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Citations de Guy Morant (20)


Les yeux fermés , l'avocat l'image d'Anne-Laure . Elle lui a apparut souriante et nue , tendres et sensuels , amoureuse . Un désir du corps et du cœur le submergea . Même absente, il l'embrassait et la caressait encore. Il se sentait saturé d'elle , au point de s'oublier dans leur union . Plus rien n'avait de Sens hors de leur relation , comme si les événements de sa vie n'avait servi qu'à occuper le temps en attendant . Auprès d'elle il espérait enfin trouvé le réconfort qui effacerait une journée de cris et de violence
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Si la mère est bien l’auteur du meurtre, ses vêtements devraient être tachés du sang de sa fille. Je vois des projections sur son flanc droit, mais rien sur le devant.
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Joseph n'aperçut pas tout de suite le troisième cadavre, qu'il prit d'abord pour un vêtement posé à côté de la mère.
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Elle voulut fuir, mais elle ne pouvait plus bouger. L’homme semblait aspirer toute son énergie. Il marcha vers elle sans hâte. Elle ressentit alors une vibration familière dans son dos, celle qui lui indiquait la présence de l’ousia filante. C’était donc ainsi que le chef des gardes la tenait en son pouvoir ! D’un geste, elle coupa les filaments invisibles qui la reliaient à lui, ce qui eut pour effet de la libérer sur-le-champ. Elle s’élança dans l’escalier, referma la cloison derrière elle et figea l’ousia qui actionnait son mécanisme secret.
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Allait-il devenir comme un de ces flics qu’il avait vus partir à la retraite, pour se suicider un mois plus tard ? Il comprit alors que s’il ne prenait pas les choses en main, il risquait de ne jamais retrouver une vie normale, une vie en dehors du boulot
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Depuis que son mariage avait sombré, il ne connaissait le bonheur qu’au milieu d’une enquête, quand il pataugeait dans le sang et le mal à l’état pur.
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Il n’était entré dans la police qu’avec l’espoir d’intégrer un jour une brigade criminelle et de résoudre, comme un flic de polar, des affaires épineuses.
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Ils échangent quelques mots, puis se taisent. Ils sont maigres, leur dentition est mauvaise, leurs vêtements ont connu des jours meilleurs. Ils me font penser à la chanson de Springsteen, The Ghost of Tom Joad
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Elle lui a apparut souriante et nue , tendres et sensuels , amoureuse . Un désir du corps et du cœur le submergea . Même absente, il l’embrassait et la caressait encore. Il se sentait saturé d’elle , au point de s’oublier dans leur union . Plus rien n’avait de Sens hors de leur relation , comme si les événements de sa vie n’avait servi qu’à occuper le temps en attendant . Auprès d’elle il espérait enfin trouvé le réconfort qui effacerait une journée de cris et de violence
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Comme une blatte, il pourrait sortir indemne des pires catastrophes
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Je rêve souvent d’un lieu que je ne connais pas. Je vois une route pleine de trous, qu’aucun véhicule n’emprunte plus depuis longtemps. Il y a des gens sur le côté de cette route. La plupart sont assis à même la terre sèche. Certains sont réunis autour d’un feu. Ils échangent quelques mots, puis se taisent. Ils sont maigres, leur dentition est mauvaise, leurs vêtements ont connu des jours meilleurs. Ils me font penser à la chanson de Springsteen, The Ghost of Tom Joad. La différence, c’est que leur pauvreté n’est pas le résultat de l’exploitation, mais de l’effondrement. La civilisation s’en est allée et ne reviendra plus.
