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Critiques de Gwen de Bonneval (235)
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Le dernier atlas, tome 2

Y a pas à dire, je craque carrément pour cette trilogie. Le tome 2 confirme mon coup de cœur pour le premier tome. LE DERNIER ATLAS est totalement stupéfiant !

Toujours axé sur l’action, le scénario m’a entraînée au cœur d’une histoire qui se tourne davantage vers la science fiction. Tous les personnages du premier tome sont mis à contribution et chacun tour à tour, dans un espace-temps défini, est au cœur de leur propre histoire qui tend, je suppose, à être réuni dans le troisième et dernier tome. Entre Nantes, le dernier Atlas et l’Algérie, j’ai navigué avec une aisance quasi mystique au rythme des différents points de vue. Même si les éléments du scénario se précisent, je reste encore dans le flou en referment mon e-book. Un suspense haletant et accaparant. Un scénario trépidant et des illustrations à la hauteur jouant parfaitement la carte entre la brutalité et la douceur dans les lignes tout en courbe. L’aspect historique est moindre par rapport au premier tome mais demeure en filigrane tout au long de la lecture.



Je ne vous cache pas que je suis raide dingue de cette trilogie ! Un caïd en passe de devenir un héros. Son patron rêve de devenir le roi du monde ! Un indienne qui apprivoise un robot hors norme. Un russe pas commode. Des anciens, vieux de la vieille, qui déboulent. Les petites mains du caïd empêtrées dans deux missions sauvetage. Une ancienne journaliste qui fuit pour préserver son bébé qui porte une marque mystérieuse et évocatrice d’ennui. Une course poursuite effrénée où tout en chacun va devoir tout faire pour se préserver.



LE DERNIER ATLAS est sans équivoque LA bande dessinée à découvrir. Un univers intransigeant. Des personnages tout aussi attachants que détestables. Une histoire addictive !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Le Dernier Atlas, tome 1

Roman noir, uchronie, science-fiction, voici une bande dessinée qui mélangent les thèmes et les ambiances avec brio. On suit le personnage d'Ismaël, vieux de la vieille dans la petite mafia, dans ses pérégrinations entre Nantes, l'Algérie et l'Inde pour remettre en état le dernier des robots géants (seul espoir de l'humanité ?).

Bien mis en images, bien écrit et bien rythmé, on a hâte de connaitre la suite.
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Le Dernier Atlas, tome 1

Je préfère le dire dès le début, je suis pas spécialement sensible au dessins d'Hervé Tanquerelle dans Le Dernier Atlas. Les traits sont un peu grossiers, épais, avec un je-ne-sais-quoi d'Hergé version Tintin. Si ce n'était que ça, ce roman graphique ne serait pas le hit qu'il est en train de devenir.



Le scénario de cette uchronie pose les bases très intéressantes d'un univers qui ressemble au notre sans l'être complètement. Et j'aime que les auteurs (Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval) ne nous fasse pas un topo introductif avant de se lancer dans l'aventure. On est plongé dans un polar à l'ancienne avec truands et racailles qui se démènent dans une ambiance teintée de SF.



Le rythme ne ralentit pas du début à la fin de ce premier tome et on se demande bien comment et vers quoi va évoluer l'histoire de Le Dernier Atlas.
Lien : http://livrepoche.fr/le-dern..
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Le Dernier Atlas, tome 1

Au milieu des années 70, entre la France, l'Algérie et l'Asie, le projet fou d'un malfrat qui, sous couvert de dérober des matières nucléaires pour son boss, cherche à remettre en état un des robots géants ayant servi dans le bâtiment et lors de la guerre, pour contrer un phénomène paranormal survenu dans le désert.







Après une amusante pré pub en 10 fascicules noir et blanc du premier chapitre voilà que sort enfin le tome 1 du Dernier Atlas, l'uchronie écrite à 4 mains par Vehlman & De Bonneval et mise en image par Tanquerelle.







