Heather Fawcett

Incontournable Décembre 2022







Je me faisais la réflexion que j'ai rarement des représentant de la littérature canadienne à travers la littérature jeunesse qui se vend au Québec, bien davantage européenne et États-Unienne. Je découvre une autrice avec du talent, capable de nous sortir des conventions et de malmener des stéréotypes, tout en offrant quelque chose de passionnant.







Julian, Noa et Maïta Marchena sont prince et princesses de Floréan et le temps d'un coup d'États , perdent à la fois leur mère et leur pays. Contraints de fuir, ils trouvent refuge sur une île qu'ils dotent de la capacité de se déplacer, Astrae. Durant les deux années suivantes, ils se trouvent des alliés et poursuivent leur lutte contre le dictateur, Xavier. Julian, l'aîné, à maintenant 18 ans et même s'il est un "mage Noir", c'est-à-dire un magicien qui sait parler les neuf chants connus du langage magique, a aussi tendance à être déraisonnable, peu pratique et un peu excentrique. C'est sa cadette, Noa , qui doit tempérer son manque d,organisation et élaborer des stratégies. Cartésienne et dotée d'un pragmatisme qui fait défaut à son génial grand frère, Noa ne possède aucun chant. Quand les sbires de Xavier tente une fois encore de prendre Astrae, les enfants Marchena découvre que le tyran fait ce qu'il peut pour sortir la magie de Floréan et élimine les mages noirs méthodiquement. Pire, il aura découvert deux emplacements où se trouveraient deux Chants perdus. Les Marchena s'engagent alors à trouver ces chants avant lui, mais Noa reste sur ses gardes. C'est que Julian s'est assombrit avec le temps, non pas en raison de sa magie noire, mais bien en raison de la guerre, qui lui fait cumuler les mises à mort. Il ne faudrait pas que l'un de ces chants ne le fasse davantage ressembler au Sombre Seigneur que la propagande de Xavier s’efforce de vendre aux habitants de Floréan.







Un univers relativement petit bien construit vaut mieux qu'un large monde trop peu détaillé. Nous sommes pratiquement toujours sur l'île mouvante d'Astrae, mais comme elle fait office de bâtiment de guerre, de maison et de bateau, il s'y passe beaucoup de chose. Sur ses plages, il y aura des batailles , mais aussi des négociations avec Beauté, la gigantesque serpent de mer millénaire aussi élégante qu'implacable ( et grande amatrice des gâteaux au citron vert de Tomas, le fils du pâtissier). Dans son château juché au sommet de l'île, il y aura des tensions politiques et des conversations de famille pas toujours simples - et des fantômes pas commodes. Et dans les 13 mers se cache deux îles inversées qui cachent deux Chants qu'on a préféré cacher en raison de leur Nature.





Attention, divulgâches.





Le premier est un Chant lié au monde des morts et permet de se déplacer sous les ombres, un peu à la manière de terriers. La distance est compressée et permet donc aux magiciens maitrisant le Frisson ne parcourir le monde rapidement. Le second Chant est lié à la Peur. J'aime beaucoup ces "Chants", qui sont des langues avec de drôles de sons qui varie selon la nature de celui-ci. Julian, qui en chante neuf, a d'ailleurs une très grande créativité en la matière, jouant avec eux et les combinant pour élaborer de sortilèges dévastateurs ou alors complètement inutiles, mais tape-à-l'oeil. On dirait de la chimie langagière.







Julian est un personnage très intéressant. À la fois princier et mage noir, il navigue entre deux facettes, à la manière des Gémeaux. Une part de lui est très puérile, artistique et fantasque, portée sur la famille et sur la beauté de la magie. Cette même facette le mène souvent à banaliser certaines choses importantes - comme le danger que peut représenter Beauté par exemple- mais constitue en même une force d'ouverture d'esprit. Son autre facette est plus froide, implacable, voir cruelle. C'est cette facette qui prend plaisir à tuer ses ennemis. Julian est également charismatique et plait autant aux femmes qu'aux hommes, en témoignent ses amours passés. C'est un Chef d'État et un Chef de Guerre, qui a des responsabilités imposées et qui doit prendre les décisions difficiles. Clairement, sa nature profonde et son tempérament font de lui un excellent mage, mais un prince un peu maladroit. Heureusement qu'il peut compter sur Noa.







