Gilbert Delahaye

Martine cherche un cadeau pour sa maman.

Dans le jardin du boulanger, Pierrot ramasse des pommes. Il appelle Martine :
- Raconte-moi une histoire.
- Eh bien, asseyons-nous là.
Martine ouvre son livre de lecture et lit :
- Il y avait dans un jardin une fleur si petite et qui sentait si bon que tout le monde avait le cœur content. Le soleil et la rosée l'aimaient beaucoup. Ils venaient l'embrasser tous les matins.

Cet été, Martine et sa maman vont passer leurs vacances à l'étranger. Les voici à l'agence de voyages. Sur les murs, il y a des affiches touristiques avec des avions, des bateaux et de jolis paysages.
– Tu vois, dit Martine à Patapouf, ceci, c'est la Méditerranée. Voilà l'Espagne et l'Italie. Rome est là sur la carte.

Oui, le jardin de Martine est vraiment un jardin merveilleux.

Cette année, Martine est entrée à l'école de danse. Les premières leçons ne sont pas faciles du tout.

Pour obtenir de jolies couleurs, peignez vous-même des feuilles blanches à l’avance! Faites plusieurs boules de tailles différentes.

Qui a dit que Cochonnet est un vilain animal ? Qui a dit cela ? Comme il est rose, comme il est frais !
Il fait chaud, chaud. La terre sent bon sous le soleil, la paille craque, les mouches volent. C'est pourquoi Cochonnet agite ses oreilles. Elles font flic flac sur ses yeux et il a tant de plaisir qu'il grogne, qu'il grogne ! Ses jambes sont trop courtes : qu'à cela ne tienne, Cochonnet est bien content tout de même.

- Tu n'as pas peur du vertige, Patapouf ?
- le vertige. Qu'est-ce que c'est ?
- C'est comme qui dirait le mal de l'air.

Chère Martine,
voici une paire de patins.... comme ceux de ta maman !
Joyeux Noël!
Père Noël.

Décidément, Martine et sa maman ont pensé à tout pour que la réception soit réussie.
- Qui n'a pas son mirliton?

C'est un endroit merveilleux. On se croirait vraiment à la campagne.

Dès le lendemain, tout le monde veut aller à la plage. C'est là que les vacances commencent vraiment!

Il y a beaucoup de monde, le samedi, dans les grands magasins.
On va d'un rayon à l'autre. On s'arrête. On repart.

Patapouf finit par se perdre.
Les gens portent des sacs, des paniers, des cannes, des parapluies.

- Voilà un petit chien qui a eu une bonne idée. Il a mis des roulettes.

Il porte un bien joli collier. Bonjour. Tu n'as pas vu Martine par ici ?

C'est tellement drôle de sauter comme un fou dans la neige!

Jean souffle dans son harmonica et, vive la montagne, chacun se met à chanter : "les belles vacances que voilà ! les belles vacances que voilà !"

- Venez vois, les amis, j'ai découvert ce coffre dans un coin.
- Comme il est lourd ! Tu ne sais pas l'ouvrir ?
- Je n'ai pas la clef, dit Martine. Regardons par le trou de la serrure.
Que peut-il bien y avoir dans ce coffre ? Un trésor, des jouets, des livres d'images ?

Comme dit Maman, "avant de savoir danser, il faut s'entraîner à devenir souple jusqu'au bout du petit doigt".

Le matin, il faut marcher très loin pour aller ramasser des coquillages au bord de la mer.
L'après-midi, lorsque Martine et Nicole reviennent sur la plage, la mer est tout près. Martine fait un château de sable. Nicole creuse un ruisseau tout autour. Une vague arrive. Vite, on saute sur la butte et l'on se trouve sur une ile.

Martine écrit à son amie Françoise:
"je suis à l'école des Goélands. Nous apprenons à naviguer à la voile. Voici l'horaire de la journée: le matin, gymnastique, cours théorique et pratique. L'après-midi, sortie en bateau ou bien exercices. On se couche tôt car il faut se lever de bonne heure.
On ne s'ennuie jamais à l'école des Goélands !
J'ai emmené mon chien Patapouf. Au début, ils refusaient de le garder. Mais le moniteur a été gentil. Il n'a pas voulu qu'on le mette à la porte. Il a dit que c'était bon pour une fois. La nuit, Patapouf dort dans le garage. On lui a donné une couverture. Hier, vent et soleil. Une journée parfaite pour la voile. Tous les bateaux sont sortis. Il fallait voir ça !
Nous sommes nombreux à l'école de voile: des garçons et aussi beaucoup de fille. Je fais partie de l'équipe des "Marsouins". Nous habitons de petits chalets en bois. C'est merveilleux !
Je termine ma lettre. C'est l'heure d'aller au cours."

Penche-toi en avant et lance-toi sur la piste explique le moniteur.
Martine attend le signal du départ. Son coeur bat très vite. Elle est toute rouge de plaisir.
Des deux mains elle s'appuie sur ses bâtons. Elle prend son élan et retient sa respiration...
Hop ! la voilà partie.
Quelle joie de glisser sur la neige, de filer dans le vent qui siffle.
Tout paraît s'envoler : les arbres montent vers le ciel. Le village grandit, grandit...
Attention, un virage !
Et puis, aussitôt après, le chemin descend à toute vitesse entre les sapins.
Martine ralentis pour prendre le tournant.
Elle a perdu son avance.
- Vite, repartons, dit-elle en se lançant de nouveau sur la piste.