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Critiques de Grace McCleen (9)
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Le plus beau de tous les pays

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Plus Beau de tous les Pays?



"J'ai rencontré ce livre grâce aux éditions Nil. La couverture et le résumé m'ont donné envie de découvrir cette histoire racontée par une petite fille de 10 ans."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Judith est sûre que sa fin est proche. Lundi, Neil, son camarade de classe, va lui mettre la tête dans les toilettes et elle va se noyer. Sauf que Judith à la foi. Alors elle prie, elle demande un miracle, espère de la neige alors qu'on est en Octobre. Et lundi matin, quand elle se lève, le monde est recouvert de son manteau blanc."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"J'ai lu plusieurs chroniques sur ce livre et presque toutes parlent de coup de cœur. Et comme pour "la femme qui décida de passer une année au lit", il y a quelque chose que j'ai du mal à appréhender. Ce n'est pas du tout une critique mais j'essaie vraiment de comprendre comment on peut adorer se plonger ainsi dans le malheur des autres. En ce qui me concerne, j'avais mal au ventre tellement j'étais angoissée pour Judith, cette lecture m'a tendu et m'a donc été assez désagréable. De plus, je n'ai pas du tout apprécié la façon dont est traitée la religion. Certes, Judith et son père appartiennent à une communauté religieuse que certains qualifieraient d'extrémiste, voire d'illuminée, et il y a sûrement beaucoup de choses à un dire. Mais ici, on a l'impression qu'à la fin, le père et la fille seront heureux s'ils arrêtent de croire en Dieu. Sans parler du fait que Judith entend Dieu dans sa tête et qu'il la culpabilise de tout ce qui arrive autour d'elle alors même que cette enfant est la gentillesse incarnée. Ce n'est ni juste, ni la conception que je me fais de Dieu."



Et comment cela s'est-il fini?





"Je regrette de dire que j'étais soulagée de fermer ce livre. Je pense qu'il s'adresse à un certain public et que je n'étais clairement pas la bonne cible. Certains ont besoin de ce genre de livres pour se plonger dans des sujets sérieux, des réflexions, quant à moi j'ai besoin de livres qui me divertissent pour arrêter d'y penser."


Lien : http://booksaremywonderland...
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Le plus beau de tous les pays

Judith McPherson n'a pas grand-chose dans la vie. Elle vit avec son père John au pied des montagnes, dans une ville de « fenêtres cassées et d'hommes aux dents cassées », dans un pavillon silencieux, plein de reliques poussiéreuses, de souvenirs de sa mère qu'elle n'a jamais connue.



Si la ville est entièrement gouvernée par l'économie des usines, les McPherson vivent sous l'autorité de la sainte Bible. Ils appartiennent à une secte, les Frères, qui étudient quotidiennement le texte et effectuent tous les dimanches du porte-à-porte dans les rues environnantes pour avertir de l'imminence de l'Apocalypse.



Victime de brimades à l'école, Judith trouve du réconfort dans la création, loin des regards, d'un monde en miniature avec des montagnes de papier mâché et des rivières en film alimentaire, des champs de velours côtelé marron et un miroir pour la mer. Judith l'appelle « Le Plus beau de tous les pays », d'après une phrase tirée du livre d'Ézéchiel.



Voici un livre à la fois déroutant et émouvant. Le lecteur ne pourra qu'être touché par la solitude de cette fillette qui grandit auprès d'un père qui la néglige, des adultes d'une communauté qui annone la fin du monde et des élèves qui la harcèle à l'école car elle est différente. Elle s'est créé un monde, entend Dieu lui parler, et croit que grace à sa foi elle peut faire des miracles et influer sur les évènements.



