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Citations de Harry Harrison (71)


Voilà comment l'humanité a réussi à engloutir en un siècle des ressources qui avaient mis des millions d'années à s'accumuler, et aucun de nos dirigeants ne s'est donné la peine d'écouter toutes les voix qui essayaient de les prévenir, ils nous ont simplement laissés surproduire et surconsommer, jusqu'à ce que le pétrole s'épuise, que la couche arable finisse emportée, les arbres abattus, que la plupart des espèces animales disparaissent, qu'on ait définitivement empoisonné la terre...
Et tout ce qu'on est capable d'opposer à ça, c'est sept milliards de personnes qui s'en disputent les restes, en vivant une existence misérable et en continuant à se reproduire de manière complètement incontrôlée.
Alors moi je dis qu'il est temps de réagir.
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Il ouvrit son bloc-notes, l'air de nouveau très officiel. Il en avait fini avec ses questions quand Kulozik revint avec les empreintes latentes qu'il avait trouvées sur la fenêtre de la cave, aussi quittèrent-ils l'immeuble ensemble. Après la fraîcheur de l'appartement, l'air de la rue vint les frapper comme le souffle d'une chaudière.
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et quid de la liberté d'expression ? Elle n'a jamais existé et à présent nous voilà en 1999, et c'est la fin du siècle. Et quel siècle ! Avec le nouveau, peut-être que cette putain de race humaine va enfin se décider à changer. J'en doute et peu m'importe. Je ne serai plus là pour le voir.
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Le progrès ! C'était pourtant assez clair pour quiconque aurait pris la peine de regarder. Les défenseurs de l'environnement n'ont pas arrêté de nous prévenir qu'il fallait qu'on change nos habitudes, sans quoi nos ressources ne tarderaient pas à disparaître. lls ont fini par lâcher l'affaire. Il était presque trop tard à ce moment-là - presque.
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Le charbon était censé durer des siècles ; on l'a surexploité pour le chauffage des masses. Et le pétrole, il en reste si peu qu'on ne peut même plus se permettre de s'en servir comme combustible, il faut le transformer en produits chimiques, et plastiques, toutes ces saloperies. Et les fleuves, qui les a pollués ? L'eau, qui l'a bue ? La couche arable, qui l'a épuisée ? Tout a été englouti, utilisé, consumé. Que nous reste-t-il, notre unique ressource naturelle ? De vieux parkings, voilà tout. Tout le reste a disparu, et tout ce qu'on a eu en échange, ce sont deux à trois milliards de vieilles voitures en train de rouiller. Il fut une époque où nous avions le monde entier entre les mains, mais nous l'avons mangé, nous l'avons brûlé, et il fait partie du passé désormais.
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Si tu veux mon avis, c'est la faute de tous ces politiciens richissimes, de ces soi-disant leaders qui ont préféré éluder le problème et l'étouffer sous prétexte qu'il prêtait bien trop à débat "après tout, qu'est-ce que jen ai à foutre, c'est un problème à long terme, autant profiter du présent". Voilà comment I'humanité a réussi à engloutir en un siècle des ressources qui avaient mis des millions d'années à s'accumuler, et aucun de nos dirigeants ne s'est donné la peine d'écouter toutes les voix qui essayaient de les prévenir, ils nous ont simplement laissés surproduire et surconsommer, jusqu'à ce que le pétrole s'épuise, que la couche arable finisse emportée, les arbres abattus, que la plupart des espèces animales disparaissent, qu'on ait définitivement empoisonné la terre - et tout ce qu'on est capable d'opposer à ça, c'est sept milliards de personnes qui s'en disputent les restes, en vivant une existence misérable et en continuant à se reproduire de manière complètement incontrôlée.
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Contrôler les naissances ne signifie pas n'avoir aucun enfant. Juste que les gens peuvent choisir comment ils veulent vivre. Soit comme des animaux en rut, se reproduisant par quelque impulsion naturelle, soit comme des créatures douées de raison. Un couple marié aura-t-il un, deux ou trois enfants - ce qu'il faudra pour maintenir une population mondiale constante, et garantir à tous une vie pleine d'opportunités ? Ou en aura-t-il quatre, cinq ou six, sans se soucier de les condamner ainsi à la faim, au froid et à la misère ?
