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Critiques de Gitty Daneshvari (37)
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L'Ecole de la peur, tome 1

La lecture de l'école de la peur a été pour moi une grande traversée du désert, la gourde vide depuis longtemps et sans oasis à l'horizon.



Plus de 100 pages avant que les ado arrivent dans l'école qui est sensée les guérir de leur peur. C'est long très long. 100 pages que je pourrais résumer à Madeleine a peur des insectes et ne quitte pas sa bombe de répulsif, Lou est claustrophobe, Théodore a tellement peur de perdre quelqu'un de sa famille qu'il harcèle tout le monde au téléphone et enfin Garrison a peur de l'eau au point de ne pas pouvoir rouler sur un pont surplombant une rivière sans tomber dans les pommes.





Pourtant le sujet m'intéressait vraiment. Ma puce ayant eu la phobie de l'eau pendant près de 2 ans , j'avais hâte de lire cette histoire. Je trouvais le sujet original.



Mais je n'ai vraiment pas accroché avec les personnages. Trop de distance avec eux. Et puis trop de longueurs. J'ai failli mourir d'ennui par moment.



Beaucoup de blabla pour pas grand chose. Et puis je m'attendais à quelque chose d'un peu flippant avec une école de la peur. Mais rien.



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Monster High, tome 1 : Meilleures goules po..

Ce premier tome d'une nouvelle série sur Monster High vise un public plus jeune que la série de Lisi Harrison.

La lecture est fort sympathique, introduisant de nouveaux personnages. Mais il y a un décalage avec les histoires originales et la perte de personnages tel que Melodie.

J'aurais aimé une vraie suite au cycle de Lisi Harrison mais je lirai quand même avec plaisir les aventures de Robecca, Venus, Rochelle et leurs amis.

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Monster High, tome 3 : Chair de goule

Un tome sympa, qui plaira aux plus jeunes. Ici on découvre un nouveau personnage prometteur mais le tome se finit sur une phrase en suspend, c'est très frustrant ! L'enquête qui a débutée au premier tome, n'est toujours pas bouclée, cela me semble un peu long...
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L'école de la peur, tome 2 : Non, l'école n'est..

J'adore! Comme d'habitude, une lecture assez courte, légère et drôle ! J'ai pris plaisir à retrouver Madeleine, qui a peur des araignées, Lou, qui a peur des espaces confinés, Garrison, et sa peur de l'eau, Théo, qui a peur de la mort, et bien évidemment notre chère Mme Wellington et son compagnon Schmidty! Seulement, une nouvelle élève arrive... et celle-ci va bien chambouler la vie paisible (enfin, pas si paisible que ça) au manoir Summerstone ! Car un cambrioleur rôde autour de la maison, et vole des objets précieux comme la coquille de Grace !

J'ai tout autant adoré et j'espère que vous aussi !



Ana x
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La ligue des enfants extra ordinaires

Voici un roman jeunesse que, pour une fois, en tant qu'adulte, j'ai eu énormément de mal à lire d'une traite. Je l'avoue je m'y suis même ennuyée.

Par contre, avec un peu de réflexion je me rends compte que c'est tout simplement parce qu'il est véritablement prévu d'être lu par des adolescents de 9/11 ans et non par des adultes. Le vocabulaire utilisé, les mises en situation ou même les traits d'humour m'ont paru éculés. Pourtant en en lisant à voix haute un extrait je me suis rendue compte que cette façon de faire avait toute leur attention.

Conclusion : pour ce titre je suis une vieille un tantinet hasbeen.

Mais comme je le disais succinctement ce qui ne m'a pas plu n'en fait absolument pas un roman fade ou inintéressant. Car les deux héros, ordinaires à souhait, deux ado de 12 ans qui n'ont jamais marqué qui que ce soit vont vivre grâce à cette particularité une des aventures les plus foldingues de leur vie.

Embauchés par la Ligue des Enfants Ordinaires, les voici affublés d'une mission totalement improbable : retrouver le vice-président des États-Unis avant qu'il ne craque et divulgue des codes secrets à ses ravisseurs.

Leur normalité, leurs défauts même vont ainsi être mis en avant et les amener à côtoyer toutes sortes de gens surprenants et peu ordinaires.

La plume de Gitty Daneshvari est légère et adaptée aux jeunes lecteurs par son style et sa musicalité. C'est d'ailleurs ce qui m'a personnellement le plus, non pas gênée mais cependant un peu perturbée.

