J'ai adoré et j'adore toujours ce roman. C'est le premier livre (j'avais une dizaine d'années lors de ma première lecture) que j'ai relu en entier plusieurs fois. Je l'aime pour de nombreuses raisons :
L'idée de base est originale : une école qui permet aux enfants de vaincre leurs phobies, une institution ultra-mystérieuse, dirigée par une dame excentrique... Cela chatouille déjà la curiosité.
L'auteure communique très bien les sentiments des personnages et parvient à créer des relations crédibles. Les quatre héros ne deviennent amis qu'après moult disputes (réalistes elles aussi) et ce sont surtout les situations particulières, où ils doivent se serrer les coudes, qui conduit à cette amitié. Les relations correspondent à celles qui pourraient exister entre des adolescents contemporains, on n'a pas l'impression qu'une vieille nous raconte sa jeunesse.
Certains passages sont à mourir de rire, sans que cela sombre dans la grosse tarte à la crème ; l'humour demeure assez subtil.
L'intrigue, quoique peu sophistiquée, nous tient en haleine. Mme Wellington est-elle une vieille folle ou une thérapeute de génie ? Qui est ce mystérieux homme des bois ? Le danger est-il à l'intérieur ou l'extérieur de Summerstone ? Les héros guériront-ils de leurs peurs ? Qui est Abernathy ? Les actions n'ont rien de particulièrement extraordinaire, mais chaque élément est bien utilisé et l'histoire fonctionne à merveille.
Les protagonistes sont tous atypiques et nuancé, même si certains peuvent paraître stéréotypés. On ne peut pas réduire Théo à un pleurnichard, on ne peut réduire Schmidty à un aveugle, on ne peut pas réduire Lou à une délinquante, on ne peut pas réduire Mme Wellington à une vieille folle, on ne peut pas réduire Madeleine à une intello, on ne peut pas réduire Garrison à un sportif. Ils ont tous leur propre personnalité, leurs propres répliques, contrairement à beaucoup personnages de livre jeunesse, qui sont totalement interchangeables. De plus, on assiste à une multiplication de personnages secondaires plats, mais au développement d'un microcosme bien géré par l'écrivaine.
Le vocabulaire, le style et la syntaxe, en tout cas de la traduction française, sont plutôt bons. Les dialogues sont nombreux mais pertinents, cela ne fait pas un effet de meublage.
Bref, je recommande ce livre (et les deux suivants) aux enfants comme aux adultes, car je pense que l'humour peut faire rire à tout âge, même s'il est un peu particulier.
Et surtout, n'oubliez pas : "De l'araignée à la porte fermée, nous avons tous peur de quelque chose."
(un monde sans bons livres, voilà un truc flippant😱😱😱)
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La lecture de l'école de la peur a été pour moi une grande traversée du désert, la gourde vide depuis longtemps et sans oasis à l'horizon.
Plus de 100 pages avant que les ado arrivent dans l'école qui est sensée les guérir de leur peur. C'est long très long. 100 pages que je pourrais résumer à Madeleine a peur des insectes et ne quitte pas sa bombe de répulsif, Lou est claustrophobe, Théodore a tellement peur de perdre quelqu'un de sa famille qu'il harcèle tout le monde au téléphone et enfin Garrison a peur de l'eau au point de ne pas pouvoir rouler sur un pont surplombant une rivière sans tomber dans les pommes.
Pourtant le sujet m'intéressait vraiment. Ma puce ayant eu la phobie de l'eau pendant près de 2 ans , j'avais hâte de lire cette histoire. Je trouvais le sujet original.
Mais je n'ai vraiment pas accroché avec les personnages. Trop de distance avec eux. Et puis trop de longueurs. J'ai failli mourir d'ennui par moment.
Beaucoup de blabla pour pas grand chose. Et puis je m'attendais à quelque chose d'un peu flippant avec une école de la peur. Mais rien.
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livre bien la fin est facile a deviné ais livre drôle, plus pour les enfants-ado
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j'aime se livre il est asse drole
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C'est un roman que j'ai adoré mais quand j'avais 8 ans.. Je ne l'ai pas relu depuis mais au vu des critiques sur internet il n'a pas l'air de plaire aux plus agés :p par contre enfant j'avais trouvé ça sympa :)
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Avouez le, la couverture de ce livre est mortelle (sans jeu de mot n’est ce pas?), bon OK, la note pour ce livre sur LivreAddict n’est pas terrible, mais je dois admettre que l’histoire et les dessins à l’intérieur me tentaient bien.
Mon avis reste tout de même assez mitigé. C’est vrai que le livre ce lit à une vitesse fulgurante (3 soirées), mais les premiers chapitres sont réellement ennuyeux. Le fait de savoir les peurs de chacun en les détaillants longuement ne m’a pas dérangé plus que cela, mais c’est à partir du moment ou les 4 protagonistes arrivent à l’école de la peur que cela devient soporifique. En effet, le 3/4 du roman ce passe dans cette école, et il ne se passe pas grand chose. Heureusement que les 4 enfants sont intéressants et leur peurs sont plus ou moins valable pour chacun de nous, ainsi on se reconnait dans au moins un des personnages. Mais il y a trop de fouillis autour d’eux. L’histoire semblait pourtant bien démarrer… Quoi qu’il en soit, les 50 dernières pages m’ont réellement plus. Elles sont captivante, entrainante et ont à envie de savoir ce qui va se passer et comment va conclure le livre.
