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EAN : 9782756420332
510 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (12/10/2016)
4.12/5   66 notes
Résumé :
Une attitude un brin brutale, un caractère des plus ombrageux, une façon de parler bien à lui, mais incroyablement fascinant… Malgré le fiasco de la soirée de gala, Axel est tout cela, et bien plus encore.
Une seule chose est certaine pour Sonia : elle doit le retrouver. Dans quel but ? Ont-ils toujours un avenir ensemble ? Rien n’est moins sûr…
Et pourtant, c’est ainsi, les papillons refusent de mourir
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Quand j'ai reçu ce bouquin, j'étais contente et impatiente de pouvoir le commencer, et l'attente pour le dévorer a été longue, mais finalement récompensée ! Retour sur une lecture forte de beaucoup de qualités !

Nous avions laissé Axel et Sonia dans une situation critique et douloureuse (pour le lecteur comme pour eux) à la soirée de gala…nous les retrouvons dans la même situation, quelques instants après. Sonia ne veut pas lâcher Axel, mais celui-ci est écorché. Chacun a ses blessures, mais on dirait que ce qui les lie est beaucoup plus fort que ce qui peut les séparer. Parviendront-ils à construire quelque chose ensemble ?

Comme pour le premier tome, April, the seven et moi avons décidé de nous lancer dans une lecture commune (le lien vous permet d'accéder directement à sa chronique), et je la remercie encore de ces bons moments et de nos échanges !

J'ai retrouvé avec plaisir Axel et Sonia, qui représentent un couple que j'aime beaucoup. Il y a quelque chose en eux, dans leur union, qui donne envie de croire que peu importent les obstacles, l'amour surmontera tout, sans pour autant s'enfermer dans un monde de Bisounours, mais en sachant s'accommoder de chacun, de chaque trait et chaque défaut pour en faire quelque chose de beau et de lumineux.

Allons-y tout de go : je n'ai pas autant crépité que pour le tome 1. Cela étant, j'ai franchement apprécié et j'ai dévoré le bouquin en trois (deux ?) jours alors que je bossais, c'est vous dire ! Je n'ai pas crépité, mais c'était juste en-dessous, parce que c'était encore très fort en émotions et en thèmes compliqués, il faut l'admettre. le tout étant traité avec brio !

Si j'analyse ce qui fait que j'ai moins été transportée, certains m'attendront au tournant : il y avait trop de détails intimes. Pourtant, je ne peux pas en faire reproche à Georgia Caldera, ou difficilement, puisque cela fait partie de l'histoire, de la construction du couple et surtout, surtout… de la reconstruction de Sonia. Mais un peu moins de détails m'aurait arrangée, c'est vrai. Nous ne versons cependant jamais dans le vulgaire et toujours, l'amour prédomine et je ne peux que lever les deux pouces en l'air !

Au niveau de l'intrigue, le tout reste profondément psychologique, quand même. Sonia et Alex tâchent d'affronter leurs propres démons afin de construire quelque chose ensemble, et de toute évidence, c'est loin d'être une partie de plaisir. Pourtant, notre auteur a su retranscrire les réactions, les hésitations et les envies de chacun avec réalisme et véracité. C'était une des raisons pour lesquelles j'étais rivée au bouquin : tout était profondément vrai et puissant. Axel et Sonia ont chacun su me percuter à leur manière, dans leur détresse et leurs moments de joie.

De même, les thèmes évoqués par Georgia Caldera sont assez puissants pour ne pas laisser le lecteur indifférent. Que ce soit Sonia ou Axel, chacun a un bagage lourd… et les révélations sont bien amenées, douloureuses aussi. L'histoire d'Axel m'a vraiment émue et j'en ai été toute remuée intérieurement. Si j'avais imaginé en surface ce qui pouvait avoir eu lieu, notre auteur a bien su enfoncer le clou, quand même, sans que ça devienne trop. J'ai compris beaucoup de choses sur ce que j'avais lu avant, aussi !