Noa, donc. C'est la cadette qui tente de faire valoir son importance, surtout auprès de son déraisonnable aîné. Elle est méthodique, réflexive et terre-à-terre. Malheureusement, elle n'a que 11 ans et a souvent l'impression de ne pas être prise avec le sérieux qu'elle mérite. Son frère a clairement du mal à trouver l'équilibre entre sa vision de grand frère et celle du Chef D'État et de Guerre. Il se veut protecteur, mais il empêche en même temps sa sœur de prendre part au défis qui est le leur. Noa dispose de pleins d'astuce et de courage, pourtant.







Maïta a 8 ans, adore tout ce qui grouille et vit, surtout les créatures qui ont une réputation moins flatteuse. Elle est un peu solitaire, mais en sent qu'elle cherche sa place dans le trio, entre un frère doué en magie et une sœur doué en stratégie. "Mite" admire ses aînés, mais est effacée trop souvent. C'est un personnage qui gagne à être connue.







La famille est au cœur de cette histoire. Il n'est pas aisé pour deux ados et une enfant de manœuvrer une reprise du pouvoir, mais il est surtout difficile de distinguer leur rôle politique de leur rôle fraternel. J'apprécie que nous ayons ce genre de sujet relationnel comme angle principal, plutôt que d'opter pour une sempiternelle romance conjugale, par exemple. C'était tout de même amusant de voir tout l’intérêt sentimental des personnages secondaires et tertiaires pour Julian, qui semble fasciner beaucoup de gens, gars et filles. On insiste souvent sur la beauté des princesses, mais ici, on est captivé par l'ensemble de la personne de Julian, autant son physique avantageux que sa personnalité colorée. La famille Marchena illustre aussi comment une situation grave et sérieuse fait vieillir prématurément les enfants et les ados, qui se retrouvent à gérer des enjeux d'adultes.







J'aime que la "Magie noire" ne soit pas ténébreuse. Elle représente la polyvalence dans le monde des Marchena, sorte de douance magique. L'autrice prend aussi le temps de distinguer ce qui fait d'une magie une "Magie malveillance", soit une magie employée avec une intention malveillante ou destinée à causer du tort. Un parallèle que nous pouvons faire avec n'importe quel outil, comme l'énergie nucléaire, les armes à feu ou les couteaux. Ce n'est pas l'outil le problème, c'est le fait que des gens mal intentionnés et malveillants s'en servent pour causer des préjudices aux autres. Il peut même arriver que des gens bien intentionnés emploie la magie à des fins obscures. Julian était sur la limite, d'ailleurs, d'où les inquiétudes de Noa à son sujet.







Les répliques sont drôles, bien souvent, et je remarque quelques petits passages qui témoignent de l'âge relativement bas des personnages, vulnérables et immatures. Le récit est fluide, l'action et le calme se côtoient bien, on nous donne suffisamment de détails pour imaginer les lieux et les types de magie. Un bel univers pour initier les plus jeunes à la Haute Fantasy.





Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

C'est l'histoire de jeunes héritiers devant faire face à une menace. Pour cela, ils vont devoir affronter toutes sortes d'ennemis.

Dans ce livre, on ne peut faire confiance à personne. On se demande qu'elle sera l'issue tout au long de l'histoire. J'adore le personnage de Mite : la dernière de la fratrie, un peu naïve, qui se débrouille seule car elle est toujours mise à l'écart.



J'apprécie qu'il n'y ait qu'un seul tome. J'ai eu quelques difficultés à visualiser l'île mais la couverture du livre est formidable pour cela. Le prologue plante directement le décor, l'histoire commence tout de suite. Le dénouement est peut-être un peu trop rapide et incertain à mon goût.

Je vous recommande ce livre si vous aimez les aventures avec des enfants.

Comment ne pas craquer devant la beauté de la couverture du Chant des fantômes, un roman de fantasy jeunesse qui nous entraîne dans un monde de magie, de langues perdues et de serpent de mer qui aime les gâteaux.



