Citations de Guide Michelin (90)
Quitter sa maison natale fut un véritable déchirement pour Colette, qu'elle n'aura de cesse de panser à coups d'écriture. "Sa maison deviendra l'un des personnages centraux de son œuvre", fait observer Frédéric Maget, président de la Société des Amis de Colette et cheville ouvrière du projet de rachat de la maison natale. Cette maison, ce pays de son enfance, on les retrouve dans Claudine à l'école (1900), premier roman signé sous le pseudonyme de Willy, diminutif de son premier mari Henry Gauthier-Villars, et dans nombre de ses ouvrages ultérieurs.
La Puisaye
Bocage, forêts et étangs forment le paysage verdoyant du pays natal de Colette; une région rurale également empreinte d'une forte tradition potière. Au cœur de cette nature propice aux activités de plein air serpentent de charmantes petites routes au détour desquelles se dévoilent les silhouettes de quelques châteaux, dont celui de Saint-Fargeau.
Île d'Oléron
Phare de Chassiron
Il vous faudra gravir 224 marches pour accéder au sommet. De là vous pourrez découvrir un vaste panorama sur Oléron, le rocher d'Antioche, qui rappelle une ville engloutie, les îles d'Aix et de Ré, la Rochelle et la Pallice ; autour de la pointe se distinguent, à marrée basse, les écluses à poissons.
Rochefort
Maison de Pierre Loti*
La maison de Pierre Loti se compose en fait de deux maisons communicantes : sa demeure natale et celle dont il fit plus tard l'acquisition. Son somptueux intérieur aurait pu accueillir Shéhérazade.
Phare de Cordouan*
Un phare renaissance sur un îlot rocheux : pas banal pour ce vigile aux portes de la Garonne. Il fallait bien une tête tranquille pour des pieds plantés dans un fleuve dont les courants sont parfois très dangereux.
L'anneau d'or est le nom poétique donné à un circuit touristique au nord-est de Moscou. Ces terres fertiles de la Russie centrale, baignées par la Volga, la Kliazma et la Moskova, égrènent une constellation de petites principautés à l'inestimable patrimoine historique, architectural et religieux, où se sont écrites les grandes pages de l'histoire de la Russie prémoscovite.
Le canal Volga-Baltique
Le plus long canal du monde est formé d'un grand nombre de fleuves et de lacs endigués par l'homme, et relie le nord de la retenue de Rybinsk au sud du lac Onega.
Naviguer sur la Volga, c'est prendre réellement conscience de l'immensité de ce pays aux hoizons infinis.
Tonnerre de Brest ! cette expression évoque le bruit des canons qui tonnaient autrefois lors de l'évasion d'un bagnard. Ils annoncent aujourd'hui le départ d'une régate.
On mesure les distances en mètres... et les grands restaurants en étoiles.
Les îles sanguinaires
L'image que les voyageurs se font de la Corse semble tout entière contenue dans ces quatre îlots aux contours abrupts baignés d'une mer limpide. Promontoires de porphyre rouge sombre, ils prolongent la pointe de la Parata et se posent en sentinelles à l'entrée du golfe. Au coucher du soleil, ils se parent d'une chaude couleur ocre rouge.
En anglais, on les appelle Channel Islands, îles de la Manche. En français, îles Anglo-Normandes. La première appellation les situe dans l'espace, la seconde, dans le temps, en venant rappeler qu'à force d'avoir été normandes puis anglaises, elles ont fini par être les deux à la fois !
***Musée du Paysan roumain [...]
Cet immense édifice néo-roumain (1912–1939) abrita de 1966 à 1990 le musée du Parti communiste, du mouvement révolutionnaire et démocratique de Roumanie. Réaménagé et consacré à la richesse du monde paysan, il est devenu l'un des plus intéressants musées du pays, couronné du titre de musée européen de l'année 1996.
(p. 168)
La Devinière
Dans cette charmante métairie, vous visiterez la chambre de Rabelais, ainsi que le petit musée illustrant sa vie et son œuvre.
