Gilles Vigneault

L'intégrale des chansons enregistrées par G. Vigneault, et, sauf erreur, s'il n'a pas écrit toutes les musiques, il est bien l'auteur de tous les textes. On y retrouve évidemment ses grands thèmes de prédilection :

- Son pays, le Québec, qu'il défend bec et ongles :

"Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver

Mon jardin, ce n'est pas un jardin, c'est la plaine"

(Mon pays)

"Il me reste un pays à te dire

il me reste un pays à nommer

Il est au tréfonds de toi"

(Il me reste un pays)

- La nature, dans laquelle il se ressource :

"J'ai planté un chêne

Au bout de mon champ"

(J'ai planté un chêne)

"La source qui fait le ruisseau

N'en demande pas son salaire

La source qui fait le ruisseau

La source ne vend pas son eau"

(La source)

- Les autres, hommes et femmes, sans qui il n'est rien :

"Me v'la chômeur de mon état

J'm'appelle Tit-Cul Lachance

Pogné, marié, trois filles, deux gars

Merci pour l'assistance"

(Tit-Cul Lachance)

"Gens du pays, c'est votre tour

De vous laisser parler d'amour"

(Gens du pays)

"Jos, mon chien, un soir d'automne

I'm'a suivi

Quand on n'a rien, on vaut c'qu'on donne

Je l'ai nourri"

(La ballade d'un sans-abri)



Tout cela est dit avec une langue fleurie, où le rythme dansant l'emporte sur la rime. Un vrai régal !
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..

"Ce grand bonhomme sautillant chante comme s'il avait perdu quelque chose d'important, que sa voix cherche à faire revenir. Et tout le monde, là autour, a perdu quelque chose, c'est certain...

Alors il chante la légende de Jack Monoloy, l'indien qui aimait une blanche...Il conte l'histoire de Gros Pierre qui attendait la belle Laurelou, sa fiancée...

Et l'émotion nait de cet homme au pied musicien dont les mots étincellent d'espoir sur fond de neige, entre le feu et l'enclume du langage "françois".

Ce livre donne à lire Gilles Vigneault, sa langue écrite demeure une vaste parlure d'images à entendre".

Des réflexions d’un grand poète québécois, des mots simples, des « perles de sagesse », comme le dit Mia Dumont qui les a pêchées dans les journaux personnels de Gilles Vigneault.



Un album qui présente une pensée ou un petit poème par page, un recueil qui peut se lire très vite, mais se réfléchir longtemps!

Une belle découverte : Les éditions la montagne secrète. C'est déjà avec les mots de Gilles Vigneault que l'aventure de cette maison d'éditions a commencé avec l'album : "un trésor dans mon jardin".

Voici la réédition d'un album devenu un classique : "un dimanche à Kyoto", paru il y a maintenant vingt ans : nouveau format, nouveau support audio.

J'avais oublié combien les phrases de Gilles Vigneault, sa poésie, étaient belles.

Combien il savait nous rendre heureux ! Quelle joie de retrouver " le grand-cerf volant", "le poème d'une enfant", " tu peux dormir la ville veille" !

Les mots font la ronde et la musique fait tourner le monde !

Nos cousins québécois ont l'art de faire swinguer la bacaisse dans l'fond de la boîte à bois !

On est aux petits oiseaux ! Venez passer un dimanche à Kyoto !

Merci à Ariane Moffatt, Pierre Lapointe, Garou, Luc de Larochellière, Martin Léon, Luce Dufault, Jessica Vigneault, les interprètes; Merci à Stéphane Jorisch pour ses illustrations. Merci à Gilles Vigneault pour ses textes et sa musique. Merci à Robert Bibeau, Gaston Rochon, Jessica Vigneault pour leur musique; Merci aux choeurs et à l'ensemble des musiciens et techniciens.

https://www.lamontagnesecrete.com/catalogue/

https://gillesvigneault.com/ecrits/



Astrid Shriqui Garain

_T’écoutais quoi, Tonton, dans ton bureau ? Tatie et moi, on a tout entendu depuis le salon. D’habitude t’es quand même plus rock dans tes choix ? Ça nous a étonné cette absence de boucan.



_ C’était « Un dimanche à Kyoto », chansons de Gilles Vigneault. J’ai eu l’envie d’autre chose … d’une friandise musicale.



