Citations de Hélène Caussignac (59)
Tiens je vais aller sur facebook le temps qu’il charge, voir les photos de Sylvie. J’avais un compte depuis des mois, mais je ne m’en servais pas beaucoup, je n’étais pas très motivée pour afficher ma vie privée comme d’autre le faisait couramment.
Quand ses lèvres effleurèrent ma bouche, je fermai les paupières en signe de reddition. Son autre main glissa sous mon teeshirt en entourant ma taille et il me serra contre lui. Je l’attirai contre moi à mon tour en lui rendant son baiser. Ses lèvres étaient douces mais son étreinte avait une fougue toute nouvelle, et je sentis tout de suite que cette fois-ci, il ne se contenterait pas de quelques baisers. Ses épaules étaient fermes sous mes doigts, tout à fait du genre solides, que rien ne fait ployer. Mon cœur se mit à battre plus fort tandis qu’une émotion inconnue me nouait la gorge, une impression étrange d’être à la bonne place. Alors, je décidai que tout le reste était secondaire et je ne pensai plus à rien.
Audrey, fit il moquer, tu as l’air d’avoir vu un fantôme, remet toi, ce n’est que moi.
Quel bonheur de plonger dans l’oubli, maintenant que je sais qui je suis et ce qu’aimer à la folie veut dire !
Ce sont l’argent et le sexe qui mènent le monde.
La liberté, le non-engagement, c’est tout l’intérêt de la relation.
Parfois, il vaut mieux laisser le temps à une relation d’éclore plutôt que de se jeter dedans à corps perdu.
— Quand j’ai épousé Maxence, j’étais folle de lui, je croyais que notre amour abattrait des montagnes, et il n’a pas réussi à résister à la pression de son métier de chirurgien !
— C’est peut-être simplement parce que vous n’étiez pas vraiment faits pour rester ensemble.
Patience et longueurs de temps font plus que force ni que rage…
"Avec toi, je ressens moins cette solitude, et là, maintenant, ce qui me fait le plus peur, ce n'est pas de ne jamais retrouver la mémoire, c'est de perdre ce sentiment d'exister pour quelqu'un, si tu ne veux pas de moi."P.55
Quel bonheur d'être simplement acceptée telle qu'on est !
Je voulais que tu te rendes compte que la vie est aussi faite de hasards, et que tu dois donner une chance aux gens sans leur demander d'être parfaits.
Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit…
Les premiers temps avaient été difficiles, j’étais très secouée et je pleurais beaucoup, pour un rien et parfois même sans aucune raison. Joël m’avait assuré que c’était normal, après tous ces chocs consécutifs. Et en effet, j’avais pas mal de raisons de pleurer. Je pleurais la mort de ma grand-mère une deuxième fois, maintenant que je me souvenais des circonstances qui l’avaient entourée. Je pleurais sur ce mariage qui n’aurait jamais dû être et qui m’avait entraînée loin de mes amis et de mes racines pour un résultat catastrophique. Je pleurais rétrospectivement sur la peur panique que j’avais eue quand j’avais cru ma dernière heure venue, deux fois de suite en si peu de temps.
Comment savoir ce que l’on va faire de sa vie quand on ne sait pas qui on est ? Quand on ne se rappelle pas de ce que l’on a vécu, qu’on ne sait même pas ce à quoi on aspire ? Pour avoir envisagé un instant une relation amoureuse avec Joël, je me posais maintenant une question qui ne m’avait pas effleurée encore : qu’avais-je vécu sentimentalement, avant de tout oublier ? Et allais-je m’en souvenir un jour ?
Nous avons échangé sur nos goûts en matière de lectures, nos goûts cinématographiques et même culinaires, nous extasiant comme des adolescents d’avoir souvent les mêmes et d’aimer aussi les mêmes choses simples.
C’est qu’on n’a qu’une vie et qu’il ne faut pas refuser les bons moments qui se présentent spontanément. L’attirance que je ressens pour lui depuis le départ n’a fait que grandir dans la frustration délicieuse de ces moments volés où la sensualité est palpable sans aucun contact. Aujourd’hui encore, cette rencontre est un jeu.
Avec les hommes mariés, on le sait dès le départ, il n’y a rien à attendre d’eux…
Pour l’avoir vécu moi-même et pour avoir, justement, fréquenté beaucoup d’hommes mariés, j’ai pu constater trop souvent que ce qui le tue, l’amour, c’est justement le mariage. C’est la routine et la platitude du quotidien dans le couple. C’est les attentes qu’on a forcément quand on commence à espérer ou à vivre une histoire d’amour classique. Les espoirs et les attentes, c’est ce qui rend malheureux, car ils sont si rarement satisfaits dans la vraie vie ! C’est sûrement la raison profonde pour laquelle je suis attirée par les hommes mariés. Leur intensité, leur capacité inouïe à vivre seulement l’instant.
Depuis toute jeune, je rêvais d’un homme romantique, qui fasse passer la relation affective avant le côté sexuel.