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Critiques de Gérard Dôle (7)
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Le Mystère Van Helsing : Histoires de vampires

C'est grâce à l'avis d'Alberthenri que je me suis jetée sur ce roman. Et j'ai franchement bien fait.



J'ai dévoré ces 3 nouvelles, toutes en les savourant.



Si on retrouve les vampires et Van Helsing dans les trois nouvelles. On croise malgré tout des gens ayant réellement existés comme Bram Stocker, Freud ou encore Oscar Wilde.



L'écriture de l'auteur est agréable et en complète adéquation avec le sujet et l'époque.



Mais j'avoue avoir eu un véritable coup de cœur pour la première nouvelle, qui est aussi la plus longue.

Il y rend un vibrant hommage à Bram Stocker déjà en la traitant comme un journal. Mais surtout grâce à une écriture extrêmement descriptive tout en étant très poétique.



Pour avoir déjà lu certains romans reprenant les grands "héros" que sont Dracula et Van Helsing je peux dire sans me tromper que ce roman est d'une très grande qualité aussi bien sur le fond que sur la forme.

Je conseille vivement à tous les mordus de vampires.
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Le Mystère Van Helsing : Histoires de vampires

En trois nouvelles, Gérard Dôle, nous propose sa relecture du mythe vampirique au travers des deux plus célèbres adversaires du genre : Dracula, et Abraham van Helsing.



La première, et plus longue des trois nouvelles "Le suaire de bronze", se déroule en Europe centrale en 1602, le terrible Vlad Tzepech, nous est présenté dans son environnement d'origine, et dans ses terribles oeuvres.



La seconde " L'ombre de Carmilla" se situe en Allemagne en 1876. Nous retrouvons des personnages réels, Oscar Wilde, Bram Stocker aux prises avec une comtesse Carmilla Dollingen von Gratz, qui ne semble pas décidée à rester morte, et qui partage son mausolée avec un monstrueux vert blanc.



Dans la dernière nouvelle"La griffe de Maldoror" (Paris 1885) van Helsing, rencontre Mr Lecoq, policier retraité, dont la fille internée, parait être sous une funeste emprise.



Ces trois nouvelles, ont en commun, de mêler les références aux oeuvres de Stocker (Dracula, le repaire du ver blanc) de le Fanu (Carmilla) et d'y faire jouer un rôle à des personnages fictionnels ; van Helsing, Mr Lecoq, et des personnes ayant existés ; Stocker, Wilde, Freud...



L'écriture de Dôle, est soignée, volontairement un peu datée dans la forme, elle convient parfaitement aux récits qu'elle rend passionnants à suivre.



En résumé, un ouvrage de qualité, à recommander aux amateurs de littérature vampirique de qualité.



Ps : Ce recueil est édité chez "Terre de brume", qui propose, entre autres, quelques très bons livres fantastiques, dont quelques classiques méconnus ou oubliés du genre.
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Contes crépusculaires

Laissez moi vous allécher (peut-être) avec ce livre paru en 1984 chez le "petit" éditeur Corps 9.



Gérard Dôle nous propose ici une série de récits, souvent très courts, dans une veine rétro, qui annonce, me semble t'il l'engouement actuel pour les dérivés du genre tels que le steampunk et autres uchronies.



Dôle est un connaisseur des classiques du genre, les feuilletonistes début du vingtième siècle, les Leroux, Allain, Lerouge, ou autres tels que Jean Ray, ne semblent pas avoir de secrets pour lui.



Son écriture est soignée, volontairement un peu vieillotte, et au final très plaisante.



Le bonus de cette publication réside dans la couverture (quatrième plat et dos inclus) que l'on doit au grand Jacques Tardi, tout à fait indiqué pour illustrer l'oeuvre, lui qui a aussi oeuvré dans ce genre avec sa bd "Adèle Blanc sec" qui est dans le même esprit que ce recueil..
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Les Triomphes de Sherlock Holmes : Souvenir..

Encore un apocryphe holmésien qui trainait depuis longtemps dans mes étagères et qui me déçoit grandement !



Pourtant, le 4ème de couverture n’était pas trompeur et j’aurais dû me méfier du fait qu’on me disait que l’image donnée de Holmes était très personnelle et inspirée des Welt-Detektiv, ces petits pulps mettant en scène un Holmes loin du canon holmésien.



Je possède d’ailleurs 6 petits apocryphes dans cette veine là, mais en français (les Sherlock’s story) et j’en avais dit tout le bien que je pensais ici, là, là, là, encore ici et là-bas. Je suis ironique, en effet.



