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Critiques de Hafsah Faizal (90)
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Les sables d'Arawiya, tome 2 : Libérons les éto..

Après le long voyage qu'ils ont fait pour détruire l'Arz, Zafira et Nasir retourne à Arawiya, rejoindre leurs proches. Un retour à la normale qui aura un drôle de goût après tout ce qu'ils ont pu voir et surtout affronter le regard des familles de ceux qui ont trépassés... Si Zafira retrouve sa soeur, Lana, ainsi que Yasmine, elle va rapidement apprendre que tout ne s'est pas passé au mieux durant son absence. Un surplus d'émotions qu'il faudra vite canaliser pour partir en guerre contre le Lion et sauver Altair.





N'ayant eu que quelques semaines de pause entre mes deux lectures, j'ai eu l'impression de continuer l'aventure, comme les personnages, sans trop de répis. Une sensation qui a beaucoup joué sur les détails, car ils étaient frais en mémoire ☺ J'ai donc pu me laisser porter dans les nouvelles mésaventures du trio de choc qui sera vivement malmené par l'autrice ... Hafsah Faizal n'y va pas de main morte. Que ce soit Altaïr qui fait face à son passé de bien des manières ou encore Zafira et Nasir qui, eux, affronte leurs natures et leurs émotions. Si je les appréciais énormément dans le premier tome, là, je les aime d'amour ♥ Ils reflètent tellement la part humaine dans un monde qui facille au plus haut point. Des personnages torturés, mais pourtant près à donner leur vie pour le peuple d'Arawiya ☺





Côté romance, soit je n'ai pas du tout l'habitude, soit nous avons là un duo dont les protagonistes sont tellement solitaires qu'ils se disent des mots doux tout en fuyant l'évidence de leurs sentiments. ils sont tellement touchants ete complémentaire. Une alchimie qui se fait naturellement et pourtant qui ne se fera pas sans heurts.







Même si j'apprécierais énormément continuer cette aventure avec de nombreux tomes, Hafsah Faizal a fait le bon choix de s'arrêter là. Ce second tome et surtout cette fin suffisent à l'histoire. En fait, la totalité des choix de l'autrice fait que cette duologie est tellement prenante ! Je ne regrette pas d'avoir suivi cette petite voix qui me disait de plonger dans cet univers
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

C'était une bonne lecture ! J'ai eu un peu de mal à voit où l'histoire nous menait, la grosse première partie est assez longue. Je ne peux pas dire que je me suis réellement ennuyer mais au niveau des événements il ne se passe pas grand chose durant la quête de nos héros. A part certaines révélations et attaques, ils ne font finalement que marcher à la rechercher du Jawarat. Par contre, une fois arriver dans les 200 dernières pages, j'ai été totalement happée par les événements. J'ai adoré les différentes révélations ainsi que la tournure des événements. C'était vraiment bien et cela me donne envie de connaître la suite !



Au niveau des personnages, Zafira est une jeune femme courageuse qui reste naïve malgré elle ne connaissant pas tous les aspects de son monde. Elle est animé par un désir de protéger les siens quitte à se mettre en danger avec cette quête. Je l'ai beaucoup appréciée même si elle ne transcende pas non plus. J'ai pu la trouver assez froide et fermer, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'elle ressentait par rapport à ses différentes relations malgré le fait que tt le monde raconte que son visage exprime toutes ses pensées. Elle reste bloquer sur certains événements, et ne s'impose pas vraiment, elle essaie mais se couche rapidement. C'est dommage car je m'attendais à un personnage plus badass et coriace. A voir pour la suite.



Par contre pour Nasir, j'ai adoré ce personnage. Il a une évolution plus complexe, du à son passé et à son présent avec lequel il a du mal à trouver sa place. Il est tiraillé par ses pensées, ses envies et ses émotions, voulant rendre son père fière mais n'aimant pas ce qu'il doit faire pour cela... J'ai trouvé qu'il a une certaine évolution et profondeur. Il essaie d'écouter son instinct au fur et à mesure de l'histoire et non d'obéir aveuglement à son père. Ce n'est pas facile à cause des conséquences que son comportement peut amener. Durant cette quête, il fait face à des émotions et sentiments qu'il a du mal à identifier et à contrôler, surtout par rapport à Zafira.

Leur relation évolue doucement, c'est plutôt un ennemi to lovers, même si il reste du chemin à parcourir. J'ai hâte hâte voir ce que cela va donner dans le prochain tome.



J'ai beaucoup apprécié les personnages secondaire et ce quels apportent, surtout Altaïr qui m'a beaucoup fait rire.



Bref, j'ai passé un bon moment avec cette lecture. Ça se laisse lire et on s'accroche sans nous en rendre compte !



Athénaïs
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Les sables d'Arawiya, tome 2 : Libérons les éto..

••• COUP DE 💜 •••

J’avais beaucoup, beaucoup aimé le premier tome « Chasseurs de flamme » conseillé par @faces.cachees.dune.flèche Ce second (et dernier) tome fait rentrer cette série dans la catégorie des coups de cœur !



C’est bien simple, j’ai absolument tout aimé dans cette lecture addictive que j’ai eu bien du mal à lâcher et qui m’a fait passer par 1000 émotions.



Nous retrouvons nos héros là où nous les avions laissés, de retour de leur huis clos et avec eux nous partons à la découverte de ce monde proche que nous avions finalement peu exploré et qui nous réserve bien des surprises. Hafsah Faizal maîtrise parfaitement son univers et si elle nous balade, il est très clair qu’elle savait où elle allait nous amener dès le départ.