Nous souffrons avec son père et elle lorsque les harcèlements se durcissent, et la fin est inattendue. "Le plus beau de tous les pays" est un roman à conseiller par son originalité et les sujets qu'il aborde, la foi, la différence, et la difficulté de vivre dans un monde hostile.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le plus beau de tous les pays

J'ai toujours un mal d'écrire sur un très très très gros coup de coeur. Mes émotions prennent le dessus et je n'arrive pas à trouver les mots pour partager avec vous mes impressions sur le roman. J'ai l'impression que je ne saurai vous donner que des adjectifs et encore je serai frustrée car ce n'est pas avec ça que l'on donne envie de lire un roman.

Ce premier roman (de l'auteur) répond à l'une de mes plus grandes faiblesses en littérature: les romans de vie qui parlent de l'enfance. De cet éveil au monde, de la brutalité qu'il peut contenir. Les rapports parfois dures avec ses parents et surtout le monde imaginaire (ou réel) que l'on peut se créer pour totalement survivre chaque jour.

Un roman d'une force incroyable que j'ai totalement dévoré. Superbement écrit, il y a peu de mots pour décrire ce plaisir. Je le conseille vivement
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Le plus beau de tous les pays

Comment parler d'un roman qui vous bouleverse? Qui crée un raz-de-marée en vous et vous laisse dans un état de bien être total?



Une histoire envoutante, une relation père-fille terriblement tendre, des moments forts et parfois douloureux mais d'un optimisme à toute épreuve.



C'est flou comme critique, je sais! Mais le silence en dit parfois tellement plus. Il suffirait de voir mon visage et mon immense sourire en magasin pour comprendre que ce livre est un coup de coeur énorme.
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Le plus beau de tous les pays

D’après la Genèse, Dieu créa le monde en six jours. Après les ténèbres, l’abîme et les eaux, viennent la lumière, puis successivement, le firmament des cieux, l’air, la terre, le soleil, le jour, la lune, les étoiles, les saisons, les créatures animales et Adam…



Judith McPherson est une petite fille de dix ans, précoce et dotée d’une vive imagination. Orpheline de mère, elle vit avec son père qui est membre de la communauté des Frères. Ils prêchent la parole du Christ dans leur cité ouvrière et annoncent la fin du monde pour bientôt. Armageddon sera la dernière bataille du bien contre le mal et l’anéantissement de ce monde.

Le quotidien de Judith est rythmé par les Choses Nécessaires, la lecture de la Bible, les rencontres avec les Frères de la congrégation, l’école et son pays imaginaire.



Judith a dans sa chambre "Le plus beau de tous les pays". A la manière de Dieu, elle a créé son petit paradis. Une terre, une galaxie, elle s’évade dans cette dimension qu’elle aime penser, dessiner et réaliser.

D’abord, il y a eu les champs, une maquette composée de toiles, de plastiques et de papiers. Les rivières et les montagnes sont apparues pour orner le paysage de manière méthodique et artistique. Et la lumière a suivi avec un soleil de fer suspendu au dessus. Des miroirs sont des mers, les villages des boîtes, des morceaux de papiers mâchés s’animent… Toute matière est bonne pour la création.

A l’école, son regard est souvent baissé pour récolter des miettes, des particules, un papier, un bouton, et lorsqu’il s’élève à la hauteur de ses camarades qui jouent dans la cour, elle se rabat vite dans son univers. Elle a le sien, ils ont le leur.

Cinglée, tarée. Leurs paroles la blessent, puis viennent les gestes, les menaces.



"Il a les cheveux jaune paille, des cils pales et un toupet. Du toupet, il n’en manque pas, d’ailleurs. Il y a deux autres garçons avec lui. L’un deux m’arrache mon sac. Il le retourne et le papier de bonbon, le lacet et les couvercles de boîtes s’envolent.

Le garçon aux cheveux jeune paille me relève d’un coup.

- Qu’est-ce qu’on pourrait faire d’elle ? demande-t-il.

- La suspendre à la rambarde.

- Lui baisser son pantalon.