Le projet est ambitieux dans son mélange des genres mais sait garder sa ligne directrice malgré les diverses pistes explorées. La narration est, comme on pouvait l'espérer au vu de l'équipe scénaristique, aussi fluide que brillante, et happe son lecteur dés les premières pages.



Le secret d'une bonne uchronie est sa tangibilité, la façon dont elle s'accapare l'Histoire pour mieux la modifier sans pour autant que ça fasse trop incroyable. Sur ce plan, nos auteurs font un quasi sans fautes, piochant avec bonheur dans le polar 70's à la française et le panachant d'une dose de fantastique







Coté dessin Tanquerelle remplit le contrat avec brio, avec son style semi réaliste aux visages parfois caricaturaux, aux détails foisonnants et aux robots impressionnants, dignes descendants des « mechas »mythiques et du robot du Roi et L'Oiseau (auquel l'album fait d'ailleurs un clin d'oeil au début de l'histoire).
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Le dernier atlas, tome 2

Souvenez-vous, en plein désert algérien une étrange et gigantesque entité est apparu, provoquant maints phénomènes surprenants.



Dans le même temps, à des milliers de kilomètres, Ismael, un truand à la petite semaine est envoyé par son big boss en Inde pour démanteler un robot géant afin d’y récupérer des éléments radioactifs pour le compte de terroristes. Sauf qu’entre temps notre inhabituel héros s’est senti investi de la mission de contrer la créature apparue dans les sables (et surnommée Umo) l’apparentant à une future catastrophe planétaire.







C’est cette croisade folle que nous suivons dans cette suite fort en action et en émotion du Dernier Atlas, avec, en parallèle, les destins de tout ceux qui gravitent autour des protagonistes et dieux sait qu’ils sont nombreux…tout comme les dommages collatéreaux !







N’y allons pas par quatre chemins ce second volet est un véritable page-turner, une de mes meilleures lectures de 2020 pour l’instant (ouais, d’accord, certains diront que ce n’est pas difficile). Avec un sens du mélange de genre qui frôle la perfection le duo de scénaristes livre un scénario trépidant, où aucun des personnages, second couteaux y compris, ne serait là que pour faire de la figuration et où le background imaginé tient la route comme rarement en uchronie.

La suite et de la musique ici: http://bobd.over-blog.com/2020/05/choc-de-titans/le-dernier-atlas-2-vs.when-time-ran-out.html
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Le Dernier Atlas, tome 1

Dans ce monde uchronique où l’Algerie a obtenu son indépendante très tardivement en 1976 et où la construction de robots géants a permit le développement rapide de la France, des faits surprenants se déroulent justement dans ce pays : les oiseaux ne migrent plus et un étrange événement se trame en plein milieu du désert...

La BD commence comme un polar avec un gang de revendeur de machines à sous, du trafic et des flics qui veulent briser ce marché... mais en progressant dans l’histoire, on découvre que le récit va s’orienter de plus en plus vers de la science-fiction et avec plusieurs mystères qui se développent autour de nombreux personnages, tous aussi atypiques les uns que les autres.

Ce premier tome est prometteur même si pour l’instant il est encore assez flou... il fallait présenter le cadre et on peut imaginer un second tome plus riche en action, en péripéties et en révélations.
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La vierge froide et autres racontars (BD)

Et voilà encore 7 petites histoires dans la nuit polaire et le froid groenlandais mais quelle chaleur humaine.

Toujours plein d'humour ces crénom de dieu de personnages haut en couleur, qui se jouent de la solitude comme ils peuvent, soit ils se rendent visite d'une station à une autre, soit, ils s’accommodent de la compagnie d'un animal parfois inattendu comme un coq, soit ils attendent avec la patience qui est reine au pays du silence.



Plusieurs lectures de cet auteur à mon actif, je dois avouer que ça commence à tourner en rond, mais qu'est ce que c'est plaisant à lire d'autant qu'on retrouve les personnages d'une BD ou d'un recueil de nouvelles.



