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Critiques de Harriet Tyce (84)
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Je crois que les thrillers domestiques font parties de mes favoris. Je me laisse toujours happé par l’histoire. Harriet Tyce, avocate pénalisée à Londres signe ici, son tout premier thriller. Et pas dés moindres. Sûrement pas un coup de coeur mais une excellente lecture que j’ai dévoré en seulement 24h.



Dans cette histoire, nous suivons Alison Wood, avocate pénaliste qui se voit attribuer sa première affaire de meurtre. Alison est une jeune femme très investie dans son travail, au point d’en délaisser sa vie familiale. Un mariage bancal la conduit dans les bras d’un collègue, la poussant toujours plus loin dans ses retranchements. Et sa culpabilité finit, elle aussi par la conduire vers une mauvaise habitude, l’alcool. Cependant Alison tente malgré tout d’être une mère aimante auprès de sa fille, et de sauver son mariage. En vain. Professionnellement l’histoire de sa cliente accusé de meurtre va lentement lui montrer des similitudes avec sa propre vie privée.



Dés les premières pages, je me suis sentie happée par cette histoire et surtout impatiente d’en connaître son dénouement.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Mon avis sur ce roman est mitigé :

On se laisse entraîner par l’histoire et on lit vite pour connaître la fin qui en effet présente quelques rebondissements (bien que un peu exagérés à mon sens)

Cependant je ne trouve pas la trame très originale :

Alison est une brillante avocate mais sa vie personnelle se désagrège :

Addiction à l’alcool, un mari abusif qui la traite de mauvaise mère (ce qu’elle pense également) un amant dont elle ne peut se passer…

Et aussi une impression de déjà lu :

Tout le monde est beau, une belle maison, des professions passionnantes, une petite fille très bien élevée.

Et derrière cette façade des personnalités défaillantes et névrosées.

L’histoire de Madeleine, qui est accusée du meurtre de son mari (et défendue par notre avocate) n’est pas non plus passionnante. Elle est simplement là pour qu’Alison se pose quelques questions sur sa vie personnelle.

Roman un peu décevant donc.

Je remercie toutefois Babelio et les éditions Robert Laffont pour leur envoi.







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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Allison est une super avocate mais en tant que mère et épouse elle n'assure pas des masses. Son amant souffle le chaud et le froid et son mari l'accable de reproches, Allison oscille entre la femme qu'elle est et celle qu'elle aimerait être... Et la voilà à plaider dans une affaire de meurtre, le dossier qu'elle a attendu toute sa carrière.

Allison m'a un peu tapé sur le système, elle est faible et je sais que le fait qu'elle veuille plaire à tout le monde en se remettant sans cesse en question fait partie de l'histoire mais ça m'a prodigieusement gonflé. J'ai trouvé l'ensemble bien léger au final même si j'avais envie de le finir. L'affaire de meurtre n'apporte que très peu à l'histoire et au final le synopsis en révélait trop. Ça se lit, on veut savoir la fin mais on ne prend pas une claque en le finissant.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

D’une manière générale, on a toujours l’enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.



Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l’auteure s’attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d’être ce qu’ils paraissent être et c’est assez intéressant.



Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l’impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l’alcool, alors qu’elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c’est comme dans la vie réelle… C’est ce que l’on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.



Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d’une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l’enfer…



Une lecture en demi-teinte, car le personnage d’Alison m’a exaspéré et j’ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l’aspect psychologique prend le pas en s’installant de manière latente, quasi sournoise.



Les derniers chapitres sont très bien construits et c’est ce qui permet de redresser la barre et à l’intrigue de prendre de l’ampleur.



L’ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c’est de cette manière que l’auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l’aspect psychologique, les manipulations…



Une lecture en dents de scie, mais l’auteure a réussi à maintenir l’intérêt avec l’évolution qu’elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Un premier roman encourageant dans lequel on voit clairement l'écriture évoluer au fil des pages. La construction de certains dialogues peut laisser perplexe, mais le tout se lit sans peine.

Les personnages sont bien construits psychologiquement, les lieux nous font voyager mais, même si les faits s'enchainent sans trop de temps morts, l'intrigue reste longue à se dessiner. La fin est beaucoup trop rapide et, vu le passé professionnel de l'autrice, j'aurais préféré une fin plus machiavélique ou plus judiciaire.

Le titre en français perd toute sa puissance dès le deuxième chapitre; le titre anglais (blood orange) était plus approprié.

