Dans l’ensemble, c’est un très bon roman ; les thèmes de la misogynie, des violences physiques et psychologiques d’un parent sur un enfant et de leurs résultats, la manipulation et la trahison, sont abordés avec justesse et délicatesse. Le cadre est particulier, parce qu’il ne m’a pas semblé qu’on ait l’habitude de trouver de monde arabe fantastique, mais connaissant un tout petit peu la culture décrite, j’ai trouvé ça très beau.
J’ai apprécié trouver tous ces mots d’arabe au fil du roman, ils ne m’ont pas dérangée parce que j’ai trouvé qu’ils étaient tout à fait compréhensibles sans avoir à les traduire directement en bas de page, ou alors ils étaient dit juste après d’une façon différente. De plus, ils étaient inscrits en italique, ce qui fait comprendre que ce sont des mots étrangers. (Il y a un glossaire à la fin, mais comme j’ai lu en numérique, ça n’est pas simple à trouver)
Cependant, ils n’étaient pas les seuls mots en italique, et les autres mots en exergues auraient eu beaucoup plus d’impact si je n’avais pas pensé, en voyant la typographie, que c’était des mots en arabe et non des mots simplement mis en avant. Et il y a beaucoup (trop) de mots en exergue alors qu’on a déjà les mots en langue étrangère dans la même typographie. Bref, ça n’était parfois pas facile à lire.
Quoiqu’il en soit, je recommande la lecture de ce roman, qui pose des bases très intéressantes pour la suite. L’héroïne n’a pas froid aux yeux, elle essaie de balayer les limites qu’il y a à être une femme dans son monde, tout en tentant de comprendre quelles sont ses propres limites.
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