A lire sans modération c'est certain
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Un petit détour et autres racontars (BD)

Familière de Jorn Riel en livrodio (où Denis Wetterwald et Dominique Pinon exercent leur talent pour un rendu qui chatouille délicieusement les oreilles), j'étais en territoire connu. L'histoire de l'ours m'a tenue jusqu'au bout mais par la suite je me suis ennuyée dans les cases. Le dessin, monotone, n'est pas vilain, il est bien en phase avec ce "don presque oriental pour laisser les choses évoluer sans se faire de souci". Il manque cependant d'un pep's qui dynamiserai la narration. Il peine à rendre la drôlerie du texte.



Je préfère m'en retourner vers des lecteurs gouailleurs et pétillants (la version papier rose quant à elle me pose des problèmes de concentration).
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Messire Guillaume, Tome 2 : Le pays de vérité

Ce deuxième tome des aventures de Messire Guillaume est très différent des deux autres tomes qui constituent la série, car il se passe entièrement dans un monde surnaturel (alors que le premier et le troisième tomes, bien que fantastiques eux aussi, se déroulent dans un Moyen Âge bien reconstitué, avec de nombreux détails témoignant de l'époque, notamment concernant les bâtiments et les vêtements).

Guillaume et sa chèvre se retrouvent ici plongés dans un univers peuplé de créatures plus étranges les unes que les autres, parfois mi-humaines mi-animales, certaines mythologiques, d'autres inventées par les auteurs (à ma connaissance du moins). On découvre le pays du prêtre Jean, qui était évoqué dans le premier tome, sans qu'on sache s'il était réel ou imaginaire. On ne le sait d'ailleurs toujours pas, les frontières entre le réel et l'imaginaire étant floues dans cette série. S'agit-il d'imaginaire, ou de surnaturel, donc de "réel" pour l'univers de cette série ? Je pencherais plutôt pour la deuxième solution.

L'univers de cet album m'a fait penser à "l'histoire sans fin", pour le caractère étrange de la quête et des évènements par lesquels passent les personnages. Nous sommes loin ici de l'univers codifié de l'héroïc-fantasy.

La quête de Guillaume avance peu dans ce tome. C'est autre chose. Les questions amenées par le premier tome ne sont presque pas évoquées et les personnages introduits au début de la série sont tous absents, mis à part Guillaume et sa chèvre. Tout cela m'a un peu déroutée. Cependant, l'univers est fascinant et les évènements sont bien rythmés, ce qui fait que cet album m'a beaucoup plus malgré tout.
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Le Roi Oscar et autres racontars (BD)

Tanquerelle et De Boneval remettent le couvert pour un second recueil des nouvelles nordiques de Riel. L' humour parfois décapant est toujours au rendez-vous de ces tranches de vies de personnages hauts en couleur, certaines histoires ont même limite un esprit Eerie/Roald Dahl, dans leurs conclusions (celle du cochon par exemple, ou celle du personnage qui est mort et que ses camarades se refusent à enterrer). Bref, c'est toujours aussi bon, et pour ne rien gâcher, les lavis en N&B sont superbes. Par ces grands froids, c'est un cadeau de Noël tout désigné.
Lien : http://bobd.over-blog.com/
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La vierge froide et autres racontars (BD)

La nuit polaire et la banquise s’accommodent idéalement du noir et blanc. C’est ce traitement, en lavis et encres de Chine, qu’a choisi Hervé Tanquerelle, travaillant au blockhaus DY10 à Nantes, pour illustrer l’adaptation très fidèle et intelligente des sept premières nouvelles du recueil de Jørn Riel La Vierge folle par Gwen de Bonneval, scénariste ici, mais également dessinateur et éditeur.

Ces nouvelles arctiques dont on connaît une dizaine de volumes traduits par Suzanne Juul et Bernard Saint Bonnet aux Éditions Gaïa, l’écrivain danois les appelle, trop modestement, des racontars quand il s’agit de véritables contes moraux ou philosophiques — «On doit toujours être prudent quand on fréquente des gens qui ont des idées».