L’interprétation de Sherlock Holmes est bien personnelle à l’auteur, ce qui est son droit le plus strict, chacun le voyant comme il souhaite le voir et le plaçant dans l’époque qu’il le désire, à savoir, ici, après 1900 puisque voitures il y a déjà mais avant 1901 puisque Holmes rencontre la reine Victoria.



Mais entre nous et juste entre nous (personne ne lit), le Roi des Détectives, comme Gérard Dôle le nomme ne mérite pas son titre !



Le Roi des Mauvais Détective serait plus approprié vu les trois enquêtes que je viens de lire. Cet Holmes là ressemble plus à un ersatz du vrai qu’à autre chose.



Premièrement, il ne remarque jamais que son nouvel élève (qui est Musidora) qu’il vient de rebaptiser en Harry Taxon (en lieu et place de Sid Morau) est une femme ! Bordel de dieu, elle le trompe alors qu’il est difficile de tromper le véritable détective de Baker Street.



Musidora étant joueuse, sous son déguisement de Sid Morau, lui baratine une histoire fausse dans laquelle elle s’invente une fausse sœur jumelle et conseille à Holmes de la faire dactylographier ses aventures un jour semaine, jour où sous les traits de Sid Morau, elle est en congé.



Holmes ne remarque même pas que son élève et sa dactylo sont les mêmes personnes et il pense que la dactylo est bien la fausse jumelle de son apprenti ! Comme disait si bien Ludovic Cruchot, le célèbre maréchal des logis-chef : "Elle est forte celle-là !".



Vous voulez des déductions du Grand Homme ? Vous n’en aurez point ! Quand je vous disais qu’il n’était qu’un ersatz, je ne vous baratinais pas.



Pire, le fameux roi des détectives ne résout aucune des trois enquêtes ! Pour la première, il reçoit les confessions du coupable enregistrées sur des rouleaux de cire (le phonographe était livré avec pour écouter les enregistrements).



Petite parenthèse : lorsque monsieur Gustave Müller est poursuivit par sa paire de valets vindicatifs à son égard, la course-poursuite a tout d’une tirée de la série Benny Hill tant elle est grotesque et capillotractée.



Dans la deuxième histoire avec le fantôme dans la Chambre Verte, Holmes fuit lâchement le château hanté et c’est un ancien camarade de classe qui va résoudre le mystère ! Bravo ! Je veux bien qu’il était jeune, mais tout de même…



Pire pour la troisième, on se retrouve avec l’ombre de Jack The Ripper ayant 12 victimes à son actif (Holmes compte large), un rejeton dégénéré d’un membre de la famille royale et une enquête où il envoie son apprenti déguisé en prostituée et Holmes ne résout rien de cette affaire.



Holmes le Roi des Détectives ? Le Roi de l’usurpation de titre, oui ! L’auteur aurait pu faire un effort pour que le titre qu’il donne à son interprétation de Holmes corresponde de facto à son personnage.



Oui, vu ce que je viens de lire, ça ressemble plus à ce que j’ai lu dans mes 6 petits pulps qui copiaient les aventures de Holmes, aidé de Harry Taxon (qui n’était pas Musidora) et qui lui faisaient vivre des aventures plus proches de celle de Harry Dickson que ce celle de Sherlock Holmes tant tout était loufoque, à la limite du surnaturel, avec des explications tarabiscotées qui me valaient la prise massive d’aspirines.



Précisons aussi que le roman se divise en deux parties : Londres & Paris et que je ne parle ici que de la partie sur Londres, Paris n’entrant pas dans le Mois Anglais auquel je participe. Je ne la lira pas, ces trois nouvelles m’ont vaccinées pour un bon bout de temps.



Au suivant !


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Les enquêtes réservées de Sir John fox, tome 1 : ..

— Vous aimez les détectives des Ténèbres en charge d’affaires relevant de l’étrange et du surnaturel ?

— OUIIIIII !! Du surnaturel, du surnaturel !!

— Assurément, ma p’tite dame, ce recueil de nouvelles vous séduira car il vous propose quatre enquêtes fantastiques tirées des archives secrètes de Sir John Fox, Grand Assistant Commissioner de Scotland Yard.

— On croisera la route de Sherlock Holmes et des vampires ?

— Of course ! Vous aurez tout ça puisque les éditions Terre de brume sont spécialisées dans la littérature fantastique.



Vous emballez pas, les gars et les filles, car ceci est une chronique qui ne vous fera pas débourser un euro !



Je me suis ennuyée, mais ennuyée à le lire… Vous pouvez pas imaginer. Moi qui voulait du fantastique qui m’emporte, je suis restée sagement assise dans mon canapé, des soupirs d’ennui au bords des lèvres.



