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3.77/5 (sur 101 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles
Biographie :

Gitty Daneshvari est né à Los Angeles d'n père iranien et d'une mère américaine. Enfant, elle a parlé incessamment, sentant le besoin de faire des remarques sur tout autour d'elle. En premier lieu charmée par sa nature verbeuse, sa famille s'est bientôt fatiguée de ce commentaire constant. C'est ainsi qu'elle est venue à l'écriture - si on a besoin d'un auditeur pour parler, il n'en est pas de même pour rédiger. Elle avait absolument besoin d'un exutoire à ses pensées.

Elle a écrit la trilogie "l'école de la peur" en s'inspirant de ses terreurs infantiles. Puis, elle s'est attelée à "La ligue des enfants extraordinaires" et à "Monster High : Goulfriends".

Elle vit entre Madrid et New York avec sa famille et son bouledogue (une race canine qu'elle affectionne particulièrement). En tout, elle a vendu cinq millions de livres.

Elle a également travaillé dans la production cinématographique.
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Bibliographie de Gitty Daneshvari   (9)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
-Les diamants sont une torture pour la tête ! Mon Dieu, rien que de regarder cette photographie, il me prend l'envie d'avaler une Aspirine. C'est vraiment le pire. La plus terrible des souffrances ! Celui qui a dit que le diamant était le meilleur ami de la femme n'en a jamais porté, c'est certain. Tous les diamants du monde ne m'ont jamais attiré que des morts ! Quatre, pour être exacte.

-Vous avez dit des morts ? demanda Théo.

-Oui, c'est bien ce que j'ai dit. Le cirque des Féroces Frères Melvin ! Ces vauriens se sont entraînés à l'escalade pendant un an avant de me cambrioler !

-Et vous les avez tués ?

-Pourquoi faut-il toujours que vous me demandiez si j'ai tué quelqu'un ? Est-ce que j'ai l'air d'un assassin ? Ai-je la tenue d'une meurtrière ? Ma beauté vous évoque-t-elle celle d'une tueuse à gages ? Si vous aviez dit danseuse étoile, mannequin, actrice, j'aurais compris, mais une meurtrière ? Est-ce qu'un assassin aurait une manucure parfaite et du vernis rose ? demanda Mme Wellington en leur montrant ses ongles soigneusement entretenus.

-Désolé, je déraille, répondit Théo en haussant les épaules. Vous n'avez absolument pas l'air d'une meurtrière. Si je vous avais rencontrée à l'époque où vous aviez encore vos cheveux, je vous aurais prise pour un mannequin, c'est sûr !

-Merci, Théo, dit Mme Wellington d'un hochement de tête, avant de reprendre le cours de son histoire. Non seulement je n'ai pas tué ces horribles créatures de cirque, mais après qu'ils m'eurent dérobé mes diamants, je leur ai offert de l'argent et je leur ai fait préparer un panier pour le chemin du retour. Malheureusement, mon calme les a effrayés. Pris de panique, ils sont passés par la forêt, au lieu d'emprunter la route.

-Et ? demanda Lou.

-Et rien. Schmidty a retrouvé ma tiare et mon collier quatre ans plus tard, au sommet d'un tas de vieux os. Manifestement, ces hommes sont morts de faim, ou bien ils ont été dévorés, enfin, tout est possible. Schimdty n'a rien d'un expert en médecine légale !
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-Abernathy, j'ai appris que vous détestiez votre belle-mère, Édith Wellington, déclara-t-il [Basmati] avec le calme froid d'un avocat de l'accusation interrogeant un prévenu.
-Je hais cette femme de toute les cellules de mon corps ! s'écria Abernathy d'une voix rauque, tandis qu'il essuyait de revers de la main les dernières gouttes de crème Chantilly sur sa bouche.
-Son crime est impardonnable ! répondit posément Basmati, en lissant la partie chauve de son crâne.
-Elle a tué quelqu'un ?
-Mais bien sûr ! Édith Wellington vous a tué - vous ne le saviez pas ? C'est pour cette raison que vous êtes furieux contre elle : vous êtes morts ! Les morts sont toujours très en colère. Et qui pourrait les en blâmer ? Ils sont morts !
-Je veux bien reconnaître que je suis un peu confus, en revanche, je suis tout à fait certain d'être en vie !
-Oooooh ! Je vois... Alors vous auriez peut-être besoin d'une petite touche de fard sur les joues, ou encore d'autobronzant... Votre teint gris induit un peu en erreur.
Abernathy balaya la salle du tribunal du regard, très solennelle avec son plafond haut et ses murs lambrissés ; très mal à l'aise, il ne savait comment prendre la suggestion qui venait de lui être faite de se maquiller.
-Donc, vous êtes en vie, et vous détestez votre belle-mère de vous avoir envoyé en prison ou, comme j'aime à l'appeler, dans cette "grande maison aux fenêtres à barreaux et aux cuvettes en métal froid !" , reprit alors Basmati, du bout des lèvres.
-Quoi ? Mais non, je ne suis jamais allé en prison ! Je n'ai même jamais eu une contravention de ma vie ! Je ne sais pas d'où vous viennent toutes ces idées. La vérité est beaucoup plus simple : je la déteste, parce qu'elle m'a volé mon père !
-Mme Wellington l'a enlevé ? Je ne la savais pas capable d'une chose pareille. Un petit vol à l'étalage, d'accord...mais un forfait de cet ordre ?
-Il ne s'agit pas d'un enlèvement. Mais de quelque chose de pire : elle l'a épousé.
De nouveau, Basmati hocha longuement la tête, en signe d'empathie. Après peut-être trente-quatre hochements de tête, il se mit à triturer sa moitié de moustache, nerveusement, comme s'il était pris de folie.
-Et après le mariage, Édith Wellington a trompé votre père avec un extraterrestre ? s'exclama Basmati, stupéfait. Si je ne l'avais pas entendu de votre bouche même, jamais je n'aurais pu le croire ! Quelle indécence ! Non pas de la part de cet extraterrestre, bien entendu. Mais de celle d'Édith... Tout le monde sait que les extraterrestres ont une morale très relâchée, mais les reines de beauté ? Jamais !
-C'est insensé. Je n'ai jamais dit qu'elle avait eu une liaison avec un extraterrestre ! répliqua sans détour Abernathy.
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-Et qu'est-ce que je suis censé dire à mon père, moi ? Il attend que je revienne guéri ! explosa Garrison. Vous savez ce que ça signifie ? Ca veut dire des après-midi à la plage ! Des leçons de surf ! Des séances à la piscine ! Du rafting dans les torrents ! J'ai envie de vomir rien que de prononcer ces mots ! Comment je vais faire pour affronter mon père ?
-Vous direz à votre vieux grincheux et tyrannique de père que surmonter ces peurs est un processus qui prend du temps, auquel on doit s'atteler quotidiennement et que, si cela lui pose un problème, il devrait s'interroger sur les raisons qui le poussent à redouter vos angoisses bien plus encore que vous-mêmes ! dit Mme Wellington avec l'assurance et la clarté d'un authentique professeur certifié.
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-Ouais, t'as raison Mad Mad, dit Hyacinthe. En plus, Céleri a vraiment souffert quand son meilleur ami, Arthur, est mort l'année dernière. C'était un ver de terre, qui s'est fait assassiner par un corbeau, comme ça, juste devant ses yeux ! Elle en a fait des cauchemars pendant, allez, une semaine. Une horreur.