Dans cette histoire, nous suivons Julian, Noa et Mite, 3 frère et sœurs qui ont été chassés du trône lors d’un coup d’état fomenté par un mage qui voit comme une menace la puissance du pouvoir de Julian. Dans l’attente de renverser ce nouveau roi, la fratrie se cache sur une île magique qui flotte dans l’océen où Julian perfectionne sa magie, Mite collectionne les insectes et Noa tente d’inculquer du bon sens à son ainé et l’empêcher de devenir un mage noir.



Ce roman propose une intrigue assez simple mais dont le charme se trouve dans les détails, avec un univers qui regorge de petites trouvailles. Au-delà de la quête magique, l’autrice place au centre de son récit la dynamique fraternelle en constante évolution, tout en développant une morale loin d’être manichéenne. Heather Fawcett s’écarte du schéma classique entre le bien et le mal, rappelant que tout est question du point de vue selon lequel on se place dans un conflit et qu’il est toujours facile de basculer dans une mauvaise façon de faire.



Le chant des fantômes se lit tout seul : c'est rythmé et très facile d'accès quand on découvre ce genre.



Une histoire sympathique à découvrir pour les jeunes lecteurs qui veulent se lancer dans la fantasy.

Un roman jeunesse qui se lit très facilement, des personnages sympathiques, des dragons, un mélange qui marche toujours chez moi.

Le fait d'être en Antarctique donne du relief à l'histoire, et la mythologie autour des dragons est intéressante, j'aurais aimé en savoir plus (mais il faut se rappeler que c'est du jeunesse)

Accessible à partir de 10-11 ans (si bon lecteur, car il fait 404 pages), le récit d'Ambre et les dragons de glace, de Heaver Fawcett, nous invite à suivre Ambre, dragonne de feu transformée par un oragomagicien en humaine. Elle vit avec ce magicien un peu farfelu, devenu son père adoptif, en Angleterre, mais les étés ensoleillés provoquent chez elle une combustion spontanée qui met les autres en danger. Ambre quitte donc son foyer pour rejoindre sa tante Myra, scientifique, en Antarctique, ou le faible ensoleillement devrait l'aider. Une fois sur place elle découvre qu'une chasse au dragon est organisée par le jeune prince, du même âge qu'elle. Pour l'empêcher, elle va se joindre avec deux amis au groupe de chasseurs.



C'est un roman jeunesse assez engagé car il traite de l'exploitation humaine et ses impacts négatif sur la survie d'espèces en voie d'extinction.

Mon regret : un univers très prometteur très peu décrit. Je suis restée sur ma faim sur beaucoup de sujets qui avaient éveillé ma curiosité : l'objectif de la station de recherche et le travail qui y est fait, la cité des dragons, l'oragomagie et ce qui la définit. L'auteure a pris le parti de ne pas entrer dans trop de détails et de descriptions pour ne pas ralentir le rythme, et à privilégié l'action, mais j'aurai aimé un peu plus de contexte et d'exposition.

Peut-être qu'une suite m'apportera quelques réponses...
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Il y avait bien longtemps que je n'ai pas été aussi éprise d'une lecture fantasy jeunesse. J'aime énormément le décor que nous implante Heather Fawcett. Nous sommes dans des royaumes extraordinaires. Où il est rare d'avoir des animaux de compagnie, mais pas ceux dont nous sommes habitués, des renard, des dragons miniatures... Et ceux qui ont des animaux de compagnie sont très bien vues. La magie se mêle à un style Steampunk, pour ce style ça reste mon avis.



Vous avez Kamzin qui est vouée d'après son père à être chamane, sauf que ce n'est pas du tout son don. Elle est plus vouée à être exploratrice. Ce qu'elle veut c'est explorer le monde. Elle a une soeur Luisha qui est cartographe et qui mène des explorations, elle prédit avec les astres ce qu'il va se passer. Tem l'ami de Kamzin lui bien que son père veut faire de lui un berger, il manie très bien les sortilèges.



Un jour, Kamzin apprend que River Shara, l'un des plus grands explorateur arrive dans leur royaume. La jeune fille, curieuse veut absolument savoir pourquoi il est là. On sait vite qu'il projette une nouvelle aventure, sauf que c'est Luisha qui est choisie dans un premier temps. Dans un autre temps Maya, un autre explorateur, plus jeune et avec moins d'expérience lui apprend que c'est pour gravir le mont Rashka. Chose que très peu de personne ont réussis.