_T’as bien fait. Tatie et moi, on a laissé trainer l’oreille tout du long, en cachette, histoire de comprendre ta métamorphose musicale soudaine…



_Ma métamorphose ? Allons bon ... que de grands mots ? Non, ça change tout simplement de l’habitude. Pour une fois : un peu de soleil dans l’eau froide, un moment de calme, de plénitude, de sourires et d’étonnements.



_Bref, si tu voulais que j’entende, c’est réussi … et même que ça m’a plu, vois-tu. Alors c’était quoi ?



_Un album musical. Un livre et un QR code pour avoir accès aux chansons. Des titres pour les enfants … et comme, à ton âge, tu l’es encore …



_ … un enfant ? En somme, si je décrypte bien, c’est un cadeau pour moi ?



_Tout juste. Via Babelio, Masse Critique et « La Montagne Secrète ed. ».



_Chic, Merci. Je prends …



_A une condition. Un petit mot sur l’URL du site. De tous les deux. Ecrire ce que l’on en pense, du livre et des chansons.



_OK. On y va. Commence, toi



_ C’est écrit : 17 chansons.



_ Y’a même les paroles avec, j’ai vu .. !



_ … sont marrantes, rigolotes, toujours gaies et optimistes, quelques fois inattendues et toujours poétiques.



_Tonton, je me souviens de « Dans le grand marché aux puces où l’on vend des papillons dans des bulles de savon* »



_Cà je l’ai mis en citation sur Babelio, t’as vu ? C’est quand même une belle idée onirique. Mais ce n’est pas la seule : tiens, encore une parmi tant d’autres : « J’ai cassé mon œuf de poule. Y’avait jaune, y’avait blanc. Y avait mon diner dedans ».



_Oui, oui. Les œufs de pierre, de bois, de verre.



_ … et le livre est bien foutu. Les illustrations sont magnifiques. Elles s’inspirent de la première chanson …



… Celle du Vieux Jo et de son banjo, de sa femme qui joue du koto, de ceux à la guitare, à la harpe et au bouzouki.



_Tout un orchestre qui sait y faire, de la ballade jusqu’aux rythmes emballés. Des instruments classiques : guitares acoustiques ou électriques, basse, batterie et piano ; des moins courants : violon, banjo mandoline, flute, accordéon, violoncelle ; des mystérieux : euphonium, koto ..



_Et, Tonton, tu oublies les effets sonores. Dis, c’est qui Gilles Vigneaux ?



_Un chanteur canadien que j’aime bien, avec l’accent de là-bas. Un monsieur sur la télé de mon enfance. Tout en sourires. Je me souviens de « J went to the market » dont le refrain me tourne toujours en tête depuis tout ce temps …



-« J love you vous ne m’entendez guère, j love you vous ne m’entendez pas ».



_Toi, tu es allé voir sur internet ! T’as écouté .. !



_Tontoune, quelle chanson préfère-tu ?



_La dernière, « Le poème d’un enfant ». « Mais l’enfant quand il écrit / Ne sait pas s’il est poète / Et pour un mot qui sourit / Il est le premier surpris »



_ …



_Et toi tu as été surpris. Donc tu as une âme de poète. Ce livre, c’est donc pour toi.
Lien : https://laconvergenceparalle..

Tout d'abord je remercie les éditions le vent qui vire et Babelio pour ce livre disque qui m'a été offert dans le cadre d'une opération masse critique.

Gilles Vigneault, mon chanteur québécois préféré, nous propose un conte accompagné de chansons pour nous mettre en joie. Et c'est assez réussi car la mer et les bateaux donnent effectivement envie de chanter. J'ai encore en tête le refrain de la chanson de Léo : le plus petit bateau demande un capitaine...

Et puis, on en a deux pour le prix d'un : livre et CD, conte et chansons.

On retrouve une belle bande de joyeux lurons même s'ils n'ont pas tout à fait l'âge de Léo avec, entre autres, Robert Charlebois et Diane Dufresne qui chantent dans la deuxième partie du CD, la première étant la lecture du conte "Léo et les presqu'îles" écrit par Gilles Vigneault qui sait décidément tout faire.

Si la version audio permet un accompagnement sonore surtout pour les chansons, j'ai quand même préféré la version papier pour plusieurs raisons, d'abord parce que les illustrations de Stéphane Jorisch sont assez belles et parce que, même si j'apprécie beaucoup Fred Pellerin, je trouve qu'il n'a pas la voix pour interpréter Léo dans la version audio. Il est beaucoup trop vieux, je préfère quand il chante. Et c'est un peu la même chose pour la sirène.

