Citations de Grand Corps Malade (285)
« Personne d’autre ne sait mieux que moi aujourd’hui qu’une catastrophe n’arrive pas qu’aux autres, que la vie distribue ses drames sans regarder qui les mérite le plus. »
On s’habitue à voir l’inhabituel, on s’habitue à vivre des choses dérangeantes, on s’habitue à voir les gens souffrir, on s’habitue nous-mêmes à la souffrance. On s’habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s’habitue, ça nous sauve.
Je ne suis pas attaché à mon fauteuil, la porte est grande ouverte et pourtant je suis prisonnier, enfermé dans mon immobilité.
En redémarrant son fauteuil comme pour écourter la conversation, il ajoute "Aujourd'hui, je vais regarder le temps par la fenêtre."
Je me répète à voix basse plusieurs fois cette phrase : "Je vais regarder le temps pour la fenêtre." Elle est fascinante, cette expression. Je ne sais pas s'il parle du temps lié à la saison, du froid, de la neige, ou s'il parle du temps qui passe. Je ne sais pas si cette phrase est due au fait qu'il ne parle pas très bien le français ou s'il utilise consciemment une belle image pour dire combien il va s'emmerder.
Peut-être qu'il parle bien des deux notions du "temps"... Moi-même, ce matin, c'est en découvrant le temps neigeux que j'ai réalisé que ça faisait longtemps que j'étais arrivé dans ce centre. Ce n'est peut-être pas un hasard si la langue française a choisi le même mot pour évoquer ces deux aspects.
Je regarde M. Amlaoui s'éloigner en me disant qu'il restera toujours une énigme. Je ne réussirai jamais à savoir tout ce qu'il se passe derrière son regard si triste.
C'est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues.
Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérageantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-même à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
La patience est un art qui s'apprend patiemment.
...J'ai mis des mots dans tous les sens
A l'envers à l'effervescence
Des mots sympas ou en colère
Des mots bien droits ou en galère
J'ai mis des mots c'est dérisoire
Parfois tranchants c'est des rasoirs
Mais bien placés c'est opportun
J'ai mis des mots c'est important
J'ai trouvé de l'inspiration
Pour inspirer mes directions
Pour continuer sans crispation
Je reprends ma respiration...
...
Évidemment on marche sur un fil, chaque destin est bancal
Et l'existence est fragile comme une vertèbre cervicale
On t'a pas vraiment menti, c'est vrai que parfois tu vas saigner
Mais dans chaque putain de vie, y'a tellement de choses à gagner
J'aime entendre, raconter, j'aime montrer et j'aime voir
J'aime apprendre, partager, tant qu'y a de l'échange y'a de l'espoir
...
(Je dors sur mes 2 oreilles)
c est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues.
Tout le monde s’habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel.
" Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous mêmes à la souffrance. On s'habitue être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue , ça nous sauve ! "
" Quand tu es dépendant des autres pour le moindre geste, il faut être pote avec la grande aiguille de l'horloge.
La patience est un art qui s'apprend patiemment. "
Chapitre 9 page 60:
"Mais il s'en est bien sorti, tout seul. Il a eu du mal, mais il s'en est bien sorti, tout seul. Il a eu du mal, mais il a monté sa petite société à l'âge de vingt et un ans, il a ouvert sa propre salle de fitness-musculation dans sa ville, tout seul.
Et puis, il y a eu l'accident, il a perdu l'usage de ses jambes, quasiment celui de ses bras, et, aujourd'hui, il repart de zéro, tout seul."
Chapitre 13. " Mais bon,si vous voulez pas qu'on s'amuse,si vous voulez qu'on se fasse chier comme des rats morts,c'est bien,continuez à être gentil!"
Vingt ans c'est l'age ou tu rêves le plus et ou tu te sent le plus aptes à atteindre ces rêves. Non, à vingts ans, on n'a rien a foutre a l'hosto. Quand tu es dépendant des autres pour le moindre geste, il faut être pote avec la grande aiguille de l'horloge. La patience est un art qui s'apprend patiemment.
chapitre 12 :
" c'est facile je n'ai qu'a actionner la manette de son fauteuil éléctrique , mais pour Farid , en fauteuil manuel , c'est du sport."
“On passe plus de temps à attendre qu’à faire des choses. Un bon patient sait patienter.”
Je remuais mon pouce pour m'assurer que j'étais capable de ce petit mouvement-là.
Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue a vivre des choses dérangeantes, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonnier de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.