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Les docteurs utilisaient des médicaments de plus en plus efficaces, la distribution d'eau s'améliorait, les responsables des politiques de santé publique veillaient à ce que les maladies ne se propagent plus autant qu'auparavant. C'est arrivé presque naturellement, sans qu'on y fasse vraiment attention, et maintenant il y a trop d'humains sur cette Terre. Et il faut absolument faire quelque chose pour y remédier. Mais ça implique que les gens changent, qu'ils fassent un effort, qu'ils se servent de leurs neurones - et rares sont les personnes à aimer ça.
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Rien n'est jamais si simple quand il s'agit de trouver une réponse. Tout le monde a un avis sur tout, et tout le monde l'estime meilleur que celui des autres. C'est toute l'histoire de la race humaine. Ça nous a permis de nous retrouver au sommet, sauf que maintenant ça nous en fait tomber.
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On se reproduisait comme des mouches et on mourait comme des mouches.
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La médecine moderne est arrivée. Tout est devenu guérissable. La malaria a été éliminée en même temps que les autres maladies qui tuaient les gens jeunes, et limitaient donc de facto la croissance de la population. La mortalité a commencé à baisser, les personnes agées à vivre plus longtemps. Toujours plus de bébés qui jadis auraient péri ont survécu, et à présent ils se transforment en personnes âgées dont l'espérance de vie ne cesse de croitre. Il n'y a pas plus de naissances qu'avant - c'est juste que les gens meurent moins vite. Trois naissances pour deux décès. Et la population de doubler, encore et encore - à un rythme de plus en plus rapide. Ce qui nous menace, C'est une peste de gens, le monde se meurt d'une infestation de surpopulation. On en a toujours plus, qui vivent de plus en plus longtemps. Il faut moins de naissances, voilà la réponse. On a fait baisser la mortalité - il va maintenant falloir réussir à contrôler le nombre de grossesses.
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Tout ce que les hommes ont réalisé l'a d'abord été contre les lois naturelles, et il est temps à présent que la contraception aille rejoindre la liste. Parce que tous nos problèmes d'aujourd'hui résultent du fait qu'il y a trop de personnes en ce bas monde.
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Ecoute, nous vivons dans un monde pourri aujourd'hui, et tous nos problèmes n'ont qu'une seule origine : beaucoup, beaucoup trop de monde.
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ll ya eu une pénurie d'engrais le printemps dernier, ce qui signifie que la récolte n'a pas été aussi bonne qu'attendu. ll y a eu des tempêtes et des inondations. La Zone de Sécheresse continue à qgrandir. Et il y a eu ce problème d'empoisonnement à l'insecticide des graines de soja.
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Ceci est le début d'une nouvelle ère, des droits égaux pour les hommes et les femmes.
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La température battait encore des records. Les jours passaient, mais il faisait toujours aussi chaud. La rue au-dehors était une étuve d'air stagnant, chargé d'un mélange de sueur et d'odeur de décomposition - c'était presque irrespirable.
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Après s'être rafraîchi avec un peu d'eau, il alla mettre la télé sur la chaine musicale. Un air de jazz emplit la pièce, et l'écran afficha 18:47, avec 6:47 marqué en dessous en plus petits chiffres pour les dégénérés incapables de compter jusqu'à vingt-quatre.
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Quand elle parlait, ses lèvres s'ouvraient en une fente étroite qui vomissait ses invectives comme du métal embouti par une presse, pour aussitôt se refermer de peur de révéler davantage que nécessaire à son interlocuteur.
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« Plus la population augmente, moins il y a de place pour les cultures. J'ai même entendu dire qu'on avait dû transférer les plantations d'herbes encore plus loin. Plus long est le voyage, plus le prix est élevé. »
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Il n'avait rien à faire, aucun endroit où aller; la ville se refermait sur lui, chaque mètre carré de bitume se ressemblait autour de lui : lourd de gens, d'enfants, de bruit, de chaleur.
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