Pour autant, c'est une jolie histoire, celle d'un petit garçon dont le père a disparu en mer. Sa mère va le laisser suivre le chemin rêvé pour devenir pêcheur car c'est le gage de son bonheur et de sa réussite. Mais il lui faudra faire construire un bateau, des voiles, des filets et apprendre à naviguer. Pour cela il va rencontrer plusieurs personnages : le capitaine Abel, Madame Benoîte, Colin, l'oncle Déodat, la sirène... et chanter !

Ce que j'ai bien aimé c'est que cette histoire peut être contée sur les doigts de la main, vous savez comme quand on joue à « Et voilà celui qui l'a vu, voilà celui qui l'a tué, voilà celui qui l'a fait cuire, voilà celui qui l'a mangé... Et le tout petit rikiki il n'a rien eu du tout alors...il monte au grenier et attrape une souriiiiiis… ». Ce n'est pas très végan comme comptine (il faudrait changer les paroles) mais ça plaît aux enfants.

Avec Gilles Vigneault, les doigts représentent les presqu'îles, lieux ou Léo rencontre ceux qui vont l'aider à réaliser son rêve. Cela me rappelle mon enfance avec émotion car mon parrain s'appelait Gilles Vignaud et cette homonymie est flatteuse.

Magnifiques poèmes dont plusieurs ont aussi été mis en chanson par l'auteur. Ce sont des poèmes forts, évocateurs, chantant la liberté, l'identité, la beauté de la nature et des gens du "pays" de Gilles Vigneault: le Québec.

Un grand poète, une grande âme. Sa capacité d'émerveillement me touche. À lire pour qui aime la poésie.

Quelle bonne idée cette réédition, Un dimanche à Kyoto apporte beaucoup de plaisir à l'écoute mais aussi en feuilletant le livre. Les belles illustrations concernent la première chanson « Comptine en mode Zen ». Les dessins ont vraiment un style à part et permettent de se faire une idée de ce à quoi ressemble un Shamizen ou un Koto. On adore sa mélodie japonisante et les voix aux accents québécois, le mélange des deux est original et bienvenu. C'est l'histoire du vieux Jo, cajun de Louisiane et de sa compagne une Japonaise. Tous deux sont musiciens et jouent des instruments très différents le banjo pour Jo et le Koto pour elle. Ils s’apprêtent à donner un concert zen dans le monde entier. En tout ce sont 17 chansons et comptines, composées et écrites par Gilles Vigneault. Il se dégage beaucoup de douceur, de poésie et de sonorités à découvrir. Des airs qui restent dans la tête et bercent les enfants encore longtemps après l'écoute. A la fin du livre on retrouve toutes les paroles des chansons ainsi qu'un code QR inclus pour les écouter en ligne. Un petit bijou indémodable pour toute la famille qui apporte joie et sérénité dans la maison. Belle écoute et bonne lecture.
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Contrairement à ce que dit Serge Gainsbourg qui, malgré son talent (ou son génie) n'en était pas à une ânerie près (ou provocation, va savoir), la chanson n'est pas un "art mineur".

Il est vrai que, pendant une très longue période, la chanson dite de variété était surtout un fond sonore qui permettait sans doute de sortir de la grisaille quotidienne, de rêver un peu, mais au fond, un peu futile. Utile, oui, mais futile. En tous cas pas de quoi intéresser les spécialistes de littérature ou de musique. Mais sont venus des ACI (auteurs-compositeurs-interprètes) qui ont tiré vers le haut cet art nouveau : la chanson, aujourd'hui, peut être témoignage de la société et du monde qui nous entoure, la chanson peut être chant de révolte ou d'amour, la chanson peut être poésie.

