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Critiques de Helen Fielding (585)
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Bridget a presque trente ans et n'est pas mariée. Elle cherche le prince charmant qui changera sa vie...

Ce qui plait chez Bridget, c'est son ton délicieusement caustique, ça balance pas mal, par exemple sur les mecs : "les hommes sont tous des enfoirés affectifs, des rustauds égocentriques, sexuellement incontinents". Ce ne sont pas les filles qui sont compliquées, "ce sont les garçons qui sont des benêts qui ne comprennent rien à rien... Ils devraient apprendre à faire crier leur compagne au lit plus souvent qu'en dehors".

Bridget tient un journal qu'elle remplit quotidiennement : "Lundi 17 avril : 57 kg, unités alcool : 6 (pour noyer le chagrin), cigarettes : 23 (pour l'enfumer), calories : 3856 (pour l'étouffer sous la graisse), pensées positives : 0

5:00 C'est la débandade. Mon petit ami couche avec une géante bronzée. Ma mère couche avec un Portugais, Jeremy couche avec immonde pétasse, le prince Charles couche avec Camilla Parker-Bowles. On ne peut plus se fier à personne.

14:00 Nombre de fois où j’ai changé de tenue pour le rendez-vous : 7 ; minutes de retard au rendez-vous : 25 ; pensées positives pendant le rendez-vous : 0

19:55. Seigneur !On sonne ! Je suis en slip et soutien-gorge, cheveux mouillés. La tourte est toujours par terre. Ça y est, je déteste tous mes invités. Une seule envie : ouvrir la porte et hurler : allez vous faire foutre !

Et pour finir la journée en beauté : "En fin de compte, à la demande générale, j'ai été forcée de chanter Like a Virgin debout sur un matelas, vêtue de mon Wonderbra et d'un sarong, en utilisant un Tampax comme micro."

Mais ce n'est pas totalement fini, en pleine nuit, elle se met à crier dans son rêve :"Ici Bridget Jones, déesse du sexe et de la débauche, celle qui tient un sale type entre ses cuisses..."

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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Que dire ?

Le film Bridget Jones est plaisant et divertissant. Bridget est touchante par sa naïveté, rigolote. De ce fait, le film se regarde et permet de passer un moment agréable. Les films suivants sont du même acabit.

J'ai emprunté le livre à la bibliothèque, espérant retrouver cet état d'esprit et passer un bon moment de lecture.

Déception. Le livre est effectivement écrit comme un journal. De là, il n'y a pas la même intéraction entre Bridget et ses amis que dans le film. Au bout de 50 pages, j'ai survolé la lecture en diagonale. Au bout de 100 pages, j'ai refermé le livre. Et je n'irai pas au-delà. Sans intérêt, plat, inintéressant...

C'est rare d'être déçu par un livre qui est ensuite devenu un film, rare de ressentir le livre en-dessous du film. Comme quoi, tout arrive !!!!
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Bien sûr, ce qui nous rend Bridget si attachante, c'est qu'elle nous rappelle toutes... nous. (Oui, désolée messieurs mais dans ce cas précis je vais prioritairement m'adresser aux dames).



Bridget s'habille comme nous, mange comme nous, grossit comme nous, peut être (très) maladroite comme nous (bon, allez, disons comme certaines d'entre nous), peut s'ennuyer au boulot (idem) et peut s'amouracher du mauvais type, si, vous savez bien, le beau gosse qui nous a décoché un jour un sourire Colgate en venant juste nous emprunter notre agrafeuse et qui nous a fait sentir irrésistible pendant environ... 2 secondes !



Après, côté narration, pour moi, même si je sais qu'il existe, le parallèle entre ce roman et le chef d'oeuvre de Jane Austen (Orgueil et Préjugés pour les incultes qui n'auraient pas deviner de quelle OEUVRE je parle, là) n'a jamais été flagrant, je ne l'ai pas cherché d'ailleurs, je n'ai pas voulu à tout prix établir un calque, ce n'est pas ça qui m'intéressait.



