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Critiques de Gudrun Eva Mínervudóttir (33)
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Album

Album

Une parenthèse pour saisir les moments fugaces de l'enfance

Album

Une pause pour observer des instantanés à deviner...



Je m'explique: Album de Gudrun Eva Minervudottir se présente comme un commentaire d'une série de photographies d'un album de famille sauf que dans ce court roman, excepté la première de couverture, il n'y en a aucune de visibles, les photographies grâce à la magie de l'écriture deviennent lisibles et audibles.



Au fil des saisons, des lieux, des déménagements familiaux, des amours et désamours de sa mère, l'auteur nous offre le journal de sa propre genèse, du temps où elle n'était qu'un nourrisson tétant le sein de sa mère jusqu'à celui de l'adolescence où elle fait l'apprentissage de la vie.

Un album personnel et familial permettant la réminiscence des émotions, des sentiments passés, ravivant la mémoire de souvenirs éphémères en tatouages indélébiles du coeur.



Album nous parle du temps qui passe, de la fragilité d'un cocon familial.

Album un cheminement qui dévoile à chacun d'entre nous l'importance de connaître ses racines pour grandir et mieux s'épanouir malgré les différences de terreau ...



J'ai aimé le déroulé des souvenirs de Gudrun Eva Minervudottir (fille de Minerva) qui m'a permis de partager et retrouver l'exaltation que procure les nouvelles découvertes et revivre avec elle la volupté apportée lorsque l'on brave les interdits...



Une balade islandaise universelle et intime emplie d'authenticité et de sincérité que je recommande vivement.
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Album

J’ai lu Album d’un bout à l’autre, dans un grand souffle, l’âme emportée par les vents vifs de l’Islande, étourdie par tant de beauté. On traverse les étendues sauvages de ces pages comme on le ferait d’un album photos, d’une suite d’instantanés et de parcelles de vie captés sur le vif et chargés d’émotions.



Une jeune islandaise se remémore ses souvenirs d’enfance, tantôt pétillants, tantôt nostalgiques, toujours authentiques. Elle nous les livre avec spontanéité et naturel, des étoiles dans les yeux et débordante d’amour, d’une reconnaissance infinie pour cette Île qui l’a vu naître. Album est un battement de cœur, une aurore boréale, une danse du ciel en mille couleurs nostalgiques.



C’est une ferme de campagne et un champ de moutons, une grande étendue sauvage de lichens et de lave. Une grotte dans la montagne et des centaines de villages de pêcheurs. C’est un phare à l’appel des marins, un monastère, des tempêtes de neige, beaucoup de vent et du blizzard. Une eau de vie pour se garder au chaud. Des chevaux sur le flanc des falaises, un phoque sur un glacier et le galop des rennes. De jeunes filles aux longs cheveux blonds comme le soleil. Crayons gras, cubes de bois, jeux de mots et devinettes. Un rouleau de réglisse, des sucreries, des carrés de chocolat, l’art de croquer dans une pomme.



C’est une enfant espiègle et futée, remplit d’humour, qui a vécu de rêves et de désillusions, de peurs et d’éclats de rire. Jeune fille forte face aux remous de l’enfance. Confrontée à une mère que l’on qualifie de putain et lourde de ses confidences d’adulte. Devant s’adapter à une nouvelle famille, à la perte et l’insécurité. Son récit m’a touchée, c’est un vent de fraîcheur, de celui propre aux âmes épurées et saines. Un flot de superstitions et de commérages. Un voyage en Islande
Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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Album

Un enchaînement de vignettes formant l’album d’un début de vie, de la petite enfance à l’entrée dans l’âge adulte. Cent cinq fragments où la narratrice raconte sans romantisme ses premières années, le père inconnu, le beau-père n°1, le demi-frère avec qui elle partageait tout (« il me dit que lorsqu’un homme et une femme voulaient être malpolis, ils se frottaient l’entrejambe. Nous nous sommes cachés derrière le canapé et nous nous sommes frottés, avec le sentiment d’être des malpolis hors pair »), les déménagements, le beau-père n°2, le camping sauvage, les étés à la campagne, les automnes pluvieux et tristes, la tête de mouton bouillie dans l’assiette, les soirées devant Derrick (« J’étais un petit peu amoureuse de lui ; il était si calme, si fiable, jamais pressé »), la passion pour le karaté, le séjour aux États-Unis, le premier job de serveuse et ce corps qui grandit de traviole, « carcasse d’extraterrestre » sans formes difficile à assumer.