Les personnages sont absolument parfaits même si nos deux héros principaux ont failli me rendre dingue ! Mais genre vraiment. J’avais envie d’en prendre un pour taper sur l’autre (@faces.cachees.dune.fleche peut en témoigner, je l’ai harcelée par message à ce sujet alors qu’elle ne l’a pas encore lu 😅). Mais à côté de ça ils nous offrent des moments avec peu de mots, peu de gestes mais qui dégagent une force, des émotions, bonjour papillons dans le ventre ! L’autrice a choisi de leur faire prendre le temps de se découvrir, de découvrir leurs sentiments, de les comprendre et c’est absolument parfait.



Il y a les autres. Les proches, les amis, les familles, les ennemis, difficile de savoir à qui se fier, de savoir en qui croire. Certaines trahisons nous brisent le cœur, nous laissent scotché ! Mais de manière générale, j’ai adoré les évolutions que leur offre l’autrice, elle a pris le plus grand soin pour les travailler et les rendre à part.



Les moments d’action s’enchaînent, les moments forts aussi, quelques retournements de situation arrivent à point nommé, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. L’aventure se révèle bien plus sombre et profonde que prévu. La plume toujours aussi explosive et poétique sans oublier une note d’humour bienvenue grâce à certains personnages pour détendre l’atmosphère. Le dépaysement dans cet univers proche de notre Moyen-Orient est un vrai plus à l’histoire tout comme le texte parsemé de mots en arabe. Le dépaysement est assuré et c’est une vraie valeur ajoutée à ce récit.



Bref, c’est un coup de 💜. Une fois la dernière page je me suis retrouvée bien bête, incapable de passer à autre chose. J’ai absolument tout aimé et j’étais vraiment triste de laisser cet univers, ces personnages, cette plume. Je suivrai avec beaucoup d’attention les futures parutions de l’autrice qui j’espère seront également publiées en français. Merci @desaxus pour cette traduction et pour le travail splendide sur les livres, ce texte le méritait amplement !



Et vous, avez-vous succombé à Nasir, Zafira & Cie ?
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

Chasseurs de flamme ou le livre de la dualité : autant d’un côté j’ai adoré ma lecture, autant ce livre comporte tellement de défauts que j’ai du mal à comprendre qu’on puisse l’aimer.



Et la raison est simple : pour chaque excellent élément, un mauvais venait le contrebalancer.



Sur le décor et l’immersion, l’autrice a tout donné sur la première partie. L’ambiance y était incroyable ! Je visualisais tous les décors, je percevais cette atmosphère lourde, froide, pesante d’un monde qui avait perdu sa magie.



Pourtant, d’un autre côté, j’ai vite perdu cette immersion dans la suite du texte. Dès la 2è partie, j’ai dû utiliser ma propre imagination pour tenter de percevoir le décor. A un point même où je ne comprenais plus ce qu’il se passait dans certains chapitres, où je tentais parfois de comprendre ce qu’arrivait aux personnages.



En parlant d’eux, chacun était marquant et faisait face à ses propres combats. Zafira, accepter de montrer sa force en tant que femme. Nasir, accepter d’être considéré comme un monstre. Et c’est bien l’une des rares fois où j’ai aimé avoir un double point de vue ! Surtout pour avoir les chapitres de Nasir, qui saura clairement vous attendrir. Et j’ai adoré y découvrir sa relation avec Altaïr.



De l’autre côté, les personnages secondaires (de la 2è partie uniquement) ne m’ont RIEN inspiré. Ils sont arrivés comme un cheveu sur la soupe et n’étaient là que lorsqu’on avait besoin d’eux. Et concernant l’antagoniste… je n’en pense rien, ce qui me rend assez perplexe.



Quant aux relations entre tous les personnages, à part celles établies dans la 1ère partie, elles étaient VRAIMENT mal réalisées. J’ai même cru qu’il s’agissait d’un plot twist quand un personnage a appelé l’autre « mon frère » tant leur relation était mal représentée…



Et si les rapprochements entre Zafira et Nasir étaient très bien écrits et faisaient ressentir la tension entre eux, le reste du temps, il n’y avait aucune alchimie…



Le plus gros point négatif reste sans aucun doute le rythme. Il ne se passe RIEN (et 5 chapitres pour des au-revoir c’est vraiment TROP). Les personnages sont juste là à attendre les révélations délivrées selon le bon vouloir de certains et qui sortaient de nulle part. Les chapitres étaient même en boucle : balade, attaque, rapprochements.



Mais étrangement, cela ne m’a pas dérangée ! Je passais véritablement un bon moment ! La plume me plaisait (d’ailleurs, assez contemplative), j’aimais l’introspection des personnages et j’ai adoré voir mes théories se réaliser ! Une fois arrivée à la dernière partie, j’étais même incapable de reposer mon livre et je suis certaine de vouloir lire la suite !



Au final, j’ai plus la sensation que ce livre était censé nous faire réfléchir plutôt que découvrir un univers de fantasy orientale… alors que très peu de moments étaient consacrés 100% à la réflexion.



Donc vous l’aurez compris, il me serait très difficile de vous recommander ce livre… tout simplement parce que c’est le genre où il est impossible de déterminer à l’avance s’il va plaire !



Je trouve seulement dommage que l’autrice n’ait pas conservé la qualité de la première partie pour l’appliquer uniformément au reste du texte… car là, il vous aurait été impossible de ne pas l’aimer !