Ce qui m'intéressait était de me retrouver dans les baskets d'une fille pathétique ayant en elle tout ce qu'il faut pour être heureuse mais totalement centrée sur les "embûches" de sa vie qui retardent son épanouissement : famille, boulot, maldonnes sentimentales, etc... Bref, le lot commun de tout trentenaire (ça y est les gars, je vous parle à vous aussi à partir de là) qui forge la femme ou l'homme incroyablement compétent(e) et capable qui sommeille en chacun de nous.



Snif, c'est émouvant, quand même, non ?



L'autre ingrédient qui nous fait aimer Bridget et surtout le style de son auteur est... L'HUMOUR ! Parce que, purée, ça fait quand même du bien de se bidonner de temps en temps sur un bouquin et c'est rarement avec Hugo, aussi génial soit-il, que ça peut le faire !
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Bridget Jones, tome 2 :  L'Âge de raison

On a toujours tort de vouloir récupérer une mayonnaise de la veille, mieux vaut en refaire une fraîche !



Voilà en synthèse ce que m'inspire la suite des aventures de Bridget Jones qui a pourtant eu droit, en son temps, à toute mon affection.



Sans doute flattée par l'accueil que le public a réservé à son héroïne, Helen Fielding s'est donc laissé convaincre de lui imaginer des aventures post-baiser-final et le résultat n'est pas à la hauteur. C'est tellement chouette une happy end qui en reste vraiment une, sans relever de rideau intempestif, et qui laisse au public le soin d'imaginer sa propre suite.



Ici, on est carrément dans du réchauffé, on prend les mêmes et on recommence. Si le style est fidèle à lui-même et reste plaisant, le récit, quant à lui, ne présente qu'une succession effrénée de rebondissements lassants qui, malgré l'exotisme de la Thaïlande, manque cruellement de saveur. On tombe très vite dans du patache et du rocambolesque peu crédible ; on se demande même avec angoisse si Benny Hill en personne ne va pas débarquer à la fin du bouquin !



Si le but de ce deuxième opus était de nous prouver que Mark Darcy est bel et bien un gentleman et Bridget Jones une greluche définitivement pataude, c'est de l'encre versée en vain, on le savait déjà depuis la première page du célèbre "Journal".
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Bridget Jones, tome 4 : Baby - Le Journal

Evidemment comme c'est Bridget Jones, on pardonne ... mais qu'est ce qui c' est passé comme cafouillage entre la maison d'édition et la maison de production ? Hein ?

Comment est-ce qu'ils ont pu nous faire ça ?

Sortir une 3° aventure de " Bridget Jones" qui s'est avéré par la suite, être le quatrième tome , tout en sortant un film qui lui, était réellement le 3°, puis un roman qui était le 3° tome alors qu'on connaissait déjà ce qui se passait dans le quatrième ? Hein ? Comment ont-ils pu nous prendre à ce point pour des c...

Alors voilà , j'ai lu ce 3° tome en sachant que les jours de Darcy étaient comptés ... Tic-tac, tic-tac ... Combien de pages lui reste-t-il avant que Bridget se retrouve veuve ? Et qui est Patrick Dempsey dans l'histoire? ...

Bon, à part ça , c'est du Helen Fielding, alors c'est drôle . Moins surprenant que le premier tome évidemment mais , elle a de l'imagination à revendre, tout est cohérent et sait nos surprendre .

Bridget a rompu avec Darcy mais comme le milieu qu'elle fréquente les remet en présence , CRAC , ce qui devait arriver arrive ...

Et comme , le hasard la remet aussi en présence de Daniel: CRAC !!!

Bref , Bridget tombe enceinte et ne sait pas qui est le père ...

C'est marrant, tendre, léger , farfelu ...

C'est Bridget quoi !

Et Bridget , on l'AIME ! Quel que soit le tome , et les cafouillages des uns et des autres .
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Bridget Jones, tome 3 : Folle de lui

J'abordais la lecture de ce troisième volet des "aventures" de Bridget Jones avec un peu d'appréhension, un rien de condescendance et cependant une grande impatience.