Dans le nord-est du Groenland — où Riel vécut seize ans —, les trappeurs chassent le phoque, l’ours blanc et le renard argenté ; ils posent des pièges, tirent au fusil et vivent isolés dans le silence forcé de leurs cabanes de bois, ou réduits aux seules compagnies masculines, saisis par l’ennui de l’oisiveté et la frustration : «Que diable peut-on faire quand la première fille publique est à des milliers de kilomètres?» Alors, ils sifflent du schnaps et du rhum, « histoire de faire circuler le sang un peu plus vite », s’en vont visiter leurs lointains voisins, se racontent et s’inventent des histoires, restent sur leur lit des journées entières — «quand je me couche, c’est pour dormir, pas pour penser».

Avec la même humanité que Riel, lequel, retenant la leçon de Tennesse Williams, montre à l’évidence combien il aime ses personnages, Tanquerelle court sur un fil de funambule, ne versant ni dans le réalisme ni dans la caricature pour croquer ces hommes toujours touchants, à la fois mélancoliques et drôles, sages et fous, eux qui savent, par exemple, que la guerre ne peut exister que «là-bas en bas».

Une parfaite réussite, saluée par Jørn Riel et servie par une impression remarquable.

D’autres racontars à venir par les mêmes auteurs ? On ne peut que le souhaiter tant il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin.



Critique parue dans "Encres de Loire" n° 50 page 38, hiver 2009-2010
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Les Derniers Jours d'un immortel

(...)

Une ambiance difficile à décrire car tout est prétexte à découverte. On cerne vite la personnalité du héros, un mélange de flegme et de spontanéité, un homme fin et intelligent. Sa réflexion est cohérente, logique. Son érudition est très agréable. Il guide le lecteur l’apprentissage de ce monde futuriste. Grâce à lui, on accueille sereinement l’étrangeté des situations auxquelles l’album nous confronte. On s’investit dans ce récit, comme si Elijah avait la responsabilité de cette transmission de savoir et que le lecteur n’était autre qu’un stagiaire en plein apprentissage de la vie. Quoiqu’il en soit, j’ai été un spectateur très attentif de cette histoire !



On réapprend donc à vivre sur Terre en tenant compte de concepts totalement nouveaux. Imagines-toi vivre 400 ans et décider du moment de ta mort !!! Imagines-toi capable de te décupler et d’employer tes doubles pour te seconder dans ton travail ou te permettre de procrastiner !! Imagines-toi changer d’apparence comme bon te semble !…

(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Le Roi Oscar et autres racontars (BD)











Le Groenland passe ici à la trappe de plusieurs visions… D’abord celle, romanesque, de Jorn Riel, écrivain danois né en 1931 qui s’est engagé en 1950 dans une expédition scientifique pour le nord-est du Groenland et dont il a tiré une dizaine de volumes des Racontars arctiques. Ensuite celle de Gwen de Bonneval, scénariste français né en 1973 qui s’est inspiré des œuvres de Jorn Riel pour créer le scénario d’une adaptation en bande dessinée intitulée Le Roi Oscar et autres racontars. Enfin, celle de Hervé Tanquerelle , dessinateur français né en 1972, qui se charge de retranscrire l’ambiance glacée et fantastique de cet univers au feutre et au pinceau.







La première histoire, De joyeuses funérailles nous donne un aperçu plutôt fanfaron et bon enfant de ce monde retiré qui fait se côtoyer les hommes dans le plus grand dénuement culturel et intellectuel. Les sentiments ont disparu. Lorsque l’un des hommes meurt, on ne voit pas la perte d’un compagnon mais la disparition d’une force de travail potentielle (qui va chasser le steak à présent ?)



« Jalle mourut le 1er novembre, juste avant le déjeuner, ce qui était franchement impertinent. »



C’est aussi l’occasion d’organiser de joyeuses funérailles généreusement arrosées dans des retrouvailles purement éthyliques. Les morts et les vivants se retrouvent dans une communion qui projette les esprits au-delà des frontières biologiques, et si le désastre et la mort s’accordent parfaitement avec les rires de ces joyeux compagnons réunis, la solitude qui se fait ressentir dans les histoires suivantes fera bien vite retomber l’euphorie.