-Une semaine ? C'est tout ? Tu parles d'une amie ! marmonna Théo dans sa barbe.

-Céleri me souffle que tu n'as rien à dire, toi, vu que tu as pleuré la perte d'un sandwich pendant presque un mois !

-Ils avaient arrêté la production du dernier burger végétarien ! ça a été un véritable tournant dans ma vie ! Et pour ta gouverne, je te ferais dire que j'ai été super mal pendant trois semaine et demie, pas un mois comme tu le prétends !
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-Il est plus grand que notre salle de bains, et tu y as passé près d'une heure, ce matin, alors, c'est quoi le problème ?

Lou baissa les yeux vers Théo et lui sourit gentiment.
-J'allais te dire que tu étais une andouille, et pile à ce moment-là, tu dis un truc sensé ! Bon, allez, on y va.

-Non, vas-y, toi. Mac et moi, on va rester là.

-Attends, après le super discours d'encouragement que tu m'a fait, tu te débines ?

-Il était bien, hein ?

-Monte dans cet avion, gros lard ! On a besoin de toi dans cette histoire !
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Cette curieuse école qu'elle venait à peine de découvrir allait bientôt fermer ses portes à jamais. Hyacinthe, quant à elle, retrouverait sa vie à Kansas City, sa famille, mais rien n'aurait changé. Ses pauvres frères et soeurs, ainsi que ses parents, allaient devoir continuer à endurer sa présence. Hyacinthe ne supportait pas l'idée que sa famille ne voulait pas d'elle, et qu'ils l'acceptaient parmi eux que parce qu'ils s'y sentaient obligés. Non, songeait Hyacinthe, ce n'est plus le type de lien que je veux entretenir.
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-Qu'est-ce qu'on sent? s'exclama Lou en se pinçant le nez. Théo, c'est toi qui vient de lâcher un pet ?
-Comment oses-tu dire un truc pareil ? protesta ce dernier. Jamais de la vie je ne ferais ça ! Enfin, pas en présence d'autres personnes! Pour qui tu me prends, pour un bouledogue ?
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-Vous avez une platine pour passer des disques ? Les Knapp avaient promis de m'en donner une si je les aidais, mais je ne les ai jamais revus. Je savais que je n'aurais jamais dû faire confiance à des gens qui portent des vêtements assortis.
-Si vous venez avec moi à l'école et que vous me promettez d'essayer, je pourrais faire mieux que vous donner une platine : je vous donnerais un iPod !
-Un quoi ?
-Vous êtes restez dans la forêt vraiment trop longtemps !
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-Madame ne se montre jamais aussi souple avec moi ! se plaignit Schmidty, boudeur.
-Parfois, vous savez, il faut qu'un élu se lève -un surveillant des couloirs, pour être précis- pour infléchir la loi ! se rengorgea Théo.
-Je propose qu'on vote un moratoire sur la vantardise de Théo à propos de son rôle de surveillant des couloirs, applicable immédiatement et pour toute la durée de son existence, ou tout du moins de la mienne ! s'écria Lou à l'envi.
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-Mon petit Joufflu, je n'évoquerai même pas les horribles déguisements que vous enfiliez pour aller épier les membres de votre famille, pas plus que l'obligation que vous avez faite à vos parents et vos frères et soeurs de vous rendre un rapport régulier de leurs allées et venues !
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