En résumé : Ce livre est une véritable roulette russe : si vous avez de la chance, vous l’aimerez mais vous risquez tout autant de le détester ! Une première partie vous donnera assurément envie de poursuivre dans cet univers à l’ambiance si particulière mais pour la suite… mystère !
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

Alors pour tout dire, il m’a fallu plus de temps que d’habitude pour lire ce bouquin. J’avais l’impression de ne pas avancer alors que ce n’est pas un univers si dense et complexe que cela. Au début, il faut juste un peu plus de temps pour se mettre dans l’histoire surtout avec les mots dans une autre langue qui sont intégrés au récit. Heureusement il y a un glossaire.



C’est de la fantasy mais avec des mythes arabes ou qui en sont inspirés. On y retrouve bien toute cette culture et je dois dire que ça change pas mal de ce que je lis habituellement et cela fait du bien de découvrir autre chose.



J’ai bien apprécié les personnages, tous là dans un but précis même si les véritables intentions de chacun ne sont pas toujours dévoilées. Beaucoup de mystère entoure chacun d’eux et c’est un régal de voir les pièces du puzzle se mettre en place. Il y a des choses que je n’ai pas vu venir, certaines j’aurai pu et d’autres qui étaient très facilement devinables. Il y a de temps en temps quelques facilités ou des éléments un peu trop gros mais cela ne gâche en rien l’histoire.



Chaque personnage a des démons à combattre et j’ai beaucoup apprécié que la place de la femme et le regard qu’on les hommes sur elles soit une des problématiques.



Je lirai avec plaisir la suite mais par contre je suis contente que cela ne soit qu’une duologie et pas plus. Cela semble long à lire et je pense que j’aurai saturer avec plus que ces 2 tomes.
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

Chasseurs de Flamme, Tome 1 : Les Sables d’Arawiya - Hafsah Faizal - Desaxus - 2022 - 560 pages - 24,90€



🎶 Arabian Nights - Alan Menken

Habibi - Tamino 🎶



⚔️💙🏹🔥🦂



4,25/5 ⭐️⭐️⭐️⭐️✨



Hey !



Je vous retrouve pour un livre qui me tentait littéralement depuis 2 siècles et je peux dire que je n’ai pas été déçue même si on est « loin » du coup de coeur ! Je l’ai dévoré en 2h ! ⏳



Pour que vous puissez directement comprendre à quel point ce livre est génial, je vais vous lister les points positifs ✅ :



- Une écriture génialissime, supra poétique et de très belles descriptions ✍️

- Un worldbuilding dingue, bpc de vocabulaire, de noms, de pays / royaumes mais tout est très bien expliqué dans les glossaires à la fin ! J’ai adoré découvrir un peu la culture arabique à travers leur langue par ex ! ✨💙

- Des perso très bien construits, torturés comme on aime avec un sombre passé qui nous est dévoilé au fur et à mesure ! 🫣

- Des plots twists vraaaaaiment incroyables, j’en avais deviné un seul mais tous les autres j’étais sur le cul 😱

- Une romance ennemies to lovers trèèèèèès ( voire trop ) slow burn mais qui est assez intense 🤭

- Une Bonne dose d’humour grâce à Altaïr ( mon perso pref ) qui vraiment a rendu la lecture SUPRA agréable et addictive ! 🤩

- De très beaux thèmes : place de la femme, confiance en soi, amour, liberté … 🌈



Mais alors si tout ce que j’aime est réuni dans ce livre pourquoi ce n’est pas un coup de coeur ? 😅:

- on m’avait prévenue qu’il commencait au bout de 300 pages et ben moi je vous dirais plutôt 400 pages c’était looong et même les actions qu’il y avait n’étaient pas si trépidantes 😎

- je n’ai pas ressenti d’émotions, pourtant y’avait moyen mais je ne me suis pas attachée à la protagoniste Zafira ( j’ai préféré les perso masculins )

- certaines phrases / actions étaient du déjà-vu 😔

- il l’a appelée gazelle ?!? 😫



En bref, je le recommande de malade rien que pour soutenir l’autrice et découvrir cet univers incroyable ! 💙✨⚔️



Tome suivant :

- Tome 2 : We Free the Stars



💗🌸✨



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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

J'ai été conquise par cette fantasy orientale qui nous fait voyager et rêver. Un monde où les califats sont gouvernés par un sultan devenu cruel depuis la mort de sa femme, mi-humaine mi-immortelle. A tel point qu'il se se sert de son fils pour en faire un Assassin. Or, celui-ci a dû mal à se défaire d'une certaine compassion. Mais c'est Zafira que nous allons d'abord découvrir. Femme dans un qualifat où celles-ci n'ont aucune considération, car leur qualife considère que les légendaires Six Soeurs sont responsables de la ruine de tous les qualifats, de la disparution de la magie et de l'avancée d'une forêt dont personne ne ressort vivant ; exceptée Zafira, obligée de se déguiser en homme, pour chasser et nourrir son village. J'ai beaucoup aimé la complexité des personnages, leurs relations ambiguës, l'odyssée qu'ils vont être obligés d'entreprendre et les lourds secrets que chacun cache. Obligés de trouver un artefact puissant, nos deux personnages principaux vont être accompagnés d'autres personnages tout aussi intrigants. Il y a peut être quelques longueurs mais les rebondissements, les combats et les créatures maléfiques sont bien présents et à chaque détour un danger peut les surprendre. Nous allons de révélations en révélations sur les personnages, ce qui change régulièrement la donne et nous laisse sur un clifhanger qui promet une belle suite !
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

J’apprécie tout particulièrement les romans où des personnages qui sont ennemis vont mettre leur différents de côté et apprendre à se faire confiance pour mener une quête à bien. Et vous l’aurez compris, c’est dans ce contexte que nous découvrons le premier opus des sables d’Arawiya.