J’adore ce genre d’exercice. L’écriture minuscule est ce qui me convient le mieux je crois. Une jeunesse en pointillés, une mémoire qui remonte par flashs, entre sensations et réminiscences purement factuelles. Gudrun Eva Minervudottir, c'est un Delerm islandais au féminin, la poésie en moins mais avec un art de l’ellipse, une drôlerie et un ton parfois désabusé, parfois cruel, qui fait mouche. Et puis les petits riens relatés les uns à la suite des autres forment un tout cohérent et chronologique, ils racontent une seule et même histoire. C’est tendre, lucide, émouvant, ou brutal, toujours humble. Ça ressemble à une vie… en tout petit.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Album

Un album de souvenirs. quelques mots, quelques phrases. 1 ou 2 pages. Et nous voici en Islande, avec une petite fille qui aime son pseudo-frère, son beau-père jusqu'à ce que ça s'arrête. Qui va aimer la campagne, la mer, va avoir des copines, va se faire des tartines, va adorer Derrick à la TV, connaître son vrai père quand elle ira au lycée, porter un pantalon rouge, des bottes bleues, le blouson de son "frère", détester garder sa petite soeur, grandir, voir les autres devenir des ados sexy tandis qu'elle reste plate comme une limande.

Une vie. Comme la nôtre. Avec des odeurs, des images, des paris pour ne pas paraître pétocheuse, des rêves.

Et cet album pourrait être le nôtre. et il donne envie de prendre un crayon et d'écrire le nôtre.
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Le Créateur

Après une nouvelle et l'étrange ouvrage Album, cette troisième expérience avec Guðrún Eva Mínervudóttir ne m'a toujours pas convaincue.

Un homme et une seule, tous les deux mal dans leur peau, se rencontrent par hasard. Une des poupées en silicone fabriquée par l'homme va prolonger leur chemin commun et entremêler leurs problèmes respectifs.

L'intrigue m'a semblé résolument plate et les personnages oubliables, ce qui a rendu cette lecture ennuyeuse. Il n'y a pas de miracle. Je ne conteste pas l'intérêt de l'idée de départ et l'intention de l'autrice de nous montrer comment deux existences fragiles peuvent se croiser pour produire du positif ; simplement la magie de la littérature n'a pas opéré sur moi cette fois-ci, avec ce roman.

Il me reste son recueil de nouvelles Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie à lire pour avoir fait le tour. J'avoue que j'hésite beaucoup...
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Album

J'avais manqué cet Album de Gudrùun Eva Minervudottir (dont j'avais beaucoup aimé le recueil de nouvelles Quand il te regarde tu es la vierge Marie clic) et j'ai sauté dessus à sa sortie en poche.

Placé sous le signe de la brièveté, tant par le nombre de pages (112 ) que par les chapitres très courts, ce texte est aussi le royaume de l'ellipse. Pourtant on se retrouve très bien dans ce récit autobiographique de l'enfance de Minervudottir. L'autrice a raison de faire confiance à son lecteur,qui comble les trous ,et savoure d'autant plus le style imagé et plein d'énergie de ce récit hors-normes.

Que la narratrice tricote "des foulards blindés, les mailles devenant sans cesse plus petites et plus serrées jusqu'à faire grincer les aiguilles et demander beaucoup d'efforts pour passer de l'une à l'autre", grimpe à cru sur un cheval (un pur joyau que ce texte ) et le fasse obéir "par la pensée", elle n'est jamais dupe des pièges de la mémoire et n'embellit pas" la péquenaude" qui n'avait pas "l'usage du monde".

S'opèrent ainsi de singuliers virages qui minent le récit autobiographique et l'éloigne de toute tentation de mièvrerie. J'ai adoré !
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Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Ma..

Ce bouquin remporte dès la couverture deux palmes d'or : le titre et le patronyme les plus longs.

Le titre : Pendant qu'il te regarde, tu es la Vierge Marie, "Á meðan hann horfir á þig ertu María mey" en VO.

L'auteure : Gudrùn Eva Minervudòttir, une islandaise ça coule de source (chaude).

Les longueurs s'arrêtent là, car bien au contraire, le bouquin est fait de nouvelles, de très courtes nouvelles.

On va souvent chercher l'exotisme en orient, en extrême-orient même.

Il n'est pas besoin d'aller si loin. L'Islande recèle bien des mystères.

Des mystères policiers et criminels comme ceux découverts avec Arnaldur Indridason.

Des mystères humains comme ceux mis en scène par la jeune Gudrùn Eva Minervudòttir.