Malgré ce vocabulaire et ces tournures de phrases "jeun's" , l'auteure sait utiliser ses personnages pour ne pas laisser le lecteur indifférent.

J'ai souvent levé les yeux au ciel en côtoyant Shelley. Elle a tellement besoin de reconnaissance mais surtout d'un minimum d'écoute qu'il lui arrive régulièrement de s'auto-flageller verbalement puis de retirer ses propres paroles une fois s'être rendue compte du ridicule.

Jonathan est plus renfermé, plus réfléchi sans cependant aller jusqu'à se qualifier d'intelligent, parfois il fait même preuve de lucidité sur ses atouts ou son manque total de solutions.

Cette mission va les amener à se côtoyer, à former une équipe et ainsi à enfin être remarqué et écouté de quelqu'un d'autre.

Cela va aussi les amener à tirer leurs propres conclusions sur leur manière d'appréhender la suite de leur vie, d'y accorder ou non de l'importance.

C'est un peu comme une façon de faire comprendre à chacun qu'il n'est pas besoin d'être un "extra" ordinaire pour être quelqu'un.

Seule compte sa propre vision des choses pour se sentir vivant et utile.

C'est donc, au final, malgré quelques baisses d'enthousiasme de ma part une belle lecture jeunesse qui ravira ses lecteurs par l'action, les traits d'humour ou scènes cocasses mais aussi par le rôle assez caricatural donné aux adultes. L'auteur s'est, semble-t-il, lâchée pour ce dernier point et cela s'avère un point troublant pour un lecteur adulte mais qui devrait grandement amuser les plus jeunes.

A découvrir donc avec du recul et un œil jeune.
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Monster High, Tome 2 : Goules toujours !

très mystérieux
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Monster High, Tome 2 : Goules toujours !

L'intrigue prend forme, les personnages sont sympathiques.

J'ai souri à plusieurs reprises mais c'est frustrant par rapport à la série originale.
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L'Ecole de la peur, tome 1

C'est un très beau livre, bien écrit, j'aime la façon dont l'auteur d'écrit l'école de la peur.
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L'école de la peur, tome 2 : Non, l'école n'est..

Le digne successeur d'un très bon premier tome ! Il apport son lot de nouveauté, avec Hyacinthe, qui demeure la plus mystérieuse des cinq élèves (on ne sait pas grand-chose d'elle, au fond) et une des personnalités les plus complexes de la série.

Ce tome est un peu une transition, une histoire intermédiaire qui permet de déboucher sur la grande intrigue du tome 3, où l'enjeu est bien plus important que juste récupérer les perruques de Mme Wellington. Mais il n'en est pas moins intéressant. Il montre l'évolution qui s'est opérée chez les personnages durant l'année d'ellipse et conserve cet humour un peu déjanté, ces péripéties réalistes et improbables à la fois et cette proximité morale entre les héros et le lecteur qui caractérisaient le premier tome. On a mal pour Hyacinthe quand elle se fait rejeter à cause de sa faute, on s'angoisse réellement pour Mme Wellington et son école, tout comme on rit aux éclats des extravagances canines de M. et Mme Knapp. Le livre se clôt sur un vrai retournement de situation, qui donne envie de se jeter sur le tome 3.



J'ai relevé une petite incohérence temporelle, mais à part cela, c'est un sans fautes, Mme Daneshvari !
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L'Ecole de la peur, tome 1

J'ai adoré et j'adore toujours ce roman. C'est le premier livre (j'avais une dizaine d'années lors de ma première lecture) que j'ai relu en entier plusieurs fois. Je l'aime pour de nombreuses raisons :



L'idée de base est originale : une école qui permet aux enfants de vaincre leurs phobies, une institution ultra-mystérieuse, dirigée par une dame excentrique... Cela chatouille déjà la curiosité.



L'auteure communique très bien les sentiments des personnages et parvient à créer des relations crédibles. Les quatre héros ne deviennent amis qu'après moult disputes (réalistes elles aussi) et ce sont surtout les situations particulières, où ils doivent se serrer les coudes, qui conduit à cette amitié. Les relations correspondent à celles qui pourraient exister entre des adolescents contemporains, on n'a pas l'impression qu'une vieille nous raconte sa jeunesse.