Dans cette histoire nous suivons Zafira, qui se fait passer pour un homme lorsqu’elle chasse dans une forêt dangereuse qu’elle seule est capable de traverser afin nourrir son peuple ; et Nasir, l’assassin le plus redouté du royaume — et accessoirement le fils du sultan. Un jour, la jeune femme, dont les talents sont reconnus, est envoyée (toujours déguisée) sur Sharr, une île qui a servi de prison à des êtres infâmes. Sa mission : mettre la main sur un artefact perdu qui pourrait ramener la magie. Mais le prince de la mort va la suivre dans cette aventure truquée où les dés sont pipés avec un objectif bien précis..



Quelle lecture ! J’étais complètement absorbée par le récit et dès que j’avais un moment pour bouquiner, je me jetais sur cette beauté. Les chapitres se succédaient, les pages défilaient, et même si j’ai eu besoin de deux semaines pour en venir à bout, on peut le dire, j’ai beaucoup aimé.



Parlons un instant des points qui m’ont gênée. Sans spoiler, il y a un élément dans le récit que j’ai trouvé, comment dire.. mal exploité. Si l’autrice l’avait amené différemment, peut-être que l’impact sur le lecteur (ici, sur moi) aurait été plus fort. Je m’y attendais, mais c’est arrivé trop brusquement. Aussi, il y a des mots en arabe partout. Ce n’est pas un souci, seulement, j’ai passé mon temps à regarder le glossaire en fin d’ouvrage et clairement, quand tu es à fond dans l’histoire, ça casse le rythme.



En dehors de ça, je n’ai rien à redire sur l’ouvrage qui m’a plu (même si le début était un peu long). L’intrigue est bien pensée, la construction du monde est originale, le style d’écriture est immersif, le système de magie m’a donné envie d’en savoir plus, et les personnages.. Entre Zafira, forte et vulnérable à la fois ; Nasir, sombre et torturé ; et Altair, menteur par excellence et comique de la bande ; on est gâtés. Vivement la suite !



Merci aux éditions De Saxus pour l'envoi de ce livre et pour la confiance qui m'a été accordée. ♥
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

Quand j'ai demandé ce service de presse à De Saxus j'étais très excitée. Tout d'abord parce que je n'avais jamais rien lu de cette maison d'édition et que j'avais très envie de la découvrir, ayant vu la beauté de leurs ouvrages sur les réseaux sociaux et beaucoup d'avis positifs.

Et puis celui-ci, le résumé était très alléchant. Les thématiques abordées me semblaient très intéressantes et puis surtout : un roman de fantasy dont l'intrigue se situe dans un monde arabe, écrit par une autrice musulmane, qui évoque un sujet aussi important que le féminisme !!!! Mais que demander de plus?? J'ai été complètement séduite et j'avais très hâte de le découvrir.

Et puis je l'ai reçu, et donc aussitôt commencé et puis... rien... Très déçue par la plume, un peu perdue dans cet univers qui comporte pourtant tous les ingrédient d'une bonne saga de fantasy. Les personnages ne m'ont pas convaincue. Beaucoup de mots arabes non traduits dont on comprend quand même le sens apportent un peu d'authenticité. Et puis le thème du ennemies to lovers n'est clairement pas pour moi...

Je suis très déçue mais finalement j'ai abandonné, ce qui m'arrive pour vraiment très peu de livres et donc pas du tout de gaité de coeur...
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Un thé avant la tempête

Ce livre est creux... c'est le seul adjectif qui me vient à l'esprit pour le qualifier. L'intrigue pourtant promettait : une Angletterre de fantasy (mais très reconnaissable), un groupe de 5 personnages hérétoclites qui se réunissent pour faire tomber un monarque tyrannique, du thé, des vampires, une arme magique.

Et pourtant, le soufflé ne prend pas. Pire, il met du temps à cuire. Les personnages sont effleurés, comme les thématiques qui se dessinent. De tout ce petit monde, seul Jin et le très oublié Matteo ont retenu mon attention. L'action décolle vraiment à partir du dernier tiers et la fin laisse plus de questions que de réponses.

Bref, la lecture n'était pas désagréable, mais elle laisse un arrière-goût de pas assez.
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Un thé avant la tempête

Des personnages hauts en couleurs ainsi que des messages intéressants mais je n'ai pas su accrocher à l'intrigue autant que je l'aurais voulu. Je me suis à peine attaché aux protagonistes encore trop peu exploités comme la principale. Petite déception même si ce fut loin d'être une lecture désastreuse.
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Un thé avant la tempête

Arthie Casimir est la propriétaire du Spindrift, salon de thé le jour et bar à sang la nuit. Dans ce Londres historique, les vampires sont redoutés, le salon est alors un refuge pour cette population en danger. Mais lorsque le salon de thé est menacé, Arthie doit rassembler une équipe de marginaux et de criminels pour un braquage qui pourrait peut-être tout changer.

Entre alliances, trahisons et rebondissements, la vérité derrière ce braquage se révèle peu à peu. Arthie se retrouve au milieu d’une conspiration menaçant son existence – et le monde tel qu’elle le connaît.



“ 𝐼𝑡’𝑠 𝑡𝑒𝑎 𝑡𝑖𝑚𝑒, 𝑆𝑐𝑜𝑢𝑛𝑑𝑟𝑒𝑙𝑠 ! ”



☕️ Prenez Six of Crows, Peaky Blinders, la Légende du Roi Arthur avec une touche de vampires et vous avez A Tempest of Tea. Il y a du crime, de la vengeance, de la trahison, du found family et un peu de romance.