Le garçon aux cheveux jaune paille sourit. Il lance :

- T’as déjà vu l’intérieur d’une cuvette de chiottes, la cinglée ?"



Noyée, la tête plongée dans une cuvette des W.C. C’est terrifiant.

La menace de Neil Lewis poursuit Judith tout le week-end. Il faudrait qu’un évènement bouscule l’ordre des choses pour qu’elle ne puisse pas aller en classe lundi.

Alors qu’elle écoute attentivement le prêche de Frère Michaels, une révélation s’impose à elle. Tout est question de foi, "tout est possible, à tout moment, partout et pour toutes les sortes de gens."

Elle voudrait une neige épaisse, paralysante. Elle prie en répandant sur le dessus du Plus Beau de Tous les Pays, du coton. "Qu’il neige, qu’il neige…" et la nuit dans ses rêves, Dieu intervient en lui parlant. Simple hallucination engendrée par un esprit inventif ? Judith n’approfondit pas la question car il semblerait qu’elle soit une élue. Un miracle se produit le lendemain et surprend tout le monde. La neige recouvre tout.



D’une manière spontanée, simple, Judith confie dans ses écrits ce premier signe. Elle essaie également de prouver que cette coïncidence d’octobre n’en est pas une. Après la neige, elle additionne d’autres petits miracles et les énumère. Toujours accompagnée par la voix qui l’encourage, elle aspire à plus… faire tomber la neige, retrouver le chat de Madame Pew, ce n’est pas suffisant ! Elle désire ne plus avoir peur, être débarrassée de Neil et se faire aimer de son père.

Très vite, son ascendant dévie de sa trajectoire. Elle appelle ça "l’effet boule de neige" et "les ennuis appellent les ennuis". Les évènements se succèdent en modifiant l’ordonnance du quotidien, heurtant sa bulle familiale et le Plus Beau de Tous les Pays. Il est difficile de tout maîtriser, surtout la violence et l’intolérance.

Mais l’amour ne serait-il pas la plus belle des fois ?



L’histoire de Judith est belle. La poésie de son journal est douce, faite d’espérance, de sincérité, mais le lecteur en perçoit aussi toute la tristesse. Elle allie à la candeur de son âge, des réflexions d’une maturité surprenante. Ses secrets, son désenchantement, ses angoisses, ses rêves, ils sont racontés, écrits et enfouis dans son pays imaginaire, là où se cache l’âme de sa mère.

Seule enfant de la congrégation, élevée dans une foi aveugle qui est une force et une faiblesse, Judith connaît la retenue et la prudence. Elle discerne avec lucidité les tangentes des mondes, ses agressions, ses discriminations et les subit sans opposer de défense. Tendre l’autre joue est un précepte de la Bible.

Lorsque la voix lui parle, on ne sait d’où elle vient et Judith aime à penser qu’elle appartient à Dieu. Elle est salvatrice. Les mots s’enchainent alors… élue, "Etre suprême", bien, miracles, pacte, choix… et nous retrouvons par opposition… doute, méfiance, scrupule, colère, mal, démon. La voix peut-être l’expression d’un délire, d’une schizophrénie, elle est inquiétante, mais Judith s’en accommode relativement bien et conserve son objectivité. Ce petit bout de fille, tendre et fragile, n’hésite pas à s’imposer lorsque son jugement diffère de celui de "Dieu". Elle a un esprit libre.



Dans un style imagé, fantasque, émouvant, parfois désopilant et drôle, Judith nous présente son entourage : un père atone, qui paraît indifférent, ancré dans le souvenir de sa femme et qui appréhende l’amour, une vieille voisine charmante, les membres de la communauté qui lui témoignent de l’affection, Neil Lewis son tortionnaire à l’école… et son professeur Madame Pierce pour qui elle éprouve une véritable confiance. Madame Pierce peut être considérée comme un miracle car depuis son arrivée à l’école, l’existence de Judith est beaucoup plus sereine. Vigilante, attentive, elle a rapidement compris son calvaire.