A lire si l'on aime les thrillers psychologiques.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Entre l'amour et la haine la frontière qui les sépare est infime, il suffit d'un petit élément déclencheur pour passer de l'autre côté de la barrière ... il est si facile de s'abandonner à des sentiments puériles comme la colère, la jalousie et le désir de vengeance ... le point positif de ce roman, c'est la

Manipulation psychologique qui s'installe d'un naturel sournois et d'une dangereuse douceur dans la routine sans que l'on s'aperçoive de quoique ce soit. Chaque individu est faillible et c'est ce que l'auteure a mis en avant dans cette intrigue. Qui connaît mieux vos failles que les personnes les plus proches de vous ?... Alison a que trop conscience de ses travers: épouse et mère absente, bourreau de travail, gros penchant pour les afterwork et la bouteille mais surtout Alison vit avec le goût de la culpabilité depuis qu'elle entretient une liaison sulfureuse et toxique avec un confrère.

A certains moments, le personnage d'Alison nous agace, cette femme infidèle qui déserte un peu trop la maison et pourtant elle essaye de faire des efforts.. c'est ce que l'auteure cherche, on infantilise le personnage, on pointe du doigts ses Faiblesses mais quelle est la part d'ombre des autres personnages ?.. Dans le contexte sombre de l'intrigue, l'amour qu'une mère porte à son enfant ne connaît pas de limite, il réveille l'instinct de combat, de rébellion, cet instinct de reprendre le contrôle de sa vie qui dormait depuis tant d'années...





❌ Néanmoins, si Blood orange est un bon thriller psychologique en soit il m'a manqué le petit suspens, le petit dénouement inattendu. La chute du roman au contraire m'a laissée un peu perplexe et sur ma faim :/ Harriet Tyce montre le pouvoir des mots. Ne les minimisez pas, ils peuvent faire davantage souffrir que les coups ...
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

J'abandonne...J'en suis au tiers et je m'ennuie... Ni l’intrigue, ni les personnages ne sont assez attachants ou prenants, j'ai l'impression d'avoir déjà lu cette histoire.

Et le style ! Je note de plus en plus souvent dans les romans anglais une manière littérale de traduire les dialogues d'une lourdeur:

-" Vous vous exposez à une condamnation à perpétuité pour meurtre, Madeleine, je souligne, en me penchant vers elle. (...)"

-" Nous sortons déjeuner, je l'informe""

-"ça sent un peu ici aussi, j'insiste"

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Quelqu'un fait quelque chose de mal ...un jeu étrange avec une porte et un long foulard, une orange sanguine, ainsi débute ce roman.

Une avocate, Alison Wood, en pleine ascension professionnelle, des affaires moches à traiter, du mal à rentrer le soir à la maison pour s'occuper de sa fille, Matilda, 6 ans et rejoindre son époux, Carl, psychothérapeute spécialisé dans la dépendance sexuelle masculine et voici Allison, embarquée dans une histoire de 5 à 7, avec un collègue, Patrick Saunders, charmeur, séduisant, mufle, n'enlevez aucune mention inutile et rajoutez en d'autres. Et surtout de l'alcool, trop d'alcool, pour oublier le stress et un couple, le sien qui bat de l'aile ... Pourtant, la jeune femme n'arrive pas à arrêter sa liaison et ses rapports parfois dégradants avec son amant.

Tandis que le duo Allison/Patrick se voit confier une affaire de meurtre : une femme de la bonne bourgeoisie, Madeleine Smith, a assassiné de nombreux coups de couteau, son époux, financier, Allison se met à recevoir des SMS qui semble vouloir dénoncer sa liaison au grand jour.

Si le personnage d'Alison n'est tout d'abord pas très sympathique : alcoolique, "mauvaise" mère, "mauvaise" épouse (Carl est formidable d'abnégation ...un peu moins quand il critique systématiquement les plats qu'elle prépare), l'explosion du mariage de l'héroïne va aller de pair avec une lente désintégration de ses oeillères et la compréhension de l'histoire de Madeleine. Un côté "me too" au sens du poids qui souvent repose sur les épaules des mères de famille dont l'opinion publique attend tout, beaucoup moins du père, ce qui est bien plus confortable .... Bienvenue dans la misogynie ...
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Voilà un thriller dérangeant, fort bien construit, où personne n'est qui on croit, et où rien ne se passe comme on l'aurait pensé. N'ayant pas un goût particulier pour ce genre de fiction, j'avoue ne pas avoir pu lâcher le livre
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Ce roman m'a beaucoup plu. Au départ, Alison m'agaçait, sans que cela ne gâche ma lecture. Je le précise, car souvent, quand un personnage m'énerve, j'ai envie de reposer le livre. Ici, je marchais complètement dans ce que voulait l'autrice: je ne trouvais pas l'héroïne sympathique, mais je souhaitais continuer le roman. Petit à petit, j'ai noté les quelques efforts que la narratrice faisait pour remettre sa vie sur les rails. J'ai aussi remarqué à quel point les déconvenues qu'elle essuyait la blessaient. Malgré ce qui ne me plaisait pas chez elle, je voyais sa fragilité, son envie de mieux faire. Bref, je pense qu'Harriet Tyce a montré un personnage complexe à la psychologie creusée. J'ai apprécié que mon aversion de départ laisse place à de la compassion et à de l'attachement pour cette femme qui admettait sa faillibilité.