Quelques courtes nouvelles (à peine quelques pages parfois) parsemées d'un grain de folie et mettant en scène tantôt la solitude des êtres (des femmes souvent), tantôt des rencontres incertaines dont on ne sait trop ce qu'elles vont donner.

Une écriture fluide et agréable mais pleine d'étrangeté, qui saisit les êtres dans des instants improbables.

Sans doute le bouquin le plus «japonais» qu'on ait lu en dehors du pays du soleil levant.

On regrette cependant que ces nouvelles trop courtes ne laissent finalement qu'une fugitive impression.
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Album

Des souvenirs égrenés comme des bulles s'échappant d'un anneau, insufflées par une femme qui se souvient qu'elle était enfant. Elle tire de leur sommeil les chemins de l'enfance, entre innocence et ruse, amour fraternel pur et jalousie cruelle, passion pour une nature sauvage et parfois bien rude et envies de modernité et de culture, balancements entre témérité garçonnière et envies de sensualité féminine. Un voyage bref mais très entraînant. Une réussite.
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Le Créateur

Voilà un livre qui me semble difficile à aborder dans une chronique. Un livre qui parle du mal être, un livre qui plonge le lecteur dans une ambiance déstabilisante... Le Créateur est un livre à découvrir mais pas pour n'importe qui.



N'ayant jamais lu de roman islandais, Le Créateur est mon premier et certainement pas le dernier. Le point fort de ce livre est certainement l'originalité aux yeux des lecteurs français. Une histoire comme on en lit peu de nos jours, un récit troublant et mystérieux. Je me suis constamment demandée où l'auteur voulait nous mener, je me sentais perdue et conquise à la fois.



L'écriture est extrêmement belle, précise et exhaustive à la fois, menée par une traduction de maître qui permet de lire avec plaisir ce roman. Les longues descriptions se mélangent aux phrases courtes et incisives dans un parfait bal de style.



Néanmoins ce genre ne sera pas une habitude pour moi, les romans de nos amis du Nord semblent tous liés par un sentiment de nostalgie, de froid, de misère ou de mal être. Des sentiments que l'on ne veut pas toujours ressentir dans une lecture.



J'ai eu du mal à ressortir de ce roman, je dois avouer que le lire en hiver peut parfois aider à se sentir étrange, aussi seule que les protagonistes. L'humour noir qui fait rage dans ce livre plaira mais pas à tous.



Un contraste détonnant entre la solitude des "characters" et le lien tenu avec le monde moderne : l'histoire de la plupart des gens à notre époque ? A la fois si proche par les réseaux sociaux et si vide dans le contact humain ?



En définitive, une lecture très originale menée par une belle plume !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Album

Chronique complète sur le site.



Album est un premier roman qui frôle avec l’auto-fiction mais emporte chacun d’entre nous dans ses propres souvenirs.
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
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Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Ma..

En voilà un livre surprenant et tout droit venu d'Islande. En ces temps de grand froid, rien ne vaut un petit détour vers cette île énigmatique.



Avant de détailler le recueil de nouvelles, je pense qu'il est plus prudent de vous livrer ce qu'il en est dit sur la jaquette : offrir un bain à l'absente après un concert, donner à manger de la pâtée pour chat à ses enfants reclus, adopter solennellement un ficus ou prendre Dieu pour amant, le quotidien islandais ne manque pas d'insolite cocasserie.



Histoires d'amour, de haine, de fantômes, de règlements de comptes, avec les autres ou avec soi-même, se succèdent avec un naturel confondant de justesse et de subtil humour pour dire, entre deux chutes proches du tour de passe-passe, l'envers biscornu des vies ordinaires.



Tout est tellement bien tourné et rendu dans ce paragraphe que mon avis va paraître dérisoire à côté. J'avais emprunté ce livre en me disant que le titre était décidément assez interpellant. Puis j'ai ouvert le livre au hasard et suis tombée sur quelques titres de nouvelles :



- Le bouquet de la mariée était plein de pucerons



- Pourquoi une larme brille-t-elle dans ton œil au beurre noir qui a vu des villes en flammes, des flots de sang et la nudité d'un nombre incalculable de femmes?



- Tu es debout dans une coquille saint-Jacques géante !



Je ne vous les livre pas tous car ces intitulés nordiques, mystiques tout autant que farfelus apportent un brin de magie aux histoires évoquées. Ne vous leurrez pas par rapport au titre de l'ouvrage, nous n'avons pas ici affaire à un manifeste sur la religion, on en est même bien loin.