Oh, et si je parlais des personnages ? Chacun a évolué, depuis le tome 1. Sonia a encore ses réticences, mais peu à peu, elle ose réellement s'ouvrir à Axel et surtout, elle devient plus forte. J'ai admiré et apprécié qu'elle prenne enfin confiance en elle, au point de générer une superbe scène face à un personnage en particulier, que j'aurais volontiers giflé si l'occasion m'en avait été donnée ! Elle s'affirme aussi face à Axel, et j'aurais levé les deux mains en l'air pour ça ! Pour autant, elle n'oublie jamais qui elle est, et elle sait se remettre en question. Parfois encore trop, c'est vrai, mais les habitudes ont la vie dure…
Axel, quant à lui, semble ne plus savoir où il en est. Il se croit faible, démuni, et pourtant, il ressort pour nous incroyablement fort mais vacillant. J'ai aimé le voir se battre contre ses démons, bien que ça soit douloureux, et j'ai tellement, mais tellement aimé qu'il soit un être qui ait connaissance de ses faiblesses et qu'il les admette. Lui va essayer de se relever, de se juguler, aussi, et son évolution est superbe.
Quant aux personnages secondaires, je garderai Geoffrey en tête, mais aussi Aidan et le père de Sonia, ainsi que les soeurs d'Axel. Chacun marque le récit de sa pierre, c'est vrai. Bon, ok, j'ai voulu lancer des pierres sur Geoffrey, mais j'suis pas la seule !

La plume de Georgia Caldera est toujours aussi fluide, elle nous entraîne et sait autant nous dévaster, nous ruiner, que nous éveiller de bien des manières. Elle sait manier son récit, les deux voix de ses protagonistes et les sentiments qu'elle évoque, qu'elle cherche à susciter chez son lecteur. le récit est addictif, ce n'est pas pour rien ! Je regrette juste cette sensation de rapidité sur la fin du roman. J'aime beaucoup, beaucoup la conclusion, j'aurais cependant aimé suivre Axel et Sonia pendant encore un chapitre ou deux. J'espère retrouver certains personnages de cet univers par la suite ! Comme les soeurs d'Axel, par exemple.

Pour finir, abordons les valeurs. Je l'ai mentionné plus haut, l'amour plus fort que n'importe quoi est quand même au centre de ce deuxième tome, puisqu'il permet de se sortir de soi-même pour aller vers l'autre. Il y a aussi la confiance, le respect de l'autre et l'honnêteté, y compris envers soi-même. Je pense qu'on peut aussi parler de pardon et de la difficulté de l'accorder quand le mal a tout ravagé. Pour autant, le pardon qu'Axel et Sonia peuvent s'accorder dans les temps difficiles montre qu'avec de l'amour, c'est possible.

En conclusion, puisque cette chronique est quand même assez longue, j'ai beaucoup apprécié ce tome 2, même si je m'attendais presque à un coup de coeur. Je pense que les scènes trop intimes du bouquin ont rendu le tout moins étincelant, il n'en reste pas moins puissant et assez bouleversant ! Sonia et Axel forment un couple qui fait rêver et qui nous dévaste aussi, parce qu'ils ont des blessures à panser et que ça n'a rien d'évident. Les thématiques abordées sont difficiles, néanmoins très bien traitées et il sera difficile de rester indifférent aux révélations ! On retrouve de belles valeurs, une très jolie plume… c'est une excellente suite, mine de rien, que j'ai dévorée et sincèrement appréciée !
Ce sera donc un 18/20 pour moi et je vous la recommande !
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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Dans «Hors de contrôle», on reprend l'histoire exactement là où on s'était arrêté à la fin de «Hors de question» de Georgia Caldera. Il s'agit en fait d'une seule histoire, coupé en deux opus.