J'ai assez vite deviné quelque chose d'important, mais cela n'a pas non plus gâché ma lecture. Au contraire, je faisais coller ce que savait Alison avec ma solution, et j'étais contente de voir que cela fonctionnait. Il y a même un point où je serais allée plus loin que l'autrice.

[...]

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Blood orange est le premier roman de l’auteure. Je me lançais donc en terrain totalement inconnu et je dois dire que la couverture a très fortement joué en la faveur de ce livre.



Alison, avocate pénaliste anglaise et héroïne du roman est un personnage très fort. Très investie dans sa vie professionnelle, cet engagement cache en réalité une réalité un peu plus dure, qu’Alison préfère oublier sous les dossiers… mais aussi sous une bonne dose d’alcool. On découvre en réalité une femme pleine de tourments. Alison est tiraillée entre un mari qui ne cesse de lui reprocher son incapacité à prendre son rôle de mère au sérieux et avec qui la relation se détériore au fil des jours, et son collègue Patrick, avec qui elle entretient une relation toxique et ambiguë, celui-ci exerçant sur elle une pression indéniable.



A côté de ce quotidien qui mine de plus en plus Alison, celle-ci va décrocher sa première affaire de meurtre, et va se jeter dans ce dossier à corps perdu, prête à tout pour découvrir ce qui a mené sa cliente à être aujourd’hui accusée d’avoir tué son mari. Petit à petit et à mesure que cette cliente va se confier à Alison, celle-ci va s’interroger et comprendre que les apparences peuvent être très trompeuses.



J’ai totalement adhéré au personnage d’Alison que j’ai trouvé très bien construit. Elle a ses qualités et ses défauts, se plante, trébuche, se montre parfois incohérente dans ses décisions, mais je n’ai pas pu m’empêcher de m’attacher à cette femme qui va finalement se battre contre tous et sur tous les pans de sa vie, professionnelle et personnelle : pour découvrir la vérité derrière le témoignage de Madeleine, sauver son couple, gérer sa relation avec Patrick… Alison va prendre le taureau par les cornes et se révéler être une héroïne comme je les aime. Même si elle est parfois décrite d’une telle manière qu’on a envie de la secouer et/ou de la détester, l’histoire prend un tel tournant qu’il est en fait difficile de ne pas l’aimer.



Des sujets forts sont traités dans ce roman, et l’auteure le fait avec brio. Violences conjugales, psychologiques, manipulation, humiliation… L’ambiance de ce récit est parfois gênante et malsaine mais il est quasiment impossible de décrocher tant l’écriture est prenante.



L’auteure nous livre un thriller psychologique saisissant et haletant dont le gros point fort repose en grande partie sur ses personnages. Dans ce roman, il n’y a ni blanc ni noir, il n’y a ni méchant ni gentil. Harriet Tyce nous expose des personnages complexes avec des personnalités troubles, des penchants et secrets inavouables. Toutes ces personnes sont profondément humaines, et c’est parce qu’elles le sont qu’on retrouve dans ce roman les pires travers de l’Homme.



Ce premier roman est à mon sens une réussite car j’ai vraiment été embarquée dans ma lecture, avec l’envie de comprendre le lien entre l’histoire d’Alison et celle de Madeleine. J’ai très vite compris qu’il se passait quelque chose de troublant, et j’ai été happée par la fin, les derniers rebondissements me laissant finalement sans voix. L’auteure a réussi à faire monter le suspense crescendo avec différentes révélations, même si je regrette qu’il n’y ait pas eu encore plus de tension.



