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Citations de Guy Lobrichon (95)


Cette sorte de porosité à l’autre est admise socialement pour la création artistique (la Muse) mais elle ne l’est pas toujours pour la voyance.
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La brusquerie de la vision, sa brièveté (le temps d’un Ave Maria, les éléments oniriques qui caractérisent la description de la colombe [faite par Thérèse d’Avila] peuvent tout à fait cadrer avec une hallucination visuelle de l’épilepsie temporale. La description de la si célèbre transverbération pourrait relever d’une analyse comparable.
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[Visions mystiques]

Il s’agirait de la projection dans le monde extérieur de l’imaginaire et des éléments subjectifs du monde intérieur chez des sujets ayant par ailleurs une personnalité normale.
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« Lors d’une apparition, nous avons mis à un voyant des écouteurs. Si nous lui transmettions un bruit de 90 décibels avant l’apparition, il sursautait, mais si nous faisions de même pendant, il ne réagissait pas, car il ne percevait pas les stimulations du monde extérieur. Pourtant, les vibrations touchaient bien son tympan et le courant nerveux montait le long du nerf auditif, mais il ne les percevait pas.
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La connaissance humaine, quelle qu’elle soit, ne s’identifie pas purement et simplement à la réalité. D’abord, c’est un acte du sujet. […]
D’autre part, toute connaissance procède d’un impact de l’objet sur le sujet. […]
Ces deux constats ont révolutionné la conception naïve selon laquelle la connaissance et la réalité s’identifient.
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Le symbole charge d’un contenu spirituel des éléments concrets, alors que l’allégorie matérialise des idées abstraites.
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L’Incarnation est le moment où l’amour divin intratrinitaire, prolongé à partir de la Création vers tous les êtres humains, devient fondement et source de l’amour entre tous les hommes, tous frères en vertu de leur fraternité avec le Fils de Dieu.
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Spinoza considère en effet que la conscience n’est pas fondamentalement saisie du réel ; elle recueille des effets mais ignore toujours les causes. Prendre conscience en ce sens n’est pas connaître, et toute conscience détachée d’une connaissance relève d’une illusion. Par exemple le libre arbitre n’est pas donné à la conscience, ce qui est donné c’est une « illusion » de libre arbitre qui masque les causes ignorées de nos actions et ce que nous appelons liberté n’est rien d’autre qu’une servitude qui s’impose, comme dans la satisfaction du désir qui est le règne en nous des déterminations.
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Hosties et icônes sanglantes abondent tout particulièrement dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles, période au cours de laquelle l’Eglise catholique cherchait à affirmer, face à la contestation hérétique, le caractère sacré de l’image et la présence réelle du Christ dans l’eucharistie.
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Par sa mise en scène du pacte démoniaque, le théâtre sabbatique transforme le sorcier en faisant de l’ignorant superstitieux, victime des prouesses de Lucifer, l’apostat volontaire, criminel de lèse-Majesté divine et terrestre.
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Jacques Benoist] se demande s’il n’y a pas eu par cette femme [Edith Royer] un bon usage de sa maladie non répertoriée de son temps [l’anorexie mentale], une sorte de résolution chrétienne d’un désordre qui renvoie à la condition mortelle de chacun.
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Toutes les nuits, [Rose de Lima] s’administre la discipline, et dort à peine trois heures sur une méchante paillasse garnie de cailloux mal équarris et hérissée de fragments de poterie. Le jour, elle porte une couronne de clous qui lui transpercent les tempes, qu’elle masque par quelques mèches sauvegardées sur son crâne quasi dégarni. Pour toute nourriture elle absorbe une soupe d’herbes.
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« […] Dans la mort, l’âme ne devient pas acosmique mais, si l’on peut s’expliquer ainsi, pancosmique » (Karl Rahner), c’est-à-dire que loin « d’être privée de tout rapport à notre monde, elle communique avec lui dans une ouverture plus universelle » (Bernard Sesbouë).
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A la différence de ses prédécesseurs, Moïse et Jésus, le Prophète de l’Islam n’a accompli aucun prodige, aucun miracle. Par ailleurs, et très modestement, il n’est pas l’auteur, même inspiré, du Coran, livre descendu du Ciel, incréé, donc, et non pas de l’ordre de la création, selon l’avis de la grande majorité des théologiens musulmans. C’est une pure dictée de Dieu, par l’entremise de l’archange Gabriel. Ce livre est donc inégalable, de nature absolument miraculeuse […]. Ce caractère miraculeux de Livre absolu a pour corollaire logique que, récepteur passif de la révélation, Mahomet n’a pas eu accès à des sources écrites juives ou chrétiennes. Il était totalement analphabète. Virginalité intellectuelle que les musulmans nomment la ‘ummiya de leur Prophète.
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On propose ici que l’au-delà du réel délibérément écarté par la décohérence est le paranormal : un paranormal télégraphié à travers tout l’espace-temps selon le code quantique. C’est ce que devrait confirmer une étude théorico-expérimentale du « processus de la mesure » incluant les travaux des Schmidt et des Jahn.
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La psychokinèse est réciproque à l’acquisition de connaissance, mais la petitesse de k [la constante de Boltzmann] fait que la seconde est « normale » et la première « paranormale ».
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La cybernétique ou informatique, ce « carrefour des sciences », réactualise sans l’avoir cherché deux concepts aristotéliciens : l’information comme organisation, et la cause finale : son codage imprime une organisation, son décodage exprime une connaissance. Organisation et connaissance y sont réciproques, cause efficiente et cause finale symétriques –comme dans les équations fondamentales de la physique.
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Le réel doit donc être défini comme le niveau phénoménologique familier « normalement » accessible au « sens commun » mais transparent à un « au-delà » subtil d’essence psychique, cette face pensante du cosmos évoquée par un Bergson –ou un Le Roy énonçant que « dans l’Univers il pense, comme on dit il pleut ».
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La bienveillance paternelle de Dieu se traduisit par ce que la tradition théologique a appelé les dons préternaturels, accordés au premier homme pour rectifier certains défauts naturels.
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Le botaniste, quand il décrit et classe un ensemble de fleurs réuni dans un vase, ne dit rien de la signification du bouquet d’anniversaire que celui-ci représente. Il passe donc à côté d’un pan entier du réel : le sens humain dont ce bouquet est porteur.
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