Certaines nuits, je fais partie de ces gens. La faim, la pauvreté et l’absence de soins ont fait de moi un vieillard. Je dors près d’une décharge en attendant de crever. À d’autres occasions, je regarde ces gens depuis un lieu caché. J’ai peur d’eux, parce que je sais qu’ils n’hésiteront pas à me voler ce que j’ai, s’ils me voient. Je suis en forme, plutôt bien nourri. Je possède une arme et des vêtements de bonne qualité. Le soir, je rentrerai chez moi et je dormirai dans un lit. Le plus étonnant, c’est que cette relative richesse ne me rend pas heureux. Car je vis et je survis seul, sans lien avec personne. J’ai échangé la pauvreté matérielle contre la pauvreté relationnelle.
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La vie est une garce, elle vous piétine et ne vous laisse remonter que pour vous piétiner encore. Je pleure tellement que j'en ai la nausée. Je me dis que je vais peut-être mourir, moi aussi, mais ce serait trop simple. Comme les autres fois, je boirai ma ration de douleur jusqu'au bout.
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Les survivalistes ne sont pas une secte. Le mouvement vient des États-Unis. Ce sont des gens qui se préparent à l’effondrement économique, façon 2008, mais en pire. D’après un reportage que j’ai vu, ils sont un peu fêlés, mais ils n’ont rien d’un groupe religieux.
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Il savait combien il était difficile pour des parents d’imaginer leur enfant disséqué, puis sommairement recousu. Beaucoup voyaient cela comme un outrage à la dignité du défunt. Mais dans le cas d’un homicide comme celui-ci, la violence subie par la victime était si visible que refuser l’autopsie signifiait refuser de savoir ce qui lui était arrivé.
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Il avait passé sa vie d’adulte à croire qu’un visage glabre rajeunissait un homme. Depuis quelques mois, les valeurs s’étaient inversées : la barbe, surtout noire et longue, était désormais associée à la jeunesse.
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Même les nantis avaient droit à la compassion. Même les politiciens rompus à l’hypocrisie et au mensonge étaient capables de souffrir. L’instant d’après, il ne restait plus que l’horreur et le désespoir.
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Depuis que son mariage avait sombré, il ne connaissait le bonheur qu’au milieu d’une enquête, quand il pataugeait dans le sang et le mal à l’état pur. Allait-il devenir comme un de ces flics qu’il avait vus partir à la retraite, pour se suicider un mois plus tard ? Il comprit alors que s’il ne prenait pas les choses en main, il risquait de ne jamais retrouver une vie normale, une vie en dehors du boulot.
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Quand il était enfant, son père lui demandait parfois de balayer la terrasse dallée de leur maison. Le balai dur qu’il utilisait laissait les mêmes lignes parallèles sur la boue accumulée pendant l’hiver. Impossible de s’y tromper : quelqu’un avait soigneusement passé le balai sur cette partie de la piste, effaçant tout ce qui pouvait trahir le passage d’une voiture ou d’un piéton.
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Un homicide ! Joseph sentit monter en lui l’excitation des grands jours, le flot d’adrénaline qu’il avait toujours du mal à maîtriser. En silence, il demanda pardon à Dieu de se réjouir ainsi de la mort d’un être humain. Il n’était entré dans la police qu’avec l’espoir d’intégrer un jour une brigade criminelle et de résoudre, comme un flic de polar, des affaires épineuses.
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Pour Gallien Darcet et sa famille, vendredi soir était le plus beau moment de la semaine. Ce jour-là, les parents et les quatre enfants faisaient les courses au Mégamarché, le plus grand magasin de la région – et peut-être de l’univers. D’après Cotignac Darcet, le père, toutes les usines du monde envoyaient là ce qu’elles fabriquaient de meilleur. Les enfants n’avaient aucun mal à le croire. Chacun dans son rayon préféré, ils consacraient une heure à contempler plus de marchandises qu’ils ne pourraient jamais en obtenir. Pendant que Violette Darcet, la mère, remplissait le caddie d’aliments et de produits utiles, les jumelles Angélique et Forestine plongeaient dans les livres, Négus, le cadet, passait en revue des bataillons de jouets, Papa s’étourdissait de machines électroniques et Gallien salivait devant les gigantesques linéaires des bonbons et sucreries.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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