Et oui ! On retrouve nos deux chouchous, Alex et Sonia, toujours attirés irrémédiablement l'un vers l'autre. Ils cherchent à s'apprivoiser, se comprendre, et à s'entraider aussi à sortir de cette mélasse dans laquelle chacun est enlisé depuis trop longtemps et qui les empêche de vivre...

Bon... Si j'ai beaucoup apprécié le premier tome, je dois avouer que je fus un peu moins enthousiaste sur le second. Non pas qu'il fut de moins bonne qualité, je ne le pense pas, sincèrement, mais je crois que je me suis simplement lassée, surdosage de guimauve peut-être, mais surtout sentiment de longueurs... J'aurais préféré que l'histoire soit condensée en un seul roman, comme ce fut le cas pour «Hors de Portée» du même auteur.

Ceci étant dit, ce sentiment m'est tout à fait personnel, et je ne doute pas que de nombreux lecteurs y trouveront énormément de plaisir, comme l'atteste d'autres critiques.
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Je remercie infiniment les éditions Pygmalion pour cette lecture. Ce livre, je l'ai attendu avec une impatience grandissante. Dans le tome 1, je faisais la connaissance de personnages bouleversants, avec une romance terriblement accrocheuse et une fin insupportable. Mais quand je dis insupportable, c'est vraiment la fin qui donne envie de se taper la tête contre les murs. de fait, Hors de question était la sortie que je guettais avec le plus d'impatience en cette fin d'année. Lorsque mon exemplaire est arrivé dans ma boite aux lettres, je l'ai regardé comme s'il s'agissait du Saint Graal. Plus épais que le tome 1, il promettait des nuits blanches et des crises cardiaques à répétition. Alors a-t-il été à la hauteur de mes espérances ? Je vais vous dire ça tout de suite…

Je vous déconseille de poursuivre si vous n'avez pas lu le tome précédent, car je risque de spoiler. Nous avions laissé notre couple dans une situation déchirante. Sonia a appris une vérité sur Axel de la pire manière possible, se retrouvant ainsi entre lui et sa famille. Les choses ont totalement dégénéré, et il se pourrait qu'il ne subsiste plus grand-chose de leur histoire. Ces deux-là ont beaucoup évolué, mais le pire est à venir. Les démons ressurgissent, les blessures se déchirent à nouveau, béantes, et leur combat continue. Arriveront-ils à s'ouvrir l'un à l'autre, à passer au-dessus de leurs handicaps émotionnels pour vivre l'histoire d'amour qu'ils méritent ?

Georgia Caldera a eu le bon goût de nous remettre dans l'ambiance du dernier chapitre de Hors de question dès le début. Revivre cette scène, d'un point de vue radicalement différent de celui d'Axel, c'était de la torture, sans rire. Lorsque j'ai vu à quel point les choses se goupillaient mal, j'ai eu envie de pleurer. Mais j'étais loin d'imaginer que l'auteur nous réservait encore bon nombre de surprises de son cru.

Une bonne partie du livre repose sur la frustration. Et quelle frustration ! J'étais une boule de nerfs dès la 20ème page, c'est vous dire. le récit nous offre de l'espoir et nous le retire l'instant suivant, donnant lieu à des émotions très diverses qui prennent littéralement aux tripes et nous forcent à tourner frénétiquement les pages. Les personnages se censurent, ils se renferment, ils explosent… c'est un raz-de-marée de sentiments, un tsunami d'émotions à l'état brut.

Dans le tome 2, on constate très vite que le duo a encore beaucoup de problèmes à régler. Chacun a ses secrets, ses traumatismes qu'il garde enfoui en lui, et cette souffrance m'a fait me sentir en communion avec eux. J'étais tellement dans l'empathie que j'en oubliais qu'ils n'étaient que fictifs, j'avais envie de prendre leurs souffrances pour les écrabouiller moi-même.