Certains passages sont à mourir de rire, sans que cela sombre dans la grosse tarte à la crème ; l'humour demeure assez subtil.



L'intrigue, quoique peu sophistiquée, nous tient en haleine. Mme Wellington est-elle une vieille folle ou une thérapeute de génie ? Qui est ce mystérieux homme des bois ? Le danger est-il à l'intérieur ou l'extérieur de Summerstone ? Les héros guériront-ils de leurs peurs ? Qui est Abernathy ? Les actions n'ont rien de particulièrement extraordinaire, mais chaque élément est bien utilisé et l'histoire fonctionne à merveille.



Les protagonistes sont tous atypiques et nuancé, même si certains peuvent paraître stéréotypés. On ne peut pas réduire Théo à un pleurnichard, on ne peut réduire Schmidty à un aveugle, on ne peut pas réduire Lou à une délinquante, on ne peut pas réduire Mme Wellington à une vieille folle, on ne peut pas réduire Madeleine à une intello, on ne peut pas réduire Garrison à un sportif. Ils ont tous leur propre personnalité, leurs propres répliques, contrairement à beaucoup personnages de livre jeunesse, qui sont totalement interchangeables. De plus, on assiste à une multiplication de personnages secondaires plats, mais au développement d'un microcosme bien géré par l'écrivaine.



Le vocabulaire, le style et la syntaxe, en tout cas de la traduction française, sont plutôt bons. Les dialogues sont nombreux mais pertinents, cela ne fait pas un effet de meublage.



Bref, je recommande ce livre (et les deux suivants) aux enfants comme aux adultes, car je pense que l'humour peut faire rire à tout âge, même s'il est un peu particulier.



Et surtout, n'oubliez pas : "De l'araignée à la porte fermée, nous avons tous peur de quelque chose."

(un monde sans bons livres, voilà un truc flippant😱😱😱)

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La ligue des enfants extra ordinaires

J'ai reçu ce livre dans le cours d'un partenariat proposé sur Livraddict. Le livre provient des Éditions Michel Lafon. Je tient à les remercier pour cet envoi



Au cours de ce roman on y découvre deux jeunes, 12 ans, qui sont ordinaires comparer au reste de la population de leur ville, ou presque.



Je dois avouer que Shelley, le personnage féminin principal, m'a un peu soulé. Elle était marrante au début mais vers la fin c'est trop.

Jonathan ça aller encore, il avait plus la tête sur les épaules que Shelley.



En en ce qui concerne l'aventure, elle est très bien construire et bien ficelé. Je ne me suis pas douter une seule minute du coupable :).



l'histoire est très bien construite, je ne m'attendais pas à cette aventure-là et l'auteur à savoir me plongé dedans, surtout lors de missions.



L'auteur a très bien joué la carte de l'espionnage.

L'histoire ce lis très bien et vite, l'auteur a une très belle plume.



Au début de chaque chapitre on a une petite anecdote de gens par exemple " pourquoi viser la première place, alors que le milieu du classement est beaucoup plus proche? ". Certaine m'ont bien fait rire.



Je n'ai pas vraiment apprécié la fin, je trouve qu'il manque quelque chose, j'espère qu'il y aura une suite histoire de connaitre la suite de leur aventure.



Je recommande beaucoup ce roman, je découvre cet auteur et je pense qu'il peut aller très loin.
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La ligue des enfants extra ordinaires

Shelley Brown et Jonathan Murray sont deux ados tellement insignifiants qu'on les oublie à peine vue. Pas d'amis, une scolarité médiocre, tout laisse penser qu'ils vont connaitre une vie terne et sans surprise. Jusqu'au jour où une société secrète fait appel à eux pour sauver le monde.



Un roman jeunesse réussit plein d'humour et d'action. Un pastiche de roman d'espionnage qui met en scène deux ados banals mais plein de ressources. Le jeune lecteur pourra s'identifier a ces anti-héros tout en s'amusant devant leurs mésaventures. C'est frais, distrayant et amusant. C'est le premier tome d'une série de trois romans. Roman validé par mon fils de 12 ans.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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La ligue des enfants extra ordinaires

Jonathan et Shelley sont deux enfants insignifiants. Ils n'ont pas d'amis. On ne les remarque jamais vraiment. On ne se souvient même pas de leur prénom. Pour le reste du monde, ils sont presque comme... invisibles. C'est bien pour toutes ces raisons qu'ils sont sur le point d'être recrutés, pour rejoindre La Ligue des Enfants Ordinaires. Une mission de la plus haute importance leur est alors confiée lorsque le vice-président des Etats-Unis est kidnappé et des informations confidentielles volées...