Appréhension qui s'expliquait par la déception causée par "L'âge de raison", le tome précédent ; condescendance née de pensées de type "Hein, un tome 3 ? Sans doute un coup commercial" ; et impatience parce qu'au final Bridget m'avait quand même beaucoup manqué, or j'avais bien besoin d'une lecture légère et joyeuse.



Pari gagné à 100%. Lecture fidèle à ses promesses, c'est-à-dire à l'esprit du tome 1, le célèbre "Journal". J'ai beaucoup souri, j'ai beaucoup ri, je me suis retrouvée dans pas mal de situations, bref, j'ai retrouvé ma Bridget, celle d'il y a quinze ans.



En parlant d'âge, Bridget accuse quand même le coup. La cinquantaine est arrivée lentement mais sûrement, sa vie a été bouleversée par la perte de Mark, décédé dans un accident. Désormais maman solo de deux jeunes enfants, veuve inconsolable, scénariste à l'essai, d'un naturel toujours aussi brouillon et maladroit, Bridget essaie de faire face aux situations du quotidien. Quelle direction donner à sa vie à présent que l'homme qu'elle aimait plus que tout n'est plus ? Avec une vie affective en souffrance, la vieillesse qui sonne à la porte, des responsabilités familiales et professionnelles pas simples à assumer, comment tirer son épingle du jeu ?



J'ai aimé le style de l'auteur et le ton du roman qui s'éloigne un peu de la chick-list traditionnelle pour laisser place à quelques réflexions existentielles qui nous concernent tous à un moment de l'existence : le deuil, les amis, la famille, le boulot, les enfants, la solitude et le besoin de se reconstruire. Une narration très humaine tout en restant divertissante.



Un très bon moment de lecture.





Challenge MULTI-DÉFIS 2017

Challenge Petit Bac 2016 - 2017

Challenge PAVES 2016 - 2017
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Avant de commencer, certains connaissent d'avance mon aversion pour la chick-lit, d'ou mon manque d'objectivité quand un livre de ce genre passe entre mes mains, bien que je fasse des efforts pour tenter d'y trouver quelque chose de bien.



Le Journal de Bridget Jones m'a été prêté il y a quelques années par une amie. N'ayant vu que le film, il fallait selon elle que je comble cette lacune à tout prix et me plonge dans ce "chef-d'oeuvre".

Bien que peu emballée, mon côté bon public a très vite repris le dessus donc j'ai entamé la lecture des aventures de Bridget...

Déjà, j'ai trouvé que ça ne cassait pas trois pattes à un canard. Le concept du journal en lui-même est intéressant mais pour le contenu on repassera et Bridget... Mon dieu Bridget, elle est un peu boulet cette fille. Elle est mignonne dans ses gaffes et dans ses attitudes, je suis d'accord dans le fait qu'il est plus facile de s'identifier à elle qu'à la première cocotte poudrée imbuvable qu'on nous sert d'habitude en chick-lit mais quand même elle a pas inventé l'eau chaude et elle donne une drôle d'image de la trentenaire lambda.

La déception sur l'héroine passée, j'essaie de chercher un intérêt aux autres protagonistes de cette bande de bras cassés qui composent son cercle d'amis et là encore je me suis heurtée à un mur.

Je dois vous avouer que j'ai eu un mal de chien à le terminer, certains passages qui sont censés être drôles sont plus lourds qu'autre chose. Décidément je n'accroche pas, c'est pas faute d'essayer mais je n'y arrive pas.

Après tous les goûts sont dans la nature donc ne faites pas cas de cet avis si vous faites partie de celles qui ont adoré, pour celles qui ne l'on pas encore lu, essayez pour vous faire une opinion, moi j'ai vite passé mon chemin et je m'en porte pas plus mal.

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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

[i] Récapitulons. Temps passé à lire Le Journal de Bridget Jones : moins d'une douzaine d'heures. Temps pris sur ma nuit de sommeil : au moins 5 bonnes heures. Capacité à se détacher du bouquin : Très peu. Sourires, rires et fous rires : beaucoup. Comparaisons positives avec le film : beaucoup. Comparaisons négatives avec le film : aucune. Regrets : aucun! [/i]



Une fois n'est pas coutume, c'est parce que j'avais vu le film que j'étais réticente à lire le livre. Si j'ai généralement peur d'être déçue des adaptations de livres que j'aie adoré, il en va de même aux quelques films que j'ai savouré. Et Bridget Jones, 1 comme 2, en font partie. Il faut dire que lorsqu'il y a Colin Firth en jeu, la question ne se pose plus, d'autant plus quand il joue le rôle d'un Darcy...