Contrairement à d’autres avis, j’ai trouvé le personnage d’Arthie intéressant. Elle se dévoile au fil des pages et s’avère être un peu moins un copié collé de Kaz Brekker (Six of Crows) que je ne le pensais. Mais ce sont les personnages secondaires qui lui volent la vedette, surtout les personnages masculins qui apportent de l’humour et du charme !



L’intrigue politique se dévoile au fur et à mesure du roman, avec l’aspect principal du colonialisme. Ce roman parle des familles immigrées et de la façon dont ils voient le monde et leurs colonisateurs ainsi que du racisme et du colorisme.



Le gros point négatif c’est que le roman est assez mal rythmé. Les deux premiers tiers sont lents, avec une présentation des personnages, de l’univers et la préparation du braquage. Le dernier tiers quant à lui s’accélère d’un coup, et nous tient en haleine avec un enchaînement de trahisons et de plot-twists. C’est parti en cacahuète d’un coup, j’étais pas prête !



En bref, une fantasy mêlant complots et trahisons avec un intrigue politique intéressante qui mérite d’être plus développée. Un premier tome plutôt introductif mais qui annonce une suite prometteuse.
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

L'histoire commençait pourtant bien et ça m'a happé au début, j'étais vraiment intriguée par ce récit dans une fantasy orientale, des personnages à la psychologie diverse et une plume agréable.

Abandonné à 42%. Je n’en pouvais plus.



L'HISTOIRE



Du surplace, de la contemplation et du mélodrame : l’histoire ne bouge qu'à partir de 33% ! C’est hyper long et ça se sent. Généralement un récit débute vraiment vers les 10% pour ne pas ennuyer le lecteur, là c’est 3 fois trop long et on subit avec peine cette lenteur.

C’est insupportable toutes ces longueurs pour faire traîner l'histoire et la remplir avec du vide.



LES PERSONNAGES & LEURS RÉPÉTITIONS



Zafira – l'héroïne – est trop dramatique : elle n’arrête pas de répéter qu’elle va mourir, que la mission est dangereuse, que son départ signifie la mort, que la mort la guette, qu’elle ne verra plus jamais sa sœur et sa meilleure amie, que son ami ne doit pas venir avec elle car ils font mourir, que c’est une mission suicide, qu’elle risque de ne jamais revenir, que sa mort est imminente, etc.

Pas les termes exacts mais un truc dans le genre qui se répète tout le long.

En gros l’auteur appuie sur le mélodramatique, rendez-vous compte : ohlala elle va peut-être mourir ! DRAMAAAAAA !

C’est bon on a compris.



Zafira n’a pas vu sa mère (Oumm) malade depuis 5 ans suite à une terrible tragédie.

Elles vivent sous le même toit.

La daronne est juste dans sa chambre.

La raison de ce dramaqueenage bizarre : la mère a tué le père qui étranglait Zafira car devenu fou.

Ça a rendu la mère malade/alitée/presque folle et c’est comme ça que l’autre la remercie ? En l’évitant pendant tout ce temps ?

Au début : elle se sentait coupable, après… Je ne sais pas moi : 5 ans d’indifférence + laisser sa petite sœur s’occuper de toutes les crises et besoins de cette pauvre femme (qui a tué l’amour de sa vie pour sauver son enfant) c’est inexplicable.

Et Oumm, elle ne se sent pas coupable d’avoir poignardé son mari pour te sauver duconne ?

Psychologie à 2 balles qui me l’a rendu hyper antipathique.



Je vous passe les répétitions autour de sa meilleure amie.



Nasir – le héros – est un hashashin (un assassin) dangereux. Très dangereux même : il est craint par tous et sa réputation le précède. Mais son père est le méchant sultan qui le méprise, son cousin Altaïr est un général qui le rabaisse sans cesse, sa mère qui est la vraie reine (car de sang royale contrairement à son mari) est morte et personne ne l’aime.

De toute façon, il ne veut pas être aimé et veut être fort, pourtant il est faible envers les faibles. Il hait son travail mais tue sans problème. Sa conscience le dérange mais il doit tuer alors ce n’est pas sa faute car il faut bien travailler. Patati patata. Etc.

Au début c’était intéressant, ensuite ça devient lassant. En fait, je ne comprends pas qu’il puisse accepter aussi facilement le manque de respect de son cousin, son inaction à subir sa vie misérable avec des brimades tout le long et que le but de sa vie c’est… rien. Ça m’a soûlé un personnage aussi mou du genou. Au bout de 40%, ça agace trop et ça me détache de ce genre d’individu car aucune évolution en vue.



L’ÉCRITURE



Imagée.

Sympa au début cette plume, puis agaçante à la longue. Trop de métaphore, tue la métaphore. Parfois c’est bien fait, mais parfois non.

Bon, j’ai lu pire. Mais il y a quand même un éditeur dans l’affaire qui n’a pas fait son boulot de lui dire de se calmer ou de retravailler tout ça.

« Less is more », comme le disent les amerloques.



Chapitres d’environ 7-8 pages, mais certains sont hyper courts : 2-3 pages.

J’aime quand ça va à l’essentiel, mais ce n’est pas souvent le cas et du coup ça rend le rythme est assez étrange, limite abrupte.



LES MOTS & LEURS RÉPÉTITIONS



L’auteure n’est pas de langue native arabe (elle a grandi aux USA et est d’origine égyptienne il me semble), du coup elle utilise certains mots un peu étrangement (manière de parler à l’américaine avec un dialecte égyptien ?).