Ce qui m'a le plus entraînée, c'est de voir à quel point ce couple est atypique. Au premier coup d'oeil, ils sont complètement dépareillés : Sonia, la jeune fille séduisante au langage châtiée, tirée à quatre épingles et en apparence très sûre d'elle ; et Axel, grossier et un peu voyou sur les bords, qui passe à l'attaque dès qu'il se sent menacé. On pourrait croire qu'ils n'ont rien à faire ensemble, que tout les oppose, à commencer par leur parcours respectif, leur mentalité et leur éducation… Alors qu'en réalité, ils sont très semblables. Leur histoire d'amour dépasse l'entendement, elle bouscule les préjugés, casse les clichés et se révèle finalement sincère, puissante et très, très sensuelle.

La sensualité… c'est quelque chose qui était abordé avec beaucoup de pudeur, dans le premier opus. Ici, vous vous doutez bien qu'on passe un cran au-dessus. Il y a énormément d'attirance et de tension sexuelle qui se dégage de leur relation. Une relation fragile qui peut basculer à tout moment d'un côté ou de l'autre. Et c'est ça qui est fascinant dans Hors de contrôle, les revirements arrivent quand on les attend le moins. Alors le lecteur, pauvre victime ballotée par les humeurs de l'auteur, subit chaque déconfiture et respire à nouveau dès que l'accalmie s'installe. On vibre avec Sonia et Axel, ni plus ni moins.

En résumé, à ce jour je n'ai qu'une envie : reprendre la romance depuis le début et la relire pour retrouver ces personnages authentiques, vivants, presque palpables. Je me suis sentie complètement en phase avec Sonia et Axel. Leurs réactions, je les comprenais, je les vivais avec eux. Je suis bien contente d'avoir patiemment attendu la suite, car elle valait largement le coup. Grâce à des émotions brutales, primitives, instables, mais terriblement réalistes, Georgia Caldera nous dépeint une histoire sans le faste ni les mensonges. Je pense que cette histoire d'amour restera longtemps gravée en moi. Très, très longtemps !

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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Cette fois, je n'ai pas attendu des jours ou des mois pour lire la suite, parce que je l'ai enchaînée. Et je ne regrette pas, parce qu'ainsi, j'étais encore dans l'ambiance du second tome, ce qui n'est pas plus mal. Ce que je peux dire de ce troisième opus, c'est qu'il est encore plus puissant que son prédécesseur. Les sentiments sont plus prégnants, et on a du mal à poser le livre. Encore une très belle lecture, qui retourne beaucoup de choses.


Nous quittions Sonia et Axel dans une position assez compliquée. le caractère fort d'Axel a encore fait des siennes, mais là, pour lui, c'est une évidence : il a perdu celle qu'il aime, ce n'est pas possible autrement. Ce qu'il a fait est impardonnable, bien qu'on puisse comprendre son geste. Néanmoins, il est à dix mille lieux de savoir ce à quoi pense vraiment Sonia. Elle veut le retrouver, avoir une vraie explication, et cette fois avoir toutes indications en main pour pouvoir avancer.


Comme je le disais plus haut, si déjà dans le second tome les sentiments étaient à leur apogée, dans ce dernier opus, je les ai ressentis encore plus forts, plus prégnants, plus brutes, plus durs. Si on savait le lourd secret de Sonia dès le second tome, nous n'en savions pas plus sur celui d'Axel (même si quelques indices nous menaient vers quelques pistes). de ce fait, le suspense que nous avions découvert précédemment était toujours autant présent et bien plus prenant. Surtout dans le sens où Axel sait cacher ce qu'il ne veut pas avouer. Il a cette particularité de se faire passer pour quelqu'un d'autre dès qu'il sent qu'il est en danger où que quelqu'un s'approche trop de sa vie ou de son passé.