J'ai apprécié les situations : par exemple un inconnu qui sonne chez une des narratrices et qui croit voir en elle sa fiancée bien aimée. Commence un jeu de rôles où l''homme se sent en terrain conquis et où la femme avance péniblement en se demandant qui elle sera désormais.

On progresse le sourire aux lèvres en hasardant des hypothèses sur le mode de vie islandais qui paraît infiniment moins codifié que le nôtre. Un concentré de grand froid qui nous permet de baisser la température et de vagabonder sur des paysages nus et enneigés.
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Le Créateur

Pour découvrir un peu plus la littérature islandaise, Guðrún Eva Mínervudóttir m'avait semblé un choix très prometteur : des prix, des avis positifs à gauche et à droite... Hélas, je n'ajouterai pas ma voix à ce concert de louanges.

Une intrigue décousue, un humour (noir selon la 4e de couverture) pas drôle, des personnages caricaturaux et des considérations sur le sens de la vie, le rôle d'une mère, le mal-être, l'anorexie, la solitude, etc. qui ne sont pas approfondies et sonnent un peu faux. Pour couronner le tout, c'est long, très long, d'autant plus long que des dialogues creux se déroulent sur plusieurs pages et que l'autrice a choisi un double point de vue qui nous donne à vivre deux fois les mêmes scènes et les mêmes dialogues creux sur plusieurs pages.
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Nouvelles d'Islande

Six petites nouvelles de ce pays glacé qui semble assez prolifique en littérature. On connait bien celle qui tourne autour de meurtres et d’inspecteurs aux personnalités particulières, mais ici, c’est plutôt des nouvelles sans queue ni tête, loufoques et déjantées. Une histoire de réfrigérateur et de père absent, une obsession sur les pieds d’une libraire qui n’a que deux orteils à chaque pied, un conte qui ressemble à la légende de la tour de Babel, mais où tout le monde vit heureux dans cette incompréhension mutuelle. C’est drôle et bizarre. Joli petit moment de lecture.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Nouvelles d'Islande

Six nouvelles, six auteurs, six ambiances.

Alors évidemment j'ai aussi six avis différents pour ce même livre ; qui vont du "houwaoohh", abasourdi, au "j'ai rien compris", en passant par le petit sourire.

Globalement j'ai bien aimé ces ambiances de vie quotidienne des différents personnages. Dans certains cas, la fin de l'histoire ne m'a pas gêné, dans d'autres j'aurais voulu savoir ce qu'il se passait après.

Peut-être reprendrais-je le temps, de relire de temps en temps, l'un ou l'autre de ces nouvelles.
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Album

Tranches d'enfance vues comme on regarde un album photo : les souvenir remplacent ici les photos. Ce pourrait être un exercice littéraire : remplacez une photo par un texte, rappelez l'avant, le pendant, l'après de la photo, les odeurs, les sons, les pensées, les émotions ...

L'écriture est douce, un peu poétique, un peu imagée. On se dit que l'autrice a eu une sacrément bonne idée comme les fois où on regrette de ne pas avoir tenu un journal depuis qu'on a six ans ! Depuis son âge adulte, l'autrice nous maintient cependant dans le flou entre le moment de l'action et le moment du souvenir. Là encore on se dit qu'on aimerait bien cristalliser un peu ces souvenirs fugaces qu'on croyait perdus et qui reviennent quelquefois brièvement à la faveur d'un parfum ou d'une musique associée. C'est tellement personnel ... Tellement personnel que c'est plus un livre à écrire qu'à lire. Sa lecture ne m'a apporté que l'occasion de m'évader vers mes propres souvenirs sans entrer (et je me serais sentie impudique) dans ceux de l'autrice. Je suis néanmoins convaincue du talent de Gudrun Eva Mínervudóttir et j'espère davantage adhérer lors d'une prochaine lecture ...
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Album

Des chapitres d'une ou deux pages, des histoires sérieuses, amusantes ou décalées, cet album résume l'enfance d'une fillette Islandaise. Nous la suivons de la petite enfance à l'âge adulte. Rien n'est très précis dans ses souvenirs, ce sont des images, des sensations, des fragments et c'est pourtant suffisant pour se faire une idée de son environnement. Les différents hommes qui traversent la vie de sa mère, son presque frère, les déménagements à la campagne, la vie à la ferme, une nouvelle petite soeur, tout est évoqué un peu en vrac.

