la plume de l'auteur. De plus elle me l'avait déjà très bien vendu aux Imaginales, donc difficile de passer à côté. Et bien je n'ai pas été déçue! Si j'ai eu un peu de mal avec la romance au début, car franchement les personnages sont très agaçants bien des fois, par la suite tout s'est très bien mis en place et le roman a montré toute sa complexité.



L'auteur réussit à nouveau sans souci à nous embarquer dans un univers créé de toute pièce. Son style nous fait rêver et dépeint magnifiquement bien l'ambiance et les lieux. C'est donc un régal dès le départ, surtout que l'intrigue s'annonce immédiatement sombre et complexe. J'ai adoré les éléments "Steampunk" qui rendent le récit palpitant et passionnant à découvrir, ainsi que la part de magie avec l'école qu'intègre Andraste et la découverte des différents types de pouvoirs. La base même de l'histoire est donc une grande réussite et cela donne envie d'en apprendre toujours plus sur l'univers et sur les différentes magies. J'espère bien en apprendre encore plus dans le tome suivant.



Seulement voilà, au début c'est surtout la relation entre les personnages qui est sur le devant de la scène (et qui le reste finalement une grande partie du roman). Si ce couple est intéressant à suivre, j'ai eu beaucoup de peine au départ car leurs échanges sont plus qu'explosifs ce qui m'a franchement énervée bien des fois. Ils sont bornés autant l'un que l'autre et les malentendus entre eux créent une répétitivité des scènes qui n'est pas franchement bienvenue et surtout ils empêchent les noeuds de se dénouer et l'histoire d'avancer. Heureusement, cette relation ne s'enlise pas trop longtemps, ce qui m'a permis d'entrer ensuite pleinement dans le roman.



Mis à part cette difficulté à entrer dans la relation Andraste - Thadeus, tout m'a plu dans cette histoire. Les personnages sont développés et complexes, les sentiments sont extrêmement bien dépeints, le récit est complexe et bien ficelé, les révélations sont nombreuses et les surprises pleuvent; difficile donc pour le lecteur de ne pas y trouver son compte tellement ce début de série est excellent et donne envie d'avoir la suite immédiatement entre les mains. Cela va être dur d'attendre surtout vu la fin qui relance tout et pose bien des questions.



En bref, ce premier tome est une superbe découverte, digne du style de l'auteur. L'histoire est passionnante, les personnages charismatiques et l'univers est une vraie pépite. Vivement la suite!
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Hors de portée

Georgia Caldera sort des sentiers battus avec sa romance Hors de Portée. Si j'avais adoré Les Larmes Rouges, j'ai été moins emballée par cette romance.



Adepte de la fuite matinale lorsqu'elle se réveille au lit avec un homme, Scarlett n'a pas connu de relation amoureuse depuis belle lurette. Fraîchement débarquée à Paris, elle monte son entreprise de décoration d'intérieur avec sa cousine Louise.



L'auteur nous fait rentrer assez vite dans le vif du sujet. On comprend que Scarlett fuit les hommes - presque - comme la peste, à moins de satisfaire des besoins que nous avons toutes (enfin je crois). Encore que, je me pose des questions étant donné qu'elle a l'air de s'ennuyer à chaque fois.

Bien sûr, c'est sans compter sur sa rencontre avec Aidan Stern. Grand, brun, les yeux bleu-gris, je ne sais pas trop, je crois que notre Georgia nationale a laissé parler son coeur. A vrai dire elle a vaguement fait battre le mien, malgré le vrai caractère de cochon d'Aidan.

Entre Scarlett et lui, on peut dire que le courant passe, c'est juste que parfois il fait quelques étincelles.



Scarlett est une femme plutôt timide, même si elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.Meurtrie par un amour d'enfance, elle ne fait plus confiance en l'amour. Aidan serait peut-être le pansement de son coeur.

Mais, comment réparer un cœur brisé quand le nôtre est déjà en mille morceaux. Les deux protagonistes m'ont assez touché, bien que je ne les ai pas trouvé très crédibles.

Leur relation est un peu "spéciale", je n'ai pas toujours compris leur comportement que ça soit de la part de Scarlett ou d'Aidan. Celui-ci est très possessif, direct, il sait ce qu'il veut, mais il est aussi dirigé par la peur de la perdre. Ce qui, pour moi, étouffe Scarlett. Cette dernière ne sait pas vraiment ce qu'elle veut, partagée entre l'attirance qu'elle a pour Aidan et la peur de la chute.



L'intrigue est plutôt "banale", mon vrai problème a été la longueur du roman. Pour moi, ça ne méritait pas autant de pages. Pourtant j'aime beaucoup la plume de Georgia Caldera et même si elle a réussi à me faire vibrer parfois, je n'ai pas été autant emportée que je l'espérais. J'ai tout de même passé un bon moment.



Hors de Portée se lit bien et vite malgré ses 400 pages. On peut être attendri par le duo maladroit de Scarlett et Aidan. Je salue tout de même Georgia Caldera de ne pas avoir cédé à la facilité sur certaines choses alors que j'avais l'impression que ça nous pendait au nez.
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Lorsque vous avez un livre qui dort au fond de votre PAL, depuis une durée qu’il serait gênant de dévoiler ici, et que vous décidez de le sortir après avoir délicatement retiré la poussière qui le recouvre (ce n’est qu’une métaphore, n’allez pas imaginer que je laisse mes livres adorés prendre la poussière ou dans de mauvaises conditions !), c’est toujours avec beaucoup d’appréhension et d’excitation que vous vous plongez dedans.

