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Citations de Grégory Chevignon (46)


Lenka était proche de l’orgasme. Ses yeux se fermèrent longuement. Encore un signe. Vidal sentait sa partenaire différente de leurs précédents rendez-vous. Cette façon de s’abandonner à lui ne pouvait être qu’un appel au secours. Un appel à la délivrance : la sortir de la situation dans laquelle elle s’était enfermée. Elle se rapprocha du flic, planta ses mains sur l’oreiller et embrassa son partenaire avec fougue.
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Vidal continuait à caresser la hanche gauche de Lenka. Allongés sur le côté, face à face, les ondulations de leurs corps se firent plus lentes, plus dansantes. Une osmose parfaite. Ils comprenaient le moindre geste de l’autre. Ils anticipaient les envies, les attentes de l’autre. Au moindre regard. Lenka se redressa légèrement. Elle voulut prendre les rênes de leurs ébats. Vidal esquissa un sourire. Il acquiesça. Ses épaules et son dos se plaquèrent contre le matelas. Elle le dominait désormais. Elle plongea ses yeux verts dans ceux de Vidal – intensément – au moment où ses dix doigts commencèrent à caresser son torse. Puis ses ongles se mirent à laisser quelques légers sillons sur la peau du flic conquis
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Un instant magique. Chaque fois qu’il lui faisait l’amour, il était envahi des mêmes sensations, des mêmes émotions. Bien-être, force, sentiment d’invincibilité. Ses limites n’existaient plus. Il était capable de tout. Leurs rapports sexuels lui faisaient l’effet des rails de coke qu’il ne s’envoyait plus. Vidal avait bel et bien changé de drogue. Définitivement. Mais faire l’amour avec Lenka était également une expérience dangereuse.
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L’homme bodybuildé et rasé venait de se transformer en machine de guerre. Chaque particule de son corps semblait tendue à l’extrême, vouée à une implosion de haine et de violence, orientée vers un seul objectif. Et toujours ce silence pesant, cette inactivité suspecte.
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Une superbe blonde d’un mètre quatre-vingts. Des jambes magnifiques – un postérieur à se damner. Le parfait galbe de ses seins le rendait fou. Tous ses sens entraient en ébullition au moindre contact de sa peau contre la sienne. Il avait un objectif qui le maintenait debout, qui le sortait du quotidien cassant inhérent à son job de flic. Un objectif à la limite du réalisable qui s’accompagnait d’une bonne dose d’adrénaline et de danger : la sortir de cette situation.
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— Vous lui connaissiez des ennemis ? Des gens susceptibles de le dépouiller ou de l’éliminer ? Des jaloux, des concurrents ?
— Oui et non. Des envieux, oui. Des gens qui ne l’aimaient pas aussi, mais personne ayant les épaules pour aller le kidnapper chez lui, surtout depuis les modifs. En tout cas, personne dans le milieu des labos ou des affaires.
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L’endroit transpirait le travail, l’ordre, la discipline. Personne n’avait réellement fait attention à lui avant qu’il ne rencontre Alméras. Rares furent ceux qui levèrent le nez plus de trois secondes. Certains n’avaient même pas tenté l’expérience. Serrino n’en revenait pas. Le laboratoire LPG ressemblait à une vaste fourmilière de blouses blanches parfaitement ordonnée.
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L’enlèvement de Lazar était lié à sa personnalité, à son passé ou à ses activités. Elle tentait de s’en persuader. Son métier, sa maison, et surtout l’impression qui s’en dégageait, en faisaient un personnage sulfureux. Lazar avait des choses à cacher ou, en tout cas, des ennemis déterminés à le faire souffrir. Benoît Cayrol, gants en latex à la main, vint lui confirmer la présence de sang à la base du pouce, ce qui signifiait que la victime était vivante lors de la section du doigt.
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L’enquête gagnerait en cohérence. Elle sentait un message à déchiffrer à travers ces deux doigts placés intentionnellement. Elle n’éliminait pas pour autant la piste d’un malade, d’un détraqué prenant plaisir à martyriser sa victime autant qu’à jouer avec la police.