Saumur
Le château se dresse au-dessus de la vallée de la Loire, sur une sorte de piédestal formé par les fortifications en étoiles du 16e s. Il n’a pratiquement pas changé depuis sa reconstruction (fin 14e s.), et a conservé son allure de forteresse, son architecture élancée, gracieuse avec les lignes verticales de ses tours et de leurs toits pointus, en arêtes.
Inauguré en 1874, le Bonde** (prononcez « bonji »), tracté alors par des animaux avant d’être électrifié en 1891, est le dernier tramway traditionnel d’Amérique du sud. Il relie le Centro à Santa Teresa.
Casa Fernando Pessoa
Les admirateurs du poète, écrivain et merveilleux fabulateur Fernando Pessoa ne manqueront pas de visiter cette maison, située dans le quartier résidentiel Campo de Ourique. C’est dans une de ses chambres que le plus mythique des Lisboètes vécut les quinze dernières années de sa vie (1920-1935).
Turckheim - C'est aux portes même de la ville que Turenne remporta l'une de ses plus éclatantes victoires. En 1674, une armée impériale menace l'Alsace, Turenne prend l'offensive, franchit le Rhin, bat l'ennemi, enlève du Palatinat bestiaux, grains, fourrages pour en faire un glacis protecteur et rentre en Alsace.
Strasbourg, qui est encore une ville libre, a promis la neutralité. Mais elle livre le passage du pont de Kehl aux Impériaux. 60 000 Allemands envahissent l'Alsace. Turenne n'a que 20 000 hommes. Il défait néanmoins un corps ennemi à Enzheim, près de Strasbourg. Puis il se retire par le col de Saverne et semble abandonner la province. Mais il fait défilé le long des Vosges, du Nord au Sud, son armée divisée en petits détachements pour dérouter les espions, rompant avec la tradition établie jusqu'alors de ne pas engager les hostilités pendant les mois d'hiver. Le froid est intense, les chemins sont affreux, mais les troupes ne bronchent pas : Turenne peut tout demander à ses hommes. Le 27 décembre, toutes ses forces sont réunies près de Belfort. Il force alors les Impériaux dispersés dans leurs quartiers d'hiver. En dix jours, le grand capitaine les culbute à Mulhouse et à Colmar, les bat à plate couture sous Turckheim (5 janvier 1675) et les rejette au-delà du Rhin.
Telle est cette remarquable campagne d'Alsace que Napoléon admirait tant. L'enthousiasme est immense en France. Quand le modeste Turenne arrive à Versailles, il est tout gêné par les acclamations « On trouva, écrit un contemporain, qu'il avait l'air un plus honteux qu'il n'avait coutume de l'être. »
1405 - [p. 152]
Salins-les-Bains : « L'année de la grande mort »
En 1349, la peste noire dévaste Salins durant six mois comme toute la Comté. Les gens atteints sont couverts de taches noires, rouges ou bleuâtres et meurent en deux ou trois jours. Les autorités de la ville luttent courageusement contre le fléau. Lorsqu'un cas de peste se déclare, le malade est aussitôt transporté dans une des baraques de bois qui ont été construites, isolées dans la campagne. Les autres occupants de la maison contaminée sont consignés chez eux. Les médecins, les chirurgiens-barbiers qui soignent les pestiférés hors des murs ne peuvent plus rentrer en ville ; de même pour les prêtres qui les assistent - ils présentent l'hostie au bout d'une longue pince - et pour les fossoyeurs qui les enterrent. Les porteurs de civière ont une clochette suspendue au cou afin que leur passage soit signalé et que chacun les évite. En dépit de ces efforts, les 8/10 de la population succombent.
La renaissance de la ville est lente.
En 1374 est fondé un comptoir communal de prêts sur gages, appelé le Mont-de-Salins. C'est l'ancêtre le plus reculé du Mont-de-Piété moderne.
1004 - [p. 114]
Quelle que soit sa forme d’expression, la culture au Brésil est foisonnante et métissée. Des joyaux de l’art baroque jusqu’aux plus récentes compositions musicales, la création brésilienne est toujours empreinte de trois grandes influences : amérindienne, européenne et africaine.