AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.19/5 (sur 234 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Hailey Turner est une écrivaine.

Elle est une fille des grandes villes, elle gâte ses traîtres de chats et aime son job, mais pas autant qu'elle aime écrire.

Elle écrit depuis l'enfance et apprécie autant lire que créer une nouvelle histoire. Hailey aime les histoires avec beaucoup d'action, les relations rudes, et ce qui comble le cœur.

Elle écrit de la science-fiction mêlant action et romance m/m en milieu militaire et de l'urban fantasy.


son site : https://haileyturner.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/AuthorHaileyTurner/
Instagram : https://www.instagram.com/haileyturnerwrites/?hl=fr

Ajouter des informations
Bibliographie de Hailey Turner   (22)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
La magie noire était interdite pour bien des raisons, une des premières étant que la plupart des victimes finissaient raides mortes. Patrick en savait quelque chose. Il avait survécu à une attaque préméditée et portait toujours les cicatrices - physiques, mentales et magiques - du jour où, enfant, un démon avait presque réussi à lui arracher le cœur.
Commenter  J’apprécie          60
— Nous avons une piste pour le sceptre de Morrigan. Une vente aux enchères va se tenir à Londres. Au marché noir pour les grosses fortunes, organisée par des gens comme toi, dit Patrick.

— Je suis unique.

— Peut-être, mais comme tous les autres invités sont de gros cons arrogants eux aussi, tu ne devrais pas détonner dans le paysage.

L’espace de plusieurs secondes, Lucien resta parfaitement immobile, vu que les non-morts n’avaient besoin de respirer que pour parler. Lorsqu’il le fit enfin, il eut l’air vicieusement amusé :

— Tu veux te servir de mon nom.

Patrick acquiesça.
Commenter  J’apprécie          30
Patrick s’assombrit, le regard pensif.

— S’ils imaginent qu’ils peuvent te menacer au sujet de cette affaire, je devrais venir pour leur suggérer de s’occuper de leur cul.

— Je doute qu’ils acceptent de te laisser entrer.

— Mon badge est pas là pour faire joli. Allons-y.

De toute évidence, Patrick n’avait aucun mal à se rappeler qu’ils formaient une meute lorsqu’il avait l’opportunité de faire chier Estelle et Youssef. Jono s’en offusquerait plus tard, lorsqu’ils auraient réglé le problème. Là tout de suite, cet élan de solidarité lui faisait plaisir.
Commenter  J’apprécie          30
Le belvédère trônant au centre du parc était gardé par Cerbère, auquel Patrick n’accorda qu’un bref regard. Non, toute son attention était focalisée sur le dieu se trouvant à l’intérieur aux côtés de sa grand-mère. En revanche, malgré tous leurs affrontements, le Magister passait complètement au second plan : Hadès n’avait d’yeux que pour sa femme.
Un éclair zébra le ciel, illuminant le parc. Perséphone s’avança sans crainte, mains tendues en direction du limier. L’énorme immortel se pencha aussitôt, ses trois têtes se bousculant pour être la première à obtenir une caresse.
— Oh, mes chéris, vous m’avez tellement manqué, gazouilla la déesse.
Cerbère battit de la queue, vivante image d’un chiot surdimensionné.
— Seph, finit par dire Hadès, crachant presque ce surnom affectueux.
L’interpellée reporta son attention sur son époux, alors que la pluie se déversait tout autour d’elle sans l’atteindre.
— Je dois admettre que je ne m’attendais pas à ce que tu viennes, dit-elle.
— Ça fait plus de vingt ans que tu ne m’as pas contacté.
— Tu sais très bien pourquoi.
Une émotion proche du chagrin passa sur le visage d’Hadès, vite chassée par une expression implacable. Perséphone se braqua aussitôt.
— Tu as été l’acteur de notre chute.
— Je me suis démené pour protéger notre fille, contra-t-il.
Commenter  J’apprécie          20
— Ça va ? s’enquit Patrick.

— Tout va bien, mon cœur, lui promit-il en se demandant si son malaise filtrait dans leur lien d’âme.