Mais comme je suis une challengeuse dans l'âme ( BBC en l'occurrence), voilà ce titre dans les livres à lire. Me voilà donc lancée et ô miracle, j'ai adoré! Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas tenu éveillée et celui-ci a parfaitement rempli son office. Mes scènes préférées restent bien entendu la soupe bleue, la barre des pompiers et la fête Catins et Pasteurs. S'ajoute à ça le caractère ô combien pénible de la mère qui rajoute une touche d'excentricité à la vie déjà pourtant trop excentrique de notre célibataire adorée. En effet, elle fume trop, elle boit trop, elle cumule les régimes et les situations foireuses, s'enthousiasme pour tous les conseils de développement personnel sans s'y tenir, rêve de paraître au guide Michelin sans avoir un talent culinaire, s'attache à des types qui dès le début n'annoncent rien de bon, se trouve des excuses pour tout et n'importe quoi... et c'est pour ça qu'on l'aime! ;)



Résultat ? j'en veux encore! Allez hop le film!!!



Challenge BBC ( forcément! C'est pour lui que je l'ai lu!)

Challenge Déductions élémentaires

Challenge Vidage de PAL ( oups... une nouvelle série)

Challenge Multi-défis 2018

Challenge 50 objets

Challenge Le tour du scrabble en 80 jours.
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Bridget Jones, tome 3 : Folle de lui

Veuve depuis quatre ans, Bridget Jones ne se sent pas prête à retrouver l’amour. Trop grosse, trop débordée par ses deux enfants, trop accaparée par l’écriture d’un scénario, trop dépassée par les nouvelles formes de drague. Boostée par ses amis de toujours, la quinquagénaire ouvre pourtant un compte Twitter et découvre les joies et les doutes des conversations avec des inconnus et tient les comptes de ses followers. Grâce au réseau social elle rencontre un ‘’ToyBoy’’ de vingt-neuf ans qui partage son sens de l’humour, rit de ses gaffes et sait la faire vibrer au lit. Mais Bridget a mûri, elle est mère et elle sait bien que sa relation avec Roxster est éphémère. Alors qui pourra remplacer Mark Darcy dans son cœur et dans sa vie ?



Après un début de lecture laborieux (Bridget à cinquante ans qui continue à compter ses calories, Mark décédé (!!!), une impression de déjà lu, des twitts et des SMS insipides à n’en plus finir), on finit par retrouver la Bridget que l’on aime. L’âge ne semble avoir aucun effet sur le grain de folie qui la caractérise. Elle est toujours aussi maladroite, n’a aucun sens des priorités et se lance dans des aventures amoureuses avec la même fougue que dans sa jeunesse. On retrouve également avec plaisir ses fidèles amis et même Daniel, promu parrain de ses enfants et faisant office de babysitter à l’occasion.

Bref, les années ont passé et Bridget est toujours aussi déjantée. Son idéal de mère parfaite et de scénariste accomplie se heurte à la réalité et aux petits tracas du quotidien. Mais ce qui compte n’est-il pas de rester soi-même, de faire de son mieux et de ne pas se prendre au sérieux ? Et en cela, Bridget est tout simplement parfaite !

Ce n’est pas le meilleur de la série mais, avec les années, Bridget est devenue une vieille copine et les retrouvailles font du bien malgré tout.

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Bridget Jones, tome 4 : Baby - Le Journal

Quel plaisir de retrouver Bridget Jones, celle qui nous a toutes (ou presque) faites déculpabiliser parce que l'on avait un ou deux kilos en trop...