Après avoir découvert la plume de Georgia Caldera avec son excellent Hors de portée, c’était presque une évidence pour moi de me plonger à nouveau dans son écriture. Et la lecture de Réminiscence, le premier tome de Les Larmes rouges a confirmé mon nouvel attrait pour cette auteure.

Dans la pure tradition des romans gothiques, Georgia Caldera nous offre une histoire où se mêlent le délicat et le macabre, la beauté et la monstruosité avec des décors et des personnages qui nous font frissonner d’horreur et de plaisir.

Nous faisons la connaissance de Cornélia dès les premières lignes du roman dans une situation des plus tragiques. Du haut d’un pont, sa vie ne tient plus qu’à un fil et a priori rien ne peut venir la dissuader de mener à bien son funeste projet. Mais un mystérieux inconnu sera là pour tout contrecarrer et lui faire découvrir l’impensable, le terrible secret qui plane sur elle.

L’histoire de Cornélia et d’Henri est de celles qu’on lit, pas de celles qu’on raconte. L’intrigue est si dense et si rythmée qu’il est impossible d’en parler sans en dire trop, sans gâcher le plaisir de découvrir au fur et à mesure tout le mystère qui la rend passionnante. C’est une chose que j’ai remarqué chez cette auteure, la lecture se fait sans temps morts si bien que lorsque vous avez atteint la moitié du livre, il s’y est passé déjà tant de choses que vous trépignez d’impatience de connaître la suite. Les pages se tournent frénétiquement et presque avec un petit pincement en approchant aussi rapidement de la fin qui nous fait autant envie qu’elle nous effraie.

Ce premier tome est sans conteste celui de l’héroïne. Cornélia en est le personnage central et à travers elle, à travers ses rêves ou plutôt ses réminiscences, nous allons découvrir son histoire. Fragile émotionnellement, elle va devoir faire face à des situations qui m’ont glacé le sang ! Entre dégoût et fascination, on suit les événements comme un spectateur impuissant et horrifié et en même temps l’écriture est si fine, si raffinée en comparaison avec les faits, que l’on est hypnotisé par les mots et les sensations. Elle découvrira bien des choses sur son passé qu’elle aurait préféré ne jamais connaître. Mais son destin est en marche et la peur n’y a pas sa place.

Mais Les Larmes rouges ne seraient pas ce qu’elles sont sans le charismatique Henri De Maltombes. Ce ténébreux et au combien énigmatique propriétaire du manoir de Rougemont nous captive instantanément. Il aura un rôle de protecteur et d’informateur pour Cornélia qui verra en lui son seul salut, sa seule possibilité de rester en vie. Encore une fois, l’ambiance gothique du roman nous propose un héros aussi sombre qu’attirant, qui, par sa simple présence, rend un endroit lugubre et poétique à la fois. On ne peut rester insensible à ce personnage qui nous subjugue par sa beauté froide et sa mélancolie. Maudit par sa condition et blessé par un amour d’antan non partagé, Henri découvrira que le temps peut parfois changer les choses mais également en rendre certaines immuables. Le lien qui va se créer entre Henri et Cornélia donne lieu à des scènes d’une forte émotion et qui vous coupent le souffle tant les mots utilisés évoquent à la perfection ce que le lecteur souhaite ressentir à ce moment-là.

Je finirai en ajoutant que la plume de l’auteure prend toute sa splendeur dans ses descriptions somptueuses. Tout y est : le château sorti des ténèbres, la chapelle lugubre et les scènes de banquets aussi terrifiantes que fascinantes. Aussi effroyables que puissent être certains passages, on y trouve toujours une touche de poésie, de sensualité et de beauté. Impossible de ne pas frissonner ou de se ronger les ongles d’angoisse, effet garanti !!

Je vous conseille ce magnifique roman, excitant, terrifiant et gothique à souhait ! Quant à moi je compte bien lire la suite très très prochainement...


Lien : http://booksweetbooks.over-b..
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

J'ai mis très longtemps avant de lire ce roman, et ce sans raison. Pourtant ce roman avait tout pour me plaire et après lecture je m'en veux de ne pas avoir commencé plus tôt !

Accessible à un public très large (adolescent - adulescent - adulte), le style est tout aussi accessible et pourtant fluide et beau. Une certaine poésie mélancolique sans dégage sans non plus sombrer dans la dépression ou le cliché.

L'histoire reprend certes des éléments qu'on peut avoir déjà vu dans d'autres romans, mais reste néanmoins agréable à suivre. On finit par être aussi intrigué que Cornélia par ses cauchemars et ce voisin si mystérieux et ambivalent.

Si par moment l'écriture présente quelques maladresses, certaines phrases qui trahissent un jeune roman, on passe rapidement dessus pour continuer à tourner les pages.

J'ai préféré la deuxième partie, plus riche et plus complexe même si il y avait du potentiel à n'en pas douter dans tout le monde "normal" de Cornélia. A approfondir par la suite ?



C'est vraiment un roman plaisant, et il ne faut pas "avoir peur" de l'épaisseur : ça se lit tout seul, on ne voit pas le temps passer ni les pages défiler.

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à ma lecture, et l'auteur a suffisamment piqué mon intérêt pour que j'ai très envie de lire la suite maintenant !



A savoir qu'après avoir été éditée au Chat Noir, l'auteur est réédité aux éditions J'ai Lu (félicitations à elle). Sortie prévue le 18 septembre 2013 avec une illustration signée Fleurine !
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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