— Tu ne m’as toujours pas dit ce que tu voulais pour Noël.

— Je t’ai toi, je n’ai besoin de rien d’autre.

— Mouais, mais tu m’as tous les jours, ça n’a rien de spécial.

— Pas d’accord, l’ami.

Patrick secoua la tête, mais son sourire trahit le fait qu’il n’était pas exaspéré.
Commenter  J’apprécie          30
Le trajet dans SoHo leur prit dans les vingt minutes, à un ou deux taxis agressifs près. Il se gara devant le Diamant Écarlate et déboucla sa ceinture de sécurité. Avant même de pouvoir poser la main sur la poignée de sa portière, un vampire ridiculement jeune et qu’il n’avait jamais vu atterrit devant sa Mustang en découvrant les crocs.

Patrick fit descendre sa fenêtre de quelques centimètres.

— Ne fous pas de sang sur ma voiture.

— Je mange salement, feula le vampire.

— Ce n’était pas à toi que je parlais.

Dans un mouvement si vif qu’il en était flou, une main se saisit de la gorge du vampire et plongea dans cette peau si pâle des ongles aiguisés qui auraient pu passer pour des serres. Les doigts s’enfoncèrent jusqu’à la seconde articulation avant de ressortir brusquement en arrachant la moitié de la gorge du vampire avec eux. Du sang noir et épais gicla contre la vitre, alors que Patrick la remontait en toute hâte.

— J’ai dit pas de sang sur la voiture ! gueula-t-il.
Commenter  J’apprécie          20
Celui-ci se figea, une main enfoncée dans un sachet de crackers subtilisé dans le garde-manger, l’autre refermée sur le téléphone de Marek que Jono avait pourtant caché dans le placard de l’entrée. Ses poches étaient rebondies de façon suspecte.

— Euh.

— C’est mon téléphone ? exigea de savoir Marek.

— Euh, non ? dit Wade en jetant un coup d’œil à Jono.

— Essaye encore, répondit celui-ci.

— Vide tes poches, ordonna Patrick.

Wade s’exécuta tout en se renfrognant. Il déposa une barre de chocolat, deux jeux de clés de voiture, un couteau à viande – Patrick leva les yeux au ciel – la carte de crédit de Jono ainsi qu’une petite bouteille de vodka.

— T’es pas encore majeur, dit le Magister en se penchant pour éloigner l’alcool du dragonnet.

— Va te faire foutre, marmonna Wade. Je suis adulte, j’ai mérité un verre.

— La thérapie en premier.
Commenter  J’apprécie          20
Patrick referma le portefeuille de cuir d’un geste sec du poignet et le rangea dans sa poche.

— Vous pouvez exiger tout ce que vous voulez, votre supposée autorité n’a aucune valeur pour moi ou l’AOS. Cette affaire ne vous concerne en rien, alors foutez le camp d’ici.

Youssef se remit de sa surprise et plissa les yeux :

— Nous n’avons pas été informés que l’AOS avait repris le dossier.

— Qu’est-ce que vous n’avez pas compris dans « cette affaire ne vous concerne pas » ?

— Ça nous concerne quand cela concerne des meutes sous notre protection.

Patrick désigna Jono du pouce :

— D’après ce que j’ai compris, Jono n’a pas de meute et n’appartient pas à la vôtre. Ce qui signifie qu’il ne vous concerne pas, tout comme Marek du fait de son statut particulier. Ce sont nos deux seuls témoins pour le moment, donc vos arguments sont toujours aussi foireux.

Youssef fit un pas en avant mais fut retenu par Estelle avant d’avoir pu aller plus loin. Elle étudia Patrick quelques secondes, avant de reporter son attention sur Jono :

— Ne parle pas pour nous ou pour les meutes de notre territoire, dit-elle fraîchement.

— Je sais, répondit Jono en essayant de juguler sa frustration.