Quand par nuit elle apprend que sa soeur est partie avec Maya au lieu de River qui a finalement décidé de prendre Kamzin pour l'accompagner. Elle se décide et promet à leur père qu'elle va ramener son aîné, seine et sauve.



Il n'y a aucun membre de son entourage qui fait confiance à River Shara et pourtant, elle, elle décide qu'elle le peut. River est un personnage très mystérieux qui ne délivre pas grand chose de son passé et pour cause, déjà rien qu'en apprenant qu'elle est son animal de compagnie, on se doute qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec lui. Même Kamzin commence à se méfier de lui.



Vous vous doutez bien que tout ne se passera pas comme prévu.



Par contre, j'ai trouvé Tem trop collant est gonflant par moment. Il est toujours en train de dire à son amie de ce méfie, qu'il n'est pas bon, qu'elle devrait arrêté de parler avec River, qu'elle ne devrait pas passer autant de temps avec lui. Heu... Ils sont dans une exploration ensemble, je pense que c'est normal qu'ils soient toujours ensemble. Après on peut mettre ça sur le fait qu'il est amoureux d'elle, mais quand même.



Je trouve que l'autrice a les mots pour nous plonger dans le contexte. La façon dont elle décrit est très réaliste à tel point que pas moment j'avais froid en même temps que les personnages. On s'imagine facilement les pic montagneux, les ravins, la neige qui tombe et les tempêtes de vent. Il n'y a pas eu de longueur, il y a toujours de l'action ce qui permet de ne pas nous ennuyer quand on lit. Il y a toujours un nouveau rebondissement, une petite anecdote qui fait qu'on en apprend toujours d'avantage. Il y a une bonne balance entre le dialogue et le récit.



J'aime le fait que ce soit l'exploration qui est mis en avant, que se soit le paysage et les conditions météorologique qui sont le mieux décrites. Parce que c'est le cœur de l'histoire. J'ai également ce petit côté d'exploratrice qui m'a mis la puce à l'oreille et qui a éveillé ma curiosité. On est transporté dans ce monde froid.



Je vous recommande vraiment ce livre.
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Un immense merci à la FairyLoot sans qui je serai passée à côté d’un joli petit bijou. J’avais quelques appréhensions et finalement on est passé tout près du coup de cœur. Les décors sont sublimes et les personnages terriblement attachants. Un roman à découvrir !!



Kamzin ne rêve que d’aventures et d’exploration. Elle est faite pour ça, elle le sait. Or, en tant que fille du Chef, sa destinée est déjà toute tracée. Alors, lorsque le célèbre explorateur, River Shara, débarque à Azmiri avec pour mission de gravir la plus haute montagne, Raksha, l’opportunité est bien trop belle et Kamzin ne peut refuser. Elle se retrouve alors embarquée dans un voyage auquel elle n’était pas préparée. Sorcières, démons et autres créatures vont croiser leur route…celle-ci sera longue et périlleuse.



J’avoue avoir eu quelques réticences à me lancer. Le fait qu’Even the Darkest Stars nous entraîne au cœur de montagnes m’a immédiatement fait penser à deux hobbits, tous deux égarés en plein Mordor, à la recherche d’un moyen de détruire un certain anneau. Je n’ai rien contre les deux hobbits en question, simplement je m’étais un peu lassée de les voir monter et descendre des monts pour ensuite manquer de se noyer dans un marécage…et ainsi de suite pendant plusieurs centaines de pages.



Je suis donc partie avec quelques a priori, qui se sont révélés totalement infondés. Heather Fawcett a bien construit son récit. C’est parfaitement rythmé pour que l’on puisse profiter des superbes paysages autour du Mont Raksha tout en ayant une histoire dynamique et entrainante. Chaque décor est minutieusement mis en scène et vient servir le récit. C’est joliment orchestré. L’écriture est à la fois très visuelle, avec des descriptions détaillées qui nous plonge aux côtés des personnages, et aussi très vivante dans les scènes d’action. Je ne me suis pas ennuyée une minute.