Cela donne un sentiment que cette utilisation à profusion de mots étrangers est maladroite.



Je m’explique.



Pour les titres (sultan, émir, etc.) : pas de problème car ce monde est modelé sur la culture des pays arabes donc c’est logique.

Ou pour de la nourriture spécifique (emaa : une glace façon caramel mou), ça passe aussi et c’est intéressant car typique au monde orientale.



Par contre, le reste est superflu et alourdi le roman pour rien. J’ai buté sur des mots et du coup je ne comprenais plus le sens de la phrase. C’est parfois expliqué (mais ça alourdi le texte), voire pas du tout (va donc lire le lexique, péquenot de lecteur).

Exemples :

- « Choukrane » pour dire merci. Sérieux ??? Tellement cliché et inutile…

- « Daama » : maudit(e) – 44 fois. En anglais c’est l’équivalent de « damn » et l’utilisation de ce mot se comprend dans la culture/manière de parler américaine. Mais en arabe ça ne s’utilise pas comme ça. Et en français, ça fait chelou.

- « Jaban » = un lâche. Euh… Tout ça pour ça ?

- « Kharra » pour dire merde – 21 fois. Utilisation très américaine de « shit ». Ça ne s’utilise pas comme ça dans le monde arabe. Là c’est très dialogue américanisé et du coup l’univers perd toute sa saveur orientale. Un natif arabophone ne parle/narre pas comme ça.

- « Laa » à profusion pour dire non. Pourtant le mot oui reste en français – 42 fois

- « Yaa » = Ô. Très spécifique à la langue arabe ; placé dans une autre langue c’est tout bonnement une erreur car la manière de parler en français (et anglais) n’est pas la même.

- « Wahid » = un. « Ithnayn » = deux. « Thalatha » = trois. Ça apporte quoi ça ?

- Etc.



Bref, il y en a encore beaucoup d’autres qui n’apportent rien de concret : des mots simplissimes au possible ajoutés en arabe ne rendent pas l’histoire plus « orientale » et font trébucher sur le sens des phrases. J’en connais la plupart et pourtant je les trouve mal placés ou inutiles. Quant à certains, la prononciation n’est pas de l’arabe standard (dialecte égyptien ?).



Du coup, cela s’accompagne d’explications parfois lourdes pour expliquer ou traduire le mot.

C’est vraiment trop pénible et ça entrave la lecture.



INCOHÉRENCES



Une légende dit que les « 6 sœurs » (des êtres aux pouvoirs magiques) ont disparu sur une île pour combattre et emprisonner un démon appelé le Lion qui allait détruire le monde.

Mais, dans le pays de l’héroïne, on les accuse de tous les maux (dans les autres pays, aucun problème). Car ces femmes ont disparu avec leur magie qui régulait le monde et les ont tous mis dans la mouise.

Heu ? Elles se sont sacrifiées pour sauver les gens, mais il n’y a que le pays de Zafira qu’on a décidé que c’était tout bonnement un comportement de femmes égoïstes.

Clairement un prétexte pour l’auteure de créer un environnement misogyne afin de travestir son héroïne à la Mulan. Sauf que finalement celle-ci va faire sa révélation vers les 30% du livre, donc est-ce si important ? J’aime les combats pour la cause des femmes, mais la logique de celle-ci est mal fichue.



Nasir (le prince héritier) et Altaïr son cousin (le grand général de l’armée royale) vont dans un café pour parler d’une info top méga secrète, mais bien évidement c’est blindé de monde avec pleins d’oreilles indiscrètes qui traînent. Pourtant ils vont quand même y papoter… Et juste sur un truc qui sera simplement la mission que le roi va affecter le lendemain au prince.

Bof.



Nasir et Altaïr traquent l’héroïne qui voyage avec son ami/amoureux Deen. Mais attention : ils ne doivent surtout pas les tuer, ni les blesser car ont besoin d’eux vivants pour trouver un artefact important.

Donc que font-ils ? Ils visent le couple avec leurs flèches.





Altaïr (le grand général de l’armée royale) se rend dans cette mission hypra-supra-méga dangereuse avec le prince, mais décide d’y aller avec seulement son arc et un carquois vide.

Le mec, qui a le grade le plus élevé dans l’armée, va en mission périlleuse SANS prendre ses flèches = n’importe quoi.

C’est comme aller dans un combat – que l’on sait sanglant – avec une épée mais n’apporter que le manche, pas la lame.

La vraie raison de cet illogisme :

Pff… Franchement l’auteure ça se voit qu’elle était super jeune quand elle a écrit ça.



CONCLUSION



Le rythme lent, les personnages mal construits, les raccourcis faciles, les incohérences et les surplus de mots étrangers pour rendre le récit plus « exotiques » m’ont fait abandonner ce livre.

Quand un bouquin me prend 3 semaines et ne toujours pas être à la moitié de ma lecture, c’est qu’il faut lâcher l’affaire.

Dommage, bonnes idées et bon début.



Je mets ces lourdeurs sur le compte de la jeunesse de l’auteure et surtout sur le compte de l’éditeur qui aurait pu l’aider à améliorer ce livre. C’est son boulot de base.

Cela dit, je trouve que l’auteure a quand même du talent, surtout pour une débutante. Franchement, elle écrit mieux que certains auteur(e)s pro, dont une connue et qui a un niveau pire qu’à ses débuts.



Au bout du compte, c’est quand même une auteure qui a du talent et donc à suivre.

Je n’ai certes pas apprécié celui-ci, mais je pense lire son prochain livre « Un thé avant la tempête » qui me tente bien !







