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4.09/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/03/1961
Biographie :

Gilles Bertin est un musicien, chanteur, membre fondateur du groupe punk bordelais Camera Silens entre 1981 et 1986.

Après avoir participé à un braquage en 1988, il est condamné par contumace à dix ans de prison ferme, vit dans la clandestinité au Portugal et en Espagne entre 1988 et 2016, puis revient en France pour se rendre à la justice qui le condamne à cinq ans de prison avec sursis.

En février 2019, Gilles Bertin publie aux Editions Robert Lafont une autobiographie, intitulée "Trente ans de cavale, ma vie de punk".

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Le passé tout entier nous suit à chaque instant , il frappe à la
porte du présent et le temps perdu se retrouve.
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1981 - 1988 : les années dingues.
La guerre froide laissait planer sur le monde la menace d'un conflit nucléaire.
Des bruits de bottes se faisait entendre de l'autre coté du mur.
Aux états unis, REAGAN se préparait à livrer l'ordre économique mondial à ces chiens de Wall Street.
En grande-Bretagne, Margaret s'appretait à bouffer du mineur gréviste.
Et dans notre douce France, pays des droits de l'homme, la peine capitale n'ayant pas encore fait l'objet d'un débat parlementaire, les derniers condamnés a mort de la république attendaient qu'on les raccourcissent d'une tete...
Bienvenue en 1980...Musique !
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Le printemps vient d'arriver et, avec lui, son cortège de joggers bariolés, tels des arlequins, dont l'esthétique laisse parfois à désirer. Plus d'une année déjà que nous sommes en cavale, et l'impression d'aller droit dans le mur est si nette que j'ai le sentiment d'assister à la préparation d'un suicide collectif dont je serais l'un des acteurs principaux. Impossible, dorénavant, de repousser la peur et la dépression qui se sont emparées de moi et ne vont plus jamais me quitter. (pp. 93-94)
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Du lumpenprolétariat a la bande a Baader. De l'esprit de la mouvance skinheads dans l'Angleterre de 1969 jusqu'a sa dérive fascisante des années 80. Néo-punk, rocksteady, anarchie, bière, baston et prison, pas facile d'y voir clair dans ce méli-mélo énervé. Nous mélangeons les concepts, avant de les passer a la tritureuse et d'en faire des chansons.
Ce qui caractérise Caméra Silens tiens en trois mots : COLERE - URGENCE et AUTHENTICITE.
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Nous sommes donc sur le point d'en finir. Jamais je n'avais pensé à ce moment, je n'en avais même pas rêvé. En tout cas, pas de cette manière. Il m'arrivait souvent de penser à la mort, de me la représenter. Mais se rendre, même si nous en avons souvent parlé, restait du domaine de l'abstrait. Va-t-on me prendre pour un fou? À huit petites années de la prescription, ce n'est pas à exclure. Huit petites années... Lorsque l'on a passé vingt-huit ans en cavale, cela représente une éternité et je suis fatigué. Elles sont loin mes années d'insouciance. Je préfère expliquer à mes enfants : « J'ai fait des conneries, mais je vais les payer », plutôt que de continuer à assumer un passé qui ne me ressemble plus. Je ne suis plus en colère et je n'aspire qu'à vivre en paix.
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Le lundi 15 septembre 2008, c'est avec un plaisir non feint que Cecilia, moi et une poignée de marxistes de comptoir apprenons la faillite de Lehman Brothers, quatrième banque d'investissement américaine. Le jour-même, Wall Street plonge vertigineusement, entraînant dans son sillage les places boursières mondiales. Selon un effet domino, les banques européennes, touchées de plein fouet, tombent les unes après les autres. Au comptoir, des rires hautement révolutionnaires se font entendre. Janvier 2009 : la bulle immobilière made in Spain n'en finit plus d'exploser. Un colossal feu d'artifice de millions de travailleurs pointant au chômage s'étend sur tout le pays. Des centaines de projets immobiliers restent inachevés. L'Espagne, exsangue, agonise. Au comptoir du Tio Cuco, plus personne ne semble avoir le cœur à plaisanter.
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Construit durant la période prédémocratique, afin de reloger les habitants des nombreux bidonvilles que comptait Barcelone, le Poligono Canyelles abritait une première génération d'immigrés de l'intérieur – honnêtes travailleurs issus des régions pauvres de la Péninsule constituant une main d'œuvre bon marché – et une seconde génération, sacrifiée aux affres du chômage, de l'héroïne et de la délinquance. Un classique de notre société occidentale, en somme.
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Plus qu'il ne parle, l'Espagnol aboie, grogne, vitupère, surtout s'il s'agit de football. Sur notre lieu de travail, les hurlements des clients me font penser à une chorale de mulets psychopathes sur les gradins d'un stade de foot. Une vraie calamité.
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On était assis autour d'un feu de bois de tilleul, en train de tailler une bavette avec Gastibelza l'homme à la carabine et sa mère la vieille Moghrabine d'Antequara. Cette dernière nous raconta l'histoire de l'orang outan échappé du zoo de Malaga en se reversant un verre de ce vin doux et liquoreux provenant des vignobles alentours de cette noble cité.

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