Even the Darkest Stars, c’est aussi un très bel imaginaire. Tout particulièrement les sorcières, qui sont présentées comme sans pitié. Elles vivent dans l’ombre, en pleine forêt, sont rongées par la haine depuis des années et peuvent frapper à tout moment. Cette présence diffuse ne les rend que plus effrayantes et dangereuses. Peut-être pas autant toutefois que ces monstres et démons qui peuplent les montagnes. Mais là, mieux vaut se faire un avis soi-même ;)



Présentée comme une héroïne de caractère, je reconnais que Kamzin se montre tout à fait à la hauteur. Avec tout ce qui lui arrive, elle réussit à garder la tête hors de l’eau. Elle a quelques moments de doute et de faiblesse néanmoins elle possède une force qui m’a beaucoup plu. Indépendante, courageuse...elle a tout pour plaire. Mais encore une fois, celui qui a volé mon cœur pendant ma lecture c’est le protagoniste entouré de mystères et plein de secrets. Ici, il se nomme River…et qu’est ce que je l’ai aimé. Et ce jusqu’au bout. Je me doute que tout le monde ne sera pas d’accord mais j’adore ce genre de personnage. River me fascine et je suis plus que pressée de le revoir. Comment…? Pourquoi ?!!? Argh…je veux des réponses !!



Ce roman, c’est une montée en puissance à chaque page, chaque chapitre. Tout est possible et l’auteure n’a pas peur de tuer ou blesser ses personnages. Heather Fawcett m’a complètement bluffée à plusieurs reprises. De vrais montagnes russes émotionnelles se cachent dans ce roman. Cependant rien ne m’avait préparé à ce final !! Dès le départ, un mystère plane autour de cette excursion, on sent qu’on ne nous dit pas tout, et quand vient le moment de tout révéler… c’est un choc. Je ne voulais pas y croire et en même temps je trouvais ça absolument génial. J’ai adoré les derniers chapitres et la façon dont l’auteure achève ce premier tome est terrible. J’ai dévoré ces derniers instants avec River et Kamzin.



Une lecture qui s’est révélée une excellente surprise. Je remercie la FairyLoot pour ce choix, qui m’a permis de découvrir un univers et une auteure absolument merveilleux. Je vous invite à faire ce voyage également. Vous verrez, ça en vaut la peine. Pour ma part, j’attends avec impatience fin 2018, date de publication de la suite pour mettre fin à tout ce suspense. C’est long !
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La double enquête au cœur de l'histoire – où se trouve Hiver ? et qui est réellement Cai ? – constitue le support d'un récit initiatique et d'une quête identitaire pour les deux héros.
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Mais quel bonheur de lire ce Cosy Fantasy ! Partant sans grandes attentes, il m’a pourtant énormément plu. La plume de l’auteur et le choix d’un temps de récit à l’ancienne m’ont charmée.

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Le livre prend la forme d’un journal où Emily consigne ses recherches sur le folklore d’une lointaine contrée nordique, dans le but de créer une encyclopédie sur une espèce rare de fées, jusqu’alors insaisissables par l’homme.

Dans un premier temps, je vous invite à oublier tout ce que vous pensez connaître sur ces créatures qui ont bercé nos histoires d’enfance. Ici, elles sont fourbes, prennent plaisir à nuire et concluent des pactes souvent à leur seul avantage. Dans un deuxième temps, je tiens à vous prévenir : ce livre n’est pas un condensé d’action. Loin de là, nous sommes face à un récit contemplatif, dont le but est de nous faire vivre la lecture d’une manière presque scientifique.

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Le gros point positif, pour moi, réside dans la construction des personnages, qui s’insère parfaitement dans le style narratif que l’autrice a choisi. Emily, de nature introvertie, ne côtoie la population que par pure nécessité, que ce soit pour recueillir des témoignages pour ses recherches ou simplement pour se nourrir. Malgré cela, elle ne manque pas d’humour, et j’ai vraiment apprécié ses différentes approches. Puis vient Wendell Bambleby, l’exact opposé de notre protagoniste. Leur relation apporte une bouffée d’air frais au sérieux des recherches menées par Emily. J’ai adoré ce personnage, sa manière unique de pousser Emily à sortir des sentiers battus.