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Un thé avant la tempête

Vous me connaissez, je suis incapable de résister à une belle couverture. Si, en plus, on me promet du thé et des vampires, je ne réponds plus de rien. Même si, pour être tout à fait franche, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu ou vu d’histoire mettant en scène les créatures de la nuit aux dents longues. Adolescente, je ne jurais que par le Dracula de Coppola, Entretien avec un vampire de Neil Jordan et, bien entendu, Buffy contre les vampires. Et je m’étais pris une véritable claque avec Lestat le vampire d’Anne Rice. (Je verserai éternellement des larmes de sang à l’idée que Tom Cruise n’ait pas pu ou pas voulu reprendre son rôle. Il était et restera toujours à mes yeux la parfaite incarnation de Lestat.)



Tout ça pour dire que j’ai abordé A Tempest of Tea avec un mélange d’impatience et de méfiance, la littérature vampirique étant capable du meilleur comme du pire. (Oh, ça va, vous me voyez venir, vous n’allez pas m’obliger à citer le nom de la saga dont je m’applique consciencieusement à ignorer l’existence. I mean, des vampires boule à facette, seriously?)



Mais, A Tempest of Tea, c’est d’abord et surtout l’histoire d’Arthie, une jeune orpheline qui a vu sa famille massacrée et son pays ravagé par les armées coloniales d’Ettenia. Bien décidée à se venger, elle s’est entourée de jeunes gens qui, comme elle, n’ont pas la « bonne » couleur de peau ou sont des parias pour d’autres raisons. Franchement, j’adore ces nouvelles voix de la fantasy qui reprennent des tropes bien connus pour explorer les ravages du colonialisme, du racisme et du capitalisme. J’ai vibré de colère avec Arthie. J’aurais voulu réconforter Jin, le frère adoptif qu’elle sauvé d’un incendie quand ils étaient gamins. Et j’ai eu envie de crier sur Flick, la petite aristocrate privilégiée qui met un certain temps à ouvrir les yeux et choisir ses priorités.



J’ai beaucoup aimé l’ambiance victorienne de White Roaring et la manière habile dont Hafsah Faizal s’empare des mythes anglais les plus connus. J’ai aimé aussi le côté clinquant des vampires et le mystère qui plane autour d’eux, lié notamment à une série de meurtres non résolus. Et je n’ai pas vu venir le twist final, qui m’a beaucoup plu et me donne très envie de lire la suite.



En revanche, j’ai passé une partie de ma lecture à lever les yeux au ciel à cause des interactions romantiques entre les personnages. Certes, ce sont pour la plupart des adolescents bourrés d’hormones. Mais j’ai trouvé qu’il y avait un décalage entre le ton parfois très dur de certaines scènes (notamment les souvenirs d’Arthie) et les interrogations typiques de la littérature YA d’aujourd’hui, en mode « Oh là là, il/elle me regarde, est-ce que je lui plais ? » Au bout d’un moment, j’avais envie de leur donner une tape à l’arrière du crâne en leur disant : « Hé, on se concentre, c’est votre vie qui est en jeu, là. »



[Après, je suis peut-être injuste. N’est-ce pas typiquement ce que font Buffy, Willow & co ? Oh mon dieu, je suis devenue Giles, c’est ça ?]



Heureusement, mon âge canonique ne m’a pas empêché d’apprécier ce roman. Encore une fois, j’ai beaucoup aimé l’ambiance, les décors et les personnages. Arthie, contrairement à Flick, a le sens des priorités, comme le prouve une de ses répliques que j’ai envoyée à une copine en disant : « Voilà une héroïne qui sait me parler ! » Et j’ai souri en voyant que c’était cette même réplique que De Saxus avait choisi de mettre en exergue pour annoncer la parution prochaine de A Tempest of Tea en français: "Pourquoi sauver le monde quand on peut prendre le thé ?"



Car oui, très bonne nouvelle pour les lecteurices français.e.s, c’est bien De Saxus qui sortira ce roman au mois de juin sous le titre Un thé avant la tempête. A n’en pas douter, la version collector sera sublime (et je devrai probablement me retenir de la racheter). Si, comme moi, vous aimez le thé, les vampires et les orphelines badass (et si les hormones en ébullition ne vous découragent pas), je vous conseille de vous jeter dessus !
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

Lu en VO en Mars 2021.





Un premier tome efficace !



Nous sommes entraînés dans le royaume d’Arawiya, où Zafira se fait passer pour un homme pour subvenir aux besoins de son village. Elle opère sous le pseudonyme du Chasseur, connu dans tous les califats du royaume. Nasir est quant à lui le fils du Sultan, prince héritier mais agit comme Prince de la Mort.

La magie ayant disparue d’Arawiya depuis près d’un siècle, nos deux protagonistes se lancent à la recherche d’un ancien artéfact afin de la restaurer. Mais leurs buts diffèrent...



C’est un récit envoûtant que nous offre Hafsah Faizal dans ce fantasy oriental.

De part l’univers inspiré : où les références au Moyen-Orient sont nombreuses (le dialecte, l’habillement, l’architecture...) permettant ainsi de s’imprégner de l’ambiance, de se projeter aisément.

Mais également par la dynamique qu’offre les personnages : avec Zafira, une jeune femme forte et indépendante. Et Nasir, froid et calculateur. Complexes, avec leurs parts d’ombres.

L’intrigue se met en place doucement, pour assimiler les tenants et aboutissants de cet univers sibyllin.

L’auteure a brillamment distillé ce qu’il faut de magie et d’action, conjugué à des personnages secondaires recherchés et des révélations. Une quête bien menée mais quoique parfois prévisible...