Vous l’aurez compris, je vous recommande cette lecture qui m’a fait passer un excellent moment. Si vous aimez les thrillers psychologiques, centrés sur les personnages, n’hésitez pas. Si l’auteure écrit de nouveaux romans, je n’hésiterai pas à me pencher dessus !
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison entretient une liaison tumultueuse et humiliante avec son collègue et hiérarchique. Une addiction mêlée d’une culpabilité délirante qui aveuglent la jeune femme au point de l’empêcher d’identifier la cause véritable du délitement de sa vie familiale.

N’est pas toujours fautif celui qu’on croit. Retors et sulfureux, un thriller qui aborde avec un cynisme jubilatoire le pouvoir destructeur du pervers narcissique.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Vous ne regarderez plus votre moitié du même oeil ! Quel thriller percutant ! Comme le souligne Clare Mackintosh, "L'élégance de ce thriller n'a d'égale que sa puissance narrative". Quel raz de marée ce roman ! Twist final explosif, vous ne regarderez plus votre quotidien de la même manière, vous vous surprendrez à analyser les faits et gestes de votre entourage, à analyser votre routine du quotidien, tout en redoutant d'y trouver des indices d'une manipulation camouflée, de découvrir qu'en fait votre vie est construite autour d'un mari psychopathe, vous faisant la réflexion qu'effectivement la culpabilité mène à la soumission, porte ouverte à la manipulation,... Non, vous ne devenez pas schizophrène, vous vous trouvez encore lucide, à moins que le piège ne se soit déjà refermé sur vous... Ou que cela soit vous en fait qui depuis le début tiriez toutes les ficelles... Va savoir...

Thriller addictif !
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

A croire que les écrivains anglais ont un style si particulier qu’on les reconnait rien qu’à leur écriture et à leur don pour le suspense . C’est peut être le fait d’avoir été élevé dès leur plus jeune âge avec les romans d’Agatha Christie ? Je ne sais pas . Mais en tout cas ce « Blood Orange » rentre naturellement pour moi dans ce roman à suspense so british.



On a ici en présence une avocate londonienne , Alison Bailey à qui on vient de confier sa première affaire de meurtre . Alison a beaucoup de talents mais elle est souvent attirée par les bouteilles d’alcool . Son problème est qu’elle ne sait pas s’arrêter quand elle commence . C’est comme avec sa vie privée : elle souhaite arrêter sa relation adultère avec Patrick, son collègue conseiller juridique , mais elle est toujours ostensiblement attiré par lui . C’est plus fort qu’elle ! C’est vrai que la famille qu’elle forme avec son mari Carl et sa fille Matilda , sept ans , ne va pas très fort , son travail qui l’accapare et son addiction à l’alcool n’arrangent pas les choses et Carl ne manque pas une occasion de lui montrer qu’elle est une mauvaise mère .

L’affaire de meurtre sur laquelle elle travaille semble également compliquée à gérer en tant qu’avocate de la défense : en effet Madeleine Smith ; l’accusée , veut plaider coupable et ainsi s’accabler de tous les maux alors que l’affaire est peut être plus complexe qu’elle n’ y apparait au premier abord . Alison va donc devoir la faire changer d’avis afin de mener sa contre enquête . Alors quand elle commence à recevoir des insultes sur son téléphone et que son amant Patrick est inculpé dans une affaire de moeurs la vie comme l’esprit d’Alison va encore s’embrouiller un peu plus . Mais qui sait elle n’est peut être pas encore au bout de ses peines ?



Autant d’accablement pour une seule personne . On finit par se demander si c’est vraiment mérité même si Alison n’est clairement pas exempt de tout reproche , c’est le moins que l’on puisse dire . Mais au fur et à mesure on commence à prendre pitié pour elle , écartelée entre ses deux hommes , sa vie de famille et son travail . Mais l’auteure anglaise va au-delà de ce récit dramatique pour , progressivement , y insuffler quelque chose de plus noir . Le doute peu à peu s’immisce dans la tête du lecteur qui découvre une autre facette à cette histoire , insoupçonnée jusqu’alors et qui apporte cette touche « so british » au pitch final .