C'est un petit roman plein d'humour qui m'a été très agréable à lire. En particulier grâce à cette poignée de personnages qui marquent les esprits et ses passages quelque peu tirés par les cheveux. Il ne faut rien de plus pour faire sourire le lecteur pendant toute la lecture. Jonathan et Shelley sont deux personnages étonnants. Contrairement à ce qu'on pourrait attendre de deux espions, ils ne sont dotés d'aucun talent particulier et ne sont aucunement remarquables. Contre toute attente, c'est exactement ce qui pimente l'aventure car rien ne se passe comme prévu.





J'ai particulièrement aimé la petite Shelley. C'est une petite fille qui parle vraiment beaucoup. Il faut avouer, le plus souvent pour ne rien dire. Mais c'est plus fort qu'elle. Elle bavarde encore et encore, en espérant qu'un jour on l'écoute vraiment. En attendant, elle dit beaucoup de bêtises et on se demande bien où elle va chercher tout ça. Elle nous sort des expressions assez drôles et nous fait part de ses réflexions farfelues. J'ai également aimé son coté enthousiaste et confiant, dans les moments où Jonathan est beaucoup plus pessimiste. Même si avouons le, on comprend pourquoi il redoute l'échec.





En vérité, ces deux personnages nous sont présentés bien plus comme des anti héros, que des petits héros qui vont sauver le pays. Ils ne sont pas très malins, ni très courageux. Avec des petits agents aussi incompétents, on ne voit pas comment ça pourrait bien se terminer. Et pourtant, il est facile de s'amuser de leurs mésaventures. C'est un roman jeunesse drôle et entraînant, avec en prime un beau message. Nous sommes tous un peu spéciaux, à notre manière, nul besoin d'entrer dans une case !
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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L'Ecole de la peur, tome 1

Madeleine, Lou, Théodore et Garrison sont 4 enfants qui ont chacun une phobie insurmontable.

Madeleine à une peur terrible des insectes, elle a toujours un voile sur la tête et elle s'asperge de répulsif contre les insectes de toutes sortes. Elle fait désinfecter toutes les pièces de la maison familiale et même de la voiture quand elle soit y monter.

Lou a une peur folle des endroits sans fenêtre, des ascenseurs et autre petites pièces.

Théodore, après avoir perdu un être cher dans sa famille redoute encore plus la mort des autres et la sienne par la même occasion.

Garrison a une telle peur de l'eau qu'il ne peut pas traverser en voiture un pont qui enjambe une rivière même petite.

Les 4 parents de ces 4 enfants vont les inscrire dans une école tout l'été. Cet établissement est spécialisé dans la guérison des phobies.



Franchement, je me suis régalée, la fin était évidente, je l'avais devinée depuis la mort du professeur, mais j'ai lu jusqu'au bout tellement ce livre est original. Les enfants aussi différents les uns que les autres sont tellement attachants, je les ai adoré tous. Surtout Macaroni le chien...

Ce livre se lit très vite, une suite vient de sortir et je vais m’empresser de le trouver et de poursuivre cette lecture. Pour un premier roman, je dis chapeau à l'auteur...
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L'école de la peur, tome 3 : L'examen final

Je crois bien que c'est mon préféré des trois ! Premièrement, l'enjeu est important, vital même : il faut sauver la réputation de Mme Wellington ( en tant que thérapeute) de l'article de Sylvie Montgomery, scribouillarde spécialisée dans les scandales. Ce n'est pas une mince affaire, car Abernathy, dont la réconciliation avec Mme Wellington est capitale, est toujours à couteau tiré avec la vielle dame ! De plus, les élèves sont en pleine rechute phobique et la journaliste fourre son groin jusque dans les poubelles de Summerstone.



Après de multiples tentatives, comprenant des séances d'hypnose et de relooking, des duels des sens, des batailles de nourriture, des cours sur la politique internationale et des massacres de perruque, les cinq compagnons s'avouent pratiquement vaincus. Alors, Mme Wellington décide de contacter l'évêque Basmati, directeur du conservatoire de la contradiction. Sera-t-il en mesure de faire quelque chose d'efficace ?



