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Citations de Gilles Walkowiak (22)


Six kilomètres en quarante minutes, elle n'avait pas trop perdu, sachant que courir à Lille, à part du côté de la Citadelle, n'était vraiment pas une sinécure. Rien à voir avec le running qu'elle faisait au parc du Mont-Royal à Montréal. Sa ville lui manquait toujours quand elle se disputait avec Thomas. Pour lui elle avait tout quitté, alors quand il la fuyait, les sacrifices étaient plus difficiles à supporter.
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Encore quelques foulées et elle serait rentrée à l'appart. Elle était contente ce matin d'avoir eu le courage de faire ce jogging. Cela l'avait aidée à évacuer les tensions générées par la dispute de la vieille avec Dallaglio. Ces disputes la mettaient toujours KO parce que c'était compliqué de raisonner Thomas, de contrer la violence qui émanait de lui quand il était acculé. Et puis, elle trouvait qu'il buvait trop ces derniers temps. Pourtant, elle n'était pas la dernière pour lever le coude, mais toujours de manière festive et accompagnée. Thomas, lui, buvait seul pour supporter sa rage, à moins que ce ne fût pour l'entretenir.
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Au-delà du fait qu’elle ne connaissait paradoxalement aucune célébrité – ce qui contredisait un peu le concept de célébrité –, Sonya fut fascinée par l’inculture des invités, qui pouvaient confondre sans rougir la Grèce et l’Italie, ou Pasteur et les Curie. Le public qui applaudissait généreusement n’aurait certainement pas eu non plus son bac, et le niveau de l’animateur permettait un doute raisonnable. L’ensemble donnait une joyeuse bande de débiles qui s’autocongratulaient mutuellement à chaque bonne réponse, visiblement soulagés d’éviter le zéro pointé.
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Les moments passés avec elle avaient été très agréables, et il sentait monter en lui l’envie de la voir plus souvent que les circonstances ne l’exigeaient. Oh, il aurait pu, sans souci, répondre à Stan qu’il n’était pas amoureux. C’était vrai. Mais il se sentait attiré par cette fille. Il avait eu quelques aventures tout de même, depuis la mort de Sonya. Mais il s’agissait de plan cul, des filles qu’il n’estimait pas. Il n’estimait plus personne, de toute façon. Allyson était la première, à part sa famille proche, dont il appréciait particulièrement la conversation et la compagnie. Le fait qu’il la désirait physiquement ne gâchait bien évidemment rien à l’affaire. Mais il n’était pas prêt pour une aventure sérieuse, et il ne le serait jamais, il le savait. Il avait besoin de sa sœur, là. Il savait très bien ce qu’elle allait dire, et il avait besoin de l’entendre.
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Patrice aimait les femmes, surtout celles qui assumaient leurs formes pulpeuses et les mettaient en valeur. Sur ce point, pas de souci, Allyson Buckhart était parfaitement à son goût. Mais son pouvoir de séduction étant ce qu’il était, à savoir proche du néant, il devait se contenter de regarder. Et il était jaloux.
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Elle avait toujours aimé les belles choses un peu bling-bling, la téléréalité, les histoires de princesse. Elle était certes jolie, plutôt maligne, mais elle n’avait jamais réussi à aller au bout des choses. Elle n’avait pas fini ses études de management, elle avait galéré dans des petits jobs, elle n’avait jamais réussi à s’accomplir professionnellement. Cela n’aurait pas été dramatique si elle avait pu s’épanouir autrement. Mais elle n’avait pas de passion, pas de talent particulier. Ses aventures amoureuses avaient été une succession de moments agréables et de déceptions tièdes.
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Cette femme avait l’habitude et l’art de se mettre en valeur, même si elle n’en avait pas spécialement besoin. Ses longs cheveux bruns et lisses tombaient sur ses épaules gracieuses. Mais c’est surtout ses grands yeux verts qui captivaient l’inspecteur. Ils brillaient d’un éclat inédit, pleins de vie, d’envie. Le reste du visage était en harmonie, juste relevé d’un collier discret et d’un léger maquillage. Dallaglio ne savait pas quelle était sa fonction, mais il était persuadé qu’une telle créature ne devait pas se contenter de taper le courrier du patron, ou régler les factures.
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Elle savait qu’elle était séduisante. Plus que cela, même. Diablement sexy, comme on lui avait dit dernièrement. Les filles très sexy savent qu’elles le sont, on leur a suffisamment répété. Tout le reste n’est que fausse modestie. Et Allyson n’était pas particulièrement modeste. Elle ne faisait rien de prémédité pour allumer la gent masculine, ou pour tirer profit de ses indéniables atouts, mais elle refusait dans le même temps de ne pas s’habiller comme elle le voulait sous le prétexte qu’elle pouvait provoquer des réactions mal placées. Il faisait beau, elle arborait un tee-shirt blanc qui mettait en valeur sa poitrine généreuse, et un petit short dévoilait ses longues jambes de sportive aguerrie, mais elle était bien. Et personne ne lui gâcherait ce plaisir.