Il est vrai que dans cet opus, les scènes de sexe sont plus présentes, mais elles sont loin d'être dérangeantes, au contraire. Je les ai trouvées vraiment magnifiques, sensuelles, poétiques et belles, tout simplement. Car en fait, ces scènes sont clairement utiles, dans le sens où Sonia doit réapprendre à s'aimer, à aimer quelqu'un d'autre, mais surtout à découvrir ce qu'est l'amour et ce qu'on peut ressentir une fois l'acte fait. Et Axel prend tout son temps, il est patient, à l'écoute et tellement adorable. J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteure prenne l'initiative de casser le stéréotype du mec qui ne pense qu'à coucher, qui n'a aucun état d'âme et quoi s'en fout de ce que peut ressentir la personne en face de lui. Car Axel, c'est tout le contraire, et on vient à espérer que des hommes comme lui existent encore.


Quant à Sonia, on la redécouvre. Elle est plus assurée, prend confiance en elle, et commence à oser dire ce qu'elle pense et ressent. Face à son passé, on la sent plus forte, mais surtout déterminée à dire « stop » et « merde ». J'ai apprécié cette évolution, mais il est clair que sans Axel, je pense qu'elle aurait eu beaucoup plus de mal à s'en remettre et à avancer dans la vie. À eux deux, ils sont un baume l'un pour l'autre : Sonia montre à Axel qu'il peut se confier à elle, qu'elle ne le jugera pas ; Axel montre à Sonia qu'elle peut s'aimer, qu'elle peut aimer, et surtout, qu'il faut qu'elle arrête de se dévaloriser et qu'elle ne pense pas au regard des autres.


Outre cette relation entre eux, j'ai particulièrement aimé être encore plus « intrusive » dans la vie personnelle d'Axel. La rencontre avec ses soeurs apportait cette fraîcheur qui pouvait leur manquer à tous les deux pour qu'ils remontent la pente. Grâce à elles, ils arrivaient à voir au-delà des apparences. Il faut dire aussi qu'elles ont un caractère assez particulier et elles ont beaucoup d'humour. En fait, elles sont l'opposé d'Axel.​