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Quant à établir un scénario, reprit-il, je dirais que le kidnappeur avait bien préparé son coup. Il devait avoir les codes d’accès, connaître l’emplacement des caméras… Il connaissait sa victime. Il a sûrement utilisé des gants, des semelles lisses et tout l’attirail. Ça me paraît chirurgical comme enlèvement…
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Le stress et l’urgence perpétuelle dans lesquels ils travaillaient étaient propices aux engueulades et aux pétages de plomb. Ça faisait partie du job. Lisa entretenait des rapports moins simples avec le deuxième homme du groupe : Paul Vidal. Malgré sa belle gueule de quadragénaire sportif qui soigne son apparence, elle supportait mal son insoumission, ses initiatives personnelles.
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Son visage fin, harmonieux, charmeur ne laissait aucune place à la surprise. Cet homme lui filait la nausée. Au bout de quelques minutes, il tenta un numéro de charme en la félicitant chaleureusement pour la dernière affaire résolue. Des compliments sur ses méthodes, sur sa façon de tenir son équipe puis, inévitablement, le sujet dévia sur la forme physique et la fraîcheur qu’elle affichait.
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Elle s’imaginait mal réclamer une enquête sur une disparition alors que ce n’était pas leur domaine de prédilection. Un doigt amputé laissait présager un enlèvement à finalité criminelle ou crapuleuse. Elle devait jouer avec cet élément.
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Lisa mêlait sensualité et force, charme et détermination. Une apparence pleine de paradoxe. Malgré un sentiment de satisfaction, une certaine lourdeur s’empara d’elle.
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Capitaine de police. Chef de groupe à la brigade criminelle. Une belle réussite pour une femme dans ce milieu. Elle savait que l’erreur lui serait moins pardonnée qu’à un homme. C’est en tout cas ce qu’elle croyait. Elle n’avait nullement l’intention de le vérifier. Aucune boulette, depuis ses débuts avec son équipe, qui nécessite l’arrivée de l'IGS.
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Elle cherchait à se déconnecter de son quotidien grâce aux exercices physiques. Répéter toujours les mêmes efforts. Toujours dans le même ordre. Pompes, tractions, abdos. Ces séances lui permettaient de faire le vide. Elle enchaîna plusieurs séquences sans s’arrêter. Une vraie sportive.
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Il vit, dans ce miroir, un quinquagénaire usé, en lambeaux, pas l’homme autoritaire et craint par son entourage, notamment ses collaborateurs. Il détourna le regard de cet objet ennemi et massa ses larges tempes, les coudes vissés sur le comptoir. Il eut l’impression d’aller mieux, prétexte pour se resservir un cognac. Et de sept ! Il survola d’un regard vague les centaines de livres peuplant sa bibliothèque.
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La nuit serait sereine, enfermé dans sa forteresse high-tech. À l’opposé des derniers jours agités. Des actes plus que litigieux débouchant sur des décisions lourdes de conséquences. Des meurtres peut-être. Des suicides. Il préféra ne pas y penser. Il était au début d’un chemin accidenté et périlleux pour défendre des valeurs auxquelles il croyait plus que tout. Même si celles-ci étaient vivement contestées. Et même contestables.
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Le temps des larmes et de la tristesse était désormais révolu. Maximin et les livres lui avaient permis de s’affranchir de ses failles. Il était devenu un bloc de matière brute. Compact. Inamovible.
Au fur et à mesure que les kilomètres défilaient vers sa destination, sa haine décupla. Il imagina la scène qui allait bientôt se dérouler, les ruses qu’il devrait utiliser pour s’introduire dans l’antre de Baphomet, de Satan, du Diable. Il serait à la hauteur. Sans aucun doute. La Vierge Marie était à ses côtés. Elle lui glissa à l’oreille :
« Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui voyez ! 
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Enfant d’une famille modeste, il n’avait jamais cultivé la moindre jalousie envers les gens aisés, leur confort, leur facilité à s’extraire de situations inconfortables. Yub’la avait affronté la vie comme un combat, dès son plus jeune âge. Orphelin très tôt, la hargne, la détermination, la volonté l’avaient envahi par vagues successives, jusqu’à ce qu’il réussisse à donner un sens à sa vie. Autodidacte, il avait nourri un appétit féroce pour la lecture. Tous les moyens étaient bons pour se procurer des livres sans dépenses onéreuses : prêts de camarades ou de membres de sa famille d’adoption, emprunts en bibliothèque ou dans des centres de documentation. Ou par le biais de rencontres, parfois décisives. Du genre qui laisse une empreinte indélébile. Comme une marque au fer rouge. Pour Yub’la, ce fut avec Maximin une vingtaine d’années auparavant.
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