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Harriet Tyce est avocate. Elle est aussi auteure. Espérons cependant qu’elle s’en sorte mieux dans le premier domaine que dans le second…



Allison est une avocate qui, enfin, voit arriver son premier dossier de meurtre sur son bureau. Au passage, Allison boit, trompe son mari, s’occupe peu de sa fille… bref, sa vie n’est pas celle de la mére parfaite. Et elle va trouver dans cette affaire un reflet de sa vie…



Mon premier meurtre est, à mon sens, un roman raté. Raté parcequ’il semble écrit au fil de l’eau, faisant fi des répétitions, ou encore d’incohérences dans le caractére de son personnage. En effet, Allison est un personnage franchement détestable dont le retournement final du roman (par ailleurs bâclé) ne saurait faire oublier l’attitude hautement minable qu’elle peut avoir. Si je ne saurai remettre en cause l’aspect juridique du roman (clairement le plus intéressant à bien des égards), difficile de dire que le reste m’a plus. Bien au contraire. Je n’ai pas réussis à m’attacher à quel que personnage que ce soit.



Alors peut-être que c’était là le choix de l’auteur, de les rendre ainsi fondamentalement mauvais. Mais il n’y en a aucun auquel se rattacher et on ne ressent pas l’envie de finir la lecture du roman. Ou en tout cas, pour ma part, je ne l’ai aucunement ressenti. Difficile donc de vous conseiller la lecture de ce drame aux accents de thriller dont le travail sur les personnages m’a semblé sacrément faiblard…
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Tout premier roman d’Harriet Tyce que je découvre, Blood Orange est exactement le genre de livre que j’aime, car il possède non seulement une tension qui monte crescendo, mais il ne révèle ses secrets qu’à la toute dernière minute et permet de ce fait, de se plonger totalement au cœur de ses pages avant d’en ressortir haletant sous le coup des émotions intenses qu’il nous provoque.Le monde de la justice m’a toujours passionnée. Comprendre les rouages des différentes professions qui s’y rattachent, examiner les preuves, observer les plaidoiries des avocats, c’est tout un mécanisme qui me fascine depuis toujours. Autant dire que ce roman était fait pour moi et que chaque seconde que j’y ai consacrée m’a captivé.L’histoire de fond est prenante. Elle se nourrit des craintes de chacun et renvoie les protagonistes les uns vers les autres. Elle repousse les limites et noie son héroïne principale dans ses remords et ses promesses avortées. L’autrice a d’ailleurs réussi un coup de maître avec Alison Wood, car elle m’inspire énormément de sentiments contradictoires. Pour tout dire, je ne sais encore pas, maintenant, après avoir refermé la dernière page si je dois la plaindre ou au contraire penser que tout ce qu’elle a subi n’est qu’un juste retour des choses.Il est vrai que son existence porte le poids de ses mensonges. Les dégâts provoqués par ses prises de décisions sont gravissimes au point de foutre sa vie en l’air. Seulement, loin d’être faciles, les difficultés qu’elle éprouve à l’égard de sa famille la poussent à sombrer toujours plus bas et à s’enliser dans la tromperie et la calomnie. Que serions-nous capables de faire dans cette situation ? Oserions-nous bafouer ce que l’on a pour obtenir quelques instants hors du temps et de la réalité ? Sommes-nous à même de poser un jugement sur cette femme qui tente de tout concilier ? Il n’y a aucune bonne réponse et encore moins de bonne solution, pourtant je ne peux m’empêcher de penser qu’il aurait suffi d’un déclic pour réaliser ce qu’il se passait et affronter les choses sans se démonter.Si l’on passe une bonne partie du temps à scruter le vécu d’Alison, il se déroule en parallèle une autre histoire, celle de Madeleine Smith que l’on apprend à connaître et pour qui j’ai ressenti une bonne dose de compassion. Son passé fait étrangement écho au présent et il se pourrait bien que les deux femmes aient plus de choses en commun qu’il n’y paraît. J’ai en tout cas été surprise par la tournure des événements, car même si j’avais envisagé plusieurs choses à leur égard, le final était vraiment à la hauteur de mes espérances.Blood Orange est donc un livre qui m’a plu par son fond et par sa forme. La plume d’Harriet Tyce est affûtée, juste et calibrée. On se laisse porter par les révélations et les rebondissements jusqu’à ce que tout prenne un sens inattendu et que l’on remercie l’autrice pour cet épilogue.Du bon, du très bon donc pour un roman qui saura vous rappeler que tous les actes ont des conséquences !
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Pfff... Toujours la même histoire. La même trame. Le même schéma. Un couple idéal, Un couple aisé. Une gentille petite famille. Et bien non, ce n'est qu'apparences. D'ailleurs, en parlant " d'apparences" ,Gillian FLINN a donné le ton (avec son excellent thriller). Du coup, vas-y les " Derrière les portes" " Un couple irréprochable" " La remplaçante" " Défaillances" et pour finir " Blood orange". Pour finir, oui, car là, je n'en peux plus de la MANIPULATION CONJUGALE , et avec cet exécrable roman, on touche le fond.... La narratrice fait pitié. Le mari, dès le début, je ne le sent pas. L'histoire est vulgaire . Et le final écrit ( à la laisse-moi tranquille... Décevant.