Photo
​En résumé, ce tome 3 clôt parfaitement cette trilogie que j'ai adoré suivre. Bien que le tome 1 soit le seul à ne pas suivre les mêmes personnages, il n'en est pas moins que j'ai apprécié le voyage. Sonia et Axel sont deux personnes touchantes, touchées par leur passé qui leur a enlevé bien plus qu'ils ne le pensent. Mais une fois que leur chemin se croise, on sait d'avance qu'ils vont réussir à se guérir. Parfois, une seule présence permet de poser la pommade qui guérit les blessures et apaise les douleurs. Ils grandissent ensemble, mais aussi chacun de leur côté, pour n'en ressortir que plus forts. C'est un magnifique message que nous fait passer l'auteure, et je vous conseille vivement de vous penchez sur cette romance particulière, qui vous fera vivre un sacré manège à sensations !
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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Désolée, je vais me répéter par rapport au premier opus Hors de Portée. C'était sympa mais ce n'est pas mon roman préféré de Georgia Caldera. Une grosse impression de tourner en rond, de faire du sur place.
J'adore les personnages torturés de l'auteure. Surtout qu'ici Sonia m'a vraiment touché. J'ai connu un pseudo Geoffrey et aujourd'hui j'ai mon Axel. Une chose que je peux dire, c'est que l'auteure réussit avec brio le portrait de Sonia. Toute sa psychologie est respectée jusqu'à la dernière ligne. Ce besoin de paraitre superficielle, croqueuse d'hommes mais quand une personne gratte un peu, on découvre une réalité tout autre. Mais il y a un mais dans cette romance. J'ai trouvé le tandem Axel/Sonia, too much. Il manquait cette subtilité, j'ai eu l'impression de ne jamais avancer que ce soit dans les deux parties.
J'y crois au coup de foudre, à la difficulté de faire confiance à autrui, à la peur de l'inconnu, la peur de se jeter dans le vide et savoir se pardonner à soi-même. Dans cette duologie, tout est centré autour du tandem mais j'attendais aussi des nouvelles importantes sur Scarlet et Aiden. Je n'ai pas réussi à rentrer entièrement dans cette romance. Une impression de rester sur ma faim. Il me manquait un petit plus pour l'apprécier à sa juste valeur. C'est dommage car il avait un potentiel coup de coeur….
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
— Ouais, ça va, je n’en ai plus vraiment besoin, mais je vais les prendre, ces putains de médocs, grinça-t-il de mauvaise grâce. S’il n’y a que ça pour te faire plaisir.
Il avait en horreur ces saletés de comprimés qui le plongeaient dans cet état lamentable et le clouaient au lit des heures durant, lui qui avait pourtant l’habitude de peu dormir.
— Tu as intérêt, le menaça Sonia, l’air soudain grave.
— Ah oui, et sinon quoi ? se renseigna-t-il en croisant les bras à son tour. Tu vas faire quoi au juste ?
Il ignorait pourquoi, mais il avait envie de la taquiner. De la provoquer un peu également.
Sonia pinça les lèvres, essayant de conserver son sérieux.
— Eh bien, je ne sais pas, on vient de rétablir les baisers, mais est-ce raisonnable ? Après tout, tu es malade. On devrait peut-être attendre que tu sois pleinement rétabli avant de…
Elle se tut lorsqu’elle vit qu’Axel faisait demi-tour, ne l’écoutant plus.
Il alla jusqu’à sa chambre, ramassa la boîte jaune posée sur la table de nuit, en retira deux cachets, prit le verre rempli d’eau et revint dans le séjour, où Sonia se tenait toujours, perplexe.
Il lui montra sa paume, dans le creux de laquelle gisaient ces deux fichus comprimés blancs, puis les jeta dans sa bouche devant elle. Après quoi, il vida d’un trait son verre, le tout sans la quitter une seconde du regard.
— Satisfaite ? lui demanda-t-il, accompagnant sa question d’un coup de menton insolent dans sa direction, juste pour la forme, avant de se plaindre, pointant un index accusateur vers elle : N’empêche, c’est un sacré coup bas, Princesse. C’est indéniable maintenant, il est clair que j’ai une mauvaise influence sur toi. C’est super vache de te servir de ce genre de truc contre moi, tu sais.
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Il ignorait ce qu’il avait promis exactement. Être coopératif signifiait-il la laisser l’obséder à ce point, prendre possession de la moindre parcelle de ses pensées, la laisser le rendre complètement fou, jusqu’à voir une marque d’affection dans un stupide mot, lâché imprudemment, sans doute sans aucune arrière-pensée?
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"C'était dément, ce pouvoir qu'elle avait sur lui. Celui de, soudain, grâce à quelques mots, un petit geste de rien, rendre toutes ses couleurs au décor. Lui en donner de nouvelles, plus éclatantes."
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Etait-il vraiment possible qu'une personne ressente votre peine, passée ou présente, dans toute son intensité et sa pesanteur ? Etait-il vraiment possible que cette personne puisse ainsi vous en soulager d'une partie, alléger la douleur et panser vos blessures les plus profondes ?
Parce qu'aussi fou et insensé que cela paraisse, c'était précisément l'impression que ça lui donnait.
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Était-il vraiment possible qu'une personne ressente votre peine, passée ou présente, dans toute son intensité et sa pesanteur ? Était-il vraiment possible que cette personne puisse ainsi vous en soulager d'une partie, alléger la douleur et panser vos blessures les plus profondes ?
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Vidéo de Georgia Caldera
À l'occasion de la sortie de son nouveau roman "Hors de question" aux éditions Pygmalion, Georgia Caldera vous fait quelques confidences sur la genèse de son livre.
"Hors de question" de Georgia Caldera, le 11 mai 2016 aux éditions Pygmalion
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