Elle fait des bêtises, est assez casse-cou et téméraire pour ne pas avoir l'air de se dégonfler auprès des autres. Ses réflexions sur les adultes et ce qu'ils font ne manquent pas de piquant. L'ambiance est un peu étrange, poétique, on a quelquefois de la peine pour elle, mais c'est une petite bonne femme pleine de ressources et de force qui fait face à tout ce qui se présente avec un certain aplomb.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Album

Comme un Album, oui.

De petite touche en petite touche, d'un souvenir à l'autre, l'auteur tire le portrait de son enfance, d'une petite fille islandaise qui court par mont et par vaux dans ses magnifiques bottes ou avec son chien.

Un récit qui m'a beaucoup fait penser à "Le livre d'un été" de Tove Jansson. On retrouve cette même poésie liée à l'enfance et à son regard sur le monde.

Un livre touchant sans mièvrerie, souvent drôle.
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Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Ma..

Ayant aimé le livre "Album" de Gudrun Eva Minervurdottir, j'ai enchaîné avec ce recueil de nouvelles.

Impossible de me sentir concernée par ces histoires qui, la plupart du temps, n'en sont pas.

La langue est poétique, certes, inventive, bizarre. Mais bof, on lit l'histoire et l'on a l'impression de n'avoir lu que du vent. Rien ne reste. Aucune émotion, pas d'image, ni sensation. C'est désincarné.

Je suis restée sur le rivage. Déçue. Très déçue.
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Nouvelles d'Islande

J'adore les romans islandais. J'apprécie la plupart des auteurs de ce recueil. Les nouvelles constituent un style de récit que j'affectionne. Mais je n'ai accroché sur aucune des histoires de ce petit livre qu'on m'a offert. Je n'ai pas d'explication à part une mauvaise disposition d'esprit. Je leur donnerai à tous une autre chance !
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Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Ma..

Avis chrono'



Un recueil de nouvelles qui toutes ont le mérite de choisir une tranche de vie inattendue... Mais j'ai peiné à bien comprendre certaines histoires, j'ai souffert souvent de l'absence de conclusion, ou de fil conducteur et l'ensemble manque de légèreté... il faut être dans l'état d'esprit adéquat.



__________________________



"Les gens comme elle méprisent ceux qui ne laissent pas la vie les prendre au dépourvu."



Cap sur l'islande pour les vacances! Ah! Les pays exotiques! Leurs supermarchés, leurs appartements minuscules et leurs... caves !?? Ne comptez pas sur ce recueil de nouvelles pour vous faire voir du pays et doper les ventes de billets pour Reykjavík ou pour vous prendre du volcan plein les mirettes.



Voyez d'abord les promesses combien poétiques des titres à rallonge de quelques nouvelles:

- Maintenant je vais te donner un bain parce que tu es mon amie

- Parce que je t'ai embrassé ce matin au moment où tu refermais la conscience derrière toi

- Pourquoi est ce que les anges tombent du ciel les ailes en flammes?

- Pendant qu'il te regarde tu es la vierge Marie



Et sachez ensuite que nous restons presque toujours en intérieur, loin des grands espaces et même un peu à l'étroit. Chaque histoire est une mince fenêtre ouverte sur la vie d'un personnage.

Prenez celle du bain... Le récit commence et finit avec la scène du bain! J'ai cru y sentir du symbolisme, un sens caché... Je l'ai lue trois fois, parce que c'était la première du recueil et je voulais comprendre... Mais non... C'était juste un bain donné par un homme à son... amie? petite amie?



Aucune autre nouvelle ne s'est détachée assez pour emporter mon adhésion... peut-être celle avec le chaton mort? Ou alors celle des gosses enfermés dans la cave qui mangent de la pâtée pour chat? Le reste: quelques filles un peu paumées, des rencontres bizarres...



" - Quand je me regarde dans la glace je me trouve belle.

- Ah bon, dit-il en me regardant avec de grands yeux. [...] Est-ce que je t'ai jamais dit ça?

- Non.

- Tant mieux. Il ne faut pas courir après ce genre de vanité. Tu n'es d'ailleurs pas belle."



Les émotions positives ne sont pas assez nombreuses et l'ensemble dégage une désagréable impression d'oppression, de mélancolie qui m'a glacée. Rien de net, de clair, aucun mouvement, surtout. Rien que des bribes de vies éparses, sans cause, sans but identifiable...



Mou et triste.



Un ovni qui aurait pu se poser ailleurs que dans mon salon.

E.T. retourne médiathèque. Bon débarras.


Lien : http://talememore.hautetfort..
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