Ici, comme l'indique le titre , Bridget attend un heureux événement...Incroyable non ? d'autant plus qu'elle est toujours célibataire étant donné que Mark Darcy, le grand amour de sa vie a finalement a finalement épousé son avocate, l'abominable Natacha et que le charmeur Daniel Cleaver s'est lui aussi laissé passer la corde au cou avec une princesse / mannequin ? Bon, connaissant Daniel, coureur de jupons dans sa grandeur, rien d'étonnant à ce que son mariage n'est pas fait long feu mais qu'en est-il de Mark Les dernières rumeurs se répandent rapidement : son mariage à lui non plus n'aurait pas tenu donc il serait à l'heure actuelle le parti le plus fiable qui soit, divorcé soit mais c'est Mark, on peut bien lui pardonner une erreur de parcours...Cependant, et si ni l'un ni l'autre n'était le père de l'enfant que porte Bridget ou si au contraire, ils l'étaient tous les deux à la fois Impossible vous allez me dire mais n'oubliez pas que nous parlons toujours de la même Bridget Jones, celle qui montre son string en descendant d'une rampe de pompiers à toute l'Angleterre, celle qui enchaîne gaffe sur gaffe...Bref Bridget quoi telle qu'on l'aime !



Ici, elle se retrouve donc avec un énorme problème sur le dos ; alors qu'elle a couché avec ses deux ex à quelques jours d'intervalle (ne me demandez pas comment est-ce possible, cela, je vous le laisserez découvrir par vous-même) tout en étant protégez, elle se retrouve enceinte (là non plus, je ne vous en dirai pas plus). Elle qui a toujours détesté les couples Mariés-et-Fiers-de-l'être alors qu'elle-même et ses amis ne sont pas encore officiellement casés, comment va-t-elle pouvoir gérer cette situation avec deux papas potentiels sur le os et surtout comment le leurs annoncer, ainsi qu'à ses parents sans que Grafton Underwood ne soit à feu et à sang ?



Une comédie qui vieillit bien, tout comme Bridget d'ailleurs qui commençait à désespérer en voyant toutes ses femmes enceintes dans la rue ou son amie Magda et sa tripotée de bambins alors qu'elle vieillit (comme tout le monde d'ailleurs) mais seule et sans enfant qui plus est ! Un roman un peu lourd par moments mais qui se lit toujours avec délice. Une lecture légère, drôle, qui se lit d'une traite...bref, on en redemande et je sais qu'un quatrième tome est sorti alors je vous assure que je ne vais pas me priver ! Bonne lecture à vous...
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Faut-il encore présenter Bridget Jones ? Trentenaire célibataire, obsédée par son poids, tiraillée entre l’envie de se mettre en couple au plus vite et celle de conserver son rythme de vie et son indépendance. Cette question est d’autant plus douloureuse que son entourage ne rate pas une occasion de remuer le couteau dans la plaie, en étalant leur propre bonheur et réussite sous ses yeux, et en lui présentant de manière peu subtile des mâles dans la même situation qu’elle.



Son journal débute sur la liste de ses bonnes résolutions pour l’année à venir. Elle tiendra un compte rigoureux des kilos perdus, des verres d’alcool absorbés, et des situations embarrassantes auxquelles elle a été confrontée.



Le livre se veut bien sûr léger, mais quoiqu’on en pense, l’auteur a réussi à faire de son héroïne une icône, et ça, il faut bien reconnaître que ce n’est pas donné à tout le monde !
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Bridget Jones, tome 3 : Folle de lui

Nous avions quitté Bridget Jones en 2004, enfin heureuse, dans les bras de Mark Darcy. Dix ans ont passé : Mark est décédé, Bridget élève seule leurs deux enfants.

Older but no wiser, Bridget continue à rédiger son journal, pour lui confier son désespoir d’être seule, ses bévues au kilomètres, sa lutte contre les kilos (elle va quand même en perdre une vingtaine). Ses amis de toujours la guident avec plus ou moins de bonheur dans ses questionnements existentiels. Et cerise sur le cake, Bridget découvre les réseaux sociaux et les sites de rencontre. Quoi de mieux que la chair fraiche : là voilà couguar , enamourée d’un trentenaire qui comble pour un temps le vide affectif qui la ronge. Seule Bridget ne voit pas que tout près d’elle, dans la vraie vie, quelqu’un pourrait lui tendre la main…



Cette fois encore, Bridget ne fait pas dans la dentelle. Pets, vomis et taches en tous genres constellent ses fringues et ses relations sociales. Et visiblement, ce qui lui colle la honte fait craquer ses soupirants. Amoureux de la poésie et de la réserve, passez votre chemin, on est très loin de Jane Austen.