Certes, Sherlock Holmes est bien présent, en effet, mais pas assez à mon goût et, une fois de plus, il est affublé de sa deerstalker et de son macfarlane et son assistant se trouve être Harry Taxon, qui le nomme "maître" et dont je n’ai jamais apprécié la présence.



Pour que vous vous couchiez moins bête au soir, sachez que le Harry Taxon sera le futur Harry Dickson créé par Jean Ray.



Les nouvelles sont lentes à démarrer, pas passionnantes pour deux sous, j’avais les yeux qui se fermaient ou l’esprit qui vagabondait ailleurs.



Même la nouvelle intitulée "L’enfant sauvage de Whitechapel" et mettant en scène Sherlock Holmes ne m’a pas passionnée, alors qu’elle avait tout pour, puisqu’elle débutait dans l’East End de mon cher Jack l’éventreur (oui, je devrais consulter)…



Elle eut beau se terminer au cœur d’un monastère fortifié dans les confins de l’Himalaya, dans le refuge de la lamaserie des morts-vivants, j’ai soupiré d’ennui et j’ai sauté des paragraphes.



Moi qui voulait passer un peu de bon temps avec ce recueil de nouvelles dédié aux amateurs de littérature gothique et peuplé de créatures démoniaques et vampiresques loin de la nouvelle mode qui veut que ces abominations soient sensuelles, sentent bon le savon et ne suce pas le sang des humains…



Sûr que les suceurs de sang présents dans ses pages étaient horribles et tenaient plus des habitants des caves sombres et humides que de ceux des belles villas… Nous étions loin de Twoilet et plus dans la véritable légende.



Et en effet, les spectres étaient bien les entités démoniaques des châteaux et manoirs austères, paumés dans les landes battues par les vents…



Mais bon sang, qu’est-ce que je me suis embêtée durant ma lecture !!



Je dois avoir une malédiction qui pèse sur mes épaules en ce mois de juin 2017 ! Pas possible autrement… Juste au moment où je me mets – enfin – à lire mes romans victoriens ou holmésiens, bardaf, que des déceptions ou des "je suis passée à côté du livre".


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Derrière Le Masque : 1927-2007

Ce magnifique album n'est pas très bavard. Il n'en a pas besoin. Un avant-propos, quelques pages pour rendre hommage, nommer les illustrateurs du "Masque et quelques commentaires de l'auteur en fin de volume qui s'effacent, rapidement, pour ne faire aucune ombre inutile aux magnifiques illustrations réunies dans le recueil.

La balade est superbe.

On y croise l'intégralité des 325 jaquettes publiées entre 1925 et 2005 dans la plus prestigieuse des collections policières, .

Certaines sont restées célèbres, d'autres moins. Toutes pourtant sont à redécouvrir avec plaisir.

Il ne suffit que de nommer, par exemple :

- "Terreur Malaise" de Paul d'Arcy, "Les quatre vipères" de Pierre Véry, "Dix petits nègres" d'Agatha Christie, "L'assassin habite au 21" de Stanislas André Steeman, "La fille de Fu-Manchu" de Sax Rohmer, "Le mystère du masque" de Maurice Renard, "Une étude en rouge" de Conan Doyle, "Le diamant du Rajah" de Stevenson, "Rouletabille chez le tsar" de Gaston Leroux et "L'ennemi chéri" de Marcel Allain.....
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Anthologie, tome 1 : Le manoir hanté de Crec'..

En voilà un joli nom pour un livre non ?

Il s'agit d'un recueil de 9 nouvelles britanniques et françaises qui mettent en scène les détectives des Ténèbres.

Il est fort probable que vous ne connaissiez pas ce thème et ce livre peut être l'occasion de remédier à cette lacune avec plaisir. Pour vous en convaincre, les détectives des Ténèbres sont le plus souvent des scientifiques qui doivent faire face, à la demande d'une victime, à des situations étranges et fantastiques. Il arrive que ces détectives, qui sont le plus souvent des médecins, soient confrontés pour la première fois à ces phénomènes obscurs, lorsqu'il s'agit pour d'autres de leur spécialité.

Toutes ces nouvelles sont de qualité d'écriture égale, et il est plaisant de pouvoir découvrir des auteurs français méconnus écrire sur ce thème.

Je n'arriverai pas à être objective sur ce livre, et ne le souhaite pas. J'ai beaucoup aimé car il me plaît de me plonger parfois dans cette douce torpeur embrumée que peuvent être les écrits fantastiques du XIXe siècle. Peut-être parce que ce ne sont qu'apparences et qu'au fil de ces nouvelles, très vite il ne s'en trouve plus pour enchaîner avec la précédente.

J'adore et n'ai aucune excuse à fournir.
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