Ce troisième et dernier tome est une délectation, la conclusion parfaite de cette série que j'adore. Basmati est à mourir de rire, peut-être encore plus que Mme Wellington, et la découverte d'un nouveau lieu est agréable, car on avait fait le tour du manoir.



L'intrigue est mieux construite et prend davantage son temps que dans les deux tomes précédents, ce qui est une amélioration. La conclusion est extrêmement satisfaisante, on a vraiment l'impression qu'il n'y a plus rien à dire sur le sujet, que tout est accompli. J'y pense seulement maintenant, mais c'est présent dans toute la série : il n'y a pas de manichéisme. Tous les personnages, même les antagonistes, sont nuancés, ils ont tous des raisons compréhensibles d'agir, et l'auteure préfère récompenser les bons que punir les mauvais. Cela dénote fortement des autres histoires pour enfants, c'est ce qui rend ces livres complexes et originaux.



Un unique bémol : on ignore ce que devient la relation de Garrison et Madeleine, on ne sait pas si le jeune garçon partage les sentiments de son amie. Mais bon, laisser cela à l'imagination du lecteur permettait sans doute de ne pas le décevoir...



Le message de ce dernier tome est vraiment très beau :

"Soyez guidés par vos rêves plutôt que par vos peurs", nous dit Gitty Daneshvari.
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La ligue des enfants extra ordinaires

Un grand merci aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat et leur confiance.



L'auteur nous propose un roman court et loufoque sur l'espionnage, à lire sans modération pour petits (et grands) enfants.



Nous retrouvons Shelley et Jonathan, deux enfants âgés de 12 et pour le moins ordinaires, normaux, moyens, banals, insignifiants, jusqu'au jour où ils feront la rencontre d'Hammett et l'infirmière Maidenkirk qui leur annonceront leur recrutement dans La ligue des enfants ordinaires pour sauver leur pays.



M'éloignant tout doucement de ma jeunesse, la littérature pour cette catégorie d'âge est toujours une grande aventure pleine d'appréhensions.

Bien que cette lecture débute sur les chapeaux de roue, il m'a fallu un petit temps d’adaptation concernant l'écriture parfois trop simpliste. Toutefois, sa simplicité n'enlève pas pour autant son efficacité.

Même si le suspens n'a pas été la chose la plus transcendante pour moi, puisque j'avais découvert depuis un petit moment qui se cachait derrière le masque de notre méchant, le rythme nous permet de nous plonger sans trop de soucis dans l'histoire et surtout de nous prendre au jeu et nous faire mener l'enquête au côté de nos deux jeunes héros.



Pour moi, ce roman possède avant tout deux points forts.

Le premier, c'est le message qu'il souhaite faire passer. L'adolescence ou la pré-adolescence n'est pas toujours facile et apporte son lot de questionnements. Ici, les deux protagonistes n'ont rien d'exceptionnels, mais sont amenés à faire des choses remarquables. Les collégiens ne sont pas tendres entre eux et il suffit d'être ''un peu trop ainsi'' et ''pas assez comme ça'' pour se sentir rejeté et sans intérêts pour autrui. Tout dans ce livre est fait pour montrer que, même une personne dite ''banale'' ou ''ordinaire'' est capable du meilleur.

Le deuxième, c'est tout simplement l'humour. Un livre sans humour, c'est un peu comme une crêpe party sans Nutella, ça n'a pas la même saveur. De ce fait, les personnages sont, pour la plupart, tous atypiques et fous-fous.



L'histoire est agrémentée avec de magnifiques illustrations (de James Lancett) reprenant des passages clefs du livre et rendant le tout très vivant. J'ai également beaucoup aimé les documents confidentiels représenté au début des chapitres, composées de petites citations qui m'ont beaucoup fait sourire.



En conclusion, La ligue des enfants extra ordinaires est un très bon roman jeunesse qui m'aura fait passer un agréable moment. Il s'agit d'une petite enquête bien sympathique qui plaira aux enfants, mais aussi aux plus grands.
Lien : http://aliybooks.weebly.com/..
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La ligue des enfants extra ordinaires

Dans la petite ville d'Evanston, tout est soigneusement contrôlé et l'excellence est encouragée. Pourtant Shelley et Jonathan y mènent une existence sans histoire : même leurs camarades de classe ne les remarquent pas. Tous deux semblent insignifiants, transparents même.



