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Citations de Grégoire Carlé (23)


- on ne se fréquente pas à l'école, je ne suis sensé traîner avec mon groupe, les "assidus". ça serait trop difficile d'expliquer à ces poltrons pourquoi j'apprécie la compagnie de ce "ringard".
...
Les apparences, c'est important pour avoir la paix.
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Ça me fait penser à une blague : Quel est le point commun entre un nazi et une patate ?

Les deux doivent être sous terre pour ouvrir les yeux !
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- Un larbin vaut plus qu'un vélo merdique ! Même les fourmis le savent, il est plus rentable d'élever un puceron que de le manger.
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Quand Clemenceau et Poincaré sont arrivés à Strasbourg, ils ont refusé de recevoir les élus du Conseil, pire, ils ont mis en place l’épuration ethnique.
L’Alsace et la Moselle ont été les seuls territoires de France métropolitaine où l’état appliqua la loi du sang, comme dans son empire colonial…
Certes les allemands font pareil, mais eux ne se réclament pas des Lumières.
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"Il paraît que dans son labyrinthe, Dédale fit en sorte, non pas que l'on ne puisse pas, mais que l'on ne veuille pas en sortir."
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Depuis l'été, la propagande s'activait sur tous les fronts. Les Peuples d'Alsace et de Lorraine, à nouveau allemands, devaient maintenant rattraper au pas de course 15 ans de décivilisation nazie.
Or, pour constituer un nouveau narratif, il fallait d'abord s'attaquer aux symboles autour desquels s'agrège la mémoire collective.
Ainsi, la France avait déboulonné en 1918 les statues du Kaiser. Et en 1940 les Allemands allaient faire, eux, chuter Kléber de son piédestal. Le général strasbourgeois symbolisait l’engagement des Alsaciens dans les campagnes de Napoléon - "Napy" comme on l'appelle ici - et par là-même l'entrée de l"Alsace dans le roman national français, après les événements révolutionnaires.
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Ce jour-là les nazis ont tabassé et torturé 14 gamins de 15 ans sans réussir à leur arracher le moindre aveu.
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Ceslav Sieradzki, enfant de l’orphelinat, apprenti boulanger, est mort à 16 ans, en combattant le nazisme.
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En nous couvrant de ses branches, le vieux chêne nous accordait un cessez le feu. Il en avait vu passer : les Panzers, les casques à pointes du kaiser en 1914, les obus de Kronprinz en 1870, les grognards du Corse, les régiments suédois et tant d’autres, mais il tenait toujours vaillamment ses positions. Alors nous essayions de profiter d’une dernière baignade d’été. Le temps de cette parenthèse, nous avions à nouveau nos 15 ans.
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Ce fleuve qui chantait à l’océan les beautés de la terre, ne débite plus que la plainte de sa captivité
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le corps s’émiette, la courroie de distribution du Giggele en arrache des pans entiers. Buck peut alors toucher l’âme pour la reprogrammer. Mais il faut avoir tout oublié pour s’imaginer briser un adolescent par la violence.
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Ma canne oscille d’un battement régulier. Une énergie fluide circule de mes reins jusqu’à la soie et propulse cette minuscule mouche sur la rive opposée… mais la truite n’en veut pas !
Je dois encore apprendre à lire la rivière, ce livre écrit dans une langue secrète et dont le courant tourne les pages.
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Le Gauleiter Wagner, de son nom paternel Backfish (poisson frit) – on comprend pourquoi il a choisi le nom de sa mère, régnait en maître sur l’Oberrhein.
Depuis ses bureaux à Strasbourg, il mettait en pratique l’Anschluss de l’Alsace.
Nazi convaincu, disciple d’Hitler de la première heure, il recevait ses ordres directement du Furher
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En 1918, l’accueil des soldats alsaciens, pour la plupart enrôlés dans la marine impériale, avait été glacial, à leur retour.
L’état français attribuait alors aux alsaciens des cartes d‘identité discriminatoires en fonction de notre « degré de sang germanique ».
« - Mention A pour ceux dont les deux parents sont nés en Alsace française
avant 1870.
- Mention B si l’un des deux parents n’est pas français de souche.
- Mention C si les parents sont nés dans un pays neutre pendant la guerre.
- Mention D pour des parents nés en Allemagne.

Les catégories D avaient été spoliées de leurs biens et expulsées vers l’Allemagne, en tout 150 000 personnes jetées à la rue.
Les B et C avait été consignées à un périmètre autour de leur domicile et un
certain nombre d’emplois leurs étaient interdits.
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Notre tâche était celle de Pénélope d’Ithaque. Défaire la nuit, la toile tissée le jour.
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Toute cette clique faisait désormais régner l’ordre, ou plutôt la terreur, dans les moindres recoins de la société alsacienne et mosellane.
Mais si, en dépit du rouleau compresseur de l’appareil nazi, survivait une étincelle de rébellion, alors le Gauleiter disposait d’un outil particulier. Un camp de rééducation des récalcitrants.
Ce camp fonctionnait comme un organe de propagande.
On y « reprogrammait » les rebelles à coup de travaux forcés, de jeûnes et de
châtiments corporels. Au bout de quelques mois, les prisonniers étaient relâchés et leur aspect fantomatique suffisait à dissuader quiconque de braver les autorités allemandes.
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Avant de moisir dans la cabane des jeunes, on avait écopé de la disciplinaire, où l’on nous faisait perdre 20 kg en 1 mois. Rien de mieux que la faim pour briser toute camaraderie. Nous étions affamés en permanence et ne pensions qu’à une chose : bouffer. Ça nous rendait fous… Et les journées étaient interminables
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jadis, dans les contrées alémaniques, quand un enfant naissait, ses parents plantaient son Todtenbaum, son "arbre de mort".
Au moment des funérailles, l'arbre était abattu et son bois alimentait le bûcher funéraire. Mais les riverains du Rhin avaient eux une autre coutume : ils évidaient le tronc pour y placer la dépouille. Cette barque funéraire était confiée au fleuve, qui se chargeait de l'acheminer vers les séjour des bienheureux.
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Victor Hugo disait du Rhin qu'il était "historique comme le Tibre, royal comme le Danube, mystérieux comme le Nil., pailleté comme un fleuve d’Amérique, couvert de fantômes comme un fleuve d'Asie".
S'il le voyait aujourd'hui...
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Les murs laissaient passer les cris des Allemands et les coups de poing qui pleuvaient sur la tête des copains. Ça nous donnait du courage car on entendait bien que les camarades ne lâchaient rien. Ce jour-là, les nazis ont tabassé et torturé 14 gamins de 15 ans sans réussir à leur arracher le moindre aveu.
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