Citations de Grand Corps Malade (284)
Pour avoir nos soins, déjeuner, changer de chaîne, se lever, se laver, se lever, se laver, s'habiller, se coucher, couper la viande, se servir de l'eau, attraper un truc dans le placard, fumer, on doit attendre notre tour.
Quand tu n'es plus autonome, tu passes plus de temps à attendre qu'à faire les choses.
Un bon patient sait patienter.
Quand ils apprennent à lire on vieillit sans défense
On était des enfants tant qu'on n'en avait pas
Et si les mettre au monde nous fait perdre l'innocence
Je veux bien devenir adulte si c'est pour être papa
Tu es entré dans la famille sans faire de bruit
Et avec toi, notre équilibre est plus joli
La deuxième fois, ça fout encore les mêmes frissons
J’ai vu ta mère qui pleurait de la même façon
Ici y a de belles choses à voir, y a la montagne, et y a la mer
Le soleil, la lune, les étoiles, et puis les yeux de ta mère
T’es pas encore arrivé mais déjà, qu’est-ce que je te kiffe
Dans mon petit quotidien tu as changé tous mes objectifs
Je serai ton pote, un peu ton frère, mais pour te fâcher
Faudra que je sois un peu ton père quand je te dirai d’aller te coucher.
Personne d’autre ne sait mieux que moi aujourd’hui qu’une catastrophe n’arrive pas qu’aux autres, que la vie distribue ses drames sans regarder qui les mérite le plus.
Pour la plupart des gens, la journée commence véritablement quand ils ont pris leur petit déjeuner, qu’ils sont lavés et habillés. Pour nous, quand on a fait tout ça, on a déjà fourni tellement d’efforts qu’on a envie d’aller se recoucher
C’est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues.
Tout le monde s’habitue. C’est dans la nature humaine. On s’habitue à voir l’inhabituel, on s’habitue à vivre des choses dérangeantes, on s’habitue à voir des gens souffrir, on s’habitue nous-mêmes à la souffrance. On s’habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s’habitue, ça nous sauve.
Quand tu n’es pas autonome, tu passes plus de temps à attendre qu’à faire les choses. Un bon patient sait patienter.
Il faut savoir que, quand tu es allongé sur le dos dans l’incapacité totale de bouger, ton champs de vision doit se satisfaire du plafond de la pièce où on t’a installé, et du visage des personnes qui ont l’amabilité de se pencher sur toi pour te parler.
Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
A vingt ans, on n'a rien à faire à l'hosto. Vingt ans, c'est l'age des soirées, des voyages, des nuits blanches et de la séductions permanentes.
Vingt ans, c'est le règne des envies d'enfants dans un corps d'adulte. Vingt ans c'est l'age ou tu rêves le plus et ou tu te sent le plus aptes à atteindre ces rêves.
Non, à vingts ans, on n'a rien a foutre a l'hosto.
Et puis prends mon rasoir, ste plaît, aujourd'hui, on fait le grand chelem, tu vas me trancher la jugulaire !
Ils sont les parfaits témoins des coups de crasse et des injustices de l’existence. Je les verrai toujours comme des icônes de courage, mais pas un courage de héros, non, un courage subi, forcé, imposé par l’envie de vivre.
Personne d’autre ne sait mieux que moi aujourd’hui qu’une catastrophe n’arrive pas qu’aux autres, que la vie distribue ses drames sans regarder qui les mérite le plus.
C’est à ce moment-là, hors du temps, que la réalité a choisi, pour montrer qu’elle décide et que si elle veut elle nous malmène.
Quand ils apprennent à lire on vieillit sans défense
On était des enfants tant qu'on n'en avait pas
Et si les mettre au monde nous fait perdre l'innocence
Je veux bien devenir adulte si c'est pour être papa.