Assez surprise du final, même si en lisant les dernières pages, je m’attendais à une fin telle que celle-ci. Elle était comme un nez au milieu d’une figure! Je pense tout de même lire le chapitre 2 histoire d’avoir la suite et de me faire un avis précis.
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Agréable, divertissant, original, loufoque même parfois. J'ai le coup de coeur pour ce roman. Les personnages sont du genre "à part" mais leurs différences vont les réunir et la fin inattendue est sympathique. L'ambiance "château fantôme" de l'école rappelle celle d'Halloween.
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Je n'avais jamais vu un livre avec comme sujet principal: Les phobies et je n'ai pas du tout était déçu !! L'histoire est passionnante , les personnages extrêmement attachants et drôles , quand vous commencerez ce livre vous ne pourrez plus vous arrêtez. Je pense qu'il pourrait plaire aux gens qui lisent peu ou tout simplement même à ceux qui n'aiment pas lire
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C'est un très beau livre, bien écrit, j'aime la façon dont l'auteur d'écrit l'école de la peur.
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Madeleine, Lou, Théodore et Garrison sont 4 enfants qui ont chacun une phobie insurmontable.
Madeleine à une peur terrible des insectes, elle a toujours un voile sur la tête et elle s'asperge de répulsif contre les insectes de toutes sortes. Elle fait désinfecter toutes les pièces de la maison familiale et même de la voiture quand elle soit y monter.
Lou a une peur folle des endroits sans fenêtre, des ascenseurs et autre petites pièces.
Théodore, après avoir perdu un être cher dans sa famille redoute encore plus la mort des autres et la sienne par la même occasion.
Garrison a une telle peur de l'eau qu'il ne peut pas traverser en voiture un pont qui enjambe une rivière même petite.
Les 4 parents de ces 4 enfants vont les inscrire dans une école tout l'été. Cet établissement est spécialisé dans la guérison des phobies.
Franchement, je me suis régalée, la fin était évidente, je l'avais devinée depuis la mort du professeur, mais j'ai lu jusqu'au bout tellement ce livre est original. Les enfants aussi différents les uns que les autres sont tellement attachants, je les ai adoré tous. Surtout Macaroni le chien...
Ce livre se lit très vite, une suite vient de sortir et je vais m’empresser de le trouver et de poursuivre cette lecture. Pour un premier roman, je dis chapeau à l'auteur...
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Le digne successeur d'un très bon premier tome ! Il apport son lot de nouveauté, avec Hyacinthe, qui demeure la plus mystérieuse des cinq élèves (on ne sait pas grand-chose d'elle, au fond) et une des personnalités les plus complexes de la série.
Ce tome est un peu une transition, une histoire intermédiaire qui permet de déboucher sur la grande intrigue du tome 3, où l'enjeu est bien plus important que juste récupérer les perruques de Mme Wellington. Mais il n'en est pas moins intéressant. Il montre l'évolution qui s'est opérée chez les personnages durant l'année d'ellipse et conserve cet humour un peu déjanté, ces péripéties réalistes et improbables à la fois et cette proximité morale entre les héros et le lecteur qui caractérisaient le premier tome. On a mal pour Hyacinthe quand elle se fait rejeter à cause de sa faute, on s'angoisse réellement pour Mme Wellington et son école, tout comme on rit aux éclats des extravagances canines de M. et Mme Knapp. Le livre se clôt sur un vrai retournement de situation, qui donne envie de se jeter sur le tome 3.
J'ai relevé une petite incohérence temporelle, mais à part cela, c'est un sans fautes, Mme Daneshvari !
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J'adore! Comme d'habitude, une lecture assez courte, légère et drôle ! J'ai pris plaisir à retrouver Madeleine, qui a peur des araignées, Lou, qui a peur des espaces confinés, Garrison, et sa peur de l'eau, Théo, qui a peur de la mort, et bien évidemment notre chère Mme Wellington et son compagnon Schmidty! Seulement, une nouvelle élève arrive... Hyacinthe, et sa peur de rester seule! et celle-ci va bien chambouler la vie paisible (enfin, pas si paisible que ça) au manoir Summerstone ! Car un cambrioleur rôde autour de la maison, et vole des objets précieux comme la coquille de Grace !
J'ai tout autant adoré et j'espère que vous aussi !
Ana x
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Je crois bien que c'est mon préféré des trois ! Premièrement, l'enjeu est important, vital même : il faut sauver la réputation de Mme Wellington ( en tant que thérapeute) de l'article de Sylvie Montgomery, scribouillarde spécialisée dans les scandales. Ce n'est pas une mince affaire, car Abernathy, dont la réconciliation avec Mme Wellington est capitale, est toujours à couteau tiré avec la vielle dame ! De plus, les élèves sont en pleine rechute phobique et la journaliste fourre son groin jusque dans les poubelles de Summerstone.