Plus loin, dans les histoires suivantes, les personnages sont souvent seuls, et jamais accompagnés de plus d’un camarade. Retranchés du monde tels qu’ils l’avaient connu avant d’atterrir au Groenland, ils se retrouvent confrontés à leurs idéaux, à leurs craintes et à leurs espoirs. L’autre s’efface et ne devient qu’une projection face à laquelle on se fond ou on se confronte. Les enjeux de chacun sont à l’échelle du vide qui constitue le Groenland, et l’absurdité de la condition humaine ressurgit de manière cruelle : ici, deux hommes se battent jour et nuit pour des toilettes, signe de distinction honorable ; là, deux hommes se confrontent jusqu’à la mort pour un cochon…



Pour autant, le ton de ces histoires ne pousse jamais à l’abattement. Le vide qui peuple l’existence de ces hommes n’est jamais complet, et bien que ceux-ci s’approchent de jour en jour du néant, ils continuent à accorder de l’importance à des détails, à s’enthousiasmer pour des futilités, à brandir leurs idéaux devant des situations qui les indignent. Toute la grandeur de l’homme est dépeinte à travers ces histoires. L’humour juste et piquant surgit à chaque page et complète une prose qui rend un hommage élégant à Jorn Riel.






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Philiations, tome 1

Dans ce roman graphique, Gwen de Bonneval partage avec nous une histoire très personnelle, plongeant au cœur de son enfance mouvementée et de sa vie adulte.



Entre une mère violente, un père absent et un grand-père rescapé de la déportation, l'auteur nous livre un récit marqué par les secrets familiaux et les épreuves.



Il nous fait part de sa quête existentielle en tant qu' homme et père mettant en lumière l'influence de l'enfance sur le cheminement de l'adulte.



Les illustrations réalistes, mêlant noir et blanc avec différentes teintes, ont rendu la lecture très plaisante.



C'est une BD touchante et pertinente qui aborde les cicatrices familiales et leur influence sur l'avenir des individus qui les traversent.
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Samedi et Dimanche, tome 1 : Le Paradis des..

Eh bien, ça fait du bien ce genre de BD pour nos enfants !



Alors, ces derniers seront peut-être d'abord déçus ou désarçonnés et surpris parce qu'il ne faut pas s'attendre à une BD fun, drôle. C'est poétique, philosophique, à rapprocher du Petit Prince par l'aspect recherche, curiosité et découverte de personnages différents les uns des autres, chacun avec leurs spécificités. Il y a un personnage pour chaque petite histoire en fait et une notion abordée à chaque fois.



Cette petite aventure contient à travers chaque rencontre les valeurs du courage, de la curiosité, de l'acceptation des autres, de l'innocence et bien d'autres choses encore. Mais celle qui m'a le plus marquée et qui est présente tout au long du tome est la valeur de l'amitié, que ce soit entre Samedi et Dimanche ou avec d'autres personnages.



Et finalement, pour revenir à une de mes précédentes remarques, c'est drôle tout-de -même mais de façon fine et subtile.



C'est très, très réussi ! Un petit coup de cœur :)



PS : Fait partie de la liste officielle recommandée par l'EN au cycle 3. Bravo !

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Le Dernier Atlas, tome 1

Il m'aura fallu du temps avant de me plonger dans cette trilogie. Je ne suis pas très fan de Science Fiction. Et le style graphique du Dernier Atlas n'est pas celui que j'affectionne le plus.



Et pourtant, je me suis laissée happée par cet univers, cette histoire, ces personnages... J'ai lu les trois tomes en deux jours. Une chance d'avoir autant attendu pour pouvoir tout lire d'un coup !



Dans un univers à la fois proche et en décalage, reconnaître des endroits précis de la ville de Nantes est gratifiant et rare. Le passage de Nantes à Paris en passant par l'Algérie se fait de manière très fluide, ciselée et naturelle à la manière d'un scénario pour un film ou une série, ce que cette trilogie deviendra sûrement un jour.



