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Citations de Gérard Bonnet (9)


Gérard Bonnet
Qu’est-ce qui fait tenir le lien dans un couple ?
c’est l’amour qui assure la solidité de la relation conjugale et, tant qu’il est présent chez les deux partenaires, elle est assurée.
….
. Ce n’est pas l’amour qui est aveugle, c’est l’idéalisation qui pousse à projeter en l’autre les idéaux auxquels on est le plus attaché. C’est la raison pour laquelle une réflexion sur l’idéal s’impose, de façon à le repérer, à en évaluer toutes les exigences et à voir comment l’investir sans qu’il devienne une source d’esclavage ou d’aliénation.
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"L'ouvrage démontre enfin que l'essentiel du transfert n'est pas comme on le dit souvent dans la relation même, et qu'il faut plutôt le chercher dans les objets du transfert qui circulent entre l'un et l'autre, permettant remaniements et modifications. Chez l'un et l'autre biensûr."
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Les conditions à remplir...
La première de toute est la plus essentielle. On ne fait pas d'autoanalyse en s'isolant, dans une espèce de thébaïde coupée de tout. (…) Si on croit pouvoir s'autoanalyser comme un agoraphobe en faisant le vide autour de soi, on va directement à l'impasse. Ce n'est pas de l'introspection. Qu'on se ménage des moments de retraits, c'est une chose, mais en restant toujours en esprit avec le monde qui nous entoure, car c'est par rapport au monde qui nous entoure, car c'est par rapport à lui que l'inconscient réagit. (…) la plupart des productions de l'inconscient prennent leur source dans des moments relationnels du passé et qu'elles trouvent sens dans les relatons actuelles. (…) L'autoanalyse suppose d'ailleurs plus largement que l'on se mette en relation avec le monde analytique dans l'une ou l'autre de ses composantes: les uns y parviennent en lisant les écrits fondateurs, les publications actuelles, en s'informant sur la vie de la psychanalyse; d'autres, en suivant des conférences, des séminaires ou des groupes de travail.
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On ne peut mieux dire que l'angoisse est féconde et porteuse de vie dès lors que l'on se parle. C'est la seule façon de faire front au retour de l'Autre et de l'objet qui finiront un jour par avoir le dernier mot.
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Cela m'a confirmé une fois de plus que l'analyse ne vise pas tant à découvrir des choses insolites ou extraordinaires : elle contribue surtout à démonter patiemment tous les fantasmes, toutes les idées, toutes les hypothèses que notre psyché a construites au fur et à mesure de l'existence pour faire face aux problèmes qui s'y posent, puis à désinvestir celles qui aboutissent à fausser complètement notre vision des choses et nous conduisent à des actes insensés.
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D'où l'intéret du lapsus [...] C'est un défouloir sans pareil qui irrigue l'échange le plus quotidien de la dynamique inconscient correspondante sans agresser réellement les personnes. C'est un révélateur aussi des courants sexuels à l'oeuvre dans la relation et une façon de les vivre de façon symbolique.
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Freud utilise le terme remords à diverses reprises sans vraiment le distinguer de la culpabilité, à propos de la névroses obsessionnelle et à la fin de Malaise dans la civilisation où il fait un sérieux effort pour lui donner un contenu spécifique, sans que le résultat soit vraiment concluant, même à ses propres yeux. Selon lui, le terme remords serait mieux approprié lorsqu'il y a eu meurtre réel : l'idée est émise plusieurs fois, en lien par exemple au meurtre primitif commenté dans Totem et Tabou, tout en reconnaissant que cet indice de réalité n'est pas totalement absent de certaines formes de culpabilité. Il convient surtout pour désigner l'ambivalence des fils à l'égard du père qu'ils ont mis à mort. Il y voit un aspect du retour de l'amour jusque-là étouffé par la haine. Enfin, Freud estime que le terme remords désigne un sentiment conscient, une impression réellement vécue et non refoulée, on pourrait presque dire non refoulable, alors qu'en ce qui concerne la culpabilité, la question du refoulement reste ouverte. En terminant sur ce chapitre, Freud précise que le sentiment de culpabilité a deux sources : l'une, très ancienne, liée aux premiers rapports avec les parents, où le remords aurait aussi sa place ; l'autre, plus récente, liée à la conscience morale. Et il ajoute que la culpabilité en tant que telle est toujours liée à l'agressivité.
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Les poètes ont raison : c'est en donnant à l’œil une place centrale dans la mythologie du remords qu'on est à même de le situer et d'en comprendre la signification dans l'ensemble de l'économie psychique, mais cette unification n'aboutit à des résultats probants dans la structuration psychique que s'il se tourne aussi vers le sexe proprement dit. Il n'en reste pas moins, et ils l'ont bien montré, que le remords a partie liée avec la mort, comme son nom l'indique, et celui qui l'éprouve se situe très exactement entre la mort donnée et la mort reçue, avec la ferme conviction que rien ne lui permettra de s'y soustraire, l’œil étant à la fois source de la menace, le pivot de tous les renversements, et l'ouverture vers l'ailleurs.
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