Elle dévoile aussi une société en perdition, pauvre, des âmes troublées qui s’égarent dans la violence ou la religion (très actuel). Autres thèmes abordés, le deuil, vécu avec rancoeur, la quête d’amour, entre un père et sa fille, et la puissance de l’imagination et de la création.



Le Plus Beau de Tous les Pays est le premier roman de Grace McCleen. Sur la quatrième de couverture, il est précisé qu’elle a vécu dans une famille de chrétiens fondamentalistes, à l’écart du monde. Je peux en conclure que les pensées de Judith ont dû être les siennes un jour et qu’elle nous rapporte quelques bribes de cette vie passée…



Ce livre est une rentrée littéraire. Je vous le recommande car il est un de mes derniers coups de coeur !
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Le plus beau de tous les pays

Attention chronique coup de cœur pour un roman atypique mais magistral !



Judith est une héroïne attachante et très sensible. Elle cherche une échappatoire à la culpabilité de la mort de sa mère que lui fait ressentir la grande tristesse de son père. On la suit dans ses doutes, ses pensées, ses peurs mais aussi tout l’espoir ou le désespoir qu’elle a en elle. Nous nous rendons vite compte de la difficulté pour elle de s’adapter au monde extérieur, de sortir de sa bulle, de grandir. Ce roman nous parle de tolérance, de pardon mais aussi de la difficulté de s’adapter à une certaine société et à un monde d’adulte. Elle apprend aussi beaucoup de ces erreurs et cherche à les réparer. Le père de la jeune fille est au départ plutôt antipathique. Mais nous apprenons, au fil des pages et par le biais de Judith, à l’apprivoiser, à l’apprécier et même à avoir de la sympathie pour ce personnage plein de faiblesses. Il agit souvent avec brusquerie avec sa fille mais on finit par comprendre quelles tracasseries le hantent et la protection maladroite qu’il veut apporter à sa chère Judith.



L’auteure a une magnifique écriture fluide et s’adapte à son personnage de petite fille de dix ans qui évolue et réfléchie très vite. J’ai vraiment aimé la mise en forme du récit avec ses chapitres courts qui ne permettent aucun temps mort et laisse place à un rythme soutenu et à une tension qui monte crescendo. Nous avons là un véritable page-turner que je n’ai pas pu lâcher pendant deux jours. Il se lit très vite car la sympathie pour Judith est tellement grande que nous voulons absolument connaitre son destin et la suite des évènements. Certains d’entre vous savent que je suis carrément hermétique à toute forme de religion (mais je reste très tolérante envers les croyants). Dans ce roman les allusions bibliques sont très nombreuses, elles sont toujours amenées avec beaucoup de délicatesse et donnent un sens à l’histoire et aux évènements à venir car Judith est en contact régulier avec Dieu.



Un roman touchant, atypique, haletant avec un suspens qui grimpe. Judith et son père sont des personnages attachants mais aussi étonnants. A eux deux, ils possèdent une force incroyable. Je le conseille à tous pour les leçons apportées qui remettent les pendules à l’heure. Notre petite Judith nous donne à travers sa vision des choses une belle leçon de vie. A lire et à réfléchir ensuite.
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
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Le plus beau de tous les pays

Je tiens tout d’abord à remercier les Editions Nil, pour m’avoir permis de découvrir ce titre en avant-première, il fait parti des nombreux livres de cette rentrée littéraire 2013, et ce fut un réel plaisir !



Ce livre m’a énormément plu, coup de cœur à l’horizon !



Il est pourtant assez difficile de parler de ce roman, sans trop en dire, ce qui gâcherait votre plaisir si vous désirez le lire. Ce roman nous raconte l’histoire de Judith, petite fille de dix ans. Il est écrit à la première personne, un peu à la façon d’un journal intime. De cette façon, Judith se confie à nous, et nous avons accès à ses pensées les plus profondes ce qui la rend très attachante.