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Je pourrais parler pendant des heures de cette lecture qui, au final, est bien plus qu’un coup de cœur. J’ai aimé chaque aspect : l’univers incroyable centré sur le folklore féerique, le récit très cosy qui réserve néanmoins des surprises avec quelques rebondissements bien placés, et enfin, cette romance subtile qui s’installe doucement sans jamais s’imposer

Je ne suis pas une fan de cosy fantasy, mais je dois dire que ce livre est une belle surprise.

Les personnages sont attachants, les intrigues se suivent et tiennent en haleine le lecteur.

Tout l'univers créé par l'autrice fonctionne bien pour moi.

J'ai hâte que le tome 2 paraisse en français pour continuer à suivre les aventures des protagonistes.

Emily Wilde est une chercheuse passionnée par les créatures magiques. Elle se rend à Hrafnsvik pour y étudier des fées bien particulières. Oubliez les gentilles et jolies fées que vous pourriez imaginer, ici les fées sont beaucoup plus mesquines et cruelles et elles adorent se jouer des humains.



Si au départ elle arrive seule dans ce village enchanté où la nature est partout, son ami Bambleby va vite l'y rejoindre. Au départ elle voit son arrivée d'un très mauvais œil mais le charme de Bambleby va vite l'aider à apprivoiser la population locale et à délier certaines langues.



Nous suivons alors au gré des différentes journées son quotidien au cœur de l'hiver, dans une petite cabane, mais aussi avec certains villageois qu'elle va tenter d'aider à sa manière. Bientôt ses recherches vont l'amener sur des terrains plutôt dangereux et elle va avoir besoin de l'aide de Bambleby pour s'en sortir...



Ce roman m'a tenté dès sa sortie de par son résumé et sa jolie couverture. J'avais lu quelques avis mitigés et j'avais peur d'être déçue. Finalement je ne l'ai pas été. C'était une lecture douce, cosy, réconfortante, à lire au coin de la cheminée. J'ai mis du temps à le lire mais ça ne m'a pas vraiment dérangée. C'était un joli voyage et je crois que c'est ce que j'ai préféré dans ce roman : l'ambiance, les paysages décrits.

Parce que je dois dire qu'Emily, notre héroïne n'est pas vraiment attachante... assez hautaine j'ai trouvé. Heureusement Bambleby est un personnage haut en couleur et est venu raviver le tout. Sans lui ça aurait été bien terne !

En conclusion je dirais que j'ai passé un bon moment mais je ne sais pas si je lirais d'autres aventures. Pour moi le livre se clôture d'une bonne façon avec ce tome.

Dans ce premier tome de la série, on découvre un univers dans lequel les fées existent - et elles ne sont pas toujours jolies et inoffensives! Le récit est narré par Emily Wilde, une chercheuse qui relate son quotidien dans son journal.



Le rythme de l'histoire est plutôt lent, ce qui ne m'a pas nécessairement déplu, mais j'aurais souhaité être plus intéressée par les différentes péripéties. Par moment, je décrochais.



J'ai beaucoup aimé les personnages ainsi que la dynamique entre Emily et Wendell, un collègue de l'université qui la rejoint à l'improviste. Ces aspects sont selon moi les points forts du livre.



J'ai également trouvé intéressantes les notes de bas de page et les références aux recherches d'autres experts fictifs, qui donnaient l'impression de lire sur un sujet réel.



Pour les adeptes de romance qui se poseraient la question : il y en a un peu, mais ça m'a semblé forcé... Ç'aurait pu être mieux mis en place. Je n'en dirai pas plus pour ne révéler aucuns détails!



Au final, ce fut une lecture légère et agréable, qui m'a fait sourire à quelques reprises, mais ne me marquera pas à long terme.

J’ai vraiment adoré ma lecture !

Une lecture douce, et envoûtante où nous avions hâte d’en savoir plus sur les aventures de Emily et Wendell.

J’ai vraiment tout aimé dans ce livre. La plume de l’autrice. Emily. La relation entre Emily et Wendell qui est assez comique.

Ce genre de Fantasy c’est ce que je préfère et je n’ai pas été déçue du tout !