Les immenses robots, le dernier Atlas et l'UMO constituent des personnages omniprésents, dont on découvre à la fois les subtilités et les pouvoirs au fil des pages. Ils en viennent à être aussi fascinants qu'effrayants et attachants. Ils sont au coeur de l'histoire et parviennent à impressionner, alors même qu'on ne les voit pas bouger. C'est la magie du roman graphique, qui arrive à faire vivre l'histoire en mouvement. On entend même, parfois la puissance surnaturelle s'exprimer. Du grand art !



Les personnages sont très bien travaillés, ce qui les rend particulièrement crédibles, tout comme leur psychologie, leurs caractéristiques physiques, leurs failles.



Et pour finir, le scénario et l'histoire sont très bien ficelés et rythmés, grâce à un chapitrage particulièrement efficace. Le suspense et les cliffhanger donnent envie de tourner les pages pour connaître la suite. Sans compter sur la profondeur des thèmes traités, qu'il s'agisse de géopolitique, de guerre, de religion, d'identité, de progrès scientifique, d'écologie ou du nucléaire.



En bref, une trilogie puissante, servie par des personnages marquants, un graphisme donnant la part belle aux effets spéciaux visuels et sonores, et un scénario efficace.

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Le dernier atlas, tome 3

Je suis un peu déçu par ce troisième tome que je trouve moins rythmé et moins intéressant que les deux précédents albums.

Autant la partie sur l'UMO et l'explication sur sa venue se tient, autant les affaires politiques et les affaires mafieuses de Legoff m'ont moins bien passionnés.

C'est une série tout de même intéressante qui allie différentes thématiques (uchronie, science-fiction, policier, politique…) pour créer une histoire profonde et pleine d'intrigues.

Le travail sur la psychologie des personnes est aussi intéressante mais cela m’a un peu rebuté par rapports aux précédents tomes où il y avait plus d’action.
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Le dernier atlas, tome 2

Un rythme beaucoup plus soutenu dans ce tome, de l'action à chaque page, des traques, des agents doubles, plusieurs disparitions de personnages. La menace se précise en Algérie même si l'origine, le fonctionnement et surtout le but de l'engin non identifié restent sources de questionnement. A l'intérieur de l'Atlas, le climat est également à la tempête.

Tout est en place, j'ai hâte à présent de connaître le dénouement.

Merci
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Le Dernier Atlas, tome 1

L'uchronie est ici un prétexte à un récit sympathique qui oscille entre le policier et la science-fiction. Les personnages sont un peu attendus et des classiques du genre, des méchants très méchants, une baroudeuse féminine sous des dehors de garçon manqué, un méchant pas si méchant qui se sent investi d'une mission... En fait, cela participe du plaisir de lecture, avec un dessin bien adapté au style. La silhouette des robots Atlas m'a rappelé celle du géant de fer, dans le dessin animé éponyme de 1999, que j'avais beaucoup aimé.
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Le dernier atlas, tome 2

La capture du dernier Atlas a réussie mais maintenant il va falloir le faire voyager jusqu’en Algérie pour affronter le Umo. Une autre paire de manche.

Un second tome qui joue encore sur plusieurs thématique : la science-fiction avec l’engin extraterrestre (?) et ces étranges marques, le récit catastrophe, le thriller/polar avec les histoires de gangs, la politique et cette histoire principal d’engin de construction géant qui entérine le récit uchronique de cette BD originale et passionnante.

La menace de l’UMO devient de plus en plus palpable et les hypothèses vont bon train pour connaître son origine. Le principal intérêt de cette BD est le traitement de ses personnages, atypiques, qui sont loin des standards classiques des héros. Ils ont plutôt des soucis Terre à Terre ou personnels dans une mission pourtant à l’aura planétaire.

Le récit ne manque pas de rythme et est suffisamment énigmatique pour accrocher le lecteur et le tenir en haleine tout au long des 232 pages de l’ouvrage.
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