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Voici un livre palpitant que j'ai eu du mal à lâcher tant le suspense est présent.



Une petite présentation des personnes principaux :

Alison : avocate pénaliste, épouse et mère de famille, fêtarde, ambitieuse et perdue...

Carl : psychothérapeute, mari d'Alison, père parfait...

Patrick : collègue et amant d'Alison, coureur de jupons...



Alison est une femme brillante, qui se voit, pour la première fois, être assignée sur un dossier pour meurtre. Au fil de la découverte de l'affaire et des rencontres avec Madeleine, la présumé meurtrière, Alison ne peut s'empêcher de superposer son histoire à celle de Madeleine.



Entre son mariage qui est en danger suite à ses nombreuses absences et à ses sorties nocturnes à répétition et son amant qui ne cesse de l'humilier mais dont elle n'arrive pas à se détacher, Alison perd le fil de sa vie.



Au fil du livre, on découvre des personnages avec des personnalités étonnantes. Qui contrôle qui ? Qui aime qui ? Qui manipule qui ?



J'ai adoré cette histoire pleine de rebondissement. Un thriller psychologique que je ne suis pas prête d'oublier.



Merci #netgallet #BloodOrange #LaBêteNoire
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison est une avocate un peu paumée. Elle boit, elle a un amant, gère mal sa vie de femme-avocate-mère. Son mari, Carl, est psychologue. Il a perdu son job et c'est elle qui fait bouillir la marmite. L'ambiance à la maison n'est pas, tu l'imagines bien, au beau fixe.

Alors que, justement, son couple bat de l'aile, son cabinet lui offre sa première affaire de meurtre: Madeleine, une femme de bonne famille qui a tué son mari de 15 coups de couteau. Coupable ou non ? C'est à Alison de le déterminer et de trouver la bonne stratégie de défense. Elle ira de surprise en surprise et cette affaire fera très vite écho à sa propre vie.

L'auteure est elle-même avocate et nous immerge dans ce monde des tribunaux, un peu à la manière de Grisham. C'est très agréable.

Une lecture facile, tout public. Pas de sang, pas de détails gore, très léger.

Une pointe d'humour qui ne gâche rien.

Une bonne plume. Des chapitres bien montés qui donnent une bonne fluidité au récit.

Une Alison mitonnée à la sauce Bridget Jones avec son côté éléphant dans un magasin de porcelaine. Sa vie, ses affres, son mari, sa fille et son amant. On s'y attache c'est indéniable même si elle est un poil trop tarte à mon goût. On devient clairement spectateur de sa vie et c'est très bien géré.

Une vision de la petite famille bien sous tout rapport fort intéressante. On ne sait jamais ce qu'il se passe derrière les portes une fois qu'elles sont fermées...

C'est sympa, ça se lit tout seul, mais mon avis reste, malgré tout, mitigé. J'y ai trouvé un côté lourd avec ces "Nous sommes parents, nous devons être ensemble et patati et patata". Une Mathilda en fille très infantilisée. L'auteure aurait dû lui donner 3-4 ans plutôt que 6-7 (d'ailleurs par moment c'est 7 et à d'autres c'est 6...On ne sait pas trop bien). Ca aurait été plus réaliste.

Un peu trop de clichés à mon goût… 😕

Cependant, je ne peux que l'avouer, la fin est bien réussie. Même si je l'ai vue venir, elle est bien foutue.

Je ne tire pas du tout une croix sur cette auteure que je relirai, sans doute, avec plaisir mais à voir ce qu'elle pourrait nous concocter à l'avenir.

Quoi qu'il en soit, ton avis restera, comme toujours, le meilleur 🙂
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Une très bonne lecture. Avec ce roman, Harriet Tyce aborde le thème de la violence psychologique, principalement au sein du couple.

Je trouve le sujet très bien amené, sans être caricaturé, l'histoire très bien écrite.

Je ne me suis jamais ennuyé tout au long de ma lecture, l'histoire étant agrémenté de nouveaux éléments et événements du début à la fin.

Malgré un sujet beaucoup abordé, je ne m'attendais pas à cette fin d'histoire. Cela m'a agréablement surprise.

Une lecture qui m'a donné envie de lire d'autres romans de l'autrice.
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