Curieusement, tout à coup, cette banalité devient un atout et leur permet d'intégrer la Ligue des Enfants Ordinaires, un réseau d'espions inhabituel. Appelés à la rescousse après l'enlèvement du Vice-Président des Etats Unis, Shelley et Jonathan sont les premiers surpris de se voir confier une mission...



Dans ce roman jeunesse amusant et animé, Gitty Daneshvari met au centre de l'action des anti-héros pour le moins inattendus. Shelley et Jonathan n'ont vraiment rien de remarquable : Shelley parle à tort et à travers, elle ne s'investit en rien dans son nouveau "métier"; à ses côtés, Jonathan ferait même figure de bon élève ! Les voir évoluer à côté de leurs collègues du MI5, les efficaces Vera et Félix, est drôle et plein de surprises, tant le contraste est fort.



Pour les encadrer, l'auteur a prévu des adultes, eux aussi, un peu spéciaux : ainsi, l'infirmière Maidenkirk, le recruteur de la Ligue, Hammett ou Arthur Pelton, le gardien de la Maison Blanche valent également le détour.



L'histoire est basique : une intrigue autour de codes volés, animée de suspense; elle plaira aux jeunes lecteurs qui pourront, à l'instar des héros, échafauder quelques pistes. Et les voir retomber quelques pages plus tard... L'humour est bien présent et de nombreuses illustrations viennent également égayer l'ouvrage, tout comme des citations en début de chapitres, présentées comme des dossiers top-secret.



Sous ses dehors légers, le récit se penche sur le rejet des différences et la recherche de la performance que l'on demande souvent aux enfants. Ici, le message est tout autre et ceci est plutôt appréciable.



En résumé, tous les ingrédients pour plaire aux jeunes lecteurs sont réunis ici : une histoire sympathique, de l'humour, de l'action, une morale plaisante...


Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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La ligue des enfants extra ordinaires

Habituellement je lis avec un grand plaisir les romans jeunesse, ils sont simples, l'histoire toujours rocambolesque voire d'un fantastique magique et ils permettent de laisser son esprit libre de tout souci. Le problème avec ce roman ci est qu'il n'a pas rempli sa mission! Il m'a fallu plusieurs jours pour en venir à bout alors qu'il ne se compose que de 230 pages, j'ai tout d'abord douté de moi avant de me remettre les idées en place et de m'apercevoir que l'histoire est assez fouillis et que les personnages ne sont pas très convainquant, sans parler de cette pauvre Shelley Brown qui m'a plus qu'agacé.

Ce livre fait l'éloge d'enfants ordinaires qui par leur capacité à se fondre dans la masse deviennent des espions parfaits, jusque là l'idée était tout à fait géniale et surtout l'histoire étant destinée à des enfants cela permettait de démontrer que pour être un héros pas besoin d'être jolie ou costaud voire les deux à la fois. Le texte est simple et les événements liés aux deux "héros" deviennent plus des farces que des missions, ça amuse mais à la longue m'a vraiment ennuyé. Comme je le disait plus haut le personnage de Shelley Brown m'a agacé, ses traits d'humour sont légers et plaisant au début mais totalement irritant même assommant pour un adulte, j'espère toutefois que les jeunes lecteurs de 9 à 11 ans sauront apprécier ce personnages tout à fait particulier.



J'ai toutefois apprécier la mise en scène d'enfants ordinaires et de leur donner la possibilité de briller même si c'est dans le noir, de leur donner l'occasion de prouver leur valeur. Un roman que je conseillerais en première lecture et non à des enfants ou ado déjà bien habitués à la lecture.
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La ligue des enfants extra ordinaires

J’ai tout de suite accroché au visuel de la couverture et au titre de ce roman jeunesse. Alors je me suis lancée tête baissée dans la lecture qui commence par une scène assez surréaliste où un adulte est tourné en ridicule. Le ton est donné !



Le texte est ponctué par une date, une heure et un lieu. D’habitude, c’est quelque chose qui donne du tonus à l’histoire, en plus de l’aspect informatif. Et là j’avais plus la sensation d’un constat. Je commençais à me demander où allait nous mener tout ça, avec tous ces hauts et ces bas. Quelques scènes cocasses mais des longueurs, à trop vouloir parler d’insignifiance et de médiocrité. Quand tout à coup un « twist », un revirement à rallumé ma curiosité. Et hop après ce petit coup de boost, c’est reparti pour une lecture plus enthousiaste.



