Guy Bedos n'est plus, mais je le retrouve une nouvelle foi, à travers ces portraits, qui sont autant de rencontres et davantage encore!
C'est parfois émouvant, presque poignant, ces visages dont certains (trop?) sont déjà partis... il y a ceux qu'on a tant aimé, ceux qui ont manqués, déçu...
Et quand
Guy Bedos fait parler Mastroianni dans une courte tirade de rupture, c'est l'Italie qui apparaît avec le "latin lover" tellement là!
Et, ces larmes d' Isabelle Adjani!?...
Nul ou nulle ne laisse le lecteur, toujours plus curieux ( ah? tiens! il ou elle est là...) au fur et à mesure que les "têtes" défilent dans ce livre trop court (Et vlan! Une demi-étoile en moins...).
Guy Bedos, le caustique, le poil à gratter, avait un coeur grand comme ça.
Plans rapprochés, s'il en était besoin, me le démontre amplement!
Car, sinon, comment trouver
Eric Zemmour "moins antipathque qu'il n'y paraît"?
En voilà un petit bouquin (si riche mais trop court, le le répète) à déguster en songeant comme vous nous manquez, Guy!