Dès sa sortie, ce livre m'a vraiment intrigué et j'avais vraiment hâte de le découvrir : ce qu'on peut dire, c'est que je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Pour tout vous dire, j'ai adoré cette lecture, et en particulier le personnage d'Emily Wilde.



L'un des véritables points forts de cette lecture, c'est la narration. Le lecteur est plongé dans le journal de bord de la chercheuse Emily Wilde, qui cherche des fées recluses. Cependant, ce côté journal intime ne prend pas le pas sur l'action, bien au contraire. En plus de cela, avec un langage assez " à l'ancienne", avec notamment beaucoup de pudeur, nous sommes véritablement plongés dans cette histoire.



De façon globale, j'ai beaucoup apprécié les personnages, les décors, et le style d'écriture. Donner un côté « académique » aux fées et autres créatures du folklore apporte vraiment un plus.



Cela aurait pu être un sans-faute, mais j'aurais aimé que certains petits détails soient un peu plus exploités. Les relations entre les différents personnages auraient pu être un peu plus détaillée, de même que certains aspects des créatures folkloriques.



Par contre, je suis assez surprise de la qualification "cosy fantasy". Pour moi, ce livre n'est pas adapté pour une personne à la recherche d'une vraie vibe cosy, car il y a quand même des choses assez "sombres" qui se passent et qui peuvent heurter les gens en recherche de quelque chose de doux et good vibe!

A𝖛𝖎𝖘 :



Quand ça ne va pas, ça ne va pas….



Ce livre me faisait énormément envie, j'ai vu des avis positifs et franchement, j'y allais confiante. Malheureusement, après avoir lu 183 pages, j'ai abandonné.



Tout d'abord c'est vendu comme un cosy et quand on voit la couverture on ne peut que y croire. Sauf que l'histoire se déroule dans un lieu froid et austère, avec des personnages secondaires pas sympathiques, des fées qui sont des créatures mauvaises.



Concernant le côté Fantasy, l'univers, je n'ai pas compris l'idée de l'autrice. Tout est déjà en place, on ne t'explique rien, comme si tu avais loupé un premier tome. Et cela se confirme avec les nombreuses notes en bas de pages qui sont écrites par Emily Wild, donc la protagonistes et finalement, ces notes ne t'éclaire pas puisque qu'elles sont la continuité de ses découvertes (car elle écrit une encyclopédie).



Je pense qu'à la fin il manque un glossaire qui aurait été d'une aide incroyable. Les créatures sont toutes différentes, on a des “changelins” des “brownies” des “recluses” et pour les re-situer c'est compliqué si comme moi votre lecture traîne…



Les chapitres sont complètement inégaux. Certains font 3 pages et d'autres 20 et quand rien ne va, ces 20 pages te paraissent très longues….



En bref, rien ne m’a plu. C'était trop confus, pas fluide, trop décousue…. Pour comprendre mon avis, allez sur Babelio et regardez les notes 1 ou 2 ⭐.

L'encyclopédie féérique d'Emily Wilde est une très belle découverte pour moi, j'ai adoré ma lecture. Nous y découvrons le folklore islandais à travers les yeux d'Emily, professeure à Cambridge et experte en dryadologie. Le roman se présente comme le journal d'Emily et j'ai beaucoup aimé cet aspect "prise de notes scientifiques". Emily est (très) pragmatique et a beaucoup de mal avec les relations humaines, elle aime être seule et j'ai beaucoup aimé son personnage. Elle a conscience d'être ainsi et fait des efforts pour être un peu plus "sociable", à sa façon... Quant à Wendell Bambleby, ses côtés perfectionnistes, égocentriques et hyper sociable m'ont vraiment fait rire ! Il est totalement différent d'Emily et c'est pour cette raison que leur duo est fantastique. J'ai adoré la plume de l'autrice, paysage islandais est très bien décrit, je m'y voyais m'y balader. Quant aux descriptions des fées, elles sont très détaillées et je les imaginais très bien. J'ai aimé découvrir et explorer l'islande et son folklore à travers les yeux d'Emily (et parfois de Wendell Bambleby!). J'ai vraiment apprécié l'évolution d'Emily qui ressort changée de cette expédition. Il me tarde de lire la suite !