Après de multiples tentatives, comprenant des séances d'hypnose et de relooking, des duels des sens, des batailles de nourriture, des cours sur la politique internationale et des massacres de perruque, les cinq compagnons s'avouent pratiquement vaincus. Alors, Mme Wellington décide de contacter l'évêque Basmati, directeur du conservatoire de la contradiction. Sera-t-il en mesure de faire quelque chose d'efficace ?
Ce troisième et dernier tome est une délectation, la conclusion parfaite de cette série que j'adore. Basmati est à mourir de rire, peut-être encore plus que Mme Wellington, et la découverte d'un nouveau lieu est agréable, car on avait fait le tour du manoir.
L'intrigue est mieux construite et prend davantage son temps que dans les deux tomes précédents, ce qui est une amélioration. La conclusion est extrêmement satisfaisante, on a vraiment l'impression qu'il n'y a plus rien à dire sur le sujet, que tout est accompli. J'y pense seulement maintenant, mais c'est présent dans toute la série : il n'y a pas de manichéisme. Tous les personnages, même les antagonistes, sont nuancés, ils ont tous des raisons compréhensibles d'agir, et l'auteure préfère récompenser les bons que punir les mauvais. Cela dénote fortement des autres histoires pour enfants, c'est ce qui rend ces livres complexes et originaux.
Un unique bémol : on ignore ce que devient la relation de Garrison et Madeleine, on ne sait pas si le jeune garçon partage les sentiments de son amie. Mais bon, laisser cela à l'imagination du lecteur permettait sans doute de ne pas le décevoir...
Le message de ce dernier tome est vraiment très beau :
"Soyez guidés par vos rêves plutôt que par vos peurs", nous dit Gitty Daneshvari.
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Voici un roman jeunesse que, pour une fois, en tant qu'adulte, j'ai eu énormément de mal à lire d'une traite. Je l'avoue je m'y suis même ennuyée.
Par contre, avec un peu de réflexion je me rends compte que c'est tout simplement parce qu'il est véritablement prévu d'être lu par des adolescents de 9/11 ans et non par des adultes. Le vocabulaire utilisé, les mises en situation ou même les traits d'humour m'ont paru éculés. Pourtant en en lisant à voix haute un extrait je me suis rendue compte que cette façon de faire avait toute leur attention.
Conclusion : pour ce titre je suis une vieille un tantinet hasbeen.
Mais comme je le disais succinctement ce qui ne m'a pas plu n'en fait absolument pas un roman fade ou inintéressant. Car les deux héros, ordinaires à souhait, deux ado de 12 ans qui n'ont jamais marqué qui que ce soit vont vivre grâce à cette particularité une des aventures les plus foldingues de leur vie.
Embauchés par la Ligue des Enfants Ordinaires, les voici affublés d'une mission totalement improbable : retrouver le vice-président des États-Unis avant qu'il ne craque et divulgue des codes secrets à ses ravisseurs.
Leur normalité, leurs défauts même vont ainsi être mis en avant et les amener à côtoyer toutes sortes de gens surprenants et peu ordinaires.
La plume de Gitty Daneshvari est légère et adaptée aux jeunes lecteurs par son style et sa musicalité. C'est d'ailleurs ce qui m'a personnellement le plus, non pas gênée mais cependant un peu perturbée.
Malgré ce vocabulaire et ces tournures de phrases "jeun's" , l'auteure sait utiliser ses personnages pour ne pas laisser le lecteur indifférent.
J'ai souvent levé les yeux au ciel en côtoyant Shelley. Elle a tellement besoin de reconnaissance mais surtout d'un minimum d'écoute qu'il lui arrive régulièrement de s'auto-flageller verbalement puis de retirer ses propres paroles une fois s'être rendue compte du ridicule.
Jonathan est plus renfermé, plus réfléchi sans cependant aller jusqu'à se qualifier d'intelligent, parfois il fait même preuve de lucidité sur ses atouts ou son manque total de solutions.
Cette mission va les amener à se côtoyer, à former une équipe et ainsi à enfin être remarqué et écouté de quelqu'un d'autre.
Cela va aussi les amener à tirer leurs propres conclusions sur leur manière d'appréhender la suite de leur vie, d'y accorder ou non de l'importance.
C'est un peu comme une façon de faire comprendre à chacun qu'il n'est pas besoin d'être un "extra" ordinaire pour être quelqu'un.
Seule compte sa propre vision des choses pour se sentir vivant et utile.
C'est donc, au final, malgré quelques baisses d'enthousiasme de ma part une belle lecture jeunesse qui ravira ses lecteurs par l'action, les traits d'humour ou scènes cocasses mais aussi par le rôle assez caricatural donné aux adultes. L'auteur s'est, semble-t-il, lâchée pour ce dernier point et cela s'avère un point troublant pour un lecteur adulte mais qui devrait grandement amuser les plus jeunes.
A découvrir donc avec du recul et un œil jeune.
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