On a droit à des scènes à la limite du surréalisme, on dirait une parodie de roman d’espionnage à la sauce jeunesse.



Ce qui m’a beaucoup plu en revanche, c’est qu’avant chaque début de chapitre on a une fiche classée « Top secret » estampillé « documents confidentiels » avec la citation d’un enfant ou d’un parent. Avec son nom et son âge. Certaines sont excellentes et toutes sur le thème de « l’élève moyen ».

Les illustrations en début de chapitre représentent une carte de collégien. Jonathan et Shelley, les deux personnages principaux sont des élèves qui passent inaperçus, pour le garçon je ne pas , mais la fille avec son bavardage incessant, c’est incroyable qu’on l’oublie. Elle m’a tapé sur les nerfs !!! Bon elle dit tellement d’inepties que s’en ai effrayant, c’est en fait ce qui est drôle.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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La ligue des enfants extra ordinaires

Je remercie Camille et les éditions Michel Lafon pour ce service presse. Je ne dis jamais non à un petit roman jeunesse tout mignon, encore plus lorsqu’il est criblé d’illustrations. Il faut dire que le résumé m’a bien amusée, et j’avais envie d’un peu de légèreté.



Jonathan et Shelley sont deux enfants banals. Leur vie est peu trépidante, voire mortellement ennuyeuse. Ils èrent dans leur collège comme des fantômes, personne ne s’attarde sur eux ou ne fait attention à ce qu’ils ont à dire. Chacun vit cet état de fait à sa manière. Jonathan se fait tout petit et accepte son sort, tandis que Shelley redouble de loufoqueries pour attirer l’attention. Mais un jour, ils vont s’apercevoir que leur capacité à passer inaperçus peut devenir une véritable force, et que ce don est susceptible de servir le pays tout entier. C’est ainsi que Jonathan et Shelley vont intégrer la ligue des enfants ordinaires, une organisation top secrète où les enfants les plus insignifiants sont utilisés à des fins d’espionnage.



J’ai passé un moment agréable avec ce petit livre. L’histoire est mignonne comme tout et drôle à plusieurs reprises. On plonge dans une ambiance bon enfant, sans grande prétention, mais efficace quand même. C’est tout de même un livre axé sur la jeunesse, alors ne cherchez pas une quelconque complexité, vous n’en trouverez pas. Les personnages sont bien souvent caricaturaux, mais dénoncent d’une manière détournée la rigueur que l’on attend des enfants dès leur plus jeune âge. Ce besoin d’exister et de s’accomplir en attirant l’attention, en faisant parler de soi.



Les illustrations égayent encore plus le récit, rendant le tout très entraînant et dynamique. Sans oublier l’humour un peu aigre et caustique, auquel je suis toujours très sensible. J’ai particulièrement aimé les petites déclarations des enfants ordinaires à chaque début de chapitre ; ils prêtent à sourire et même à rire. C’est simple, frais, mais bourré de sarcasmes. Tout ce que j’aime ! Pour vous donner un petit exemple :

Je mange trois bols de myrtilles - qui sont censées stimuler le cerveau - par jour depuis six mois, mais je suis toujours aussi nulle en algèbre. Simone T. Baxter, 15 ans. Chubbuck, Idaho



Quand aux personnages, j’avoue avoir été attendrie par Shelley, la plus fantasque des fantasques, l’extraterrestre du duo ! Contrairement à Jonathan – qui se montre bien souvent désabusé et rabat joie –, elle dit tout ce qui lui passe par la tête sans jamais se mordre la langue. Ça donne bien souvent un résultat cocasse. Tous les deux paraissent sans intérêt aux yeux des autres, et très franchement, je me suis bien demandé pourquoi. C’est sympathique de les découvrir. Comme ça a été très justement dit dans l’histoire, ils évoluent dans l'angle mort du monde, ce qui leur confère un avantage non négligeable.



En résumé, même si ce livre ne laisse pas de place à la surprise, j’ai passé un joli moment avec Jonathan et Shelley. Gitty Daneshvari nous prouve que les personnes ordinaires peuvent accomplir des actes extraordinaires. Et c’est une très belle moralité. La ligue des enfants (extra) ordinaires est une petite histoire simple, à prendre avec humour.


Lien : http://april-the-seven.weebl..
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