Judith est vraiment le centre de ce roman. C’est une fillette hors du commun, elle réfléchit beaucoup, et voit de la beauté dans le monde, là ou le commun des mortels, ne verrait qu’un tas de détritus. Judith se construit un monde imaginaire dans sa chambre. On pourrait croire qu’il s’agit juste d’une petite fille à l’imagination débordante mais il en est rien. On sent une blessure profonde en elle, et l’on se pose rapidement des questions. Est-elle maltraitée d’une quelconque façon ? As-t-elle subit un choc émotionnel ou tout autre blessure ? Voilà les questions qui s’enchaînent rapidement, mais en fait, il s’agit un petit peu de tout cela à la fois.



De part sa différence de religion, Judith est malmenée et rejetée par ses camarades de classes et en particulier un groupe de garçon mené par un jeune briguant que même l’instituteur n’arrive pas à maîtriser. Son père autoritaire et taciturne, rejette toutes les formes de fantaisies à la maison, et reproche sans cesse à Judith de vivre dans son monde. Elle souffre également de l’absence de sa mère, et elle a souvent l’impression que son père ne l’aime pas.



La religion est très présente dans sa vie, et elle attend sereinement la fin du monde annoncée, comme le début d’un monde meilleur ou elle retrouverait sa mère, et son père, ensemble. La famine, les pollutions et les guerre n’existeraient plus.



Autour de Judith, personnage central de ce roman, gravite une galerie de personnages, réels ou même parfois imaginaires. Le père de Judith y tient une place très importante. On sent en lui, une énorme blessure. C’est un homme blessé par la vie qui tente de garder pied, dans la religion. Mais ne vous inquiétez pas, si en effet la religion est très présente dans ce livre, elle ne dérange pas le lecteur, du moins personnellement elle ne m’a pas dérangé.



Ce livre est avant tout un roman qui parle de la différence, qu’elle soit d’opinion, de croyance, de milieu. C’est un roman qui laisse planer un sentiment de malaise durant la lecture, qui fait réfléchir. En bref, un roman à découvrir d’urgence !!!



Ce roman a été publié aux Editions Nil en Août 2013.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Le plus beau de tous les pays

Judith est une petite fille de 10 ans, orpheline de mère , que la vie malmène . Elevée dans une petite communauté où l'on a foi dans une religion essentiellement punitive : la fin du monde est pour demain , pas d'anniversaire , pas de Noël, lecture de la Bible uniquement , il lui est difficile de s'intégrer auprès des enfants de l'école . Elle est même le souffre douleur d'une petite bande qui profite de sa "différence" .



Pour échapper à la réalité du monde , elle crée un monde virtuel fait de bric et de broc où elle recrée "Le plus beau pays" celui qui doit advenir après la fin du monde.... mais elle se lance un jour dans la création de miracles...



Sa vie va alors changer car elle va lire tous les évènements qui vont survenir au travers de ce prisme déformant , dialoguant avec Dieu ....



Un livre au sujet étonnant et que j'ai commencé sans enthousiasme , la religion moi .... et en plus en version hard..... et puis ... le "miracle" a eu lieu , je me suis laissée séduire par cette petite fille si solitaire et son père si maladroit .



Un roman délicat et attachant que j'ai eu plaisir à lire
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le plus beau de tous les pays

Voilà un livre juste. Grace McCleen prend le temps de décrire son héroïne, ses relations avec son père, avec les autres... Judith et son père croient en Dieu comme s'il était leur unique planche de salut, comme s'ils n'avaient que la religion à quoi se raccrocher. Les événements vont leur montrer que tout n'est pas si simple. Judith souffre de sa différence et de l'absence de réelle communication entre son père et elle. Quant à son père, on découvre petit à petit à quel point il est démuni moralement...

[...]

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