Citations de Guy Bedos (147)
Si Nadine Morano est conne, ce n’est pas de la diffamation, c’est de l’information.
« Je vais bien. Et si tout le monde allait aussi bien que moi, j'irais beaucoup mieux. »
Contre le camp de la majorité silencieuse, j'ai choisi la minorité bavarde.
On compare souvent les hommes politiques à des acteurs. C'est très injuste pour les acteurs.
Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, il y a assez de cons qu'on prend pour des gens.
- Revue de presse - 1976
Il y a quelques années,
on me disait souvent:
- Ce qu'il y a de bien avec vous,
c'est que vous dites tout haut
ce que tout le monde pense tout bas.
Et puis, j'ai vu, depuis,
qu'on disait la même chose de Le Pen.
Ils le mettaient même sur les affiches:
"Il dit tout haut ce que tout le monde
pense tout bas."
... Faut dire, il y a des gens, quand ils pensent,
c'est tellement bas, que même dit tout haut,
c'est encore très bas.
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Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres.
Merci Guy
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Si on écoutait les opposants à l'avortement on tricoterait des brassières aux spermatozoïdes.
J’ai horreur des gens qui parlent pendant que je les interromps.
J'ai horreur des gens qui parlent pendant que je les interromps.
Qu'il soit noir, juif ou arabe, un type bien est un type bien et un enfoiré sera toujours un enfoiré.
« Ma mère, quand elle a arrêté de me faire peur, a commencé à me faire honte. »
Ce n'est pas tant l'argent gagné qui compte. Mais la somme de lâchetés, de renoncements et de trahisons de soi-même qu'on a dû accomplir pour parvenir à l'empocher. C'est ça, l'argent cher.
Il y a des moments où je me sens traversé par tant de contradictions, qu'à moi tout seul je suis un territoire occupé.
C'est dans le regard des gens de droite qu'on s'aperçoit qu'on est de gauche.
Au départ, j’avais tout pour être un homme de droite.
Je suis un homme de droite contrarié.
Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, il y a assez de cons qu'on prend pour des gens.
Marcello. C'est son anniversaire. Cinquante ans. Les quelques glaïeuls envoyés par Sophia, sa voisine de roulotte, ne le consolent qu'à peine.
Blues, Marcello. Gros blues. Après quelques années de vie commune avec Catherine, il a retrouvé ses valises sur le palier de leur appartement.
Avec force détails, dans son incroyable sabir franco-italien, il me raconte sa rupture. Stupéfiante narration. Aussi spectaculaire à l' oral qu'intransmissible à l'écrit. Deux répliques, tout de même, à lire en roulant les «r» : «Je lui ai dit: "Il y a encore mes habits et mon odeur dans le placard, ça te fait rien ?" - Rien. »
Comme toujours quand il est triste, il est très drôle.
Ma mère m’a toujours dit qu’elle n’a épousé mon père, malgré sa main pourrie, que pour fuir sa mère à elle, la folle. Ma mère à moi ne buvait pas. Elle avait cette supériorité sur la sienne de pouvoir être méchante à jeun.
On compare souvent les hommes politiques à des acteurs. C'est très injuste pour les acteurs.