Excellent premier tome de la saga autour du personnage d'Emily Wilde. Cette dernière, chercheuse en dryadologie, part à l'aventure au nord de la Norvège pour découvrir une nouvelle espèce de créature. Quelques péripéties plus tard, elle se retrouve avec un autre chercheur, l'insupportable Bambleby, qui est particulièrement avenenant et charmeur avec elle. Elle le sait, depuis qu'il a fait sa bourde monumentale lors de sa dernière expédition, il doit se racheter auprès des comités de recherche. Alors, ils s'allient et partent sur les traces mystérieuses des Recluses... Sauf que Bambleby cache un secret...



J'ai adoré ce roman, particulièrement bien écrit et avec une jolie mise en page. La pointe de romance sur les 100 dernières pages est mignonne et donne envie de dévorer le deuxième tome.



Je remercie l'éditeur de m'avoir envoyé ce livre en service presse.

Le récit commence là où le carnet de notes s'ourle d'émotions, de cœur, de quelque entrée personnelle, griffonnée fortuitement entre deux observations naturalistes.

Chose bien étrange pour Emily Wilde, doctorante en dryadologie, scientifique chevronnée, que ces sentiments qui viennent s'immiscer dans ses rencontres et ses recherches, si loin au nord, dans ces contrées froides et reculées. N'était-elle pas partie simplement pour observer les fées, répertorier, étudier, analyser ? Partie pour quelque chose de fondamentalement pragmatique, et surtout, platonique...?



Un point de départ singulier qui a titillé ma curiosité et dont j'étais impatiente de découvrir les tenants et aboutissants - d'autant plus que ce roman fantastique a eu son petit succès outre-atlantique. Mes attentes étaient trop hautes, il faut croire, car si j'ai pris plaisir à ma lecture, je ne suis pas totalement convaincue par l'ensemble.



Avec un joli style suranné et une héroïne associable, ce roman s'inscrit dans la lignée de la série "Lady Trent" dont j'ai beaucoup aimé le premier tome, mais revêt une certaine monotonie qui a essoufflé mon intérêt au fil de ma lecture. Comme si, à l'image de ces plaines norvégiennes inhospitalières, les pages restaient froides, les personnages lointains, les événements anecdotiques, la romance étrangère (et un peu étrange, aussi).



Pourtant, j'ai aimé les errances au creux des sous-bois, les fées cruelles, l'ambiance moussue et texturée, la verve et l'éminence d'Emily, les notes scienti-fantastiques foisonnantes de détails . J'ai aimé pas mal de choses, mais pas assez, je crois, pour avoir envie de lire la suite ; spectatrice du récit, j'ai peur de l'oublier bien vite...

Ce que j'ai aimé le plus du livre, c'est son atmosphère de cottage douillet entouré de neige et tout le world building et l'aspect assez sombre des Créatures. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début mais finalement, je me suis vite laissé happer par le récit. Ce que j'ai le moins aimé c'est la romance qui pour moi est quasi inexistante et la relation entre les protagonistes qui n'est pas assez développée.

On suit dans ce roman, Emily, universitaire à Cambridge, qui veut publier la première encyclopédie féerique du monde. Pour cela elle se rend dans un village du pays scandinave de Ljosland afin d’y étudier, les recluses des fées très difficiles à rencontrer. C’est sans compter l’arrivée de Wendell Bambleby, son envahissant collègue qui a décidé de la rejoindre



La romance est peu présente, elle n’est pas l’élément central du roman, on est dans des tropes: slow- Burn, Grumpy-Sunshine



J’ai trouvé les personnages attachants : Emily avec son caractère affirmé, froide, solitaire, peu sociable, à l’opposé de Wendel, qui est un séducteur, charmant, extravagant et intriguant.

J’ai beaucoup aimé les interactions entre ces deux personnages



Une histoire remplie de folklore, de magie, de fées, avec un côté sombre car les fées sont parfois cruelles, le tout dans un décor pittoresque et glacial.



Ne vous attendez pas à beaucoup d’actions, comme dans les habituels romans fantasy là, c’est vraiment doux, cosy, mignon



Une histoire originale qui change de tout ce que l’on voit, immersive et envoûtante. J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture et j’ai hâte de lire la suite.