AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Harry Harrison (71)


Il fut une époque où nous avions le monde entier entre les mains, mais nous l'avons mangé, nous l'avons brûlé, et il fait parti du passé désormais. (p.268)
Commenter  J’apprécie          40
Ce monde ne peut continuer comme ça mille ans de plus ! Comme ça ! (p.314)
Commenter  J’apprécie          00
"Rien n'est jamais si simple quand il s'agit de trouver une réponse. Tout le monde a un avis sur tout, et tout le monde l'estime meilleur que celui des autres. C'est toute l'histoire de la race humaine."
Commenter  J’apprécie          290
_[...] Beaucoup d'entre eux persistent à croire que ce n'est rien d'autre qu'un infanticide.
_Eh bien, ils se trompent. Est-ce ma faute si le monde est plein d'imbéciles ? Tu sais aussi bien que la contraception n'a rien à voir avec le fait de tuer des bébés. En réalité, ça en sauve. Quel est le plus grand crime - laisser ds gosses mourir de maladie ou de la famine, ou bien faire en sorte que ceux qui n'étaient pas désirés ne viennent tout simplement pas au monde ?
Commenter  J’apprécie          50
_Tu ne devrais pas te laisser duper par la télé, la police ne travaille pas du tout comme ça dans la réalité.
Commenter  J’apprécie          220
"Et à l'impossible nul n'est tenu. Je m'en occuperai moi-même."
Commenter  J’apprécie          120
Les cartes d'allocations se chargeaient de tout, elles faisaient en sorte de vous garder juste assez vivant pour que vous détestiez être en vie.
Commenter  J’apprécie          40

Incapable de s'étendre vers l'extérieur, Manhattan s'est développée en hauteur, en se nourrissant de sa propre chair - les vieux bâtiments étant détruits pour être remplacés par de nouveaux. Elle se dresse toujours plus haut, même si cela semble ne jamais suffire, comme s'il n'y avait aucune limite au nombre d'habitants décidés à venir s'y entasser. Ils se pressent depuis l'extérieur pour y élever leurs enfants, qui eux-mêmes y fonderont leur famille, qui elle-même... Jusqu'à faire de cette cité la plus peuplée du monde.
Commenter  J’apprécie          70
Andy dut enjamber la jambe tendue d'un vieil homme affalé sur le trottoir devant l'immeuble. Il semblait mort, pas endormi - n'importe comment, personne ne s'en souciait. À sa cheville crasseuse était attachée une ficelle, au bout de laquelle se tenait un bébé nu assis sur le trottoir, occupé à mâchonner une vieille assiette en plastique avec un air absent. Il était aussi sale que l'homme, et la ficelle entourait sa poitrine sous ses aisselles à cause de son estomac lourd et gonflé. Le vieillard était-il mort ? Non pas que cela ait la moindre importance, sa seule tâche dans ce monde était de servir d'ancre à l'enfant, et il pouvait tout aussi bien l'accomplir vivant que mort.
Commenter  J’apprécie          330
Lundi 9 août 1999
New-York : volé à des indiens trop confiants par de rusés hollandais, pris aux hollandais par des anglais belliqueux, repris enfin aux anglais devenus pacifiques par les colons révolutionnaires.
Il y a des dizaines d'années que l'on a brûlé ses arbres, rasé ses collines, comblé et drainé ses lacs. Ses sources d'eau pure ont été emprisonnées sous terre pour être déversées directement dans les égouts.
Lançant depuis son île natale des tentacules urbanisées, la ville est devenue une mégapolis qui couvre la moitié d'un archipel, longeant l'Hudson River du côté nord-américain.
L'ancêtre c'est Manhattan une plaque de granit primaire et de roche métamorphique bordée de tous côtés par l'eau, plantée comme une araignée de pierre au milieu de sa toile, réseau de ponts, de tunnels, de câbles et de rails.
Incapable de s'épandre à l'extérieur, Manhattan s'est contractée sur elle-même, se nourrissant de sa propre chair, abattant les vieilles constructions pour en élever de nouvelles, de plus en plus hautes - jamais assez hautes pourtant, car il ne semble pas y avoir de limites à l'accroissement des hommes. Ils se compressent, venant de partout pour y élever leurs familles, les familles des enfants de leurs enfants, jusqu'à ce que la ville soit peuplée comme aucune ville ne l'a jamais été dans l'histoire du monde.
Par cette chaude journée d'août de l'année 1999, il y a - à quelques milliers près - trente-cinq millions d'hommes à New-York.
(Introduction à la première partie - "Soleil vert" paru en 1966)
Commenter  J’apprécie          50
(...) le monde est déjà parti pour l'enfer, et nous avec.
- Est-ce que vous n'exagérez pas un peu ? On ne peut pas tout mettre sur le compte de la surpopulation.
- Si. Le charbon qui était supposé pouvoir durer des siècles a été complètement épuisé car tout le monde a voulu se chauffer. Il en est de même pour le pétrole, il en reste si peu qu'on ne l'utilise plus qu'à la fabrication du plastique. Et les rivières, qui les a polluées ? Et l'eau, qui l'a bue ? Les sols, qui les a détruits ? Que nous reste-t-il ? des carcasses de voitures, c'est tout. Tout le reste a été utilisé : il ne nous reste plus que deux milliards de carcasses de voitures.
Commenter  J’apprécie          70



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Harry Harrison (860)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-76699

Ses vrais prénoms?

William Henry
Boris Helmut

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinéma americain , monstre , MaquillageCréer un quiz sur cet auteur

{* *}