Car, c’est maintenant une chose avérée : la chanson est à présent l’un des supports majeurs de la poésie, et ce à plusieurs titres. Tout d’abord, certains auteurs de chansons sont de véritables poètes : Trenet, Brassens, Ferré, Brel, Béart, Barbara, Ferrat, et bien d’autres sont reconnus aujourd’hui comme des écrivains à part entière et des poètes indiscutables. Il y a ensuite des auteurs de chansons qui, sans avoir un talent poétique évident, atteignent parfois, souvent pour certains, un certain niveau de poésie. C’est le cas d’artistes comme Aznavour, Adamo, Lemarque, d’autres encore. Certains paroliers de grand talent, spécialisés dans ce domaine, ne laissent pas indifférents : Delanoé, Dabadie, Roda-Gil, entre autres, peuvent par moments nous toucher et nous émouvoir. Rappelons également que la poésie a souvent été mise en valeur par une adaptation musicale souvent réussie. Qu’on se souvienne d’Aragon mis en musique par Ferré ou Ferrat, de Prévert par Kosma, de Paul Fort et Hugo par Brassens, etc. Enfin n’oublions pas les générations plus récentes, les Souchon, les Cabrel, les Duteil, les Lavilliers et bien d'autres, brassent les mêmes thèmes avec une illustration plus moderne, mais procurent chez nous une égale émotion. Aujourd’hui ces formes nouvelles que sont le rap et le slam cachent des trésors poétiques qui seront les classiques de demain. "Une chanson, c’est peu de chose, mais quand ça se pose au creux d’une oreille, ça reste là, allez savoir pourquoi" chantaient les Compagnons de la Chanson. Une chanson, bien sûr, sert de jalon, de repère historique à tous les moments de notre vie, en quelque sorte elle pérennise un instant donné, mais elle éveille aussi en nous souvenirs et émotions, nous fait rire et pleurer, et réfléchir, et rêver. N’est-ce pas là aussi une des caractéristiques de la poésie ?

Parmi ces ACI qui sont aussi des poètes à part entière, Gilles Vigneault tient une place de choix. Avec ses amis Félix Leclerc, Robert Charlebois, Claude Léveillée et quelques autres, il représente l'âme d'une chanson québécoise d'une très grande qualité, ambassadrice d'un pays, d'une richesse extraordinaire, et qui plus est d'une portée humaine considérable.

Gilles Vigneault est né en 1928 à Natashquan (Québec). Il est l'auteur d'une œuvre immense (poèmes, contes et chansons) dont l'essentiel est rassemblé dans cette anthologie. On y retrouve les chansons les plus symboliques de l'auteur, ses poèmes les plus beaux (souvent ce sont les mêmes) et quelques-uns de ces contes où la poésie se même de fantaisie et s'ouvre parfois sur une méditation plus intérieure.

Tout Vigneault est là : son amour de la terre natale éclate à chaque poème, à chaque chanson; et en même temps ce cri d'amour devient universel. L'humanisme québécois a un nom : Gilles Vigneault.

Si vous ne connaissez pas - ou peu - cet immense poète, auteur et chanteur, courez écouter ses disques et lire ses œuvres. Gilles Vigneault fait partie de ces rencontres qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie, mais qui laissent un souvenir indélébile.

Gilles Vigneault est un poète que j'adore. Il écrit des poèmes à la fois accessibles à tous et d'une beauté saisissante. Les mots sont toujours très évocateurs, les thèmes puissants et la sonorité musicale.

Petit plaisir singulier que de tomber sur un livre aux pages liées, à l’ancienne, que les précédents lecteurs n’avaient pas toutes coupées. C’est donc le cutter en main que j’ai parcouru ce recueil de poésies, retrouvailles tranchantes avec un genre littéraire depuis longtemps évanescent dans mon paysage livresque. J’étais pourtant très poète, avant que ne sonne ma dixième année. Lecture, écriture, la rime m’était naturelle et familière. Et puis la vie...



Gilles Vigneault écrit une poésie simple et accessible, idéale pour ceux qui en ont oublié le langage et souhaitent renouer avec lui. La forme est classique, le vocabulaire coule, la ponctuation est discrète. Le recueil passe insensiblement d’une première partie toute imprégnée de mélancolie amoureuse à une seconde partie qui m’a beaucoup plus parlé. Observation de la nature, tentatives d’être, d’écarter les brouillards du paraître. L’approche du silence par l’observation des feuilles de bouleau. Les métamorphoses de l’être qui suivent le rythme du changement de forme des nuages. Douceur.
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Bon, je l'avoue, je ne suis pas une experte en poésie... cela étant dit, ça ne m'avait jamais empêché d'apprécier la magie de quelques vers bien ficelés et d'en saisir la beauté. C'est avec beaucoup d'entêtement et de détermination que j'ai lu la majorité des poèmes de ce recueil 2 fois, 3 fois, à reculons, en diagonale, à voix haute, en silence les yeux fermés... bref, je n'ai absolument rien compris. Je ne peux qu'en déduire que un ; mon manque de connaissance en la matière m'a finalement empêché de saisir les subtilités essentielles à la compréhension des textes ou deux ; le bon vieux Gilles Vigneault en fumait du bon !