Si Bridget souffrait de sa solitude avant de rencontrer l’amour avec Mark, elle est cette fois souvent proche du désespoir, avec ce deuil soudain qui l’a laissée anéantie. Une profonde tristesse la taraude, et contribue au sentiment d’être une mauvaise mère, d’avoir tout raté, de ne pas être à la hauteur.



Restent de nombreux passages très drôles, et le rythme donné par les en-têtes de rédaction du journal intime contribue au plaisir de la lecture, comme dans les deux premiers tomes.



L’âge n’a pas lissé la personnalité de notre héroïne : les fans la retrouveront donc avec plaisir.



Pas sur que le film suive : l’enthousiasme des producteurs est resté très modéré pour ce tome 3.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Les apitoiements d’un petit bobo mal dans sa peau du fait de valeurs futiles et matérialistes. Navrant, désolant, et une perte de temps.



Etant par nature peu réceptive à l’humour britannique, le journal de Bridget Jones me confortera dans ma position. Je n’ai pas esquissé l’ombre d’un sourire durant toute la lecture. Bridget Jones est particulièrement agaçante, exprimant ce que beaucoup de femmes pensent quotidiennement, tracassées qu’elles sont par l’image qu’elles s’imaginent devoir donner d’elles-mêmes, contribua à l’engouement que le roman provoqua auprès de la gent féminine. Helen Fielding se moque gentiment de cette propension des femmes à agir en fonction de ce qu’elles pensent devoir être plutôt qu’à rechercher leur propre identité. Des siècles de domination masculine sont à l’origine de cette frustration qui en engendre bien d’autres diront les féministes convaincues. Le risque était de tomber dans la caricature et le livre n’y échappe pas toujours.



Bridget Jones surfe sur la vague du célibat, devenu un "mal" endémique de plus inventé par les Occidentaux privilégiés qu’ils sont, alors qu'il paraît une réalité inéluctable issue de nos modes d'existence actuels, cela pour beaucoup d'entre nous. Sans éclat ni virtuosité, "le journal de Bridget Jones " est une myriade de clichés déjà vus, revus, mâchés et régurgités à loisir.



Je n’approfondirai même pas l’histoire qui est d’une banalité affligeante. La bagarre entre les deux « males », censée apporter un peu d’action, est stupéfiante de débilité. On se fout pas mal des problèmes pseudo-sentimentaux et existentiels de ces fils et filles de bonne famille.



Donc roman lourd avec un humour lourd, des personnages lourds et une Bridget Jones lourde (dans les deux sens du terme), le tout formaté pour plaire aux bonnes familles ayant besoin de se rassurer et de se complaire dans la connerie démentielle de ce tas d'abrutis complexés qui n'a même pas le mérite de nous faire esquisser un sourire.

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Bridget Jones, tome 3 : Folle de lui

On a attendu 14 ans depuis la sortie de l’Âge de raison en 1999, Helen Fielding a finalement écrit le tome 3 de Bridget Jones. Elle a zigouillé Mark Darcy, elle a fait de Bridget une mère de famille, et qui plus est, une cougar de 51 ans qui rencontre un ToyBoy de 29 ans sur… hé oui, #Twitter.



Et ok, ça fonctionne pas trop mal. C’est drôle et ça se lit bien, même si ça ne vaut pas le premier tome.



Bridget a changé, elle a mûri et se conduit désormais en mère de famille adulte et responsable : elle fait des choré hystériques avec ses enfants sur Queen, elle continue de noter le nombre de calories ingurgitées tous les jours (en moyenne entre 67888 et 98522), elle twitte les moindres détails de sa vie privée et recompte tous les matins son nombre de followers sur Twitter. Et nous, on aime ça et on rigole tout du long...
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Bridget Jones, tome 2 :  L'Âge de raison

Un festival de lourdeur!