Du relief de toute part pour un moment de lecture exaltant.



Un début qui pose les bases d’une duologie prometteuse.
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Les sables d'Arawiya, tome 2 : Libérons les éto..

Deuxième et tome final de la duologie des Sables d'Arawiya nous retrouvons ici nos protagonistes après leur fuite de l'île de Sharr.

Contrairement au premier tome qui nous offrait les points de vue des deux protagonistes, ici il y a le point de vue d'Altaïr captif du Lion qui s'ajoute. Les personnages évoluent tous après les événements vécus en fonction de leur personnalité et j'ai trouvé que si Nasir évoluait de façon visible Zafira, elle effectuait des allers retours parfois un peu lourds. Dans ce tome on retrouve des personnages secondaires abandonnés dans les premières pages du premier livre, qui ont plus ou moins leur intérêt. Je pense notamment à Yasmine qui est pour moi pas très bien exploitée en tant que personnage.

J'ai retrouvé la lenteur du premier tome dans le début de celui également. Ainsi que le même petit forcing sur les moments romantiques qui parfois ne collent pas du tout à la personnalité des personnages...

J'ai aimé les retournements de situation et même si l'antagoniste est moins présent le final était palpitant à suivre. Le point positif est la fin, ou on suit les personnages sur l'après bataille et j'aime que l'auteure ne se soit pas contente d'un petit épilogue mais d'une vraie fin.

Une duologie qui mérite d'être lue car malgré ses défauts elle reste entraînante.
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

On est ici dans une fantasy orientale Young Adult qui est très immersive, du moins, au début... Les chapitres sont courts, même trop courts. Parfois, ils ne faisaient pas plus d’une seule page. Cela était déstabilisant.



Cette histoire contient une romance « ennemies to lovers » avec un réel slow-burn. Celle-ci se développe avec beaucoup de retenue. Cela change des romantasy avec des scènes spicy à tout va.



Le roman contient de nombreuses références culturelles. Lors de ma lecture, j’ai pensé à Aladin, Iznogood et à l’animé Hells Paradise. Le chant lexical accentue le côté oriental dans le récit. Malheureusement, celui-ci mêlé à la traduction trop littérale enlève de la fluidité lors de la lecture. J’ai buté sur plus d’une phrase.



Dans ce premier tome, j’ai apprécié les points suivants : les personnages principaux qui sont bien construits et émouvants, le mystère lié à la magie, l’univers qui a beaucoup de potentiel et la plume de l’autrice.



Mais beaucoup d’autres détails m’ont dérangé : le manque développement qui touche à l’univers, les personnages secondaires qui n’apportent pas grand-chose au récit, une absence de piquant lors des dialgues, etc…



Ce premier tome était sympathique mais sans plus.

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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

Lecture mitigé pour ma part. J'ai beaucoup aimé l'intrigue de base mais il y a pas mal de maladresse et de longueur. Des enchainements de scènes qui ne sont pas toujours très clair et qui parfois casse le rythme. Quand aux personnages la plupart m'ont laissé de marbre, seul Altaïr a atteint mon cœur. Pour autant l'écriture est fluide et immersive... d'où mon indécision pour la suite. (Surtout avec l'épilogue qui, je l'avoue, m'a appâté)
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Les sables d'Arawiya, tome 2 : Libérons les éto..

Comme le tome précédent, c'était une bonne lecture. D'ailleurs, je préfère quand même celui-ci dans lequel l'action est plus présente. Les événements s'enchaînent et les personnages bougent beaucoup plus.

Cette duologie restera une bonne lecture mais sans plus pour ma part. L'histoire est originale et bien écrite mais ça n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Je ne sais pas exactement ce qui m'a dérangé durant ma lecture, mais ça m'a semblé long à plusieurs moments et j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages ou à arriver à bien les comprendre.



Zafira est tourmentée par le Jawarat et se questionne beaucoup. D'un côté, j'ai aimé son évolution. Elle est plus dure mais garde un manque de confiance en elle. Elle rejette l'amour ce qui a pu me frustrer à plusieurs moments mais aussi je n'arrivait pas toujours à la comprendre...

La relation entre elle et Nasir est à se taper la tête contre le mur. Elle est adorable mais en même temps tellement frustrante ! Dès qu'un pas en avant est effectuer, trois pas en arrière l'accompagne. Au moindre rapprochement, il se passe toujours quelque chose... Même si je m'attendais à ce que la romance soit secondaire, j'ai été réellement frustrée dans ce tome, pour que tout aille très vite à la fin avant qu'on ne comprenne quoi que ce soit.

Attention j'ai vraiment aimé lire l'évolution de leur relation mais à un certain moment j'ai trouvé que ça tourner un peu en rond alors que le rapprochement aurait pu être différent...



Les personnages secondaire sont toujours top. Comme Altaïr qui a beaucoup souffert dans ce tome, comme d'ailleurs la plupart des personnages finalement.



Bref, j'ai quand même passer un bon moment avec cette lecture. J'ai bien aimé le méchant pour qui j'ai eu un peu de peine malgré moi.

C'est un univers original et bien construit.



Athénaïs
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Les sables d'Arawiya, tome 1 : Chasseurs de..

J'ai été déçue par cette lecture... Le résumé vendait du rêve et le début était très prometteur ! Mais je n'ai pas adhéré aux états d'âme des personnages. L'action est répétitive et je me suis ennuyée, même lors des phases de "combat". Et les personnages secondaires, c'est dommage parce qu'ils arrivent de nulle part et les éléments qu'ils apportent sortent littéralement... ben de nulle part aussi. Dommage.


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