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Catherine avait beau lui avoir tapé sur le système ces dix-huit derniers mois, il était bien obligé de reconnaître qu’elle était encore aussi diablement sexy qu’au moment de leur mariage et qu’il la désirait toujours autant. C’est d’ailleurs pour cela que leur couple tenait et qu’il ne l’avait jamais trompée malgré les opportunités.
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Cela faisait maintenant deux ans que Catherine cherchait un boulot, sans vraiment chercher, en dilettante. Mais l’infructuosité de ses recherches avait grandement altéré la bonne humeur qui régnait dans leur couple. Elle n’avait pas besoin de travailler, financièrement parlant, l’activité de cardiologue de Simon leur garantissant des revenus très largement supérieurs à la moyenne nationale.
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Il voulait cette femme. Il commença donc à envisager de passer à l’acte. Il pouvait modifier un peu le rituel. Il s’arrangerait pour isoler le mari et le tuer, en espérant pouvoir ensuite maîtriser la femme pour accomplir sa tâche. Il savait qu’il ne devait pas réagir comme ça, que le fiasco s’annonçait, s’il improvisait un plan présentant autant d’aléas, d’incertitudes
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Je sais que vous pensez que c’est un branleur et que tout ce qui sort de sa bouche est une vaste fumisterie, mais on a besoin de tout et de tout le monde, y compris les gens que vous ne pouvez pas piffrer. Va falloir vous y faire.
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Elle captivait vraiment les gens. Rien ne semblait faux, chez elle. Et quand elle regardait Thomas avec son air joyeux et captivant, il ne se sentait plus unique. Il ne pouvait pas penser qu’elle ne l’aimait pas, mais, pour la première fois, il avait l’horrible sensation que cette fille comptait plus pour lui qu’il ne comptait pour elle.
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Comme tous les jeunes inspecteurs de sa génération, il fréquentait assidûment une salle de gym et pratiquait le running deux fois par semaine. Célibataire, il enchaînait les conquêtes, ce qui constituait un sujet de raillerie sans fin dans le commissariat. Il en était assez fier.
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Il avait par la suite affiné sa technique. Et surtout, il était devenu le « Chiffre ». Les six femmes suivantes avaient été honorées. Dans leur lit. Il leur avait fait l’amour. Toujours avec toutes les précautions nécessaires. Il était rasé, il portait deux préservatifs, il ne laissait pas ses empreintes. Cela ne servait pas à grand-chose, il n’était fiché nulle part. Il n’avait même pas refait ses papiers d’identité, avec les empreintes digitales. Mais il était fier de tout faire dans le bon ordre, comme il le fallait, comme il avait lu sur Internet, ou dans les polars qu’il dévorait. Et surtout, il leur avait coupé la main, et inscrit ce mystérieux chiffre sur le mur, toujours différent. Il trouvait l’idée spectaculaire. L’idée de la main lui était venue en regardant Seven, avec Brad Pitt. Cela l’avait beaucoup excité. Et il s’amusait des théories farfelues qui accompagnaient chaque nouveau meurtre, quant à la signification de ce fameux chiffre.
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Ce porc avait une maîtresse, et la voyait consciencieusement tous les soirs, alors que sa femme, si belle, l’attendait, peut-être en se morfondant.
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Il adorait pénétrer dans l’intimité de ses victimes. Il les connaissait. Quand il les baisait, il faisait l’amour avec une amie. Enfin, c’est comme ça qu’il voyait la chose. Il n’était pas un de ces jeunes sauvages, qui violaient des fillettes inconnues dans des caves. Il trouvait ça barbare, et surtout dégueulasse. Lui avait besoin du confort d’un lit, de la chaleur d’un foyer.
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Quiconque croisait Brassard pour la première fois le rangeait tout de suite dans la catégorie des grosses brutes. Quelqu’un qui le connaissait vaguement essayait de déceler derrière cette énorme carcasse un gros nounours sympa. Et ses amis et collègues savaient que c’était un connard. Enfin, un gentil connard. Un gars à qui il ne fallait chercher de crosses, un gars avec qui il n’était pas franchement aisé de sympathiser. Il n’hésitait pas à jouer de son physique pour intimider, pendant et en dehors de son travail. Il aimait laisser planer autour de lui une sensation de danger pour quiconque voulait l’approcher ou lui parler. Certaines femmes trouvaient cela absolument irrésistible. Allyson détestait quand il jouait au caïd. Mais elle savait aussi que c’était un gars droit, honnête et fiable, pour les gens qu’il appréciait.
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La rue était loin d’être son domaine. Il préférait les dossiers et les profils psychologiques. C’était un expert de l’interrogatoire, et un très fin analyste, mais sûrement pas un flic de terrain.
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Oh, il y avait pire, comme endroit. Elle ne ramassait pas ici les pires clients. Plutôt les groupes d’étudiants qui venaient s’encanailler en ville pour un enterrement de vie de garçon, ou une fête de diplômés. Les bars à danseuses et les cinémas porno les attiraient comme des moustiques avec une lampe bleue, et les plus intrépides, en fin de soirée, voulaient souvent pousser la plaisanterie jusqu’au bout, et s’offrir la dernière petite gâterie, celle qui deviendrait une histoire mémorable quand ils ouvriraient leur cabinet d’avocats.
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