Halte au sketch! Ce deuxième volet de Bridget Jones n'apporte rien d'autre qu'un grand moment de désolation. Est-ce bien raisonnable ? Même trio de personnages. Même histoire à peine revisitée histoire de convaincre qu'il s'agit bien d'une suite. Mêmes gags presque aussi lourds que l'héroïne. Même cynisme et même complaisance à se vautrer dans la guimauve et le pathos, alternativement toutes les cinq minutes. L'intérêt de tout ça ? Aucun.



Entre guimauve inoffensive et autodérision trop frontale pour être honnête, cet "âge de raison" sent bon l'opportunisme. Un scénario soporifique, qui semble s'orienter vers une quête de la maturité, mais qui patauge surtout dans des gags débiles. L'intrigue recycle en gros la même trame que le précédent, la jeune femme complexée hésitant entre le dandy désinvolte et le bourgeois un peu trop serré au niveau du col. Ça manque cruellement d'originalité. Pire, par rapport au précédent journal, cette nouvelle aventure se vautre un peu trop dans la facilité et le carrément vulgaire, voir le déplaisant avec un passage maladroit dans les prisons thaïlandaises. On en a très vite soupé de cette Bridget de plus en plus grosse et stupide qui se complaît dans des situations de crise pas crédibles pour un sou, on baille devant les gags copiés et enlaidis par rapport au premier volet, on soupire en lisant les passages sans intérêt s’enchaîner. Bref, ça devient tout de suite niais est inintéressant tant les mésaventures tant dans les mœurs que dans celles de la vie sentimentale du protagoniste sont prévisibles.



Pitié Bridget, prends un valium et fous-nous la paix !

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Bridget Jones, tome 4 : Baby - Le Journal

Bien qu’elle soit une célibattante épanouie, Bridget Jones n’en est pas moins titillée par son horloge biologique. Aussi est-elle folle de joie quand, après quelques nausées matinales révélatrices, un test de grossesse lui confirme la bonne nouvelle : elle est enceinte ! Oui mais voilà…un bébé, ça se fait à deux, or là ils sont trois ! A la faveur d’un baptême bien arrosé, Bridget a renoué, le temps d’une nuit passionnée, avec son grand amour Mark Darcy qui s’est empressé au petit matin de prendre la poudre d’escampette, la laissant désemparée au point de retomber dans les bras de Daniel Cleaver…Alors qui est le père du bébé ?



Quel plaisir de retrouver Bridget Jones ! Et ses acolytes ! De Mark le coincé ou Daniel le tombeur, qui aura l’honneur d’être le père de la progéniture de la célibataire la plus célèbre d’Angleterre ? Curieusement, les deux hommes semblent vouloir s’impliquer dans cette grossesse, mais Bridget a-t-elle vraiment besoin de les voir se disputer comme deux coqs dans le même poulailler ? Sans parler de sa mère, mortifiée par la tournure des évènements qui pourraient lui coûter sa place à la droite de la reine lors de sa visite à Grafton Underwood…Avec la famille qui s’en mêle, les amis qui mettent leur grain de sel et deux pères potentiels qui s’entendent comme chien et chat, Bridget est bientôt dépassée par les évènements et s’oblige à se recentrer sur l’essentiel : la vie qui grandit en elle.

Entre situations cocasses, malentendus et gaffes à gogo, cet opus est dans la lignée des précédents. On s’amuse, on sourit, on rit même, et même si ce n’est pas de la grande littérature, c’est un super antidote contre la morosité. Un vrai bonheur !

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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Weekend régressif où je n'ai pas fait grand chose d'autre que lire, un peu plus et tout était parfait: il me manquait la plaque de chocolat.

Ce roman était parfait pour ce projet de paresse volontaire tout comme l'adaptation filmée l'est pour une soirée de déprime. D'ailleurs, en le lisant, je revoyais bien sûr des scènes du film.

