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4.19/5 (sur 89 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Guillaume Para, 35 ans, est un journaliste politique passionné de culture et de football. Ta vie ou la mienne est son premier roman.

Source : Decitre
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
La violence n’est jamais une solution. C’est comme un virus. Si tu l’attrapes, tu n’en guéris pas, et il se répand…
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Sais-tu ce que veut dire « berbère » ?
–Non, p’pa.
–Ça signifie « homme libre », et tu veux savoir ce qu’est un homme libre, pour moi ? C’est celui qui n’a pas de colère en lui. La colère rend prisonnier, c’est la pire des cages.
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ON se fait à tout quand il s'agit de survivre.
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-Il faut que je te parle gamin, dit-il d'un ton solennel."Le football est la chose la plus importante des choses sans importance". C'est Eduardo Galeano, un poète uruguayen qui a dit ça.
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Léa laissa vagabonder son esprit. Les propos de Bertrand l’ennuyaient. Elle observait distraitement le désordre sur le bureau de son collègue, lorsque son regard s’arrêta sur l’un des dossiers. Elle lut fébrilement le nom inscrit au feutre noir. Elle vacilla, se dirigea vers la sortie, se retint à la poignée de la porte et, après une pause, se retourna. 
– C’est quoi cette affaire?
– Braquage. Le mec est récidiviste.
– Je veux la plaider.
– Tu n’as pas déjà deux cas en cours? 
Si, mais je veux plaider celui-là. S’il te plaît. 
Bertrand la regarda. Il sentit sa détermination. 
– Bien. Si tu y tiens, je te le laisse volontiers. 
Une fois dans son bureau, Léa regarda par la fenêtre. Il pleuvait sur la place de Furstenberg. Les feuilles des grands arbres ruisselaient. Une pluie chaude de juin. 
À 22 heures, elle prit son sac. Le ciel s’était apaisé. Rue Jacob, où était garée sa voiture, des grappes de gens dînaient en terrasse dans la moiteur parisienne. Elle aurait aimé boire un verre mais décida de rentrer. Les quais de Paris défilèrent derrière les vitres de son Audi noire, puis Boulogne et Saint-Cloud. Arrivée à destination, elle resta quelques minutes encore dans sa voiture. Ne plus penser à rien avant la grande déferlante qu’elle prendrait, de face, pleine gueule. 
Tout le monde dormait dans la maison. Elle entra dans la chambre du petit Louis, l’embrassa sur le front, puis alla s’allonger auprès de François et réfléchit quelques instants avant de s’endormir. 
Il était revenu. 
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Guillaume Para
Depuis peu, la relation entre les deux garçons avait changé. Pour Hamed, François était différent de tous les gars de son âge.
Il n'avait au départ que mépris pour sa naïveté, sa spontanéité , qui témoignaient , selon lui d'une absence totale d'expérience de la vie. Sans être conscient, Hamed jalousait férocement François : choyé de ses parents, ce dernier avait ce qui manquerait toujours à l'orphelin.
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Ecoute, on ne va pas se mentir : ça ne sert à rien d’essayer tous les deux. Toi aussi tu me plais, t’es la plus jolie fille de ce putain d’endroit, mais ça ne marchera pas. Tu sais pourquoi ? Parce que les jeunes de banlieue, leur vie pue, et tu t’en rendras compte bien assez tôt. Ça pue la merde dans nos cages d’escalier, nos parents puent la sueur quand ils rentrent du boulot, nos salons puent le désodorisant pour chiottes. Moi-même, je pue la défaite. Tu crois qu’être pauvre, c’est quoi? Etre pauvre, ça pue, et ça a un goût, celui du sang dans ma bouche quand mon père me tabassait. Je veux pas te faire pleurer Léa, mais circule, y a rien à voir. Toi et moi, ça pue le malheur.
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Cet hiver -là , Hamed réapprit à rire. quelque chose d'imperceptible changeait lentement en lui. La tendresse qu'avaient et Jean-Louis l'un pour l'autre lui rappelait, à son insu, certaines émotions qu'il avait cru éteintes.
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L'amoureux éconduit est un étrange martyr qui cherche désespérément à côtoyer son bourreau.
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Quand on était au large et que je n'avais pas pied , il me prenait dans ses bras
pour que je ne peine pas trop et que l'on puisse regarder la plage, les gens et la forêt de pins. Je me sentais bien dans ses bras et je me suis dit que ce gars, ce devait vraiment être mon père, parce qu'on ne peut pas se sentir aussi bien dans les bras d'un inconnu.
À partir de cet été, je l'ai appelé papa.
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