Un autre beau livre d'un grand poète. Comme toujours avec ses livres, sa capacité d'émerveillement me touche. À lire pour qui aime la poésie.

Lent, léger, doux et mélancolique. La poésie de Gilles Vigneault est parole d’un monde intérieur qui se mêle au firmament. Ciel et sentiments se mêlent, nuages et émotions passent et se dissolvent. Les saisons se télescopent à l’image du temps intérieur où passé et futur ne vivent qu’au présent. La fragilité de l’existence tremblotte comme ces lumières d’hiver, pâles et lumineuses de neige. C’est parfois lourd à parcourir, tant le chagrin et le regret du passé imprègnent certaines sections. C’est souvent mystérieux et insondable, moins facile d’accès que “Balises”. On garde le plaisir d’une parole ancrée à bon port, d’un auteur qui parle “de chez lui”, quand tant d’écrivains aujourd’hui ne parlent plus que d’une virtualité sortie de l’écran de leur ordinateur.
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Un bel album regroupant une dizaine de chansons traditionnelles québécoises. C’est le moment de découvrir les nombreux auteurs et interprètes qui nous proposent ses 10 chansons avec une biographie bien sympathique en fin de livre. A la maison ils ont remporté un franc succès, c’est rythmé et joyeux et on n’a qu’une envie c’est de faire la fête et de se lever pour esquisser deux pas de danse. Et puis c’est toujours tellement agréable d’entendre nos cousins lointains avec ce bel accent qui les caractérise. Ça, c’est pour le côté audio avec le CD qui va bien mais il y a aussi toute la partie livre et ses belles illustrations. En tant que parent j’ai apprécié le petit guide pédagogique proposé à la fin même s’il s’adresse principalement aux enseignants, c’est vraiment un bon guide qui donne un maximum d’idées pour exploiter au mieux les trésors que recèlent ces chansons.

Notre chanson préférée est Autrefois j’avais une vielle poule, le côté répétitif et la mélodie enjouée ont vraiment remportés tous les suffrages.


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Gaya, une petite fille curieuse et pleine d'idées découvre un matin près de la maison de son grand-père que le puits d'eau est tombé à sec. Pour en connaître la cause, elle part interroger les habitants de la forêt, dont un vieil arbre plusieurs fois centenaire, ainsi qu'un hibou loquace, un écureuil plus rapide que l'éclair et un castor qui travaille sans cesse la nuit. Chacun pointe du doigt son voisin, créant ainsi un vrai casse-tête ! Heureusement, à travers ses nombreux périples en quête de vérité, Gaya conclut qu'il y a dans la vie la possibilité de croire à tous les recommencements.

Ce joli conte écologique montre aux enfants qu'il faut prendre soin de la Terre et la respecter. Le texte, ainsi que les illustrations, sont pleins de tendresse et de poésie. L'enfant déjà lecteur pourra suivre l'histoire au fil des pages, le livre pouvant d'ailleurs très bien se lire seul, comme un album. Mais on passerait alors à côté de la douceur et du calme de la mise en voix et des 10 chansons pleines d'esprit interprétées par des artistes québécois.

Un joli livre CD écologique à faire entendre à toutes les petites oreilles.
Lien : http://www.lapinoufamily.fr

Gilles Vigneault est vraiment un être à part!

Sa poésie ressemble toujours à une chanson qui nous berce et nous enchante. Le poète sait transmettre ses émotions et touché le lecteur. De plus, c'est joliment écrit. Les thèmes sont plutôt tristes, mais toujours porteurs d'espoir.

Dans ce recueil de quelques poésies jetés aux vents, Gilles Vigneault nous invite à la suite de son voyage d'un océan qui lui est propre, pourfendant de son étraves des mots inspirés ...

Quarante ans plus tard, "le livre aux pages liées, à l'ancienne, que les précédents lecteurs n'avaient pas toutes coupées", le lecteur en question revient sur sa jeunesse littéraire ... !