Il y avait cependant beaucoup de choses que j'avais oublié: sa mère qui se révèle femme fatale après sa séparation, Darcy qui s'appelle Darcy (comment est-ce que ce détail a pu m'échapper???), son ami homo, etc etc...

On est dans les années 90 à fond, ça se sent à plein nez. Du coup, je ne sais quoi penser de ce roman: féministe ou anti-féministe? Mon coeur balance... Bridget elle-même joue la femme libérée qui n'a besoin de personne pour s'épanouir tout ça dans le but de... se trouver un mec.

Roman de toute une génération, je comprends l'engouement qu'il a provoqué à sa sortie. Je me demande cependant s'il parle encore autant à la génération d'aujourd'hui: simple question sans réponse.

j'ai passé un bon dimanche anti-productif, enfin... finalement pas tant que ça car je me suis posée beaucoup de questions sur notre relation en tant que femme au monde... sans avoir de réponse.
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Bridget m'émeut beaucoup, je crois pouvoir dire qu'elle pourrait être ma copine, ou plutôt, elle ressemble à grand nombre de mes copines ! La narration sous forme d'agenda éveille sans cesse notre curiosité ! Un des premiers et meilleurs chick-lit (ou feel-good comme vous voulez !) jamais lu. On se souviendra de Mark Darcy et son pull has-been avec un caribou.

Le super film V1 avec Renée Zellweger repasse sur Ciné+ Emotions le 29/11/20 !
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

Incroyable, moi qui ne lis jamais de chick-lit (je me mets à la page et m'essaie aux nouvelles classifications!!), je me suis régalée avec ce premier opus des aventures de Bridget. J'avoue, je me passais le film en boucle il y a quelques années, si bien que lorsque j'ai vu le livre à la bibliothèque, j'ai saisi l'occasion de le découvrir.



Ce roman de la Britannique Helen Fielding est d'abord paru dans The Independent et The Daily Telegraph avant d'être édité intégralement. Dans ce journal intime, Bridget, trentenaire célibataire nous dévoile ses petits tracas quotidiens : son régime, sa recherche de l'amour, ses relations avec ses parents... Tout cela serait banal s'il n'y avait son humour féroce et surtout, l’auto-dérision constante dont elle fait preuve. Chaque article est inauguré par des statistiques qui varient selon son humeur (nombre de cigarettes fumées, poids, appels téléphoniques...) Ses imperfections dans tous les domaines la rendent touchante et humaine, et surtout, proche des lectrices (ou du moins, de moi!), ce qui est réconfortant à une époque où on doit exsuder la performance dans tous les domaines ! Je crois que ce qui m'a permis d'accrocher, c'est le fait d'avoir en tête les sympathiques acteurs du film (Colin Firth, Renee Zellweger, Hugh Grant). L'adaptation s'avère assez différente finalement ; le journal est moins riche en rebondissements et la relation entre Bridget et Mark à peine esquissée, ce qui rend l'intrigue plus crédible et moins prévisible.



C'est aussi une revendication du droit à la différence et d'un choix de vie face à des gens rigides et conformistes.
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Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridg..

De la pure chick-lit (un des romans précurseurs du genre d'ailleurs me semble-t-il) ! Il en a tous les codes : fille pleine de défauts rendus adorables, déboires amoureux etc. C'est exactement le livre qu'il me fallait en ce moment et ce fut une bouffée toute fraîche, c'était souvent drôle et en tout cas bien agréable.



Après, ne nous méprenons pas, ce n'est pas du tout de la grande littérature : le style est pauvre (d'ailleurs ici, l'aspect journal intime m'a à la fois plu mais presque lassée à force), l'histoire est très attendue, les personnages sont extrêmement caricaturaux avec au programme : la célibataire désespérée, le meilleur ami gay, la mère dingo, le gars qui se révèle être détestable, l'autre gars, lui romantique, une copine vache, etc.



Roman à prendre pour ce que ce genre de livre est mais, personnellement, ce fut un bien bon moment !



~challenge BBC

~pioché dans ma pal par Sallyrose

~ Challenge Féminin 21 : best-seller

~ Challenge 50 objets-4 : cigarette
Lien : https://lecturesdeflo.fr/202..
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