— Nicholas va rester avec les Tempête et faire le lien avec les autorités pendant toute la durée de l’enquête. Tu n’as pas le droit de t’entretenir avec les membres de la meute qui ont été impliqués dans l’attaque d’hier, Jono.

— J’ai l’impression que vous êtes sourde et pourtant je sais que vous avez une ouïe excellente. Vous n’êtes pas en charge, Estelle. Ce qui veut dire que la meute de seigneurs ne va poster personne dans aucune meute et encore moins dans celle de Marek, dit Patrick.

— Vous ne pouvez…

— La loi fédérale écrase les vôtres en pareilles circonstances, la coupa Patrick, le regard rivé au sien. Si j’apprends que vous avez encore essayé d’interférer, vous recevrez une visite de l’AOS.
Commenter  J’apprécie          10
Deux Chevaliers de la Croix déboulèrent dans leur cabine d’essayage, vêtus comme de riches clients. À la différence près que ce n’étaient pas des cartes de crédit qu’ils brandissaient dans sa direction, mais bien des pistolets.
Il chargea aussitôt, dans un grondement qui fit flamboyer la peur tout autour de lui. Les chasseurs appuyèrent à nouveau sur la détente, mais il fut sur eux avant que les balles en argent n’aient eu le temps de sortir de la chambre de tir. Il referma les mâchoires sur le bras droit du premier agresseur, ses crocs déchirant la peau et explosant les os quand il se servit de lui pour percuter violemment son partenaire.
L’homme poussa un cri, aussitôt étouffé par une autre volonté que la sienne. Le goût de soufre explosa dans la gueule de Jono. Un sang aussi teinté que l’âme par la souillure des enfers. Le démon le regarda à travers les yeux de l’homme, des veines noires pulsant sur son visage.
— Tu ne gagneras pas, siffla la créature.
Jono ouvrit le chasseur de la gorge au nombril d’un rapide coup de patte avant, tout en tournant sèchement la tête pour lui arracher le bras au niveau du coude. Cette fois, l’homme échappa au contrôle du démon et hurla de souffrance alors que Jono recrachait son bras. Du sang jaillit de son membre amputé, tandis que ses viscères se répandaient par le trou de son ventre. Il tomba à genoux, du sang perlant de ses lèvres. Le démon quitta précipitamment le corps du mourant dans un éclair de lumière noire.

(p22)
Commenter  J’apprécie          10
Wade retira son T-shirt et le lui jeta à la figure.
— Confie mes fringues à Marek. Pas moyen que je me trimballe cul nu comme tous les autres.
Patrick retira le vêtement de sa tête.
— Tout le monde s’en fout.
— Pas moi.
— Allez, transforme-toi.
— Ouais, ouais… Transforme-toi, ne te transforme pas, mange les démons, ne mange pas les démons. La prochaine fois, je m’en fous, tu prends mon bain de bouche avec toi.
Une fois l’adolescent à poil, Patrick recula pour lui donner de la place et gueula des ordres pour que tout le monde en fasse de même. Les petites poches de combattants se déplacèrent tant bien que mal, certains jetant des regards curieux derrière eux pour voir ce qui se passait.
Les écailles achevèrent de recouvrir la peau de l’adolescent, dont la silhouette humaine illusoire acheva de disparaître dans le processus de changement de masse. Rien à voir avec la transformation des métamorphes dont le corps devait se tordre et se reformer. Ici, en l’espace d’un seul battement de cils, le dragonnet occupait tout l’espace, surplombant les combats de sa taille gigantesque.
Il étira son long cou et poussa un rugissement sonore, avant de cracher du feu sur les mages de la secte du Dominion et les chasseurs leur bloquant l’accès à Broadway.
— Les zombies et les dévoreurs d’âmes, j’avais dit ! lui cria le Magister en pointant Park Avenue.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Hailey Turner (111)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Père Goriot

Dans quelle partie de la Comédie humaine s'inscrit ce roman ?

Scènes de la vie privée
Scènes de la vie de province

10 questions
1037 lecteurs ont répondu
Thème : Le Père Goriot de Honoré de BalzacCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..